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  • il y a 3 mois
Il reste 8 jours à François Bayrou avant d'engager la confiance de son gouvernement à l'Assemblée nationale. Vote, on le sait, à très hauts risques. Le Premier ministre veut y croire. Il sera ce soir à 18 heures sur BFMTV. 

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Transcription
00:00Sophia Tizaoui, qu'attendez-vous de François Bayrou aujourd'hui ?
00:05Premièrement qu'il parte, mais je pense que ça c'est plus en plus.
00:06Oui, ça s'est acté, pas normalement.
00:08Et ensuite, honnêtement, ce qu'on attend c'est qu'il y a enfin une première ou un Premier ministre de gauche,
00:15comme il y aurait dû avoir depuis les élections législatives 2024, qui arrive au pouvoir.
00:20Parce qu'aujourd'hui, bien que Bayrou parte, bien qu'il parte et qu'il s'en aide...
00:23Ah qu'il parte, j'avais compris qu'il parle.
00:25Non, bien qu'il parte.
00:27Alors, si Macron, à l'issue de son départ, décide de renommer un Premier ministre
00:33qui va effectuer la même politique de Bayrou, ça n'a pas de sens.
00:36Mais ce soir, ce soir, pour les jeunes, qu'attendez-vous que dise François Bayrou ?
00:41Honnêtement, on ne s'attend absolument à rien.
00:43Mais ce qu'on voudrait qu'il fasse, et ce qu'il ne fera pas bien évidemment,
00:46c'est qu'il annonce que les jeunesses vont arrêter de payer, vont arrêter de subir la dette,
00:51parce qu'il dit, comme vous le disiez tout à l'heure, qu'il faut que tout le monde fasse des efforts.
00:56Alors, très bien, si vous le voulez, mais quand vous avez M. le Premier ministre
01:00qui fait 40 000 euros de rénovation pour son bureau à Pau, je suis désolée,
01:04non, nous, on n'a pas à payer ça.
01:05Dans le cadre d'une opération, nous dit l'entourage de François Bayrou,
01:09qui était prévue, qui avait été engagée, et cette réfection du bureau est, semble-t-il,
01:14la dernière étape de cette opération de travaux,
01:17qui était prévue dans le cadre d'un aménagement de bâtiments
01:20qui est classé patrimoine culturel ?
01:23Très bien, mais je ne pense pas que ce soit la priorité actuellement.
01:26Enfin, je veux dire…
01:27Pour vous, c'est aussi affaire de symboles.
01:28Oui, d'accord, mais il y a une priorité qui est aujourd'hui la précarité de la jeunesse,
01:32qui est aujourd'hui des élèves qui ont subi Parcoursup et qui n'ont pas de formation
01:36pour l'année 2025-2026.
01:38Il y a des familles qui ne peuvent pas se permettre d'acheter des fournitures scolaires
01:41parce que, faute de moyens, alors aujourd'hui, Bayrou décide de encore toucher aux jeunesses,
01:47décide encore de nous amputer quelque part, et nous, on attend enfin
01:51qu'il y ait un revenu d'autonomie pour les jeunes et qui puisse…
01:54Vous l'avez entendu cette semaine, François Bayrou, il a dit
01:56« J'ai reçu énormément de messages de jeunes qui disaient pour la première fois,
02:00en parlant de lui évidemment, on a parlé de nous,
02:02les générations du baby-boom qui ont beaucoup fait marcher le pays
02:04ne peuvent pas se désintéresser de la situation qui est faite aux jeunes Français.
02:07Vous n'avez pas l'impression qu'il vous a, d'une certaine manière,
02:10tendu la main cette semaine, non ? »
02:12Ben non, clairement pas.
02:13Ben clairement pas.
02:14Parce que, si vous voulez, il veut un peu nous amadouer avec ces jolis mots,
02:19mais la réalité derrière, c'est que c'est nous qui payons.
02:21La réalité derrière, c'est qu'on a aujourd'hui des lycéens et des lycéennes
02:25qui vont encore devoir subir la dette,
02:28qui vont encore devoir subir des conditions d'études qui sont inacceptables
02:32parce que nous avons aujourd'hui des discriminations territoriales
02:35et des inégalités territoriales
02:38qui font en sorte que certains élèves perdent 18 mois de scolarité l'année du bac
02:42et aujourd'hui c'est inacceptable.
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