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  • il y a 3 mois
Il reste 8 jours à François Bayrou avant d'engager la confiance de son gouvernement à l'Assemblée nationale. Vote, on le sait, à très hauts risques. Le Premier ministre veut y croire. Il sera ce soir à 18 heures sur BFMTV. Voici pourquoi et comment il espère encore convaincre les oppositions et les Français. 

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Transcription
00:00Nous on n'attend rien de spécial de cette interview, il s'est exprimé quasiment quotidiennement sur la semaine écoulée.
00:04On a compris que son seul argument c'était d'agiter les peurs, de tenter de gouverner par la question du chantage à la dette.
00:13Mais si aujourd'hui il devait rassurer, comment ?
00:15Nous on conteste déjà le diagnostic, parce que je pense que François Béreau il part d'un mauvais diagnostic,
00:19c'est-à-dire qu'il met en avant cette dette, mais il oublie de dire que depuis l'élection d'Emmanuel Macron,
00:26il n'y a pas eu d'envolée des dépenses, par contre il y a eu une baisse drastique des recettes.
00:28Et la réponse qu'il apporte à ça, c'est de faire peser tous les efforts sur les personnes,
00:34les Français, les Françaises, les travailleurs et les travailleuses les plus modestes,
00:36et de demander aucun effort à ceux qui ont le plus bénéficié de sa politique fiscale.
00:40Et nous on pense notamment aux 500 plus grandes fortunes de France qui ont vu leur fortune doubler depuis 2017.
00:44Donc ça c'est la première chose.
00:46Après on entend qu'il pourrait y avoir des gestes espérés par exemple sur les jours fériés.
00:50Nous on pense que ce n'est pas le seul problème, que c'est un problème d'équilibre global de ce budget,
00:54qu'aujourd'hui ce n'est pas la peur qui prédomine, c'est la colère.
00:56Parce qu'il pense qu'il y a un problème de pédagogie,
00:58nous on pense que les Français, les Françaises, les travailleurs, les travailleuses
01:01ont très bien compris ce qu'était l'équilibre de ce budget.
01:05Et c'est le fait de faire payer sur les arrêts maladie, sur les déremboursements de médicaments,
01:10de geler les prestations sociales dans un contexte d'inflation,
01:12c'est-à-dire les faire diminuer, de geler les salaires dans la fonction publique
01:15alors qu'ils ont baissé déjà de 20% à euro constant.
01:18Nous on pense que ça c'est une politique qui est complètement injuste
01:20et qu'il faut aujourd'hui aller dans une politique de justice fiscale.
01:23Mais d'aucune manière pour vous François Bayrou ne peut changer cette dynamique
01:29qui est en route d'une forte mobilisation au mois de septembre
01:33contre la politique de François Bayrou et encore d'Emmanuel Macron ?
01:38C'est une mobilisation contre la politique qui est menée effectivement
01:41et c'est pour ça que nous on appelle à la grève le 10 septembre.
01:43C'est deux jours après le 8, vous l'avez noté, parce que nous la question qui nous intéresse
01:46c'est pas la question de l'avenir de François Bayrou, c'est la question de l'avenir de sa politique.
01:50François Bayrou, qu'il s'en aille très bien, mais surtout que dans ses valises,
01:53il emporte les mauvais projets.
01:54Et on pense qu'il faut aujourd'hui construire des mobilisations,
01:56construire la mobilisation du 10 septembre,
01:58qu'il y ait le plus de grèves possibles, qu'elles soient le plus importantes possibles
02:01pour mettre sous pression l'écriture du prochain budget
02:03et pour qu'on impose par les grèves, par les luttes,
02:06un budget qui soit un budget de justice fiscale, sociale et environnementale également.
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