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  • il y a 2 mois
Née sur les réseaux sociaux, cette journée de mobilisation, qui a lieu deux jours après un vote de confiance visant le gouvernement démissionnaire de François Bayrou, a notamment pour objectif de se révolter contre le plan budgétaire proposé par l'ancien Premier ministre.

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Transcription
00:00Ce sont 40 000 gendarmes qui sont mobilisés, qui sont répartis sur l'ensemble du territoire,
00:05puisque depuis hier soir, la mission première était de couvrir le territoire pour pouvoir déceler d'éventuelles actions,
00:11pas forcément l'action d'un grand nombre, donc ce n'était pas une question de masse, mais c'était une question d'impact.
00:16C'était aussi l'objectif.
00:19Sur ces 40 000 gendarmes, il y a 36 000 gendarmes départementaux, qui sont forcés par 1 350 réservistes.
00:25Et par ailleurs, nous avons plus de 2 000, donc c'est 2100 gendarmes mobiles.
00:28Les gendarmes mobiles, eux, sont notamment déployés en zone de compétence de la police nationale,
00:32notamment dans les grandes agglomérations, en appui des policiers.
00:34Quelles étaient vos missions depuis ce matin ?
00:37Alors si vous voulez, comme je le disais, depuis ce matin, déjà, c'était dans le cadre de ce travail
00:42et ce dispositif de détection, d'essayer d'empêcher d'éventuels sabotages.
00:46On a pu constater l'incendie de câbles SNCF sur le secteur sud-ouest.
00:53Donc la police judiciaire de la gendarmerie nationale était déjà à pied d'œuvre.
00:56Il y avait des techniciens en identification criminelle, déjà ce matin, qui étaient engagés.
01:00Donc on couvre le spectre tant de la détection qu'éventuellement de la réaction sur un point
01:05sur lequel il y avait un filtrage pour éviter que ça ne bascule en blocage.
01:09Lorsque c'est bloqué, procéde au déblocage.
01:11Et in fine, lorsque certaines exagations sont commises, il y a une phase de police judiciaire qui continue.
01:15C'est une journée difficile pour vous parce qu'on voit bien que les actions, il y en a un peu partout,
01:20dans toutes les villes, en zone gendarmerie, en zone police.
01:23C'est une journée singulière puisque nous étions face à une menace qui était protéiforme,
01:28que ce matin, nous avons vu que sur le panel des actes qui pouvaient être commis,
01:32il y avait tant des dégradations de radar que des blocages de lycées
01:35ou des tentatives de blocage sur les routes ou les péages.
01:39La consigne, à chaque fois, c'était d'intervenir tout de suite,
01:42de ne pas laisser ce blocage se constituer ?
01:44Il faut faire preuve de discernement, c'est-à-dire qu'il y a des personnes
01:46qui souhaitent exprimer leur mécontentement dans un cadre réglementaire,
01:50dans un cadre posé et surtout avec des intentions pacifiques.
01:52Donc à partir de ce moment-là, nous sommes là aussi pour permettre aux personnes
01:55de manifester et de protéger ces personnes et donc de veiller à leur sécurité.
02:00En revanche, le cadre clair, c'est-à-dire qu'il y a une limite
02:02et une consigne de fermeté qui était donnée, pas de blocage et c'est ce qui a été appliqué.
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