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  • il y a 3 mois
Le Premier ministre François Bayrou est sur un siège éjectable, à moins d'une semaine du vote de confiance par les députés, prévu le 8 septembre. Le chef du gouvernement poursuit cette semaine ses consultations.

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Transcription
00:00Nicolas Sarkozy qui donne son avis sur la situation politique.
00:04Oui, il s'exprime dans une interview à nos confrères du Figaro
00:07qui vient tout juste d'être publié plusieurs choses à retenir.
00:10Une critique sans retenue de la décision de François Bayrou.
00:14Il évoque, je cite, une forme de suicide politique.
00:17Critique ensuite de la position des Républicains.
00:19On l'entendait à l'instant avec le Labaye.
00:21Le président du parti Bruno Rotaillot souhaite que les députés votent la confiance.
00:25Eh bien, Nicolas Sarkozy se distingue.
00:27Il n'est pas en accord avec cette position.
00:28Lui souhaiterait une abstention.
00:31Regardez ce qu'il dit.
00:32Comment les Républicains pourraient-ils faire campagne
00:34sans être assimilés à un gouvernement auquel ils auront voté la confiance ?
00:40Nicolas Sarkozy qui ajoute, le risque de confusion m'apparaît sérieux.
00:44C'est ce qui m'inquiète.
00:45L'abstention était une alternative crédible, prise de position différente
00:50de celle du président du parti Bruno Rotaillot.
00:52Pourquoi il dénonce un risque de mélange des genres
00:57avec la majorité proche d'Emmanuel Macron ?
01:02Parce qu'il estime qu'il n'y a qu'une seule solution pour sortir de cette situation à ses yeux, dit-il.
01:07Il l'a dit au président de la République, Emmanuel Macron, cet été.
01:10Il pense que la seule solution désormais, c'est la dissolution.
01:15Je suis persuadé, Nicolas Sarkozy, qu'il n'y aura pas d'autre solution que la dissolution.
01:22En revanche, l'ancien président de la République se distingue de certains
01:25qui, dans son camp, appellent à une démission du président de la République.
01:29C'est par exemple le cas de Jean-François Copé qui dit qu'il faudrait que le président démissionne
01:32dans six mois après les élections municipales.
01:36Là-dessus, il est en profond désaccord.
01:37Regardez, en tant qu'ancien chef de l'État, il dit,
01:39« Jamais, jamais, je n'appellerai à la démission du chef de l'État ».
01:43Évidemment, c'est une parole extrêmement forte,
01:46parce que c'est l'ancien président de la République
01:47et son entourage le plus proche que j'avais au téléphone juste avant de vous rejoindre
01:50me disait qu'effectivement, il avait choisi, vous rappelez,
01:52de ne pas prendre la parole lorsque le bracelet électronique,
01:55suite à ses condamnations, lui avait été posé.
01:57Il a plus bracelet désormais.
01:59Il a jugé, me dit-on, que la situation politique était suffisamment brave
02:02pour qu'il reprenne à nouveau la parole publiquement.
02:04Et il se lâche donc très clairement sur le Premier ministre.
02:07François Bayrou, il faut dire que les deux hommes
02:08ne s'entendent pas forcément très bien.
02:10Oui, alors les anicroches, si j'ose dire, remontent à très loin
02:14depuis une trentaine d'années.
02:15Mais si on doit retenir un seul moment,
02:17c'est la campagne présidentielle de 2012.
02:20Qu'est-ce qui se passe en 2012 ?
02:22Au second tour, s'affronte Nicolas Sarkozy, président sortant.
02:25De l'autre côté, François Hollande, candidat socialiste,
02:29qui avait gagné les primaires socialistes.
02:30Que fait François Bayrou au second tour ?
02:34Il explique qu'à titre personnel, lui, votera pour François Hollande.
02:37Ça, Nicolas Sarkozy ne lui a jamais pardonné.
02:41Beaucoup de sympathisants et de militants des Républicains non plus.
02:44D'ailleurs, je me rappelle avoir suivi la campagne de Nicolas Sarkozy
02:47lors de la primaire de 2016, régulièrement dans les meetings.
02:50Le nom de François Bayrou était sifflé.
02:52François Bayrou, c'était l'épouvantail chez les sympathisants de droite.
02:55Céline-Générique
02:55L'épouvantail chez Céline-Élé Maine
03:00Il y en a une espérie hélas
03:02Il dit son en Сергie- niéan-Générique
03:04à qui je ne as Redeを qu 아니에요 ?
03:06L'épouvantail chez les airs
03:06Il
03:10Y
03:13C'est
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