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  • il y a 4 mois

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Transcription
00:00Bonjour Jean-René.
00:02Bonjour Christine Kelly.
00:03Que pensez-vous mon cher Jean-René de cette nomination du Premier Ministre ?
00:08Alors tout d'abord je voulais juste vous dire que nous sommes tous les deux originaires de départements ultramarins,
00:12vous des Antilles, moi de la Réunion, et voilà un point qui nous rapproche.
00:16Un point qui nous rapproche et puis qui nous rapproche aussi de Sébastien Lecornu,
00:19il a été notre ministre à un moment donné, sous Covid.
00:23Hélas diront certains. Pourquoi hélas ?
00:27Pourquoi hélas ? Parce que je trouve, on va revenir sur des considérations un peu générales,
00:33mais je trouve absolument lamentable que le Président de la République,
00:37et je suis extrêmement en colère, ne tienne, maintenant on s'était déjà aperçu qu'il ne tenait plus compte des suffrages populaires,
00:43maintenant il ne tient même plus compte de l'expression de l'Assemblée Nationale.
00:47C'est vraiment un coup d'État contre la démocratie.
00:51La nomination de Sébastien Lecornu pour vous c'est un coup d'État contre la démocratie ?
00:56Absolument, absolument.
00:58Incroyable.
00:59Absolument.
01:00Parce que vous vous dites qu'il n'écoute pas les Français, selon vous, qu'est-ce que vous auriez souhaité ?
01:04Des législatives, une présidentielle, autre chose ?
01:06Pas Sébastien Lecornu, notre Premier ministre peut-être ?
01:09Non, je pense qu'aucun Premier ministre ne pouvait répondre à la colère des Français.
01:17Je pense qu'il faut aujourd'hui redonner la parole au peuple,
01:20c'est-à-dire soit que M. Macron démissionne et provoque une présidentielle,
01:24soit des législatives anticipées.
01:27Coup d'État contre la démocratie.
01:28Éric Tecner veut vous répondre, mon cher Jean-René.
01:31Merci Jean-René, ça fait plaisir d'entendre ça,
01:34parce que j'ai l'impression quand même que depuis hier,
01:36on a l'impression que Sébastien Lecornu, c'est bon, il est extraordinaire, il est génial.
01:39C'est vrai.
01:40Non, tout le monde ne dit pas ça, tout le monde ne dit pas ça.
01:42Oui, bien sûr, on est en démocratie.
01:44Mais on sait, oui, mais la vérité, c'est que dans 72 heures, on sera passé à autre chose.
01:48Sébastien Lecornu, il est courageux, parce que c'est une forme de kamikaze là-dessus.
01:50Il avait peut-être des qualités juste avant,
01:52mais là, il revient, ce n'est pas un artifice de communication qui va fonctionner.
01:56Et si on veut parler de son bilan, n'oublions pas que la première chose qu'il a fait en 2017,
01:59c'est fermer Fessenheim.
02:00Là où il a raison, Jean-René, c'est quoi ?
02:02C'est que c'est un braquage.
02:03Ça veut dire que la vérité, c'est quoi ?
02:05C'est qu'avant, le Premier ministre et Matignon, c'était au Modem.
02:08Là, il l'a récupéré, c'est à Renaissance maintenant.
02:10C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron, alors qu'il a perdu, a repris le contrôle de Matignon,
02:15peut-être qu'ils étaient jaloux des socialistes qui, ayant fait 1,7% aux élections,
02:19contrôlent absolument toute une partie de nos institutions.
02:21Ils se sont dit, attendez, il faut quand même nous en laisser un petit peu.
02:23Et donc là, effectivement, ils nomment son plus proche, c'est sa dernière cartouche.
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