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  • il y a 3 mois
Au lendemain de son grand entretien en direct de Matignon, le plus dur commence pour François Bayrou ce lundi 1er septembre. Le Premier ministre commence à partir d'aujourd'hui une série de consultations avec différentes forces politiques, à une semaine du vote de confiance.

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Transcription
00:00Donc aujourd'hui, il y a un problème évident de responsabilité.
00:04Il y a un problème de responsabilité parce qu'il y a une crise budgétaire qui est massive,
00:07parce que les Français sont extrêmement inquiets,
00:09parce que notre démocratie, parce que nos institutions,
00:12elles sont fragilisées, attaquées,
00:14et donc on attend à un moment donné de la responsabilité.
00:17– Mais c'est parce que François Bayrou ne demande pas des négociations,
00:21il demande la confiance.
00:22Sous la Ve République, la confiance, ça veut dire quelque chose,
00:25c'est-à-dire que seule la majorité, en tout cas les députés qui soutiennent François Bayrou
00:28peuvent voter la confiance, ne pouvaient pas demander aux oppositions de voter la confiance.
00:31Ça n'existe dans aucune démocratie parlementaire.
00:33– Oui, alors on peut avoir la discussion sur la méthodologie.
00:39– Elle est importante la méthode quand même ?
00:40– Oui, elle est très importante la méthode, surtout quand on se retrouve dans la passe quand même.
00:42– Elle n'est pas bonne la méthode ?
00:44– Ça a été très clairement dit par François Bayrou que ce n'était pas un vote de confiance à proprement parler.
00:48– On sait très bien que si le Parti Socialiste s'abstient…
00:52– C'est quand même un vote de confiance, vous le savez.
00:54– Ce 49-1, on va l'appeler comme ça,
00:56ce n'est pas pour donner un chèque en blanc à François Bayrou,
00:58c'est pour se mettre d'accord sur un constat.
01:00– Mais non, il y a un plan déjà, ce n'est pas le conseil, il y a un plan précieux.
01:03– Le budget, c'est la copie du gouvernement,
01:07et heureusement que le gouvernement a un plan budgétaire.
01:09– On n'est même pas d'accord sur les jours fériés,
01:12on entend les LR dire que ça ne va pas de supprimer les deux jours fériés.
01:15– Et vous avez pu entendre aussi Gabriel Attal avoir certains pétissants,
01:18mais parce qu'on est au tout début de la discussion budgétaire.
01:21– Vous êtes contre la discussion budgétaire ?
01:22– Oui, je suis contre la discussion budgétaire, mais c'est normal.
01:25– Donc vous avez un Premier ministre qui est dans son coin décidé pour vous ?
01:27– Non, mais parce qu'on n'a pas encore commencé ces discussions budgétaires,
01:30mais c'est bien pour ça que d'abord, François Bayrou,
01:33vous pouvez se mettre d'accord sur un constat clair.
01:36Il faut faire 45 millions d'euros d'économie pour revenir dans un déficit.
01:37– On connaissait que la méthode est curieuse.
01:38– Parce que sinon, on va tous dans le mur.
01:41Bon, une fois qu'on s'est mis d'accord sur le constat,
01:42ensuite on a des discussions, et même au sein du socle commun,
01:45vous avez raison de le rappeler,
01:46il y a des points de désaccord aujourd'hui sur lesquels il faut qu'on discute,
01:49et c'est tout le lieu de la discussion budgétaire
01:51qu'on va avoir quand même pendant 70 jours à l'Assemblée et au Sénat.
01:55Donc c'est à ça qu'aujourd'hui est invité le Parti Socialiste.
01:58– Sous-titrage FR 2021
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