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  • il y a 2 mois

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Transcription
00:00Pascal Prouet-vous.
00:02Il est 17h20, une dernière intervention de Delphine Ernotte qui est extrêmement intéressante.
00:09Ce qu'elle avait dit en 2023 en commission à l'Assemblée Nationale.
00:13On ne représente pas la France telle qu'elle est, mais on essaie de représenter la France telle qu'on voudrait qu'elle soit.
00:17Cette phrase est folle.
00:18Tellement choquante.
00:19Cette phrase est folle. Mais qui est-elle qu'on voudrait ? C'est quoi ce « on » d'ailleurs ?
00:24C'est « on », c'est qui ? C'est ses amis, c'est une petite camarilla de gens « on voudrait ».
00:29Qui est ce « on » ? Moi, je ne pense pas vouloir la même France que Mme Ernotte.
00:33Qui est ce « on » ?
00:34Elle parle de la bien-pensance, de l'entre-soi, ses camarades.
00:39Elle ne parle pas au public en tout cas.
00:40Je trouve qu'il y a un monde derrière cette phrase.
00:43Il y a un monde de prétention.
00:44Il y a un monde d'une volonté même de changer les choses, une sorte de mégalomanie.
00:51Ça me fait peur, moi.
00:51Oui, elle est frippante, cette phrase.
00:54La manière dont vous me l'avez dit, moi, ça m'a fait peur.
00:57Ça me fait peur.
00:58Vous n'avez pas peur.
01:01Vous n'avez pas peur.
01:02Ce n'est pas un sentiment.
01:05Quand on a une telle fonction, c'est une peur.
01:07Ce n'est pas Delphine Ernotte qui me fait le plus peur en ce moment.
01:10Mais quand on a une telle fonction, on ne peut pas dire une chose pareille.
01:13Elisabeth, c'est sûr.
01:14On ne peut pas dire une chose pareille.
01:15Oui, je pense.
01:18Parce que c'est l'aveu le plus ultime sur ce qu'elle servit.
01:20Mais c'est l'arc-on qui les nomme, c'est ça.
01:23C'est l'arc-on qui les nomme.
01:24Oui, le mode de désignation avait changé.
01:27Avant, c'était le président de la République.
01:28C'était pas le président de la République.
01:29C'est Hollande qui a fait la réforme.
01:31Il faudrait peut-être revenir à ce qui existait avant.
01:32Elle a fait trois mandats, c'est inédit.
01:34Oui, mais c'est formidable de dire
01:37qu'on ne retransmet pas la France telle qu'elle est.
01:41Je trouve que cette phrase est folle.
01:43Pour un journaliste ou pour quelqu'un qui a une entreprise de médias,
01:46on ne présente pas la France telle qu'elle est.
01:48Il faut juste rappeler, il faut recontextualiser sa phrase.
01:53Elle parlait de la sous-représentation des femmes
01:56chez les experts qui étaient interrogées, etc.
01:59Mais c'est vrai que c'est une phrase qui en dit long.
02:00Et pour revenir sur l'ARCOM qui va recevoir
02:04la présidente de France Télévisions
02:06et la présidente de Radio France, si je ne m'abuse,
02:09moi, je plaiderais pour que cette audition soit publique
02:12et qu'on ait la possibilité de pouvoir...
02:15que les Français aient la possibilité de pouvoir découvrir
02:18quelles seraient les questions...
02:20Bien sûr, parce que pardonnez-moi,
02:21je n'attends rien de l'ARCOM avec France Télévisions et France Inter.
02:25Ils ont déjà annoncé Louis-Clos, je signale.
02:27Sur quoi ?
02:28Sur les auditions.
02:29Les auditions de l'enquête parlementaire ?
02:31Non, les auditions de l'ARCOM.
02:33Ils ont déjà annoncé le but.
02:35C'est bien, donc je n'attends rien de ça.
02:36Ils voulaient que ça soit publié un vendredi ou un samedi matin.
02:39Pour l'ouverture de leur dépôt.
02:41L'enquête parlementaire qui sera ouverte fin septembre.
02:43Il est 17h22, nous changeons de sujet.
02:45...
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