Christine Kelly et vous - En cas de dissolution, le barrage sanitaire anti-RN «existera bien moins», anticipe Erik Tegnér - Vidéo Dailymotion

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00:00Êtes-vous prêts à voir le RN à Matignon ? J'entendais Sébastien Chenu et Éric Tegner ce matin du Rassemblement National qui disaient

00:06« Pardon, on veut gouverner le plus tôt possible, sera le mieux, on est prêts, nous serons vigilants. »

00:12Et on voit que vraiment tous les ténors du Rassemblement National se disent qu'on est prêts.

00:18Question, est-ce que vous aussi vous êtes prêts à voir le RN à Matignon ?

00:21Et est-ce que ce n'est pas un leurre, un énième leurre après la victoire du Rassemblement National par exemple aux Européennes

00:28et ensuite la victoire du RN lors du premier tour des législatives et cet échec au bout du bout ?

00:34Alors franchement j'avais quelques doutes il y a quelques semaines mais là à la rentrée ils sortent la sulfateuse.

00:39C'est quoi la sulfateuse ?

00:41C'est-à-dire que beaucoup Marine Le Pen, vous avez vu comment elle a dézingué le président Macron, François Bayrou.

00:46Je pense que quand on parle aux députés du RN, franchement moi je suis allé les voir parfois en coulisses,

00:51à leur demander vraiment est-ce que vous faites semblant etc.

00:53Ils disent non non non, on veut y aller.

00:54Et la base elle est ultra motivée parce que quand ils ont passé leurs vacances sur le terrain,

00:59qu'ils ont croisé des gens sur le marché etc.

01:01Les français ils ont envie de mettre une rouste à Emmanuel Macron et au gouvernement.

01:06Et il y a cette idée effectivement qu'en fait en ce moment ils tentent tout.

01:08Tous les six mois il y a un nouveau premier ministre,

01:10il faut avoir en tête que même Jean-Luc Mélenchon a été ministre sous Lionel Jospin.

01:14Donc si on est dans la période où on teste tout, c'est sûr que le RN peut le faire.

01:18Je pense qu'il y a de la détermination.

01:19Je pense également que Marine Le Pen, elle a évidemment pris des coups en début d'année,

01:24mais ça l'a renforcé.

01:25Et il y a cette petite idée, cette petite musique,

01:27parce qu'il y a la question de son égibilité potentielle législative.

01:30Mais vous ne me parlez pas du tout du barrage sanitaire ?

01:32Non, je pense qu'il existera bien moins.

01:34Vous savez, on ne peut être cocu une fois mais pas deux fois.

01:37Ah si, si, c'est possible.

01:38Deux, trois, quatre fois, je pense que les Français l'ont été à plusieurs reprises

01:45pour reprendre votre expression bienvenue.

01:46C'est vrai, mais il se réveille quand même.

01:49Objectivement, il va y avoir des socialistes, la France insoumise,

01:51peut-être Gabriel Attal qui vont encore se mettre autour de la table,

01:54mais ça va moins fonctionner que la dernière fois.

01:56Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?

01:57Mais ce qui me fait dire ça, c'est qu'en fait...

01:58Non, parce que j'entends ce que vous dites aussi, effectivement,

02:00que s'il y a un barrage sanitaire, ça va moins fonctionner.

02:03On dit ça à chaque fois, ça va moins fonctionner.

02:05Et finalement, ils sont tous crains.

02:06Sauf qu'on est quand même dans une nouveauté.

02:08Ce qui se passe en ce moment, ça ne s'est jamais...

02:09C'est quoi la nouveauté ?

02:10On n'arrête pas des nouveautés ?

02:11Aujourd'hui, même Emmanuel Macron, il répond sur sa possible démotion.

02:14Alors qu'avant, il ne répondait pas sur ce sujet.

02:17Il le mettait de côté.

02:18Il vous disait que vous étiez un complotiste, un démago.

02:20Aujourd'hui, on a même Valérie Pécresse.

02:22Valérie Pécresse qui parle de la démission d'Emmanuel Macron.

02:26Le contexte, il a changé.

02:29Je ne suis pas en train de dire que le gauchiste radical

02:32venait à nouveau voter Rassemblement National.

02:34Je suis simplement en train de dire qu'à un moment,

02:37on peut se retrouver demain avec 220, 230 députés.

02:40Et là, ça sera intéressant de voir du côté des Républicains ce qu'ils vont faire.

02:43Là, ils ont 140 à peu près avec les alliés d'Éric Ciutti.

02:45Oui, je pense qu'ils peuvent passer au-dessus des 200.

02:47Franchement, il y a toute une série d'endroits

02:49où c'est complètement possible.

02:52Et de l'autre côté, désolé, mais les macronistes,

02:54ils vont s'écrouler.

02:56Et de l'autre côté, désolé, mais les macronistes,

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