Il reste 8 jours à François Bayrou avant d'engager la confiance de son gouvernement à l'Assemblée nationale. Vote, on le sait, à très hauts risques. Le Premier ministre veut y croire. Il sera ce soir à 18 heures sur BFMTV.
00:00On a la chance, ce matin, sur BFM TV, sur le plateau de BFM Direct, d'avoir à la fois une esclave de la dette et un boomer dans le confort.
00:09Alors, vraiment, j'attends de vous, voilà, mais exactement, que vous dialoguez, non mais sérieusement, que vous dialoguez, je vous en prie, de l'humour, quoi que.
00:18– Dites-vous, dites-nous ce que vous attendez, vous, de vous, puis ensuite, bien sûr, votre voisine de l'interview de François Bayrou ce soir.
00:30– Les retraités sont très conscients de la situation dans laquelle se trouve le pays. On écoute les déclarations des uns, des autres, on est très conscients, on le connaît, on le sait.
00:42– La situation économique est difficile. Nous apprécions que le Premier ministre ait eu l'occasion de dire à plusieurs reprises,
00:51dans une situation difficile telle que celle-ci, tout le monde doit participer. On a bien entendu tout le monde.
00:58Donc pas simplement les boomers, pas simplement les retraités, pas simplement les… Tout le monde doit participer.
01:04Et donc, par rapport à ça, ce que nous disons, nous, les retraités, collectivement, c'est cette démarche paraît logique, paraît raisonnable,
01:14et on est d'accord pour apporter notre contribution. Sachant que, déjà dans le passé, des contributions des retraités, il y en a eu.
01:22Je n'évoquerai pas, si vous m'insistez, je pourrais vous le préciser, mais la perte de pouvoir d'achat des retraites, une dizaine de pourcents en 10 ans, en 10-12 ans.
01:30– Donc vous n'attendez ni changement sémantique, ni changement idéologique, ce soir, de la part de François Bayrou, lors de cette interview ?
01:36– Sémantique ? C'est quoi ça, sémantique ? C'est ce que j'attends, un truc.
01:39– Parce que certains mots ont chopé cette semaine.
01:41– C'est qu'il aille, c'est qu'il aille. Au fond, quand il dit « tout le monde doit participer ».
01:45– D'accord.
01:46– Je rajoute, pour ma part, sans discrimination, sans discrimination.
01:51– D'âge ?
01:52– D'âge, discrimination, j'ai un exemple très particulier de discrimination, dont on a parlé régulièrement.
01:59Et je suis désolé que les gens continuent de raconter n'importe quoi là-dessus.
02:04C'est ce fameux 10%, cet abattement fiscal de 10% sur les retraites.
02:09Oh, c'est un scandale ! Les retraités n'ont pas de frais professionnels.
02:14Ils n'en ont jamais eu, ils n'en ont jamais demandé.
02:16Et les 10% qui ont été mis en place n'ont rien à voir.
02:21– Cet abattement sur lequel le gouvernement Bayrou entend éventuellement revenir.
02:26– Il a dit qu'il allait faire un truc. Non, non. Il va faire un truc auquel, moi, je n'ai pas compris.
02:30Il y avait un abattement, comment dire ?
02:32– Oui, oui, mais vous attendez les précisions.
02:34– Je n'attendrais que je précise. Quand je parle de discrimination, je dis qu'aujourd'hui,
02:38il y en a deux abattements fiscaux. Un abattement fiscaux de 10%.
02:42Un pour les actifs, un pour les retraités.
02:45Pourquoi, diable, va-t-on chercher celui des actifs, celui des retraités ?
02:50Pourquoi va-t-on chercher ? Et c'est là qu'intervient la discrimination.
02:53– Pas de discrimination, c'est le message que vous avez adressé à François Bayrou.
02:56– La situation de l'abattement de 10% pour les retraités est discriminatoire.
03:03Il faut oublier ce truc-là, il faut l'oublier.
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