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  • il y a 6 semaines
Nicolas BERTRAND

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Transcription
00:00Marie d'Orsay, une ministre du gouvernement des missionnaires, sera dans le Loiret demain soir.
00:05Aurore Berger, l'invité d'honneur du parti Renaissance qui fait sa rentrée dans la région ce vendredi.
00:10Et cette réunion arrivera en plein milieu d'une séquence politique et sociale,
00:14on l'a bien compris, qui est pour le moins mouvementée.
00:16A cela, six mois des prochaines élections municipales, en plus pour l'échéance.
00:20On en parle avec le numéro un du parti présidentiel dans le Loiret, qui est notre invitée maintenant Marie.
00:24Bonjour Nicolas Bertrand.
00:25Bonjour, merci pour cette invitation.
00:27Merci à vous d'être avec nous, Sébastien Lecornu à Matignon.
00:31Une provocation pour la plupart de l'opposition, est-ce que vous comprenez cette position-là ?
00:35Écoutez, non, parce qu'il y a trois blocs aujourd'hui à la Sérieure Nationale.
00:40Trois blocs à peu près de parts égales, qui ne peuvent pas avoir de majorité, ni d'un côté, ni de l'autre.
00:46Donc dans ces cas-là, c'est toujours par le centre qu'on essaye de trouver des compromis pour gouverner et pour arriver à avancer.
00:54Mais l'argument de l'opposition, c'est de dire, on a eu Michel Barnier, on a eu François Bayrou qui venait de ce socle-là.
01:00Ça n'a pas marché. La gauche appelait un ministre de gauche, un premier ministre de gauche.
01:04Pour vous, ce n'était pas du tout envisageable.
01:06Mais si on prend un premier ministre de gauche, il sera censuré dans l'instant.
01:11C'est comme si on prenait un premier ministre d'extrême droite.
01:13Il sera censuré dans la semaine qui suit.
01:16Sébastien Lecornu pourrait être censuré aussi rapidement.
01:18C'est tout le problème de notre Parlement aujourd'hui.
01:23Mais ce sont quand même les Français qui ont voté, puisqu'on accuse beaucoup le Président de la République.
01:29Mais c'est quand même les Français qui ont voté en 2024.
01:32Mais pas majorité pour le centre, ni pour le socle commun.
01:34Non, mais qui n'ont pas donné de majorité.
01:37Et qui demandent aux parlementaires de faire des compromis et de s'entendre.
01:41Pour l'instant, bien sûr, il n'y arrive pas.
01:44Mais il va bien falloir quand même à un moment que dans ce pays,
01:47on arrive à mettre des parties autour de la même table et à s'entendre
01:51pour faire avancer le budget.
01:54Déjà, c'est la première des choses.
01:55On est quand même à des seuls pays où ça se passe comme ça.
01:58Et les journalistes, vos collègues étrangers, sont assez sidérés
02:03de voir comment chez nous ça se passe.
02:06Alors que dans beaucoup de pays, les compromis sont possibles.
02:09Y compris avec des gens qui ne s'entendent pas.
02:10Parce qu'on est dans un régime aussi qui est différent.
02:12Mais ça, c'est un autre débat.
02:14Mais justement, vous dites mettre tout le monde autour de la table.
02:16C'est ce qu'a promis Sébastien Lecornu hier au moment de son arrivée à Matignon.
02:20Il a dit aussi qu'il y aurait des ruptures sur le fond et sur la forme.
02:24Il faut s'attendre à quoi ?
02:26Écoutez, je ne suis pas dans la tête du Premier ministre.
02:30Mais oui, il va falloir de toute manière qu'il y ait une rupture, une vraie rupture.
02:33Il va falloir qu'on tende la main aux oppositions.
02:38Donc, il va falloir quand même les écouter, certainement un peu plus.
02:42Il va falloir, je vous dis, des compromis.
02:44Mais des vrais compromis, cette fois-ci.
02:46Cette crise politique, cette crise institutionnelle, même qui dure à six mois des municipales.
02:52C'est pour ça que vous êtes là aussi ce matin.
02:54Est-ce que c'est compliqué localement pour vous de vous lancer dans la campagne ?
02:58Justement parce qu'à l'échelle nationale, tout est compliqué.
03:01Et notamment pour le parti Renaissance.
03:03Alors, c'est sûr, ça ne nous aide pas.
03:06Mais dans le Loiret, en tout cas, nous aurons des candidats dans beaucoup de villes et de villages.
03:12Des candidats en tête de liste ou des candidats sur des listes.
03:16On n'a pas de problème particulier pour l'instant pour trouver.
03:20Et je le répète, il faut que les gens s'engagent aussi.
03:23Non, non, il n'y a pas.
03:25Pour l'instant, ça ne nous pose pas un problème particulier.
03:27Évidemment, dans les Yontes, ça sera certainement plus difficile
03:29que s'il y avait un engouement pour le président de la République.
03:33Mais d'ici six mois, tout peut changer.
03:35Et alors, justement, la stratégie va être évoquée pour la rentrée régionale demain du parti Renaissance.
03:41Cette rentrée-là va ressembler à quoi ?
03:42Ça va être une façon de remobiliser un peu les troupes aussi, après un été un peu particulier ?
03:47Oui, alors, nous faisons une rentrée tous les ans.
03:50Et tous les ans, c'est aussi pour, après les vacances,
03:53remobiliser un peu toutes les forces vives du parti.
03:57C'est un moment convivial.
03:59C'est un moment aussi politique, puisque Aurore Berger sera là.
04:02Et bien sûr, elle va nous donner un cap.
04:04Et donc, c'est toujours un moment convivial, mais important pour les militants et pour les adhérents.
04:12Vous avez parlé des candidats dans les villes, dans les villages du Loiret.
04:16Il y a une ville, évidemment, dont on va beaucoup parler, c'est Orléans.
04:19Qui, face à Serge Groir pour le parti Renaissance,
04:22est-ce que ça sera un candidat ou une candidate de Renaissance ?
04:25D'ailleurs, comment ça va se décider ?
04:26Écoutez, il y a un bloc central, y compris dans le Loiret, y compris à Orléans.
04:32On voit bien qu'il y a plusieurs candidatures possibles.
04:36Moi, j'appelle à ce que les égaux soient remis un petit peu dans leur poche,
04:43et que les candidats potentiels se réunissent et s'entendent.
04:47Ça veut dire faire front ?
04:48Oui.
04:49Si le bloc central est uni, la victoire est possible.
04:53S'ils sont désunis, la défaite est certaine.
04:55Défaite, pour vous, ça sera forcément face à Serge Groir ?
04:58La gauche, par exemple, ne vous inquiète pas particulièrement ?
05:00Pour l'instant, Serge Gouard n'est pas candidat.
05:03C'est vrai.
05:03Il faut attendre.
05:04Donc, on verra.
05:05Est-ce qu'il sera candidat une quatrième fois, au bout de 24 ans ?
05:08Peut-être, peut-être pas.
05:10Il y aura peut-être aussi une lassitude de sa part.
05:12On ne sait pas.
05:12En tout cas, pour l'instant, les candidatures, on en connaît très peu.
05:16Donc, on a encore un peu de temps pour voir des accords possibles,
05:20voir comment ça peut être possible.
05:21On aura l'occasion d'en reparler.
05:22Et merci beaucoup, Nicolas Bertrand, président de Renaissance dans le Loiré,
05:26d'être venu aujourd'hui à l'occasion de votre rentrée régionale.
05:29Demain, bonne journée à vous.
05:30Je vous remercie.
05:31Merci.
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