00:00Le Conseil aujourd'hui a examiné et adopté un avant-projet de loi portant une loi de finances rectificative pour l'exécution du budget de l'État, exercice 2025.
00:18Il faut dire qu'après l'arrivée à mi-parcours, il s'est avéré que le Burkina a réalisé des bonnes performances en matière de recouvrement des recettes.
00:28Et ces bonnes performances ont justifié que nous puissions faire une loi de finances rectificative afin de faire de nouvelles ouvertures des recettes pour faire face aux dépenses prioritaires.
00:37A ce titre, il a été ouvert des recettes à hauteur de 150 milliards pour faire face à des dépenses importantes, notamment des dépenses d'investissement et des dépenses rupturantes.
00:48Et à côté, il faut dire qu'en tenant compte de cette nouvelle loi, le Burkina réduit sensiblement son déficit budgétaire en termes de prévision, qui est aujourd'hui à moins de 3%, alors que la norme est de 3%.
01:05En plus de ça, l'épargne budgétaire a été améliorée et également tous les indicateurs en ce qui concerne le budget ont été améliorés.
01:14Ce qui montre que des efforts ont été fournis dans les 6 mois passés, mais il faut encore continuer des efforts pour mobiliser davantage des ressources afin de faire face aux dépenses prioritaires.
01:24Nous notons également que la loi des finances rectificatives a été l'occasion pour le gouvernement de prendre des mesures de modification du Code général des impôts.
01:34Parmi ces mesures, il y a une mesure qui consiste à faire en sorte d'exonérer les aliments poissons de TVA parce qu'avec l'offensive agro-pastorale et halieutique, nous constatons que la pisciculture est en développement et il faut accompagner cette dynamique à travers donc la météorisation.
01:53C'est donc la maîtrise des coûts des aliments poissons. Donc cette exonération va permettre de baisser normalement les coûts des aliments poissons au profit des pisciculteurs.
02:05Et il a également été noté que, en ce qui concerne donc la gestion du foncier, des mesures importantes devraient être prises.
02:14Vous avez dû constater que le gouvernement a engagé une opération de contrôle des parcelles à Ouaga 2000. Cette opération de contrôle a permis de constater qu'il y a beaucoup de parcelles qui ne sont pas mises en valeur.
02:26Un constat de mise en valeur a été fait sur le terrain et actuellement, le point qui a été fait, il ressort plusieurs parcelles non mises en valeur.
02:35Selon les textes actuels, en principe, toutes ces parcelles non mises en valeur doivent faire l'objet du retrait.
02:40Mais pour donner une seconde chance, il a été prévu qu'en liée place du retrait, une taxe sur les parcelles non mises en valeur soit donc mise en place.
02:50Cette taxe va permettre à ceux qui ont des parcelles non mises en valeur mais qui ne sont pas encore prêts de payer la taxe en attendant de pouvoir mettre en valeur.
02:57Les tarifs de la taxe varient de 1 000 à 750 francs par mètre carré en fonction de la localité et également il est prévu que cette taxe soit augmentée de 20% chaque année.
03:09L'objectif étant de faire en sorte que les citoyens puissent mettre en valeur les parcelles dans le délai imparti, notamment le délai de 5 ans.
03:17Donc ce sont des mesures qui ont été prises à travers cet avant-projet de loi qui va donc être soumise à l'Assemblée nationale pour l'adoption.
03:27Merci.