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  • il y a 3 mois

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00:00Indirectement que ceux qui ont relayé l'information, pardonnez-moi, je le dis à l'Arcom,
00:05mais ils sont peut-être en train de préparer le rendez-vous avec France Télévisions,
00:08il va utiliser les mots « enculé » et « fils de pute ».
00:12En disant « enculé » et « fils de pute », c'est ce qui m'est venu naturellement lorsque j'ai vu l'affaire.
00:18Donc là, Arthur Devatrigan, qu'est-ce que vous faites dans ces cas-là ?
00:21Parce que c'est vous, le fils de pute et l'enculé, pardonnez-moi.
00:24Oui, je ne sais pas ce que vient faire maman là-dedans, mais désolé pour elle.
00:27Je ne dis pas que le côté ambiant de taverne à 4h du matin ne peut pas avoir un certain charme,
00:31mais sur France Inter, à 9h du matin, c'est un peu gênant.
00:36Alors, il y a plusieurs explications, je vais éliminer l'expertise médicale, Gilles Delatourette, tout ça,
00:41on laisse ça à la gauche, ils aiment ça.
00:42La première explication, c'est qu'en fait, dans la République des Copains, tout est permis.
00:45Parce qu'en fait, là, c'est Gilles Delatourette qui va défendre Bouvard et Pécuchet,
00:49et qui va le défendre en insultant gravement, parce que vous dites que c'est l'humour,
00:52ou en tout cas, ils se prétendent comme tel, son billet n'est pas humoristique.
00:55Il est très sérieux quand il le dit.
00:57La deuxième explication, c'est que la certitude d'être dans le camp du bien
01:01fait qu'on ne voit aucun problème à utiliser un bien public,
01:06c'est-à-dire une radio publique, pour défendre ses idées,
01:08et encore une fois, pour défendre ses amis.
01:10Et il y a une troisième explication que je trouve un peu plus positive,
01:13c'est que je les trouve quand même très fragilisées.
01:15C'est-à-dire que l'hégémonie est un peu fissurée.
01:17Alors, dans des fissures, il y a des courants d'air qui sortent.
01:19Et cinq jours plus tard, il est à l'antenne de France Inter.
01:21Ah oui, d'accord, mais vous voyez leur réaction ?
01:23Vous mettez le doigt dans l'œil, ils font ce qu'ils veulent.
01:25C'est eux les patrons, il l'a dit, c'est ma radio.
01:27Je pense que vous avez la surconfiance,
01:29mais en même temps, l'hégémonie qui est un peu bousculée,
01:31parce que le comité d'éthique, personne ne savait qu'il existait.
01:33On a découvert qu'il existait.
01:35On a découvert qu'il existait.
01:36Ils ont pris l'affaire suffisamment grave pour dire
01:39on va faire quelque chose.
01:40Dans le comité, dans le communiqué qu'il écrit,
01:43ils disent qu'il ne s'est rien passé, tout est faux.
01:46Néanmoins, attention au pluralisme et aux règles déontologiques,
01:48ils terminent par ça.
01:49On a découvert qu'il existe.
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