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  • il y a 2 jours

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Transcription
00:00Il est 7h46, nous sommes en direct à la radio mais aussi à la télé sur le canal 3 de la TNT.
00:05Notre invité, aujourd'hui Dominique Malroux, le DAZEN des Pyrénées-Atlantiques,
00:08c'est le directeur académique des services de l'éducation nationale.
00:11Yves Tussaud, c'est déjà l'heure du premier bilan de la rentrée scolaire.
00:14Dominique Malroux, bonjour.
00:16Bonjour monsieur, merci de m'accueillir.
00:17Merci d'avoir accepté l'invitation.
00:18L'une des inquiétudes des parents d'élèves à la rentrée est toujours de savoir s'il y aurait bien un enseignant,
00:22un professeur devant leur enfant, qu'on soit à la maternelle, en primaire, au collège ou des profs, au lycée.
00:27Est-ce que ces parents peuvent être rassurés ?
00:29Un professeur devant chaque classe, c'est une réalité.
00:32Ici au Pays Basque, comme en Béarnes, ici pour les près de 55 000 élèves qui sont scolarisés au Pays Basque
00:39et pour l'ensemble des 110 000 élèves qui composent ce département, c'est une réalité dans les écoles.
00:45Puisque nous avons réalisé une préparation de rentrée en plusieurs étapes qui s'est achevée hier
00:50par des derniers ajustements qui visent à répondre favorablement à votre question et positivement,
00:56non seulement quantitativement, mais sur le plan de la qualité.
00:59Les derniers ajustements, nous parlerons peut-être de l'enseignement bilingue aux Pays Basques,
01:06sont sur ce versant-là, tant sur le plan quantitatif que qualitatif.
01:09L'école est prête à accueillir.
01:11À Guétari, notamment à Urugne-Soccoa, où les ajustements ont été rendus publics lors de la journée d'hier.
01:17Vous parliez de l'enseignement bilingue.
01:19Est-ce que dans les sections français bilingues, effectivement, il y a les enseignants nécessaires pour que les enfants suivent leur cursus ?
01:28Il y a une demande.
01:29Il y a des moyens consentis par l'éducation nationale depuis plusieurs années, vous le savez.
01:35Nous sommes là encore au rendez-vous.
01:37Nous avons dû recruter, courant de l'été, de manière à ce que dans la langue vivante régionale,
01:43dans les langues vivantes régionales dans ce département, nous soyons aussi au rendez-vous.
01:48Plus largement, la baisse des effectifs se poursuit dans le département et aux Pays-Bas.
01:52Ça fait cinq ans que les effectifs diminuent, notamment en école primaire.
01:56Ce qui commence à se passer, c'est que le collège est concerné.
01:59On est sur une baisse démographique réelle, sérieuse ?
02:03Tout à fait. C'est 3 160 élèves de moins sur ces cinq dernières années.
02:08Qui s'échelonnent dans le premier degré, c'est moins 570 à cette rentrée, moins 300 à peu près sur le second degré.
02:14Comme vous le dites, le collège commence à être impacté.
02:17Ce sera plus le cas en rentrée 26, 27, 28 que c'est le cas aujourd'hui.
02:22Mais ça y est, la courbe baissière touche le collège.
02:24De manière très pratique, il y a aussi un dossier qui parle beaucoup, c'est celui de la sécurité.
02:29Dans les établissements, aux abords des établissements, que ce soit pour les élèves ou pour les professeurs,
02:34le risque zéro n'existe pas.
02:37Les portiques, les fouilles, les contrôles aléatoires, des mesures sont en place dans les écoles au Pays-Basque.
02:43Une école qui protège, c'est la mesure phare de notre ministre en cette rentrée,
02:48qui protège ses élèves, qui protège ses enseignants, qui protège l'ensemble de la communauté éducative.
02:54Des fouilles aux abords des établissements, nous les avions commencées au printemps,
02:58et elles sont relancées dès cette rentrée, en lien avec les services de sécurité et les services de monsieur le préfet.
03:03Et un certain nombre de mesures à l'intérieur des établissements pour protéger les élèves,
03:08lutte contre toutes les formes de discrimination, le harcèlement, qui se renforcent à cette rentrée.
03:13Protection des enseignants aussi ?
03:15Protection systématique des enseignants, merci de me donner l'occasion de le rappeler.
03:19Une école qui protège, c'est une école qui rappelle que l'école de la République, c'est un sanctuaire.
03:24Désormais, les protections sont systématiquement accordées à chacun des enseignants.
03:28Il est 8h moins 10 sur votre radio ici Pays Basque ce matin, Dominique Malrouch.
03:33Et notre invité, c'est le directeur d'académie des Pyrénées-Atlantiques de l'Éducation nationale.
03:37Alors, entre violence et santé mentale, il y a un pas qu'il est facile de faire.
03:40Mais la question de la santé mentale est une réalité.
03:43Pour les plus jeunes, il y a le numérique, il y a le téléphone portable.
03:48La santé mentale, comment on fait pour s'en occuper,
03:51si ce n'est en ajoutant des infirmières scolaires, des médecins scolaires ?
03:54Et ça, a priori, on en manque.
03:55Le département des Pyrénées-Atlantiques se veut exemplaire, s'agissant de l'ADSDEN,
04:00puisque nous avons été parmi les premiers à avoir recruté à mes côtés un conseiller technique en santé mentale
04:06qui va avoir, sous mon autorité, à coordonner un ensemble d'opérations qui visent le niveau pertinent,
04:12c'est-à-dire la classe où on va conduire de premier repérage.
04:16Nous avons formé dans les établissements scolaires des binômes d'acteurs,
04:19de manière à repérer des signaux faibles et faire en sorte d'orienter les élèves puis les familles
04:27vers les lieux de soins ou de soutien adoptés.
04:30C'est-à-dire faire remonter de l'école à vos services les cas qui peuvent laisser penser qu'il y a un souci,
04:39mais derrière vous avez une solution pour orienter les familles ?
04:41Nous avons un plan de prévention à monter dans chacun des établissements
04:46et dans chacune de nos circonscriptions du premier degré
04:49qui se concrétise par des numéros, des contacts vers lesquels se tourner, nous puis les familles bien sûr.
04:57Alors de la maternelle au lycée, il existe désormais ce qu'on appelle un programme d'éducation à la vie affective relationnelle,
05:02ça c'est en maternelle et sexuelle pour le collège et le lycée.
05:05Exactement.
05:06C'est une réalité ce programme ? Les cours auront lieu, ils seront donnés ou c'est un simple affichage ?
05:11C'est une réalité, il y a d'abord une loi et il y a d'abord ensuite un caractère très opérationnel
05:16qui a voulu être donné par Madame la Ministre d'État, trois séances dans l'année,
05:21un programme très adapté, je le répète, très adapté, très progressif depuis l'école jusqu'au collège et au lycée.
05:29C'est une réalité à cette rentrée.
05:31Que sont en droit, en un mot, que sont en droit d'attendre les parents d'élèves ?
05:35Les parents, sur ce sujet précisément ?
05:37Non, sur l'ensemble, sur la scolarité.
05:39Merci de me donner l'occasion de répondre à cette question.
05:43L'école doit encore faire un pas de plus vers les familles.
05:49Dans chaque réunion de rentrée, nous demandons à ce que les directeurs d'école,
05:53les chefs d'établissement prennent tout le soin nécessaire, et ils le font,
05:57pour expliquer sans cesse les fondements de notre école,
06:01expliquer la manière de s'adresser à l'école,
06:04la manière dont l'école s'adresse aux familles.
06:06Et ensemble, nous avons un beau chemin à continuer de construire.
06:11Merci Dominique Malraux, directeur académique des services de l'éducation nationale des Pérénées-Atlantiques,
06:15d'avoir accepté notre invitation.
06:16Bonne journée.
06:17Merci à vous.

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