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  • il y a 3 mois

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00:00Elisabeth, si les Américains avaient fait un pareil communiqué,
00:04on aurait convoqué l'ambassadeur des Etats-Unis, comme on l'a fait il y a dix jours, au Quai d'Orsay.
00:08Là nous, et vous savez qu'hier, la Tunisie a annoncé convoquer le chargé d'affaires présent en Tunisie
00:14dans leur ministère des Affaires étrangères.
00:16Nous, on a convoqué qui ? On n'a convoqué qui ? Personne. Personne.
00:20Dans cette affaire, il y a une triple faillite.
00:23Faillite migratoire, bien évidemment, parce que cet homme n'avait rien à faire chez nous.
00:26Faillite judiciaire, parce qu'on a découvert qu'il avait été condamné,
00:30mais finalement qu'il n'y avait pas de mandat de dépôt, qu'il avait fait appel,
00:33qu'on n'aurait pas pu le mettre derrière les barreaux.
00:35C'est une histoire de dingue.
00:36Et faillite diplomatique, parce que vous avez un pays étranger qui fait la leçon à la France
00:41et qui, pour l'instant, la France ne répond pas et la France se couche.
00:44Mais Jean-Noël Barraud, il est plus intéressé à l'idée d'attaquer la Russie,
00:47plus intéressé à l'idée de soutenir Harvard et de faire la leçon à Donald Trump
00:52que de répondre à la Tunisie, que d'appeler à la libération de Boilem Sansal ou Christophe Glaze.
00:59Le problème, ce n'est pas Jean-Noël Barraud.
01:00Le problème, c'est Emmanuel Macron.
01:01C'est le quai d'Orsay.
01:02Oui, mais Jean-Noël Barraud, il répond directement à Emmanuel Macron.
01:05Il n'a jamais voulu prendre une mesure de rétorsion.
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