Le Premier ministre François Bayrou est sur un siège éjectable, à moins d'une semaine du vote de confiance par les députés, prévu le 8 septembre. Le chef du gouvernement poursuit cette semaine ses consultations.
00:00Vous dites les Français, ils veulent la droite. Je ne sais pas, quand on interroge les Français, ils sont 80% à dire qu'ils veulent rétablir l'ISF,
00:05ils sont 80% à dire qu'ils veulent la hausse des salaires, ils sont 80% à dire...
00:08La hausse des salaires, ce n'est pas la gauche.
00:10Si, on propose, nous, dans notre plan de baisse de la CSG pour les salaires entre 1 et 1,4 000 jusqu'à 2 000 euros par mois,
00:18on propose une baisse de la CSG importante. Les Français sont d'accord avec ça.
00:22Les Français, ils demandent d'abroger la réforme borne sur les retraites, ils demandent plus de services publics,
00:27ils demandent à ce qu'on fasse une loi sur les désirs médicaux.
00:30Donc, l'idée selon laquelle les gens seraient tous libéraux pour privatiser les services publics,
00:35pour, comment dire, partir à 367 ans, ne résiste pas à l'analyse.
00:41Bon, et donc la vérité, c'est que dans le moment très difficile qu'on connaît, les gens sont prêts à faire des efforts.
00:46Moi, je les entends tous les week-ends, ils nous disent, bah oui, il y a un problème de déficit, il y a un problème de dette,
00:49il faut qu'on le résolve, il faut le faire dans la justice.
00:52Est-ce que les gens disent, par exemple pour laquelle, y compris les électeurs de votre propre parti, M. Consigny,
00:56LR, 60% d'entre eux disent qu'il faut revoir le plan Bayrou, et ils sont favorables à la censure de François Bayrou.
01:03Et pourquoi ? Parce que trois quarts des efforts qui sont demandés aux gens dans ce budget, c'est sur les gens qui bossent.
01:09Et nous, on défend les gens qui bossent, et on pense qu'il faut davantage de justice, notamment de justice fiscale.
Écris le tout premier commentaire