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  • il y a 7 semaines
Face à l’urgence d'optimiser le parc bâti et repenser nos usages de l’espace, des collectivités s’engagent concrètement. Découvrez 4 projets inspirants lauréats des Trophées de la Sobriété Foncière et Immobilière de l’ADEME.

Interventions de :

- Aurèle TESSON : Chef de projet de développement territorial à la Communauté de communes du Pays de Falaise

- Sylvain GODINOT : 2e Adjoint Délégation CM Transition écologique et patrimoine

- Stanley GENESTE : Gérant, consultant expert en urbanisme et aménagement

- Hélène REVEILLARD :Responsable du Bureau des temps de la ville et métropole de Rennes

4 projets inspirants : chronotopie d'école, réhabilitation de friches, mutualisation d’espaces, construction sobre, densification douce… avec des résultats concrets à la clé.

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Transcription
00:00:00bonjour à tous bonjour à tous alors bonjour à tous je pense que nous sommes 51 participants
00:00:22juste maintenant on va on va commencer et les autres participants nous rejoindront en cours de route
00:00:33et bien bienvenue à ce webinaire consacré au trophée de la sobriété foncière et immobilière
00:00:42et également pour vous présenter les projets lauréats des collectivités qui ont candidaté au trophée
00:00:52alors ce webinaire est organisé par l'ADEME et avant de rentrer dans le vif du sujet je vais proposer à Solène-Marie
00:01:02de nous faire un petit mot de bienvenue voilà Solène je te laisse la parole
00:01:08donc bienvenue à tous on est ravis de vous accueillir en cette fin de mois d'août pour vous présenter nos lauréats
00:01:16des trophées de la sobriété foncière et immobilière donc c'est les lauréats collectivités qu'on vous présente
00:01:21aujourd'hui lors de ce webinaire ils vont pouvoir prendre la parole vous présenter leurs projets
00:01:26voilà ce qu'on a cherché à faire en lançant ces trophées c'est bien d'avoir une vision assez hétérogène
00:01:32de projets de sobriété foncière et immobilière qui optimise finalement le parc bâti existant
00:01:38et donc vous verrez on a des projets voilà partout sur le territoire métropolitain
00:01:44de diverses natures et donc aujourd'hui on donne la parole vraiment aux collectivités lauréates
00:01:50et on se retrouve au congrès national bâtiment durable le vendredi 5 septembre à 15h pour ceux qui
00:01:58veulent venir à l'île vous êtes les bienvenus et là vous pourrez rencontrer vraiment l'ensemble
00:02:02des lauréats des trophées à la fois sur le stand ADEME pour prendre le temps de voilà d'échanger
00:02:08mais aussi il y a une table ronde dédiée où voilà vous aurez aussi visibilité de lauréats qui sont
00:02:15voilà des lauréats qui sont pas forcément des collectivités mais qui ont été retenus par le jury
00:02:20et puis on vous présentera puisque donc ces trophées pour vous brosser un petit peu le panorama et le
00:02:26contexte à l'ADEME on a souhaité lancer ces trophées dans le cadre d'une étude plus globale pour
00:02:31laquelle on travaillait auxilia ultralaborant et ibcity qu'on remercie sur les modèles économiques de
00:02:38cette sobriété foncière et immobilière et donc c'est une étude qui paraîtra sous peu courant septembre
00:02:43et dont on vous présentera les résultats au congrès national bâtiment durable donc voilà vraiment ces
00:02:48trophées c'était pour identifier des initiatives et des démarches innovantes qui ont permis d'alimenter
00:02:53l'analyse de cette étude sur les modèles économiques donc voilà n'hésitez pas à rester voilà à l'affût de
00:03:00la parution de cette étude à assister à sa présentation il y aura aussi d'autres webinaires
00:03:05pour présenter le fond l'analyse économique qui peut vous intéresser aussi je pense vu les
00:03:11participants inscrits aujourd'hui voilà donc je vais pas être plus rapide je laisse élodie chapeauter
00:03:17ce webinaire et je remercie les participants et félicite surtout au nom de l'ADEME les
00:03:22collectivités lauréates on est ravis de voilà d'avoir eu de beaux projets et donc je remercie aussi
00:03:28vraiment l'accompagnement d'Auxilia ultra laborant eb city et leur leur expertise à la fois
00:03:33urbanistique économique ça a été vraiment précieux je pense pour nous voilà bon webinaire à tous
00:03:40merci solène alors aujourd'hui effectivement on sera ensemble pour une heure et demie voilà donc
00:03:49après une rapide introduction et voilà complément de présentation des trophées de la sobriété
00:03:56foncière immobilière que solène a déjà quand même bien bien présenté je laisserai la parole à nos
00:04:03intervenants donc qui vous présenteront leur projet voilà de nos collectivités lauréates ensuite on aura un
00:04:10temps d'échanges ensemble de questions réponses alors pour cela ce que je vous propose c'est que vous avez
00:04:17un petit un petit onglet questions réponses q et r sur votre sur votre barre d'onglet et donc voilà
00:04:29d'utiliser cette option là pour poser vos questions voilà et comme ça nos intervenants pourront pourront
00:04:39y répondre voilà donc une une rapide une rapide introduction alors effectivement sur l'action de
00:04:49la sobriété foncière et immobilière c'est un sujet qui est très important pour lequel effectivement
00:04:55l'ademe a lancé l'étude dont solène vous parlez rapidement pour vous pour planter un peu le concept et
00:05:04le cadre dans lequel effectivement on a lancé ces trophées et dans lequel s'est ancrée cette étude
00:05:10c'est que la sobriété foncière et immobilière c'est avant tout un cheminement c'est un cheminement
00:05:17avec un point de départ ce point de départ c'est bien le questionnement des besoins des besoins à la
00:05:23fois individuels et collectifs et évidemment donc puisque mais là on se rend compte de plus en plus un
00:05:32on est bien on est en plein dans la crise aujourd'hui climatique avec voilà nos ressources qui sont
00:05:40qui sont finies et pas et pas illimité et bien donc questionner nos besoins et ensuite adopter ce
00:05:48cheminement avec une ligne d'arrivée qui est bien le changement de nos modes de vie de la réduction à
00:05:53la fois de nos consommations de l'énergie de la matière des émissions de gaz à effet de gaz à effet de
00:05:58faire tout ça évidemment dans un esprit d'équité et d'intérêt général la sobriété foncière et
00:06:07immobilière alors foncière et immobilière de quoi parle-t-on finalement on est bien sûr la réduction
00:06:15de trois éléments importants à la fois la matière la consommation de la matière la consommation des sols
00:06:22et de réduction de notre consommation d'énergie et la sobriété immobilière et foncière se situent à
00:06:30l'intersection de ces trois de ces trois objectifs de réduction avec effectivement la sobriété donc la
00:06:41sobriété foncière qui est bien à l'intersection à la fois de la réduction pour les sols et de
00:06:45l'énergie et la sobriété immobilière qui va être à l'intersection de ces trois de ces trois objectifs de
00:06:51réduction. Les trophées de la sobriété foncière et immobilière, tu l'as bien expliqué Solène,
00:07:02l'idée c'était de faire émerger des projets innovants et des initiatives qui sont à la fois
00:07:11portées par les collectivités mais aussi par tous les acteurs de la chaîne de valeur de l'immobilier
00:07:15du foncier. Nous avions un jury composé d'experts donc reconnus du secteur qui ont au total sélectionné
00:07:2316 initiatives. On avait de nombreux projets candidats et donc 16 initiatives ont été retenues,
00:07:32donc quatre projets de collectivités qui sont l'oréal que je vais vous présenter. Et sur différentes
00:07:39catégories, nous avions trois principales catégories. La première catégorie qui avait deux catégories,
00:07:46enfin qui a une sous-catégorie également, c'était catégorie 1, utiliser le déjà là, donc là on est
00:07:52vraiment sur la réhabilitation, la rénovation de ce qui existe déjà et avec dans cette catégorie la
00:08:02mention habitat collectif. On avait la deuxième catégorie concevoir sobre, donc là effectivement
00:08:07quand on est dans un cas où on a identifié un nouveau besoin de construire et on va le faire de
00:08:16manière la plus sobre possible et la catégorie 3 qui est sur des outils et des méthodes pour
00:08:22accompagner le changement.
00:08:23Alors, je vous présente les projets lauréats avec nos intervenants qui vont pouvoir vous présenter,
00:08:38je vais laisser la parole à nos intervenants qui vont vous présenter leurs projets. Donc nous aurons
00:08:44avec nous aujourd'hui Aurel Tesson qui présentera le projet donc de la communauté de communes du pays de
00:08:51Falaise sur un projet de réhabilitation d'une friche commerciale qui était abandonnée. Donc Aurel Tesson,
00:08:59je vous laisserai vous présenter tout à l'heure. Nous avons également le projet pour la catégorie 1 de la
00:09:05ville de Rennes, chronotopie d'école et ça sera Hélène Réveillard qui est responsable du bureau des temps à
00:09:13Rennes qui vous présentera ce projet. Pour la ville de Lyon qui est sur la construction de l'école maternelle
00:09:21Audrey Hepburn, ça sera Sylvain Godineau donc adjoint à la mairie de Lyon qui vous présentera ce projet. Et enfin,
00:09:29représentant pour le projet de la communauté urbaine de Poitiers et spécifiquement à la commune de Lusignan,
00:09:37pour un projet de mobilité résidentielle Stanley Jeuneste qui est directeur de l'agence
00:09:45WAM qui vous présentera ce projet. Voilà, et bien je vous propose de commencer et je passe la parole
00:09:53à Aurel Tesson qui présentera le projet pour la communauté de communes du pays de Falaise. Aurel Tesson,
00:10:01Aurel Tesson, c'est à vous. Merci beaucoup. Je partage mon écran du coup ? Oui, vous pouvez partager votre écran.
00:10:07Et bien écoutez, je vais déjà faire un peu la technique. Est-ce que c'est tout bon pour vous ? Est-ce que vous voyez mon écran ?
00:10:19Alors... Ça va peut-être venir. Ça va sûrement venir.
00:10:25De mon côté, il dit que ça partage. Voilà. Ok, super. Alors bon ben bonjour à toutes et tous.
00:10:31Donc, je me présente rapidement Aurel Tesson, donc chef de projet de développement territorial à la communauté de communes du pays de Falaise.
00:10:37Je suis en charge... Alors, j'étais en charge à l'époque de l'ESS et puis de la mobilité pendant trois ans.
00:10:44Mais sinon, de manière un peu continue, je suis en charge du plan climat et de la résilience du territoire.
00:10:50Et donc, je m'occupe de répondre aux appels à projets pour mettre en œuvre la globalité de ce plan.
00:10:58Pour vous situer un peu le pays de Falaise, voilà l'espace territorial qui est situé entre Caen et Argentan, en région Normandie.
00:11:07Et si on fait un petit zoom, c'est en fait un territoire semi-rural avec Falaise en son cœur qui constitue, on va dire, la majeure partie de la population.
00:11:19On a 8000 habitants dans cette ville. Sinon, au nord, vous avez Potigny qui a 3000 habitants et à l'ouest, vous avez Pondouilly qui a 1000 habitants.
00:11:29Mais sinon, le reste, c'est vraiment des très petites communes de moins de 100 habitants.
00:11:34Donc, ce qui nous fait un total de 58 communes pour environ 26, 27 000 habitants.
00:11:41Voilà, donc un territoire semi-rural.
00:11:44Et si je vais jusqu'au bocage, on a vraiment une dichotomie en deux parties.
00:11:50À l'ouest, un territoire plutôt bocagé et à l'est, un territoire plutôt céréalier qui se raccroche à la plaine de Caen.
00:11:58Voilà, donc là, ça fait un petit peu un résumé.
00:12:02D'un point de vue intercommunal, on essaie de s'organiser en huit micro-régions.
00:12:07Et notamment avec les pôles que je vous ai définis à l'instant.
00:12:11Donc, Falaise en son centre, Potigny au nord, Pondouilly à l'ouest et également Morteau-Couliboeuf à l'est.
00:12:17Voilà, vous savez tout pour mon petit territoire.
00:12:20Maintenant, on va pouvoir attaquer le sujet progressivement,
00:12:23comment on en est venu au pôle d'économie sociale et solidaire.
00:12:26En fait, le point de départ, ça s'est fait avec mon prédécesseur qui travaillait à l'Interco depuis 2015-2016.
00:12:34Moi, je suis arrivé en 2021.
00:12:36En fait, il y a eu une étude de fait sur l'économie sociale et solidaire
00:12:39pour savoir ce que ça représentait en termes d'emplois sur le territoire.
00:12:45Donc, vous voyez les chiffres là.
00:12:47Bon, je vais les citer rapidement.
00:12:489% des établissements employeurs, c'était environ 78 structures.
00:12:5217% des effectifs salariés et 16% des ETP sur l'année avec majoritairement,
00:12:59comme sur la majorité des territoires en France, des associations, des coopératives et des mutuelles
00:13:05avec beaucoup d'actions sociales.
00:13:07Voilà.
00:13:08Je ne vais pas trop m'étendre là-dessus parce que vous allez plutôt être intéressé par le bâtiment.
00:13:13Bref, pour vous dire qu'au niveau des modalités, on a quand même signé une convention d'ESS
00:13:19avec notamment donc ces structures initialement une ressourcerie qui était en phase de création,
00:13:25un garage social et solidaire qui existait déjà en fait à proximité de Caen,
00:13:31mais qui voulait faire une antenne locale sur Falaise.
00:13:34Et puis enfin donc l'AIPF, alors c'est l'association pour l'insertion professionnelle d'entretien d'espace vert,
00:13:43qui est en fait la plus grosse structure qui s'est installée sur le site.
00:13:49Et puis donc voilà. Donc en fait, on a fait des études sur les prix du marché.
00:13:53On voyait qu'il y avait aussi des liens entre les structures et qu'on essayait de créer une forme de synergie
00:13:59ou de solidarité ou de coopération ou de mutualisation, pas uniquement en termes de locaux,
00:14:04mais aussi en termes de ressources humaines et de réflexion globale.
00:14:09Donc voilà. En fait, on s'est posé entre guillemets autour de la table pour voir un peu
00:14:14comment on allait organiser les futurs locaux.
00:14:19Et enfin, forcément, une opportunité, celle de la possibilité de rachat d'une ancienne friche commerciale.
00:14:27Alors voilà, c'est aussi une chance.
00:14:29Tous les territoires ne peuvent pas obtenir des friches industrielles ou commerciales d'un claquement de doigts.
00:14:36Là, c'était une opportunité pour la collectivité.
00:14:38Donc, on s'en est saisi. On a pu l'obtenir pour environ 95 000 euros à l'époque.
00:14:44Donc voilà, s'en est suivi les prises de décision de la CDC.
00:14:48Donc là, c'est très classique.
00:14:50Les échanges avec les structures, le plan de financement, l'enveloppe de travaux.
00:14:54Et puis, on a commencé à rechercher les aides et puis à passer en délibération auprès des élus.
00:14:59Alors ensuite, bon, je saute de cette étape.
00:15:03Mais vous doutez bien qu'il y a eu le Covid entre deux qui a ralenti un petit peu le projet.
00:15:07Voilà.
00:15:08Mais une fois que le Covid est passé, moi, j'arrive dans la boucle en juillet 2021.
00:15:14Et donc, je rencontre les structures.
00:15:17Il y a des petits changements, notamment l'intégration de Poisson d'Avril.
00:15:22Alors, ce n'est pas une blague, mais c'est une structure qui fait aussi de l'insertion via de la récupération de carton.
00:15:30Et donc, ils confectionnent des meubles par cela et puis qui fait également de la mise en page et du graphisme.
00:15:37Et donc, ils ont créé une gouvernance à part entière qui s'appelle le collectif.
00:15:42Et donc là, on voit sur cette photo les premières visites de l'emplacement.
00:15:48Donc, on voit le point P en arrière plan, mais également le parking.
00:15:53Qu'est ce qu'on en fait?
00:15:55Comment on réaménage aussi les environnements tout autour?
00:15:59Et on s'est fait accompagner par des architectes, la maison de l'architecture notamment,
00:16:06qui faisait des événements chaque année et donc qui est venue au moins trois ans visiter le lieu pour voir l'évolution du projet et de la réhabilitation.
00:16:17Donc voilà, c'est justement, ils appelaient ça un projet pour réparer la ville.
00:16:23Donc, à la fois cette réhabilitation d'une ancienne friche abandonnée, mais aussi, nous, au niveau de la réflexion de l'intercommunalité,
00:16:31grâce aussi à l'architecte, on s'est posé des questions d'intégration de lots de réemploi.
00:16:36Alors, avec deux structures, vous ne les connaissez peut-être pas, mais le WIP, alors c'est le Work in Progress qui est basé à Colombel à Caen,
00:16:44enfin qui était basé à Colombel à Caen, parce que malheureusement, cette structure n'existe plus aujourd'hui.
00:16:49Et l'entreprise Géon, qui elle est spécialisée dans l'assistance à maîtrise d'ouvrage sur l'emploi.
00:16:57Évidemment, je vous ai parlé tout à l'heure que j'étais en charge du plan climat.
00:17:01Donc, heureusement, la collectivité s'est posée aussi des questions d'ordre de renaturation des sols,
00:17:07donc de désimperméabilisation, de récupération d'eau de pluie, de production de NR.
00:17:12Alors, je ne sais plus si c'est marqué sur les slides d'après, mais j'anticipe.
00:17:16Aujourd'hui, c'est 266 panneaux photovoltaïques qui ont été intégrés sur l'un des bâtiments,
00:17:22et c'est deux systèmes de récupération d'eau de pluie, un sur chaque bâtiment qui ont été réalisés,
00:17:27et puis tous les sols qui ont été désimperméabilisés.
00:17:32Voilà, en quelques chiffres, alors voilà, je m'amusais, pour faire une comparaison,
00:17:37à marquer zéro artificialisation nette des sols, mais c'est parce que,
00:17:41d'un point de vue des élus, on était en plein dedans,
00:17:44et ils le vivent encore actuellement parce qu'on est en plein PLUIH,
00:17:48donc plan local d'urbanisme slash habitat.
00:17:51Et donc aussi, on met fin à une vacation de l'ancien point P qui date de 10 ans,
00:17:58ces 1850 m² de bâtiments qui ont été donc réhabilités,
00:18:023400 m² d'espaces extérieurs qui ont été réaménagés.
00:18:06Et en plus de ça, alors j'espère que ça se verra au niveau des photos,
00:18:10mais l'architecte, à la fois d'un point de vue économique,
00:18:13mais aussi d'un point de vue, comment dirais-je,
00:18:17adaptation, on va dire, de l'intérieur du bâtiment, il a fait en sorte de confectionner les choses
00:18:27pour qu'on puisse réaménager assez facilement, y compris les murs.
00:18:31Voilà, si les structures viennent à partir ou viennent à faire évoluer leur activité,
00:18:38le bâtiment en interne est facilement réaménageable, voilà.
00:18:42Donc ça, ça a été plutôt malin.
00:18:45Et puis voilà, c'est 70 emplois de l'ESS qui sont regroupés sur un seul et même site.
00:18:50Et d'un point de vue budget, on a atteint, alors voilà, il y a eu des augmentations au fur et à mesure,
00:18:55mais on a atteint en gros un palier de 2,2 millions de budget cofinancé à peu près par tout le monde.
00:19:01L'État, la région, Normandie, le département du Calvados, l'agence de l'eau, l'ADEME,
00:19:06en particulier pour le réemploi, avec 1,8 million plus précisément dédié aux travaux à proprement parler.
00:19:15Ça, c'est un plan 3D, donc des deux bâtiments.
00:19:20À gauche, donc, vous avez le magasin, le stockage de la ressourcerie,
00:19:25avec juste à côté le garage solidaire.
00:19:28Et à l'étage, vous avez les bureaux de Poisson d'Avril, donc qui font du graphisme.
00:19:34Et puis le bâtiment au nord, lui, est entièrement dédié à l'IPF,
00:19:39donc la structure d'entretien d'espace vert.
00:19:43Et donc, vous voyez les places de parking désimperméabilisées.
00:19:48Et vous voyez également tout au nord.
00:19:50Alors, c'est marrant parce qu'il y a à la fois une voiture et à la fois des débris de planches de bois.
00:19:56C'était en fait des anciens séparateurs de matériaux de Point P
00:20:02qu'on a décidé sciemment de conserver à la fois pour que les structures fassent bien du tri dans leurs déchets,
00:20:08ou éventuellement qu'ils aient des places de parking supplémentaires s'ils venaient à manquer.
00:20:14Et également, on en a profité parce que forcément, on a une interco, donc on gère les zones d'activité.
00:20:20Mais c'est un espace, en fait, d'un point de vue de la ville qui est vraiment à l'interconnexion entre la zone d'activité de l'interco et la ville de Falaise.
00:20:29Et du coup, on a une jonction qui se fait avec la piste cyclable qui a été réalisée dans le même temps dans la zone d'activité de l'interco
00:20:39et qui connectait la piste cyclable réalisée par la ville de Falaise au même moment.
00:20:43Donc, on essaye un peu de créer de la cohérence aussi à l'extérieur du site.
00:20:49Un petit focus sur la démarche de réemploi.
00:20:52Alors, qu'est-ce qui a été conservé et qu'est-ce qui a été aussi rajouté, récupéré ?
00:20:57Parce que du coup, il y a eu des identifications de matériaux qui provenaient d'autres sites et qui ont dû être donc remis en état.
00:21:05Donc, ce qui a été remis en état et intégré dans le site qui vient de l'extérieur, c'est 48 radiateurs en fonte, 24 luminaires, 22 portes sectionnelles,
00:21:1622 sanitaires, deux systèmes de récupération de pluie.
00:21:20Ce qui a été conservé sur l'existant, c'est un plancher bois dans un des bâtiments, toute la charpente métallique du bâtiment 1, toute la charpente en bois du bâtiment 2.
00:21:30Et en termes de coût, ça représente sur les études 24 000 €.
00:21:35Et le lot dédié, alors c'est ça aussi que je n'ai pas précisé, mais lorsqu'on est passé en appel d'offres, le lot numéro 1 était le lot réemploi.
00:21:44Et en plus de ça, il y a eu un lot transversal pour tous les autres lots.
00:21:49Donc, c'est-à-dire qu'on invitait et incitait toutes les autres entreprises, si elles le souhaitaient, à participer à cette démarche de réemploi.
00:21:57Voilà, c'était entre guillemets une porte ouverte pour celles et ceux qui voulaient mettre la main à la pâte.
00:22:04Alors, si je fais un parallèle en termes de CO2 ou de consommation d'eau ou de déchets évités, donc on est à 15 000 kg de CO2 évités.
00:22:13En consommation d'eau, c'est 112 m3, déchets évités, 14 000 kg.
00:22:18Voilà, si on parle autrement, c'est en termes de voitures 120 000 km, 749 baignoires rectangulaires ou 28 années de déchets ménagers d'un Français ou 137 trajets Paris-Nice.
00:22:31Voilà, vous faites ce que vous voulez de ces comparaisons, si ça vous semble pertinent ou non.
00:22:38Alors, quelques photos.
00:22:40Alors là, c'est Madame Grenier, qui est donc la vice-présidente au cadre de vie.
00:22:45Monsieur Daucher, qui est l'architecte.
00:22:48Son collègue, qui est aussi architecte.
00:22:51Alors, je m'excuse, je ne me souviens plus de son nom de famille.
00:22:54Je sais qu'il s'appelle Benjamin.
00:22:55Et puis moi, avec le petit casque jaune et la charpente métallique juste au-dessus de moi.
00:23:00Donc ça, c'est le premier bâtiment.
00:23:02Petite visite de l'extérieur.
00:23:04Alors là, on était encore en chantier, mais vous voyez la désimpermérabilisation des parkings.
00:23:10Hop.
00:23:11À l'intérieur, donc là, vous voyez les radiateurs en fonte et puis les luminaires au-dessus.
00:23:18Alors ça, c'est des lumières qui étaient existantes déjà et qui ont été conservées sur l'ancien bâtiment.
00:23:26Alors là, il y a eu une réflexion aussi sur une ouverture en termes de toiture pour avoir de l'apport de lumière solaire,
00:23:36mais pas trop non plus parce qu'il faut éviter les fortes chaleurs.
00:23:39Donc voilà, l'architecte a coupé la poire en deux.
00:23:41Il a ouvert la toiture en deux.
00:23:44La porte sectionnelle en individuel.
00:23:48Donc ça aussi, ça fait partie des récupérations.
00:23:51Voilà, ça, c'est une première récompense qu'on a obtenue en 2023.
00:23:57Donc c'était la remise du trophée bâtiment circulaire pour la troisième édition du booster du réemploi.
00:24:03Alors voilà, bon, c'est une multitude d'acteurs, un écosystème d'acteurs qui sont dédiés sur ce thème
00:24:10et notamment qui s'est fait par l'intermédiaire du site construction 21.
00:24:14Et donc vous voyez Monsieur Ménil, notre président à gauche, et Madame Courtois, notre directrice au centre.
00:24:22Et à droite, je m'excuse aussi, je ne me souviens plus de son nom de famille,
00:24:26mais c'est le designer du trophée qui est également fait avec des matériaux de réemploi,
00:24:33avec des matériaux informatiques, voilà.
00:24:36Donc des cartes graphiques ou ce genre de choses.
00:24:39Voilà, donc le trophée aussi symbolise la démarque de réemploi.
00:24:44Voilà, merci de votre attention.
00:24:46J'espère que je n'ai pas été trop rapide ou trop long.
00:24:48Si vous avez quelques petites questions, je n'ai pas beaucoup de temps.
00:24:51Si ça va, j'ai encore un peu de temps.
00:24:53Donc si vous avez des questions, je suis à votre disposition.
00:25:01Ah, on ne t'entend pas Elodie.
00:25:04Ah oui, avec le micro, c'est beaucoup mieux.
00:25:07Merci Aurel.
00:25:08Comme je sais que vous devez partir un peu plus tôt, effectivement,
00:25:11je propose s'il y a quelques questions qui...
00:25:15Voilà, de prendre quelques questions par rapport à votre présentation.
00:25:21Est-ce qu'il y a des questions ?
00:25:28Voilà, on est désolés, vous n'avez pas accès au micro,
00:25:30mais normalement, vous avez accès à l'onglet QR,
00:25:33ou si ça ne marche pas dans la discussion.
00:25:36Voilà, vous pouvez poser vos questions dans la conversation.
00:25:44Après, si c'est tout éclair...
00:25:46En tout cas, je vous remercie pour votre présentation.
00:25:54Et s'il n'y a pas de questions, je propose à Hélène Réveillard...
00:26:00Est-ce que vous êtes...
00:26:02Nous avons une question.
00:26:04Ah, il y a une question ?
00:26:06Oui, c'est...
00:26:07Bonjour, la mairie a-t-elle participé au projet ?
00:26:11Non, la mairie n'a pas participé au projet.
00:26:15C'était effectivement un terrain à la base privée
00:26:20qui a été racheté par l'intercommunalité.
00:26:21Donc, mis à part, entre guillemets, des échanges sur les connexions des pistes cyclables.
00:26:31Non, la ville n'a pas pris part.
00:26:38Très bien.
00:26:40Est-ce qu'il y a des questions ?
00:26:46Sinon, je vous laisse la main, Hélène.
00:26:49Merci. Bonjour à tout le monde.
00:26:54Est-ce que, Elodie, c'est vous qui avez la présentation ?
00:26:57Alors, j'ai la présentation et je peux la partager.
00:27:00Sinon, si vous voulez la partager, c'est comme vous le souhaitez.
00:27:04Pour éviter de couper la parole, je dis au revoir à tout le monde, du coup.
00:27:08Et puis, je reste disponible par mail.
00:27:10Voilà, vous avez mon mail. N'hésitez pas si vous voulez rééchanger sur le sujet
00:27:13ou vous verrez la présentation après le webinaire.
00:27:16Merci beaucoup. Au revoir.
00:27:17Au revoir.
00:27:18Au revoir.
00:27:19Merci Aurel.
00:27:21Eh bien, je peux tenter de les partager.
00:27:23Sinon, je partage sans tout ce que c'est.
00:27:27Allez-y, allez-y.
00:27:29Voilà, je l'ai et je vais la présenter.
00:27:32Alors, est-ce que...
00:27:49Alors, attendez.
00:27:51Est-ce que vous voyez ?
00:27:54Ça va être simple de charger.
00:28:02Vous voyez mon écran ?
00:28:12Oui.
00:28:14Alors.
00:28:20Eh bien, je vous laisse la parole.
00:28:23Merci.
00:28:24Donc, bonjour à tous.
00:28:25Je m'appelle Hélène Réveillard et je suis responsable du bureau d'étang de Rennes,
00:28:29de la ville de Rennes et de Rennes-Mécropole.
00:28:32Si c'est plus simple, Elodie, je l'ai sur mon écran.
00:28:36Vous me dites.
00:28:38Bah, non, mais là, je sais très bien.
00:28:40Vous pouvez y aller.
00:28:42Ok.
00:28:43Donc, nous, on a travaillé plus spécifiquement dans le bâti scolaire.
00:28:49Dans le bâti scolaire, donc plutôt à l'échelle ville de Rennes.
00:28:52Le constat qui a été fait, c'est une...
00:28:56Ça a émergé d'une collègue qui est programmiste,
00:28:58donc qui travaille, elle, sur la rénovation d'écoles
00:29:01et de la conception de nouvelles écoles,
00:29:03qui constatait un problème récurrent de manque d'espace dans les écoles.
00:29:08Je vais partager, Elodie, ça va peut-être être plus simple pour que je passe.
00:29:11Ouais, ok.
00:29:12Vous pouvez partager.
00:29:19Ouais, c'est bon. Du coup, moi, je le vois.
00:29:22Voilà.
00:29:24C'est tout bon.
00:29:26Donc, le problème qui a été observé, c'est qu'il y avait un manque d'espace récurrent
00:29:30dans les écoles sur différents temps d'usage,
00:29:33mais que ce besoin n'avait pas forcément lieu en même temps.
00:29:35À certains moments, c'est le scolaire qui était en manque d'espace,
00:29:38à certains moments, le périscolaire, la restauration.
00:29:39Mais voilà, ce n'étaient pas les mêmes moments,
00:29:42ce n'étaient pas les mêmes espaces qui étaient utilisés et surtout,
00:29:44ce n'étaient pas des usages de manière continue.
00:29:47À Rennes, on a une spécificité par rapport à d'autres territoires.
00:29:51On a une dynamique démographique qui est assez importante avec une évolution à la hausse des effectifs
00:29:56qui est prévue encore jusqu'au 2035-2040.
00:30:00Et on est aussi dans un contexte de densification urbaine qui est assez important,
00:30:04qui est évidemment couplé à une nécessaire sobriété foncière économique et écologique.
00:30:08Et donc, l'enjeu pour les collègues programmistes, c'était vraiment de rechercher des solutions alternatives
00:30:13à la construction bâtimentaire.
00:30:16Il y avait une intuition déjà de travailler sur les temps et les usages,
00:30:19mais l'envie, elle était vraiment d'aller plus loin.
00:30:21Et donc, elle est venue me rencontrer pour qu'on imagine un petit peu la manière de commencer à travailler ensemble sur le sujet.
00:30:26Et donc, c'est là que la chronotopie fait son arrivée.
00:30:30Donc, chronotopie, c'est vraiment la manière de penser ensemble la dimension temporelle, chrono-espatiale, topos,
00:30:36et finalement de réfléchir à l'espace en fonction des temps disponibles et des usages possibles.
00:30:41Donc, c'est tout ce qu'on appelle mutualisation, mixité d'usages, hybridation,
00:30:45et même la réversibilité qui se passe sur un temps plus long.
00:30:48Et donc, la chronotopie, ce qui est intéressant, c'est que ça permet de déployer des surfaces de manière efficace,
00:30:53rapide, sobre, on optimise l'existant, on évite de construire.
00:30:56Et ça favorise également les synergies dont on parlait dans la présentation précédente,
00:31:01entre les acteurs de l'école, avec le quartier.
00:31:03Donc, on a vraiment essayé de travailler à partir de ce levier,
00:31:06qui n'est pas une baguette magique qui ne répond pas à tout,
00:31:08mais en tout cas sur tout un volet, c'était vraiment intéressant.
00:31:10Ce qu'on a fait chez nous, c'est qu'on a commencé à regarder aussi les temps d'occupation d'une école.
00:31:19Donc, je me suis intéressée à une école type,
00:31:21il y a des petites variantes sur notre territoire.
00:31:24Donc, en violet, vous avez les temps d'usage périscolaire,
00:31:27en jaune, les temps d'usage scolaire,
00:31:29et en vert, les temps vacants.
00:31:31Donc, dans les grandes lignes, on peut voir un petit peu les plages horaires.
00:31:34Là, c'est une école type qui est un centre de loisirs pendant les petites vacances,
00:31:37mais qui n'est pas occupée le mercredi après-midi.
00:31:40J'ai fait des moyennes en heures par semaine sur les différentes périodes,
00:31:44de périodes scolaires, petites vacances, grandes vacances.
00:31:46Et ce qui est intéressant, c'est le cumul annuel, c'est la petite roue que vous avez.
00:31:49C'est qu'on peut observer à l'année, c'est une moyenne à gros traits,
00:31:53mais qui permet un peu de se rendre compte aussi du potentiel.
00:31:55On sait bien qu'une école, ce n'est pas une occupation qui est lisse dans le temps.
00:31:58Il y a des temps hauts, des temps creux, ce qu'on appelle aussi les temps gris,
00:32:01les temps de ménage, les temps d'entretien.
00:32:03Mais ce qui est intéressant dans cette petite roue, c'est le potentiel global
00:32:06qui nous permet d'avoir une intuition quand même qu'il y a quelque chose à faire.
00:32:10Le temps scolaire en moyenne annuelle occupe 16% du temps le bâtiment scolaire.
00:32:15La partie périscolaire occupe 25% du temps le bâtiment scolaire.
00:32:19Et finalement, l'école, elle est vacante 59% du temps.
00:32:22Donc quand on le multiplie par 89 écoles publiques sur la ville de Rennes,
00:32:27et donc c'est que le patrimoine ville de Rennes,
00:32:29ce n'est pas une démarche qui est encore généralisée à l'échelle de la métropole,
00:32:32mais ça va peut-être le devenir,
00:32:34on se rend compte qu'il y a vraiment quelque chose d'intéressant à faire.
00:32:37Et donc on a commencé à travailler avec différentes combinaisons.
00:32:41On a travaillé en mutualisant notre expertise temporelle au bureau des temps
00:32:46avec l'approche en design en interne chez nous.
00:32:53Donc c'est un travail qui a été mené complètement en interne.
00:32:56Et donc on a combiné ces analyses temps et usage.
00:32:59On a travaillé aussi à deux échelles,
00:33:01à l'échelle d'une école comme terrain d'expérimentation et à l'échelle de la ville.
00:33:05Et puis aussi avec deux problématiques,
00:33:07c'était la question de la mutualisation entre acteurs de l'école,
00:33:10donc en interne dans le bâtiment, et aussi avec le quartier.
00:33:13Donc c'est deux facettes assez différentes.
00:33:15On a travaillé avec trois grandes étapes,
00:33:18de manière vraiment expérimentale,
00:33:20et toute la méthodologie aujourd'hui qu'on est en train de structurer
00:33:23et découle vraiment de ce travail de terrain.
00:33:26Donc on a fait plusieurs phases d'état des lieux et d'enquêtes,
00:33:29avec des observations de terrain.
00:33:31Donc la problématique de départ dont je vous parlais,
00:33:33on manque d'espace, mais c'est pas sur les mêmes temps,
00:33:35c'est pas les mêmes usages, les mêmes besoins.
00:33:37On a été voir un petit peu ce qui se passait dans des écoles.
00:33:39Dans quatre écoles, on s'est dit que si les problématiques d'espace,
00:33:42elles étaient similaires, on pouvait faire l'hypothèse qu'elles se reproduisaient aussi
00:33:46dans d'autres écoles et que c'était des pistes intéressantes à travailler
00:33:49pour vraiment travailler plus tard à l'échelle de la ville.
00:33:52Donc on avait notre terrain-école,
00:33:53mais l'enjeu, c'était bien de le répliquer à l'échelle de la ville.
00:33:56On a aussi identifié les pratiques de mutualisation existantes au sein des écoles.
00:34:01Donc on a fait tout un travail de veille.
00:34:03On n'invente pas l'eau chaude quand on mutualise des espaces.
00:34:05L'enjeu, c'est vraiment d'aller plus loin,
00:34:07de s'appuyer sur ce qu'on sait déjà faire.
00:34:09Et donc l'innovation, elle réside vraiment dans le déploiement.
00:34:11Mais l'idée, elle était déjà là.
00:34:13Mais l'idée, c'est aussi de dépasser les bonnes pratiques
00:34:15et les bonnes volontés individuelles pour pouvoir en faire un modèle chez nous.
00:34:20Et puis, on a réalisé toute une phase de diagnostic temporel,
00:34:23donc avec le choix d'une première école pilote,
00:34:25un choix politique d'une école qui fait l'objet d'une rénovation.
00:34:30Et donc dans le cadre de cette rénovation,
00:34:32comment le temps et l'usage finement interrogés
00:34:35peuvent venir nourrir aussi ce travail de rénovation.
00:34:39Donc, on a fait des observations de terrain, des entretiens avec les équipes
00:34:42et on a formalisé des pistes de solutions et d'expérimentation.
00:34:46On a ensuite fait une deuxième phase de recherche de solutions.
00:34:49Là, on a vraiment travaillé sur la co-conception de pistes
00:34:52en lien avec l'ensemble des équipes de l'école.
00:34:54Ça, c'est assez important dans notre projet.
00:34:56C'est qu'on a vraiment travaillé avec la partie scolaire, périscolaire,
00:34:59les agents d'entretien, restauration.
00:35:02On a aussi consulté les enfants,
00:35:04mais ceux qui ont vraiment participé à la co-conception,
00:35:06c'est vraiment tous ces acteurs qui ont une expérience de l'école différente.
00:35:11C'est-à-dire qu'ils sont des fois un peu moins visibles,
00:35:13mais pourtant leurs temps d'usage sont bien réels.
00:35:15Et donc, l'idée, c'était vraiment de travailler avec eux,
00:35:17à faire des premières pistes de solutions, à les tester.
00:35:21Et donc, on a vraiment passé ensuite dans cette phase d'expérimentation et déploiement
00:35:25avec un prototypage qui a été réalisé en interne aussi avec la régie chez nous.
00:35:29Des tests avec une phase de bilan, recueil d'expérience.
00:35:33Et puis ensuite, on arrive dans cette phase de déploiement in situ
00:35:39qui a démarré dans l'école et surtout d'aller plus loin avec un kit méthodo
00:35:42pour essayer de le déployer à l'échelle de la ville.
00:35:45Et puis, la conception d'un référentiel, donc le document de programmation type,
00:35:49qui indique le nombre de mètres carrés par espace et qui là, pour le coup,
00:35:53préconise vraiment aussi de travailler la mutualisation avec des grands axes
00:35:58pour faciliter le travail par la suite.
00:36:01Précisément, on a réalisé trois expérimentations,
00:36:05trois grandes qui correspondaient à trois degrés de complexité.
00:36:08On s'est dit que c'était intéressant de démarrer déjà sur l'accompagnement d'une pratique en cours.
00:36:13On partait aussi de ce que l'école avait envie de faire.
00:36:16On apprenait à se connaître, on apprenait à monter en compétences ensemble.
00:36:19Et je vous ai dit que c'était vraiment un travail des acteurs partagés
00:36:21qui n'ont pas forcément l'habitude de travailler ensemble,
00:36:23en tout cas d'avoir voix au chapitre de la même manière sur des projets.
00:36:26Et donc, on a travaillé sur l'optimisation des usages des halls et des espaces de circulation.
00:36:31Voilà. Post-Covid, il y avait déjà des intuitions dans l'école
00:36:34de pouvoir travailler sur ces espaces.
00:36:36Des manques aussi d'espaces pour d'autres usages.
00:36:38Donc, on a essayé comme ça de travailler sur un espace expo, un coin par an, un espace atelier.
00:36:44En élémentaire et en maternelle dans une première école.
00:36:47On a ensuite été un peu plus loin.
00:36:49On a introduit une nouveauté qui était de mutualiser le dortoir et la salle de motricité.
00:36:54On a un dortoir qui est plutôt utilisé l'après-midi et une salle de motricité le matin en maternelle.
00:36:59Et on manquait d'espace avec la demande, comme ça peut arriver parfois avec l'éducation nationale,
00:37:06de créer une salle de classe dans six mois pour ouvrir une nouvelle classe.
00:37:10Et donc, on a mutualisé le dortoir et la salle de motricité en travaillant notamment avec du mobilier.
00:37:14Là, c'était vraiment en phase test pour pouvoir ensuite le déployer de manière plus pérenne et confortable aussi lors de la phase rénovation.
00:37:21Cette nouvelle classe n'a pas eu besoin d'être créée finalement.
00:37:26Donc, on a redéployé le dortoir et la salle de motricité dans deux espaces.
00:37:30Mais pour autant, c'est une salle atelier qui s'est trouvée mutualisée avec le dortoir
00:37:35pour quand même essayer d'optimiser l'espace tout en préservant le confort puisqu'il n'y avait pas besoin non plus de se serrer.
00:37:41En tout cas, on l'a testé. On sait que ça marche et que c'est bénéfique dans les usages dans l'école,
00:37:48dès lors qu'il y a besoin de mètres carrés supplémentaires.
00:37:50Et dernière phase, là, on est en train de la tester.
00:37:53On a mis en place une innovation vraiment plutôt à l'échelle de la ville.
00:37:57Donc là, c'est la dimension quartier dont je vous parlais.
00:37:59Le fait d'accueillir une association jeunesse dans une école.
00:38:02Donc là, en l'occurrence, c'est une association jeunesse dans un quartier prioritaire
00:38:07qui n'avait plus de locaux le temps que le pôle associatif soit reconstruit, donc d'ici trois ans.
00:38:12Et donc, plutôt que de mettre un grand modulaire dans la cour de l'école
00:38:16qui allait empiéter au sol, qui demandait des raccordements assez coûteux
00:38:20et qui était surtout une location très coûteuse, à peu près 300 000 euros estimés entre la location et les raccords,
00:38:26on a travaillé sur une salle dans l'école qui était déjà mutualisée avec le conservatoire,
00:38:32avec l'accueil famille qui est proposé par la ville.
00:38:36Et on a travaillé à accueillir cette association jeunesse dans l'école.
00:38:39Et donc là, on est en train de l'expérimenter en ce moment,
00:38:42avec toute la partie aussi convention, sécurité, alarme, tous les process ménages
00:38:47qui vont avec dès lors qu'on est en dehors d'un usage habituel.
00:38:52Un petit élément de bilan dont on peut parler sur la première école,
00:38:58donc on a travaillé la mutualisation en interne entre les acteurs de l'école,
00:39:03c'est que ce travail-là a permis dans le programme de rénovation d'éviter 200 m² de construction neuve,
00:39:10donc à peu près 800 000 euros en investissement qu'on évite.
00:39:13Ce qui est important aussi, c'est qu'on a travaillé à améliorer le confort d'usage.
00:39:16L'idée, ce n'est pas de demander plus de travail aux agents, de manipuler des lits qui cassent le dos.
00:39:21C'est essayer de travailler sur du mobilier et des pratiques d'organisation qui soient facilitantes pour tous de manière équitable.
00:39:30Et donc ça, c'est vraiment ce travail d'attention au temps et aux usages,
00:39:34donc nos petits tests qui ont nourri aussi la réflexion plus globale de la collègue programmiste
00:39:38qui s'est rendu compte que la possibilité de travailler différemment les espaces en observant les temps est tout mis bout à bout.
00:39:45On évite 200 m² de construction neuve.
00:39:47On a aussi ces synergies positives dont je vous parlais,
00:39:51des manques d'espace dans l'école qui finalement a été géré de manière autonome par les équipes.
00:39:55On a été présent pendant plus d'un an, un an et demi dans l'école.
00:39:58Et quand je vous disais que les personnes aussi montaient en compétence sur le sujet,
00:40:02c'est qu'il y a eu des espaces qui ont été réorganisés, mutualisés de manière autonome par les équipes.
00:40:09Donc l'infusion est assez intéressante.
00:40:12Et on a réalisé un certain nombre de productions.
00:40:15C'est intéressant pour nous aussi dans cette phase de déploiement dans laquelle on se trouve aujourd'hui,
00:40:19que nos tests puissent vraiment irriguer et servir d'autres pratiques pour les écoles et aussi pour d'autres types de bâtis.
00:40:26On est aussi dans cette étape-là à l'échelle ville et métropole.
00:40:29Donc on a créé une carte temporelle des usages.
00:40:32C'est une carte qui permet de répertorier à la fois tous les temps d'usage de l'école.
00:40:36Il y en a beaucoup quand on prend le démarrage, l'accueil, la récréation, la classe, le midi.
00:40:41Enfin voilà, il y a plein de petits temps.
00:40:42Essayez de voir un petit peu où sont les usages et où sont les temps d'occupation.
00:40:46On a notre tableau état des lieux de pratique qui nous a été bien utile,
00:40:52qui permet un peu ce que je vous disais de faire aussi référence à des pratiques déjà en cours.
00:40:56Donc ça permet de rassurer, de faire du lien entre pairs et de voir où on va.
00:41:01Et donc ce tableau, évidemment, il aura vocation à évoluer.
00:41:03Là, c'est une photo en instant T.
00:41:05On réalise un kit chronotopie.
00:41:07Ça, c'est vraiment la grosse production de tout ce travail.
00:41:10Donc un kit méthodologique qui permet d'accompagner la mise en place d'une démarche.
00:41:14Donc demain, on a une démarche à mener de mutualisation.
00:41:17On se rend compte que c'est judicieux pour un certain nombre de raisons.
00:41:20Comment est-ce qu'on s'y prend ?
00:41:21Ça peut être aussi un petit peu vertigineux de se dire comment est-ce qu'on y va.
00:41:25Et donc là, on a vraiment tout un kit méthodologique qu'on a conçu avec la collègue designer,
00:41:29qui récapitule en fait les étapes par lesquelles on est passé et qui donne des outils.
00:41:33C'est vraiment comme un carnet de bord pour savoir s'orienter dans toute cette étape-là.
00:41:37Et surtout, nous, on forme nos collègues à prendre en main ce kit
00:41:40et à réaliser aussi ces étapes de mutualisation.
00:41:44Et puis, un petit jeu qu'on a mis en place,
00:41:46qui permet en une heure de temps de comprendre un petit peu ce dont il s'agit,
00:41:50parce qu'on a souvent des intuitions en disant,
00:41:52c'est évident, il y a cet espace, il y a cet usage.
00:41:55Mais une fois qu'on met un peu toutes les cartes besoins des uns et des autres,
00:41:59ce n'est pas forcément si visible que ça.
00:42:01Et des fois, c'est le plus difficile, c'est d'avoir cette vision macro.
00:42:03Et donc là, ce petit jeu, il est très intéressant aussi bien avec les collègues
00:42:06qu'avec les élus et avec des acteurs extérieurs aussi,
00:42:09pour pouvoir prendre en main un petit peu la logique.
00:42:13Voilà, en quelques mots et je suis évidemment disponible pour répondre à vos questions.
00:42:17Merci beaucoup.
00:42:20Merci Hélène.
00:42:23Alors, je vous propose, si vous avez des questions,
00:42:26de les poser soit dans le chat, soit dans le QNR.
00:42:33Et je vous propose de prendre l'ensemble des questions et d'y répondre.
00:42:39on a un temps consacré pour l'ensemble des questions-réponses,
00:42:45après les présentations.
00:42:47Donc voilà, je vous propose de prendre les questions,
00:42:54de les poser et nous les prendrons et les intervenants
00:42:58y répondront après les présentations.
00:43:01On a Sérénalisé qui nous dit « Très beau projet,
00:43:04il faudrait le reproduire dans d'autres villes.
00:43:06Le kit est-il accessible à tous ? »
00:43:09Je vous laisse répondre à cette question.
00:43:11Je réponds maintenant ?
00:43:12Oui, allez-y.
00:43:13Alors, le kit, en fait, on nous le demande beaucoup et il sera partagé,
00:43:17a priori avec une licence Creative Commons dans pas très longtemps.
00:43:20Le fait, c'est qu'on le travaille vraiment de manière expérimentale.
00:43:24Donc, chaque étape de nos expérimentations vient nourrir le kit.
00:43:27C'est vraiment l'intérêt aussi, c'est de travailler avec les tests du terrain,
00:43:32les blocages qu'on a connus, les solutions qu'on a trouvées.
00:43:34Donc là, vu qu'on est en train de finir la dernière phase,
00:43:37on finit en parallèle notre expérimentation,
00:43:39on finit la dernière phase du kit.
00:43:41Et donc, il sera normalement diffusé en fin d'année.
00:43:45Voilà.
00:43:46Merci.
00:43:47Il y a d'autres questions ?
00:43:49Et le jeu de la même manière.
00:43:51Alors, le jeu, voilà.
00:43:53C'est ça.
00:43:54Je pense qu'on fera un package, mais voilà.
00:43:56C'est ça.
00:43:57Et on garde chaud les questions.
00:44:00Et je laisse la parole à Sylvain Godineau
00:44:04pour nous présenter le projet de la ville de Lyon.
00:44:07Oui, bonjour.
00:44:08Est-ce que vous m'entendez bien, là ?
00:44:10On vous entend bien.
00:44:12Ok, super.
00:44:13Donc, je vais vous présenter le projet de l'école maternelle Audrey Hepburn,
00:44:17qui se situe dans le 9e arrondissement de Lyon.
00:44:19Donc, on est à peu près à 10 minutes à pied de l'hôtel de ville,
00:44:24donc du centre-ville.
00:44:25On est sur un quartier, on va dire, en modernisation,
00:44:30un ancien quartier populaire.
00:44:31Alors, à Lyon, on a une spécificité.
00:44:33C'est une densité qui est la deuxième plus forte de France après Paris.
00:44:36On est à 11 000 habitants par kilomètre carré.
00:44:39Et là, on est plutôt au-dessus de cette densité moyenne.
00:44:42Donc, on a un enjeu qui est de créer une nouvelle école maternelle
00:44:46pour répondre à la hausse de la démographie scolaire.
00:44:49Donc, nouvelle école maternelle de 9 classes pour une surface de 2350 mètres carrés de plancher,
00:44:57plus 1200 mètres carrés de cours d'école.
00:44:59Et la parcelle que la ville de Lyon a trouvée à l'époque, elle en fait 1600.
00:45:03Donc, si vous faites un petit calcul, vous voyez assez vite qu'il va falloir monter dans les étages.
00:45:07Donc, la réponse qu'a trouvée la ville de Lyon, c'est de faire une école en R plus 3 avec deux cours en étage,
00:45:14dont une des deux cours en dernier étage, en quatrième étage.
00:45:18Le programme, c'est neuf salles de classe, des dortoirs, des sanitaires, deux salles d'évolution, un restaurant scolaire,
00:45:25un cabinet médical, des locaux pour les professeurs et les agents techniques, des locaux de service.
00:45:32Et puis, les 1200 mètres carrés de cours, dont 150 mètres carrés de préaux.
00:45:38Donc, le projet, il a commencé en 2019, à la fin du mandat précédent, il a été livré en 2024, j'y reviendrai.
00:45:45Le programme, il prévoit tout de suite une approche écologique forte avec un objectif d'utiliser très fortement le bois,
00:45:54qui va être utilisé à la fois en bois porteur poteau poutre et puis avec un plancher bois béton.
00:46:03On a aussi une gestion durable des eaux pluviales avec de l'infiltration totale à la parcelle,
00:46:09une cuve de récupération d'eau de pluie pour l'arrosage, donc 12 mètres cubes de cuve,
00:46:15plus de mètres cubes pour faire des potagers pédagogiques dans les cours en hauteur,
00:46:19et puis des panneaux photovoltaïques, des toitures végétalisées.
00:46:24Et c'est une cour nature, donc une cour végétalisée également.
00:46:29Donc, la spécificité, c'est qu'on va avoir un empilement.
00:46:35Alors, il y a Maxime Lamarzel, le directeur de l'opération,
00:46:40le chef de projet de l'opération de la direction de la construction qui est présent,
00:46:44qui pourra amener des compléments techniques.
00:46:47Par contre, le PowerPoint ne défile pas, je pense que c'est Maxime Lamarzel,
00:46:51vous devez le projeter, mais il ne défile pas pour l'instant.
00:46:54Ah voilà, c'est bon.
00:46:56Là, on a les grandes lignes.
00:46:58Vous voyez la vue aérienne avec un gros machin gris au centre de l'image,
00:47:02qui est le Théâtre Nouvelle Génération, qui est l'équipement culturel juste à côté de l'école.
00:47:06Et l'école, c'est la parcelle qui le jouxte.
00:47:09Et si vous regardez le coin en bas à gauche du théâtre,
00:47:12vous voyez une sorte de part de camembert.
00:47:14C'est la scène de ce théâtre.
00:47:16Une des particularités de l'opération,
00:47:18c'est qu'on a fait le choix de transformer cette scène triangulaire en scène rectangulaire,
00:47:24pour permettre beaucoup plus de modularité du théâtre.
00:47:28Donc, vous voyez qu'il a fallu, en plus de la construction de l'école,
00:47:31intégrer une extension de la cage de scène du Théâtre Nouvelle Génération.
00:47:35Et là, on a une vue de la parcelle qui vous montre tout de suite un très beau tilleul,
00:47:40des beaux arbres.
00:47:41Donc, un des enjeux, c'était de conserver ce tilleul sans l'abîmer,
00:47:46notamment avec la grue qui va servir à élever l'école en étage.
00:47:50Donc, un chantier qui techniquement était très, très compliqué.
00:47:53La grue a finalement été placée dans le patio de l'école
00:47:57et il a fallu la gruter pour l'enlever de la construction à la fin du chantier.
00:48:02Donc, je vous disais un effort très, très important qui a été mis sur l'environnement.
00:48:07Là, vous voyez le schéma de principe de l'école,
00:48:10avec un principe qui était de dire qu'il faut que chaque âge d'enfant
00:48:15n'ait pas à grimper tout le temps les quatre étages.
00:48:19Donc, les petits sont en bas et la cour des petits est au rez-de-chaussée.
00:48:25Les moyens sont au milieu.
00:48:27Ils sont à l'étage au R plus 1 et ils ont leur cour en R plus 2.
00:48:31Les grands sont en R plus 3 et ils ont leur cours en R plus 4.
00:48:37On est sur des performances environnementales qui sont parmi les meilleures de ce qu'avait construit la ville,
00:48:43puisqu'on a cherché à anticiper la RE 2020 avec un niveau de départ qui était E3C1
00:48:49et qui a même atteint E3C2 sur les matériaux de construction, vu la quantité de bois importante,
00:48:55qui est de 70 kg de bois par mètre carré.
00:49:01Donc, vous voyez qu'on a à la fois les façades qui sont en mûrement au bois,
00:49:04l'isolation qui est en laine de bois et puis, je vous disais, des planchers mixtes bois-béton
00:49:09et un bardage en bois composite et des menuiseries bois-alu.
00:49:14Donc, niveau RE 2020, seuil 2028.
00:49:19Et puis, il y a un noyau de circulation en béton également.
00:49:26Qu'est-ce qu'on peut souligner d'autre ?
00:49:30Le travail qui a été fait aussi sur le confort thermique,
00:49:35confort thermique, confort acoustique,
00:49:38avec un travail notamment pour protéger des surchauffes estivales,
00:49:43brise soleil orientable, VMC double flux qui fonctionne en free cooling,
00:49:47brasseur d'air, donc ventilateur de plafond intérieur.
00:49:52Voilà, donc en conclusion, c'est la première école de la ville de Lyon
00:49:58qui soit en structure bois en hauteur de la sorte.
00:50:02Il y a un volet pédagogique qui a été mis sur l'enjeu de la biodiversité,
00:50:07avec la conservation de l'arbre, bien sûr, du tilleul,
00:50:11qui était en espace vert à valoriser.
00:50:14L'enjeu de l'installation de potagers pédagogiques dans les cours en étage,
00:50:26des nichoirs à oiseaux, des toitures végétalisées, etc.
00:50:31Je voudrais encore donner le nom de l'architecte.
00:50:34Donc, c'est Atob Architect, c'est un bureau d'études de structure et fluide
00:50:39qui s'appelle Synapse.
00:50:41On est sur un budget de 13,7 millions d'euros, toutes dépenses confondues,
00:50:47ce qui fait du 5 800 euros du mètre carré, ce qui est élevé,
00:50:52mais ce qui est classique dans les coûts de construction de la ville.
00:50:55Et puis, je ressouligne donc un chantier particulièrement complexe
00:51:00dans la coordination notamment avec l'extension du théâtre Nouvelle Génération à côté.
00:51:05Et peut-être, Maxime, je vous laisse dire un petit mot de complément éventuellement,
00:51:10si j'ai oublié quelque chose.
00:51:12Vous voyez là les petits enfants qui jouent dans la cour de récré largement végétalisée.
00:51:17On a un très bon retour de la communauté enseignante et du personnel du périscolaire
00:51:23sur l'ambiance intérieure de l'école qui est complètement boisée.
00:51:28Vous voyez des couleurs très blondes, on est sur du bois, du résineux,
00:51:33donc des couleurs très claires et un très bon confort visuel et acoustique
00:51:37qui a été souligné par les usagers de l'école.
00:51:40Donc, la conclusion de ça, c'est qu'on a su, sur ce projet-là,
00:51:45faire une forte densité.
00:51:47C'est rare qu'on construise des cours, enfin des écoles en R plus 3,
00:51:51c'est très, très rare même.
00:51:53Très forte densité et pour autant un programme performant au niveau environnemental
00:51:59et qui donne satisfaction aux usages.
00:52:03Voilà rapidement, Maxime, vous voulez pointer, peut-être expliquer l'histoire de la grue,
00:52:08qui est quand même une particularité du chantier.
00:52:10Puis là, on voit des poteaux bois, vous voyez le fonctionnement du chantier
00:52:15qui a été particulièrement complexe.
00:52:16Je vous laisse la parole.
00:52:18Merci.
00:52:19Non, mais sur la présentation du projet, tous les éléments sont présents.
00:52:23C'est vrai que même sur le confort d'été, un retour récent suite à la canicule du mois de juin,
00:52:29c'est qu'il fait frais dans l'école, au rez-de-chaussée, dans la cour nature aussi.
00:52:34Ça fonctionne plutôt bien.
00:52:36Évidemment, plus on monte dans les étages, moins la fraîcheur se fait sentir.
00:52:39Mais il y a vraiment un très bon ressenti des occupants et ça, c'est plutôt favorable suite à cette opération-là.
00:52:50En termes de chantier, alors effectivement, on est sur une structure majoritairement bois avec de la préfabrication.
00:52:58Le fait qu'on ait une très petite parcelle a imposé ce mode de préparation et de fabrication de la structure
00:53:07avec des approvisionnements en flux tendu puisqu'aucune place de stockage sur la parcelle.
00:53:12On voit que le bâtiment ici occupe presque tout l'espace de libre sans le tilleul remarquable ni la crèche qui était juste à côté.
00:53:22Donc vraiment, une entreprise aussi avec SDCC et Valentin a travaillé avec la maîtrise d'oeuvre
00:53:31qui a dû être très fin en termes de préparation et d'ordonnancement, organisation de chantier pour stocker le moins possible sur place.
00:53:40Ici, on voit bien le principe constructif, finalement assez simple.
00:53:45On a un noyau béton pour l'ascenseur et les escaliers et autour duquel viennent se déployer les planchers bois.
00:53:57Donc, c'est des poutres bois, poteaux, poutres bois.
00:54:00Et pour le confort acoustique, on vient tout de même couler une chape béton par-dessus.
00:54:05C'est pour ça qu'on appelle ça un plancher mixte bois-béton puisqu'on a tout de même des exigences réglementaires acoustiques,
00:54:12notamment dans une école pour le confort d'usage qui sont intégrés.
00:54:17Effectivement, la grue, il fallait la mettre et surtout l'enlever.
00:54:22C'était un peu des moments tendus du chantier.
00:54:27Globalement, ça s'est bien déroulé.
00:54:29Alors, si le chantier vous intéresse, nous avons réalisé un timelapse également
00:54:33qui permet en trois minutes de bien visualiser et le déroulement du chantier
00:54:38et puis quelques photos de l'équipement livré.
00:54:41On peut voir ici aussi le montage des façades et toujours ces structures bois, poteaux, poutres, planchers bois qui fonctionnent bien.
00:54:54Alors, le fait d'être monté en hauteur en R plus 4 pour un ERP de troisième catégorie,
00:54:59on a beaucoup d'exigences réglementaires, on a effectivement des sections de bois assez énormes
00:55:07qui nous permettent aussi d'avoir un ratio au mètre carré de surface de plancher très élevé.
00:55:13Mais on va dire qu'on a dû utiliser beaucoup de bois pour cette structure.
00:55:19L'école culmine à 20 mètres de hauteur et la dernière cour d'école en R plus 4
00:55:25qui permet d'avoir une jolie vue sur Lyon, que les enfants et les enseignants apprécient beaucoup, est à 18 mètres.
00:55:32Voilà, donc après, toujours peut-être quelques photos.
00:55:37Ce qui était intéressant, c'est que cette construction est allée aussi avec l'approche pédagogique,
00:55:43c'est-à-dire l'architecte qui a très bien répondu au programme de la ville de Lyon
00:55:48a intégré par exemple dans ce patio central qui permet de l'amener de lumière.
00:55:52Comme on a un bâtiment très épais pour optimiser la parcelle, il a tout de même prévu ce patio-là,
00:55:59dans lequel un arbre vient se déployer et les enfants dans le bâtiment vont voir le cycle de l'arbre.
00:56:05Donc les bourgeons, les feuilles, les fleurs, ça donc c'est très intéressant pour les équipes pédagogiques.
00:56:13On a 12 mètres cubes de récupération d'eau pluviale pour l'arrosage, pour le jardin pédagogique.
00:56:19Ils ont fait leur première récolte de courgettes dès le mois de juin, donc c'est toujours intéressant.
00:56:25Des nichoirs également, des mésanges qui ont été occupés, donc ça c'est toujours favorable.
00:56:32Donc plutôt des bons retours vraiment des utilisateurs.
00:56:38Ici on voit une façade plutôt côté rue, l'architecte a bien travaillé ce bâtiment
00:56:42puisqu'il s'intègre dans la ville avec une façade plutôt urbaine.
00:56:46Et dans la partie cœur d'îlot, on a plutôt cette façade boisée, plus chaleureuse.
00:56:56Si je vous retrouve cette photo qui va être ici.
00:57:01Merci beaucoup pour la présentation du projet.
00:57:11On a sûrement des questions qu'on garde.
00:57:20Voilà, merci aussi Sylvain Godineau pour la présentation.
00:57:28Et je vous propose de passer au dernier projet de la Communauté urbaine de Poitiers.
00:57:36Donc un projet sur la commune de Lusignan.
00:57:39Et pour vous le présenter, il y a M. Geneste de l'agence Bois.
00:57:48Bonjour.
00:57:49Voilà, je vous laisse la parole pour présenter le projet.
00:57:53Je vous remercie.
00:57:54Je partage le document.
00:57:56Donc le projet que je vous présente, c'est un scanner des marches territoires pilotes
00:58:04et foncières.
00:58:06Donc une première vague qui a été lancée en 2023 par la NCT et le CEREMA.
00:58:13Et donc, ça concerne le territoire en effet de la Côte urbaine.
00:58:16Donc du Grand Poitiers.
00:58:19Très rapidement, c'était une démarche, une démonstration exploratoire dans le cadre de la mise en place du PAUI à l'échelle de la Côte urbaine.
00:58:34Et donc avec une réflexion de l'orientation politique de la ville de Poitiers.
00:58:41Donc avec une démarche très sensible côté environnement et donc sobriété foncière.
00:58:45Et mon agence était inclue dans un groupement de maîtrise d'œuvre qui a porté cette démarche autour de quatre sites.
00:58:53Et donc le site que je vais vous présenter, ça concerne la commune de Lusignan.
00:58:57Donc une commune qu'on voit qui est en périphérie sud-ouest de la Côte urbaine.
00:59:02Donc plutôt dans une partie relativement rurale avec une frige de centre-bourg et une problématique forte de vacances et de sous-occupation,
00:59:12comme on voit beaucoup dans de villages ruraux.
00:59:15La particularité donc de notre approche, c'était déjà de ne pas raisonner entre guillemets les thématiques en silo, mais plutôt de manière globale.
00:59:24Donc la question souvent, c'est sauveté foncière, on va dire c'est densifié, aussi un peu le trait.
00:59:32Donc là, c'est traiter de manière globale l'intervention sur une friche, le bâtiment vacant, la rénovation énergétique des bâtiments existants,
00:59:41mais également accompagner le vieillissement de la population.
00:59:44Et comme il y a beaucoup de biens qui sont en effet vacants, on va partir aussi du principe que tous n'ont pas retrouvé un usage
00:59:52et qu'il faut aussi anticiper leur déconstruction en vue de plutôt de chercher à renaturer l'intérieur même de l'enveloppe urbaine dans la logique de souveraineté foncière.
01:00:02Il y avait également une autre approche qui était de se dire que ce n'est pas rentré dans le schéma un peu classique
01:00:09où c'est une décision descendante de la collectivité qui va imposer politiquement une démarche de souveraineté foncière,
01:00:15mais l'idée c'est d'associer dès le départ des propriétaires et des futurs utilisateurs.
01:00:21Donc, dans la démarche.
01:00:23Tout ça, je vais vous l'expliciter.
01:00:25Je n'ai pas présenté mon cabinet pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté sur l'angle de ma présentation.
01:00:30Donc moi, je suis en charge du montage de l'opération et donc je vais vous présenter plutôt le montage opérationnel et financier de la démarche.
01:00:39Donc, la friche, on est vraiment en centre-bourg.
01:00:43Donc, c'est une ancienne friche de négociation agricole.
01:00:48Donc, du coup, on retrouve un petit corps de bâtiments à usage d'habitation, ancien usage bâtiment,
01:00:53aussi un usage des bureaux et puis tout le hangar de stockage.
01:00:57Donc, une emprise de 7000 mètres carrés donc à proximité du centre-bourg et sur une collectivité dont la population a fortement diminué avec une légère augmentation au cours de ces dernières années.
01:01:11Et on constate que, compte tenu de l'évolution sociologique de ce type de territoire, il y a de plus en plus de logements vacants et de plus de logements de maisons, en tout cas sous-occupés.
01:01:22Pour les personnes qui ne savent pas très bien à quel moment on considère la sous-occupation,
01:01:28on considère qu'il y a un bien sous-occupé quand il y a une personne plus de pièces.
01:01:33Donc, si je suis tout seul et j'ai trois pièces, c'est bien.
01:01:35Mais si je suis tout seul et si j'ai quatre pièces, on considère que le bâtiment est sous-occupé.
01:01:40Donc, la spécificité qu'on retrouve souvent classiquement dans les intentes communales, c'est comment on accueille dans ce territoire des familles
01:01:53provenant accédant afin de rajeunir la population et également donc de permettre de conserver certains équipements tels que les écoles.
01:02:02Et en fait, du coup, l'orientation, je caricature un peu, mais classique, c'est voilà, on va faire une opération démolition-reconstruction sur cette friche en vue d'accueillir des jeunes ménages.
01:02:15Et en fait, on s'aperçoit que finalement, si on fait ça, on va reproduire la même typologie de logements qui existe déjà, puisqu'on est déjà sur un territoire composé de grandes maisons.
01:02:26Donc, finalement, on n'est pas du tout sobre en termes d'économie de matière.
01:02:31En fait, souvent pour accueillir, si on fait de la construction neuve, donc avec toutes les performances énergétiques, environnementales, donc on est sur des petites ventes qui sont relativement élevées, donc inaccessibles pour les primo-accédents, sauf à soutenir financièrement le projet, donc soit par la minoration foncière, soit par des subventions, des participations d'équilibre.
01:02:54Donc, in fine, de toute façon, c'est une opération qui va être quand même onéreuse pour la collectivité.
01:03:01Et donc, comme je disais, c'est faussement sobre, puis finalement, même si on accueille des familles, dans une quinzaine d'années, une vingtaine d'années, les enfants vont partir et on va se retrouver encore avec des grandes maisons sous-occupées et avec une problématique qui va se reposer à nouveau pour la collectivité, c'est comment réaccueillir de jeunes ménages.
01:03:21Donc là, l'idée, c'était vraiment de se dire, il faut raisonner autrement, donc, et sortir de cette logique unique de se dire, il faut requalifier la friche avec une approche plus territoriale, multi-sites, intégrant aussi du bâti existant.
01:03:37Donc, la démarche, c'est plutôt celle-ci, c'est que, du coup, on va plutôt identifier parmi les logements sous-occupés les besoins aux mobilités résidentielles.
01:03:51On va considérer qu'il y a des personnes, soit en raison de leur vieillissement, soit en fonction de leur revenu, qui n'ont plus les capacités de rester leur grande maison.
01:03:59L'idée, c'est de leur proposer une offre de logement qui est adaptée à leur situation, donc qui sera évidemment un bâtiment plus petit.
01:04:09Et du coup, on voit bien qu'il y a une économie de matière qui est proposée.
01:04:13On va être donc sur une diversification de l'offre de logement pour permettre les mobilités résidentielles.
01:04:20Et à l'inverse, les grands logements déjà existants vont être rénovés pour, eux, permettre d'accueillir des jeunes ménages.
01:04:28Évidemment, il faut que le coût de la rénovation soit soutenable pour que, évidemment, ces jeunes ménages puissent acquérir ou occuper ces logements à travers des locations.
01:04:39Donc, c'est le petit mécanisme.
01:04:41Et donc, on se retrouve avec une opération d'aménagement et de traitement de l'habitat sous-occupé, donc, multi-sites à l'échelle du territoire,
01:04:51donc à travers une opération d'aménagement public.
01:04:54La réflexion qu'on a eue qui est un peu plus complète, c'est de se dire,
01:05:00si on veut vraiment être dans une logique où on programme par rapport aux besoins qui ont été identifiés,
01:05:05peut-être qu'on ne va peut-être avoir que 5-6 personnes qui vont être intéressées dans un premier temps,
01:05:10et que dans un second temps, il y aura d'autres personnes qui voudront aussi changer de logement.
01:05:17Et donc, là, l'idée, c'était aussi d'avoir une conception du projet qui permet d'avoir une densification douce,
01:05:23donc, au fur et à mesure, et une activation de la friche pour répondre aux besoins au fur et à mesure qui se présentent.
01:05:30Donc, on est aussi, on anticipe une densification ultérieure du projet qui permettra également de répondre aux besoins,
01:05:38toujours dans une logique de sobriété foncière et de respect du zéro artificiation nette.
01:05:45En termes de montage, pour que ça fonctionne, il fallait garantir la mobilité résidentielle,
01:05:53et donc, évidemment, la personne qui est volontaire pour déménager, il faut qu'elle ait la certitude de vendre la maison qu'elle possède.
01:06:03Et donc, cette garantie est apportée par l'opérateur immobilier, en tout cas, j'en ai dit qu'il faut une structure dédiée,
01:06:10qui fera de l'aménagement, de la construction neuve et de la réhabilitation.
01:06:15Donc, c'est cette structure dédiée qui aura pour mission de s'engager à racheter, donc, le bien existant,
01:06:22ce qui apporte la garantie à la personne qui va vendre son logement, et donc, elle va pouvoir réacquérir, donc, le logement neuf.
01:06:28Donc, si je rentre un petit peu plus dans le détail, donc, l'idée, c'est d'identifier, donc, les besoins, donc, des personnes.
01:06:38Donc, l'idée, ça passe par une sorte d'appel à manifestation d'intérêt.
01:06:41Donc, la collectivité va, en tout cas, va communiquer sur cette démarche, et elle va susciter l'intérêt de certaines personnes
01:06:49pour pouvoir être dans des nouveaux logements correspondant à leur situation.
01:06:54À partir de ça, on identifie exactement la programmation qu'il faut réaliser en neuf.
01:07:01Ensuite, donc, il y a la transaction qui va se produire avec la structure dédiée.
01:07:06Et ensuite, donc, les logements qui sont libérés, les anciens logements, donc, sont ensuite réhabilités,
01:07:13donc, soit pour les transformer en deux autres petits logements, ou ça reste en maison familiale.
01:07:19En tout cas, transformer un minimum pour respecter les normes environnementales
01:07:24et améliorer la performance énergétique des patiments.
01:07:27Et ensuite, la structure dédiée, donc, elle aura deux finalités.
01:07:32Soit garde en patrimoine ses biens en vue de leur mise en location,
01:07:36soit elle les vente, donc, et on peut aussi travailler sur des systèmes de location
01:07:42avec option d'achat, donc, une phase temporaire de location, puis ensuite,
01:07:46donc, un achat fait par la famille occupante.
01:07:51Et donc, là, l'idée, c'est que ça marche dans un système assez vertueux.
01:07:55Donc, ce montage a été confronté, donc, a été présenté à la population,
01:08:00l'a été présenté à l'EPF local, à l'aménageur de la communauté urbaine du Grand Poitiers,
01:08:05à d'autres opérateurs immobiliers présents sur le territoire,
01:08:09pour comment ils pouvaient s'inscrire dans la démarche,
01:08:11et ils ont accueilli plutôt favorablement, donc, ce montage qui a été proposé.
01:08:19Évidemment, pour que ça fonctionne, et c'est donc le caractère démonstrateur,
01:08:23c'est qu'évidemment, il faut qu'il y ait du volume,
01:08:25donc, évidemment, sur l'usignante, on va parler de 10, 12 logements,
01:08:28mais l'idée, c'est que déployer la même démarche à l'échelle du territoire de la communauté urbaine.
01:08:35Donc, on a fait également une projection financière,
01:08:40donc, après, il y a les acquisitions foncières,
01:08:42donc, bon, il y a évidemment l'acquisition de la friche.
01:08:44Ce qui est intéressant, c'est quel type de biens immobiliers on va acquérir
01:08:48en vue de la rénovation.
01:08:50Donc, l'objectif, évidemment, ce n'est pas d'acheter les biens qui sont les plus onéreux,
01:08:54puisqu'il faut quand même créer de la valeur,
01:08:57donc, pour ensuite rémunérer un peu l'opérateur qui va intervenir, etc.
01:09:01Donc, on va plutôt être sur des prix médiants.
01:09:04On ne va pas non plus être sur les prix les plus bas,
01:09:06parce qu'on part du principe que les prix les plus bas,
01:09:08ça va être les maisons qui vont susciter le plus de travaux.
01:09:12Donc, souvent, les travaux d'habitation peuvent être plus onéreux
01:09:14que des coûts de construction neufs.
01:09:16Donc, on est plutôt sur une approche médiane et à l'usignante,
01:09:19donc, c'est 1 300 m², pardon, 1 300 euros par m²,
01:09:22avec une superficie de maison à 110 m².
01:09:26Donc, on est parti sur 10 ménages qui seraient intéressés en la matière.
01:09:32Donc, ce qui est intéressant, c'est qu'on considère qu'évidemment,
01:09:35que ce n'est pas du 1 pour 1,
01:09:36donc, la valeur d'achat de la maison ancienne ne correspond pas
01:09:40au prix d'achat de la maison neuve pour la personne aux bilités résidentielles.
01:09:45L'idée, c'est qu'elle garde une petite soultre
01:09:46pour permettre de payer les frais de notaire, son déménagement,
01:09:49il va tellement avoir un complément de revenu par rapport à sa retraite.
01:09:53Et là, on est parti sur…
01:09:55Donc, l'équivalent, grosso modo, ça fait un prix de vente à 2 500 euros
01:09:58donc par mètre carré de logement surface habitable,
01:10:03donc par 45 mètres carrés de la petite maison.
01:10:06On part sur la maison à nivel groupé, évidemment, sans stationnement souterrain,
01:10:10donc avec des techniques de construction relativement simples.
01:10:15Ensuite, évidemment, il y a tous les travaux à exécuter.
01:10:20On intègre, évidemment, on n'est pas que sur une opération de ménagement,
01:10:23on est aussi sur une opération immobilière.
01:10:25Donc, évidemment, il y a les coûts de travaux pour les constructions neuves
01:10:28et les travaux de réhabilitation, ici, qui ont été estimés à 1 000 euros par mètre carré.
01:10:34Et après, il y a tous les honoraires complémentaires pour mener l'opération.
01:10:37Et là, on considère que la vente des maisons individuelles réhabilitées,
01:10:43donc, elle a été évaluée à 2 200 euros par mètre carré,
01:10:47ce qui fait qu'on est quand même sur un prix qui est 10 à 15 % moins cher
01:10:51que sur la construction neuve.
01:10:55Donc, du coup, c'est vraiment gagnant pour la famille,
01:10:58donc, jeune ménage qui souhaite avoir des enfants ou qui a des enfants en bas âge.
01:11:03Après, on part du principe que si on raisonne un peu de manière séparée,
01:11:07comme c'est encore beaucoup le cas, c'est-à-dire que si on dit
01:11:10qu'on a une politique de traitement de l'habitat privé dégradé,
01:11:13on sait que cette politique, à travers soit des OPA, RU,
01:11:16soit à travers des opérations de restauration immobilière,
01:11:19ce sont des opérations qui sont fortement subventionnées.
01:11:21Donc, l'idée, c'est de réallouer ces subventions à ce type d'intervention
01:11:26et éventuellement compléter par des loyers,
01:11:30si c'est une des options qui a été retenue dans le cadre du montage.
01:11:34Je ne l'ai pas précisé en termes de programmation,
01:11:37mais évidemment, pour que ce soit attractif,
01:11:38il faut recréer des amnités dans le centre-bourg.
01:11:41Et donc, il y a toute une partie du site qui était dédiée
01:11:43à la création d'un petit parc urbain.
01:11:45Et ça, ça reste un équipement public qui a la charge de la collectivité.
01:11:51Donc, en termes de montage,
01:11:53là, ce qui était des éléments qu'on a un peu regardé,
01:11:57et donc, c'était vraiment la démarche un peu démonstratrice
01:12:00sur la communauté urbaine du Grand Poitiers.
01:12:02J'ai eu l'occasion de pouvoir le représenter également
01:12:04pour la communauté urbaine de l'Aval,
01:12:07pardon, la communauté d'agglomération de l'Aval,
01:12:09qui a également été retenue en territoire pilote sur l'été foncière.
01:12:12Et je l'ai également présenté sur une autre collectivité à Breteuil,
01:12:16où on voit à chaque fois que finalement,
01:12:18ce modèle peut se dupliquer assez facilement.
01:12:21Il faut trouver à chaque fois le bon modèle économique,
01:12:23mais en tout cas, en termes de montage,
01:12:25ça fonctionne relativement bien.
01:12:27Donc, les clés du succès, c'est d'avoir une approche territoriale
01:12:31et non plus, entre guillemets, site par site,
01:12:35ce que j'appelle une approche territoriale transversale
01:12:38qui associe construction neuve et intervention sur le bâti existant.
01:12:43Ce qui est important, c'est d'avoir une bonne démarche de pédagogie.
01:12:47Souvent, l'écueil qu'on a dit,
01:12:48c'est qu'on ne va pas forcer les gens à déménager.
01:12:51Évidemment, il y a un attachement à sa maison,
01:12:53pour des raisons personnelles.
01:12:55Là, l'idée, c'est vraiment de partir sur une démarche volontaire
01:12:57et l'évanclé, c'est l'appel de la manifestation d'intérêt.
01:13:01Après, sur 200 logements vacants, enfin sous-occupés,
01:13:05on va bien identifier 5-10 personnes qui vont être intéressées par la démarche.
01:13:10L'idée, ce n'est pas de faire bouger tout le monde.
01:13:12Donc là, on est vraiment dans une logique gagnant-gagnant,
01:13:16aussi bien pour les habitants en place,
01:13:19qui ont des solutions de relogement sur leur territoire du quotidien,
01:13:24et une solution pour la collectivité qui traite à la fois la reconversion d'une friche
01:13:29et une action sur la sous-occupation.
01:13:33Le caractère reproductible, ce que je vous ai montré, sa pertinence.
01:13:36Voilà, et puis donc, les clés de succès, c'est vraiment qu'il y ait une garantie
01:13:41du rachat du logement libéré.
01:13:42Ça se passe donc par la structure des dits.
01:13:46Les difficultés rencontrées, c'est une démarche particulière,
01:13:49parce qu'en fait, certains d'entre vous ont eu dans sa famille
01:13:55quelqu'un qui, volontairement, a pris la décision,
01:13:58parce qu'il n'avait plus les moyens d'occuper sa grande maison,
01:14:01donc d'habiter dans un logement plus petit.
01:14:03Ça, c'est des démarches particulières.
01:14:05Là, l'idée, c'est finalement de rentrer dans une démarche plutôt collective,
01:14:11afin qu'on ait dans une logique de mutualisation de l'ensemble.
01:14:16Et après, c'est aussi une logique d'incitation,
01:14:19et quand je dis coercition, c'est vraiment la conviction.
01:14:24Et après, il y a aussi des logiques de cohérence urbaine,
01:14:27donc peut-être qu'il faut se faire voir également pour des questions
01:14:29de préemption à certains moments de terrain,
01:14:32pour avoir certains logements.
01:14:35Voilà, à trouver ensuite le bon modèle économique.
01:14:38Aujourd'hui, les trois situations où j'étais amené à travailler
01:14:42sur cet aspect-là,
01:14:43donc il n'y a aucune opération équilibrée en tant que telle.
01:14:47Donc, il faut à chaque fois des participations,
01:14:50d'équilibre de la collectivité.
01:14:52Donc, il faut également, évidemment, que ce soit soutenable.
01:14:54Là, je suis resté assez sommaire dans le cadre juridique,
01:14:57parce que c'était surtout la question de la structure dédiée,
01:14:59puis le déroulement.
01:15:01Mais aujourd'hui, évidemment, ça implique plusieurs types d'autorisation d'urbanisme,
01:15:08ce qui peut être toujours un peu lourd à traiter d'un point de vue administratif.
01:15:12Donc là, l'idée, c'est de faire évoluer le code de l'urbanisme actuel
01:15:15pour avoir des autorisations qui permettent de gérer l'ensemble.
01:15:19Donc ça, c'est des réflexions qu'on a actuellement avec le ministère.
01:15:23Voilà, et puis évidemment, comme je vous le disais,
01:15:26il faut créer un certain volume d'intervention afin que la structure dédiée,
01:15:30en fait, finalement, elle ait un volume d'activité qui lui permet de recruter,
01:15:34de monter en compétences et donc d'avoir les capacités pour mener ce type de bien.
01:15:39Donc ça, c'est en cours.
01:15:41En tout cas, c'est une démarche qui a été relativement très bien accueillie
01:15:44par le côté urbain du Grand Poitiers et en particulier de l'usignan.
01:15:49Donc là, il y a la mise en place du PLUI, mais en tout état de cause,
01:15:54on estime que c'est une démarche qui va être ensuite vraiment rentrée
01:15:57en phase opérationnelle d'ici 2026-2027.
01:16:02Voilà pour cet exemple.
01:16:05Très bien.
01:16:06Merci beaucoup.
01:16:08Est-ce que…
01:16:09Alors, on va prendre un petit temps avant de clôturer ce webinaire
01:16:14pour répondre à des questions.
01:16:18Je vous laisse poser vos questions.
01:16:22On avait déjà quelques petites questions pour Rennes,
01:16:30notamment sur comment les parents d'élèves ont été impliqués
01:16:35et comment est-ce qu'ils ont réagi aux mutualisations proposées.
01:16:42C'est une question pour Hélène.
01:16:44Alors, les parents d'élèves n'ont pas été impliqués dans le projet.
01:16:53Il y a ces deux facettes.
01:16:54Je ne sais pas si la question concerne plutôt mieux partager le bâtiment
01:16:58entre acteurs de l'école.
01:16:59Donc là, concrètement, on parle des mêmes enfants.
01:17:01Souvent, nous, le périscolaire, il est un peu resserré dans un calme,
01:17:06on appelle ça comme ça chez nous, une pièce qui est petite, exiguë,
01:17:10pendant que les classes sont vides, la cantine est vide.
01:17:12Enfin, voilà, plein d'autres espaces sont vides.
01:17:14Donc, l'enjeu, c'était de mieux partager le bâti scolaire entre acteurs de l'école,
01:17:18donc mieux s'intéresser au temps d'usage et aux espaces pour ça.
01:17:21Donc là, c'est quelque chose qui s'est bien passé.
01:17:26L'école a informé les parents, mais nous, on n'a pas été en contact en direct avec eux.
01:17:30Et après, pour la partie accueillir un acteur extérieur dans l'école,
01:17:34on n'a pas non plus travaillé avec les parents là-dessus.
01:17:37On avait beaucoup de monde autour de la table.
01:17:38On avait la partie scolaire, la partie périscolaire, la partie accueil famille.
01:17:43Du coup, c'est un service de la ville, le conservatoire et l'association.
01:17:47Donc, on était avec beaucoup d'interlocuteurs.
01:17:49Nous-mêmes, côté ville, il y avait beaucoup de directions et de services de rattachement.
01:17:52Donc, on n'a pas plus complexifié cette partie-là.
01:17:56Et c'est surtout un échange qui s'enclenche entre la ville propriétaire du bâtiment
01:18:00et usagère, évidemment, du bâtiment,
01:18:04et l'éducation nationale qui en est l'occupant principal.
01:18:07Donc, c'est surtout à ce niveau-là qu'on s'est concentrés.
01:18:10Peut-être à noter ce que je n'en ai pas parlé.
01:18:11On travaille avec l'éducation nationale à une charte.
01:18:14Une charte, du coup, qui explique la mutualisation,
01:18:18pourquoi on fait ces choses-là,
01:18:19le bon respect aussi des principes de l'école républicaine,
01:18:26qu'on ne va pas demain faire venir n'importe qui dans une école
01:18:30pour faire quelconque activité,
01:18:32que c'est bien dans le cadre du code de l'éducation.
01:18:35Et en face que, du coup, les espaces sont à partager,
01:18:38qu'il n'y a pas de prérogative où on a parfois des enseignants
01:18:40qui se considèrent propriétaires de leur classe.
01:18:43Et du coup, on sort un petit peu de ce modèle-là aussi.
01:18:44Donc, c'est essayer de faire un pas dans le sens des deux parties,
01:18:48d'avoir cette charte qui sert de base,
01:18:50de référence aux uns comme aux autres.
01:18:53Et la proposition, on va voir dans le travail qui s'amorce là entre nous,
01:18:56c'est que ça puisse être, en tout cas, bien intégré dans chaque école,
01:19:02que ça figure potentiellement au règlement de l'école,
01:19:04en tout cas que dans les conseils d'école,
01:19:05ça puisse être indiqué et mentionné aux parents.
01:19:08Là, à ce stade, on n'était pas encore dans la phase déploiement,
01:19:11on était vraiment dans la phase de test.
01:19:13Et donc, c'est peut-être une prochaine étape
01:19:14qui va venir sur la partie lien avec les familles
01:19:18et communication sur le sujet.
01:19:20Mais on reste bien dans quelque chose de balisé dans les usages
01:19:23qui servent plutôt le projet pédagogique dans le fond
01:19:25et la vie de quartier.
01:19:25Super, merci.
01:19:29J'ai encore une dernière question, toujours pour vous,
01:19:33sur la mutualisation.
01:19:34Est-ce qu'il y a eu des difficultés à mutualiser les espaces
01:19:38avec une association ?
01:19:40Alors oui, pour même les deux cas.
01:19:43C'est-à-dire que nous, on voit bien qu'on a des enjeux de sobriété,
01:19:46on en parle, qu'on a des enjeux de territoire.
01:19:49Ce ne sont pas les enjeux des occupants des espaces.
01:19:51Eux, ils ne sont pas en demande de mutualisation a priori,
01:19:55sauf ceux qui manquent vraiment de mètre carré.
01:19:56Mais c'est plutôt des enjeux qui sont perçus par nous,
01:20:00collectivité, acteurs publics.
01:20:02Donc, ce n'est pas forcément quelque chose
01:20:04qui va de soi au début.
01:20:06Mais c'est tout l'enjeu de cette démarche
01:20:08qu'on a menée dans le temps et de manière assez douce.
01:20:12Quand on parlait de diversification douce et lente,
01:20:14c'est ça aussi, ce projet.
01:20:15Il est à la fois court à l'échelle de l'action publique,
01:20:18mais il s'étale aussi dans le temps par rapport aux familles,
01:20:20par rapport aux enfants, aux enseignants.
01:20:23Et ça prend un peu plus de temps aussi en phase programmation
01:20:26de penser des projets de cette manière-là.
01:20:28Ça prend peut-être six mois de plus, six mois de plus.
01:20:30Mais par contre, c'est intéressant de vraiment prendre le temps
01:20:32de faire connaissance, d'écouter ce que chacun a à dire
01:20:35parce qu'on voit bien ce qu'on a à perdre à partager les espaces.
01:20:38Mais si on se demande ce qu'on a à gagner,
01:20:40ce n'est pas inintéressant.
01:20:41Mais ça, ça implique aussi de prendre le temps
01:20:43de faire ce travail-là et de respecter aussi.
01:20:45Il y a des personnes qui ont à perdre
01:20:46un rangement super bien fait,
01:20:48un ménage qui roule, une ambiance d'équipe.
01:20:51Et être attentif à ça,
01:20:52ça veut dire qu'il y a des espaces de relations humaines
01:20:55qu'il va falloir préserver.
01:20:57Et puis, au contraire, de se dire
01:20:58en quoi ça peut être un levier.
01:20:59Et de considérer ça, ça s'est avéré très positif.
01:21:03Mais au début, c'est vrai que ce n'est pas quelque chose
01:21:05qui allait de soi.
01:21:06Donc, ça a été important de prendre le temps
01:21:08de communiquer et de se rencontrer.
01:21:10Merci.
01:21:13Alors, on avait une dernière question un peu générale
01:21:16sur est-ce que les présentations,
01:21:20vos présentations peuvent être communiquées
01:21:24et accessibles ?
01:21:26Voilà, donc, sauf mention contraire,
01:21:30je dirais à nos participants que oui, oui,
01:21:32ce webinaire sera disponible en replay
01:21:38et également, les présentations seront accessibles.
01:21:45Voilà.
01:21:45Une dernière petite question
01:21:46sur l'expérience de l'usinion.
01:21:50Voilà, Alban qui demande
01:21:51si on pourrait envisager d'utiliser
01:21:53ce type de mécanisme pour transformer
01:21:55d'autres types de locaux
01:21:56autres que des logements,
01:21:58comme, là, on parlait d'école,
01:21:59donc comme une école,
01:22:00des commerces de rez-de-chaussée ou autre.
01:22:02Est-ce que vous auriez un avis là-dessus ?
01:22:07Là, j'ai envie de dire, il faut...
01:22:08Là, l'idée, c'est qu'il y a quand même
01:22:09une logique de valorisation foncière.
01:22:11Donc, après, si on est en juge d'équipement,
01:22:14c'est différent, quoi.
01:22:16Mais après, c'est tout à fait possible,
01:22:18je sais pas, de valoriser une école
01:22:20qui est surdimensionnée
01:22:21pour construire une nouvelle plus petite
01:22:23sur une friche,
01:22:24mais faire du logement.
01:22:25Après, pour moi, ça s'étudie au cas par cas.
01:22:29Mais en tout état de cause,
01:22:30il faut... On peut pas dire que...
01:22:33Enfin, ça peut pas être qu'une logique
01:22:34où il n'y a que de la dépense.
01:22:35C'est pas...
01:22:36C'est pas déplacer un équipement
01:22:39pour en faire un plus petit ailleurs.
01:22:41pour nous.
01:22:45Merci.
01:22:49Sauf s'il y a d'autres questions,
01:22:52eh bien, je vous propose
01:22:54de clôturer ce webinaire
01:22:56déjà en vous remerciant,
01:22:58en remerciant nos intervenants,
01:23:00les lauréats,
01:23:02et en reprécisant
01:23:06ce que Solène vous a dit
01:23:07en introduction,
01:23:09mais c'est que le prochain...
01:23:10La prochaine date à avoir en tête,
01:23:12c'est le 5 septembre
01:23:14au Congrès national du bâtiment durable.
01:23:17Voilà.
01:23:18Le 5 septembre à 15 heures.
01:23:21Une présentation et un événement
01:23:23ADEME sur l'étude,
01:23:26voilà, qui sera consacrée
01:23:27spécifiquement au modèle économique
01:23:30des projets de sobriété foncière
01:23:32et immobilière,
01:23:33avec d'autres lauréats
01:23:35qui viendront donner
01:23:36des exemples et illustrer
01:23:38comment on peut faire
01:23:39des projets de sobriété foncière
01:23:41et immobilière.
01:23:43La publication de l'étude
01:23:45globale
01:23:48qui va paraître à la rentrée,
01:23:52et puis il y aura des webinaires,
01:23:55les dates seront bientôt communiquées,
01:23:56de présentation,
01:23:58voilà,
01:23:59de cette étude.
01:24:00Je ne sais pas si Solène,
01:24:01tu veux rajouter un petit mot.
01:24:04Non, c'est parfait.
01:24:04Ce sera, voilà,
01:24:05en accès libre sur la librairie ADEME,
01:24:07et donc on est ravis
01:24:09de pouvoir investiguer
01:24:10tous ces sujets.
01:24:12On a vu aujourd'hui
01:24:13la richesse des démarches
01:24:14et puis l'implication
01:24:15qu'une diversité d'acteurs
01:24:16peuvent avoir
01:24:17à différents endroits,
01:24:20selon différentes configurations.
01:24:22Donc, voilà,
01:24:22merci à tous
01:24:23pour ce retour d'expérience.
01:24:24Et puis, donc, voilà,
01:24:25prochainement
01:24:26en vrai à l'île
01:24:28lors d'autres webinaires
01:24:31et puis sur la librairie ADEME
01:24:32pour avoir vraiment
01:24:33l'étude complète,
01:24:34le rapport complet.
01:24:36Et merci à Elodie
01:24:37pour l'animation
01:24:38et puis aux collègues présents.
01:24:39Merci,
01:24:39et merci à tous
01:24:40pour votre présence.
01:24:42Merci, au revoir.
01:24:43Au revoir.
01:24:44Merci à tous.
01:24:45Au revoir, merci.
01:24:46Merci, au revoir.
01:24:46Merci, à tous.
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