00:06La deuxième heure de notre émission et vous pouvez appeler au 01 80 20 39 21, c'est un appel non surtaxé.
00:15Nous sommes avec Caroline Iturbide, avec Gautier Le Brette, avec Christophe Bordet, Dominique Grimaud, Olivier Guenek
00:19et puis nous sommes avec le ministre Yannick Neudet.
00:23On va terminer le chapitre à AME avec les mots de François Bayrou, c'était ce matin sur BFM.
00:29C'est une mesure de bon sens. Lorsque vous demandez des efforts aux Français, il n'est pas possible que le sentiment que les Français éprouvent,
00:37c'est qu'eux doivent faire des efforts et les étrangers, puisque aide médicale d'État, c'est destiné aux étrangers,
00:45pas possible que tout le monde n'y soit pas associé. Par exemple, il y avait dans la liste des soins de la balnéothérapie.
00:53Ce n'est pas normal, ce n'est pas raisonnable.
00:56On découvre des choses à l'effet.
00:58Il y a le recollement des oreilles, il y a l'anogastrique.
01:02Il y a la PMA aussi.
01:05Bon, en tout cas, vous avez donné votre sentiment.
01:07Non, mais je vais le redonner clairement.
01:10Il y a du sclodère.
01:11Ce que je ne veux pas, moi, en tant que ministre de la Santé, c'est qu'on ne fasse pas preuve d'humanité.
01:15Il y a des personnes en situation irrégulière en France.
01:19Quand elles présentent un problème médical, les personnes sont prises en charge et on ne va pas demander aux équipes soignantes, aux urgences, médecins, infirmiers qui reçoivent quelqu'un qui fait un AVC, un infarctus, vous avez vos papiers.
01:33Ce n'est pas le travail des soignants.
01:34Les soignants doivent s'occuper des patients.
01:37Par contre, il faut que les dispositifs qui sont mis en place d'humanité ne soient pas appel d'air.
01:43Et ça, c'est ce qui a été montré par le rapport Évin-Stefanini.
01:47Et ça permet aussi de pouvoir limiter le palier de soin.
01:49Monsieur le ministre, pardonnez-moi de vous le dire, mais je vous écoute.
01:53Fermeté et humanité, je pense que ça fait au moins 30 ans qu'on entend exactement la même chose.
01:59Et ça ne fonctionne pas.
02:00Moi, je veux bien que vous disiez fermeté et humanité.
02:03Je constate simplement que l'on reçoit sur notre sol des gens qui, aujourd'hui, de plus en plus, visiblement, pas tous, heureusement, nous veulent du mal.
02:12Donc, c'est quand même un peu embêtant d'avoir des pompes aspirantes pour des gens qui, au final, nous veulent du mal.
02:17Non, mais ce que veut dire M. Noderre, c'est que ce n'est pas aux soignants de régler ça.
02:19Non, mais ça, on a compris.
02:21La solution se trouve.
02:24La solution se trouve.
02:25Vous avez dit quelque chose qui est fort exact, madame.
02:28C'est-à-dire qu'il n'y a pas de raison que ce soit la France qui fasse face tout seul à cette situation-là.
02:34On connaît ce sujet particulièrement.
02:36Et surtout qu'on soit accusé d'être de droite ou d'extrême droite quand on n'est pas pour ce dispositif.
02:40C'est très désagréable.
02:41Non, mais je crois que ce n'est pas une question de droite, d'extrême droite.
02:44Ce n'est pas ce sujet-là.
02:45C'est le sujet que nous sommes dans une situation où tout le monde doit faire des efforts.
02:49Et je pense que tout le monde doit faire des efforts.
02:52Eh bien, c'est vrai que quelqu'un qui n'a...
02:53Il y en a qui en font depuis 40 ans des efforts.
02:55Moi, j'ai un peu de mal.
02:56J'en ai un peu assez.
02:56Moi, j'ai plus envie de faire des efforts, en fait.
02:57Quelqu'un qui n'a jamais cotisé, ça peut être choquant, et je l'entends parfaitement,
03:02qu'effectivement, ils obtiennent tout gratuitement.
03:05Donc, je crois qu'on partage cette vision-là, mais il ne faut pas qu'on tombe dans des visions populistes.
03:11Il y a des gens qui ont le sentiment que ce sont toujours eux qui font les efforts.
03:14Les salariés, notamment.
03:16Les salariés qui payent beaucoup d'impôts, donc ils ont marre d'entendre qu'il faut que tout le monde fasse des efforts.
03:19Parce qu'effectivement, il y en a d'autres qui n'en font pas du tout.
03:21Ce n'est pas qu'il faut que tout le monde soit juste.
03:24Écoutez, je pense que c'est le système fiscal français.
03:26Il n'est pas très juste, si vous me permettez.
03:28L'imposition est déjà très, très élevée pour les entreprises, pour les particuliers.
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