- il y a 4 mois
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00:00On parle de la sécurité à présent et on continue d'en parler, ça a été une semaine où il a été question de tambouille politicienne, il a été question de boomer, de dissolution, de vote de confiance et on a mis de côté un fait qui me paraît majeur, un tournant, ça s'est passé tout au long de la semaine, vous avez des femmes qui ont eu le courage de prendre la parole pour dire ras-le-bol, ras-le-bol de cette montée de l'antisémitisme, ras-le-bol de cet ensauvagement de la société, ras-le-bol de ce laxisme judiciaire,
00:28ras-le-bol de tendre la joue au régime de téboune. Je parle d'Isabelle Piboulot, notre amie et journaliste par exemple qui a été agressée, son compagnon a été attaqué de sept coups de couteau, il est sain et sauf aujourd'hui, c'est un miracle, je parle d'Harmonie Comine qui est la marraine de cette émission qui était en direct avec nous, la femme du gendarme, je parle de la sœur d'Ilan Alémy, je parle de la fille de Boilem Sansal, ces quatre femmes ont eu le courage de prendre la parole cette semaine,
00:56d'interpeller comme un appel au secours le président de la République et comme à chaque fois évidemment, c'est pas les bonnes victimes, c'est pas les bons sujets et les portes de l'Elysée restent closes.
01:06Je veux qu'on revienne sur le dossier Isabelle Piboulot, samedi 23 août, le compagnon de la journaliste Isabelle Piboulot a été grèvement blessé lors d'une violente agression à la station de tramway Porte de Vent, on va Paris, poignardé à sept reprises je le disais, il a été hospitalisé en urgence, son bourreau est un ressortissant sénégalais placé en détention provisoire, une obligation de qualité du territoire français lui a été délivrée.
01:29Je vous propose d'écouter le témoignage d'Isabelle Piboulot, c'était en début de semaine, elle était avec Pascal Praud, on va l'écouter et puis pourquoi on en parle ce matin ?
01:39Parce que pour la première fois son avocat a réagi, c'était dans l'heure des pros ce matin. D'abord Isabelle.
01:44Moi j'ai la chance que mon compagnon soit en vie, j'ai la chance moi d'être en vie, mais il est temps que les consciences s'éveillent, vraiment.
01:56Et ma parole aujourd'hui elle est pour ça, parce que ma première agression j'ai eu honte d'en parler.
02:01Des amis proches étaient au courant, mais certains de mes copains l'ont appris là, quand j'en ai parlé sur les réseaux sociaux, un an après, parce que j'avais honte d'avoir été une femme qui touchait dans la rue, mais j'avais honte.
02:14Je ne sais pas pourquoi, c'est inexplicable, il faut le vivre pour le comprendre.
02:18Et aujourd'hui la honte doit changer de camp, la honte elle n'est pas à nous, mon copain n'a rien cherché, il n'a pas cherché la bagarre, il m'a juste protégée.
02:24Avec tout le respect que je dois à notre président de la République, monsieur Emmanuel Macron, est-ce que vous pensez qu'un drame comme ça relève du brainwashing ?
02:33Est-ce que vous pensez que les larmes d'une mère qui est inquiète pour son enfant, qui pense que son enfant va mourir alors qu'elle est rentrée chez elle, c'est du lavage de cerveau ? C'est tout.
02:43Et donc Gérald Pandelon, maître Gérald Pandelon, était notre invité ce matin sur l'heure des pros, il est revenu sur la dignité et le courage d'Isabelle Piboulot ainsi que de son compagnon.
02:55Isabelle Piboulot et de son compagnon qui ont fait montre, en pareilles circonstances, d'un extraordinaire courage, mais également de dignité.
03:05Alors courage pour Isabelle, certes, mais courage également pour son compagnon qui, au péril de sa vie, s'est interposé pour mettre en sécurité sa compagne.
03:16Et il a perçu sept coups de couteau. Je pense que l'acte qu'il a commis à ce moment-là est presque un acte héroïque.
03:27J'évoque également la dignité. Ce ne sont pas des personnes qui sont les concernant dans la haine, dans la colère, au contraire.
03:34Ils disent, maître, nous souhaitons uniquement que justice passe, que tout simplement nous soyons restaurés dans notre dignité, au nom du droit, au nom de la vérité et accessoirement au nom de la justice.
03:50Georges Fenech, très important aussi d'entendre l'avocat d'Isabelle Piboulot, d'entendre son témoignage qui symbolise cette insécurité du quotidien,
03:59cet ensauvagement de la société que beaucoup refusent de voir jusqu'au plus haut sommet de l'État.
04:05Oui, mais je voudrais reprendre l'angle que vous avez pris tout à l'heure, qui me paraît important, c'est l'angle la victime, la parole de la victime.
04:13Ça qui est important. Et nous voyons effectivement, depuis quelques temps maintenant, des victimes oser prendre la parole, voire même interpeller publiquement à travers la caméra
04:21le chef de l'État, comme ça a été le cas d'Isabelle. Mais ça n'est pas vraiment nouveau que des victimes essayent de se faire entendre.
04:28Alors, rappelez-vous, celles notamment qui avaient créé des associations, je pense évidemment à Jean-Pierre Escarfaille et au colonel Schmitt,
04:37qui se sont, pour avoir osé créer une association et essayer d'exprimer leur douleur, et faire en sorte qu'on lutte davantage contre la criminalité,
04:46notamment sérielle, les violeurs en série, qui se sont retrouvés sur le mur des cons, dans un local de magistrats, voyez-vous.
04:53Donc, c'est pour vous dire que la victime, elle n'a pas encore tout à fait le droit de citer, dans un certain courant doctrinaire,
05:02qui considère qu'après tout, la victime, c'est moins important que l'auteur qui doit être prise en charge.
05:08Éric Revelle.
05:09Oui, alors, moi j'aimerais revenir, et je transmets évidemment toutes mes amitiés à Isabelle Piboulot, j'aimerais revenir sur cette horrible affaire.
05:17Pourquoi je vous dis ça ? Parce qu'on a appris que cette personne n'avait pas eu d'abolition du discernement.
05:26Ça veut dire qu'elle était totalement consciente lorsqu'elle donne sept coups de couteau.
05:29Est-ce que les gens, puisqu'on parle de vie quotidienne, se rendent compte ce que c'est que prendre sept coups de couteau de suite,
05:37au point de penser qu'on va en mourir ?
05:40Ressortissant sénégalais en France depuis 2011.
05:43Voilà, vous parliez du plus haut sommet de l'État.
05:47Il y en a un qui a appartenu au plus haut sommet de l'État, que j'ai entendu, puisque j'étais sur place aux réunions du MEDEF,
05:52qui est M. Dupond-Moretti, quand il explique que CNews seraient responsables, finalement, de l'ensauvagement de la société,
06:02ou qu'on en parlerait trop, ou qu'on en parlerait trop, ou que la justice n'est pas laxiste,
06:07je dis à M. Dupond-Moretti, tranquillement, que ses effets de manche et ses vocalises d'ex-grand-avocat du Barreau
06:16n'impressionnent plus personne, parce que les Français, dans leur vie quotidienne, le vivent.
06:20Ils vivent à la fois, on verra sur le dossier de Thérèse et de sa famille,
06:26mais 5 ans, elle attend 5 ans pour savoir si elle va avoir le droit de faire le deuil définitivement de sa fille et de sa petite-fille.
06:35Que justice soit rendue.
06:36Mais M. Dupond-Moretti, mais...
06:38Mais M. Dupond-Moretti, il attaque CNews, Pascal Praud et ses amis, sur le cours central de Roland-Garros,
06:47avec une coupe de champagne, j'imagine, à droite, avec une sécurité XXL autour de lui.
06:55J'extrapole en disant la coupe de champagne, bien sûr, à voir avec modération, j'embrasse l'Arcom.
06:59Mais quand je vous dis ça, c'est qu'il est déconnecté complet.
07:03Et puisque vous voulez parler d'Éric Dupond-Moretti, on l'entendra juste après la pause.
07:06On revient dans un instant.
07:08Eh oui.
07:08Eliott de Vallée-Vous, ça continue jusqu'à 13h en direct sur Europe 1.
07:12Je vous rappelle que si vous souhaitez réagir à l'émission, le standard vous est ouvert au 01-80-20-39-21.
07:18C'est un appel non surtaxé.
07:20N'hésitez pas, à tout de suite.
07:21Week-end, c'est jusqu'à 13h.
07:23Un numéro, chers auditeurs, 01-80-20-39-21.
07:27Vous prenez le téléphone, vous réagissez en direct sur Europe 1, dans le studio Estelle Laffont que vous venez d'entendre.
07:35Et nos deux chroniqueurs, Éric Revelle, Georges Fenech.
07:38Éric Revelle qui était remonté comme une pendule, parce qu'on parlait de la sécurité, du sentiment d'insécurité.
07:43Vous avez raison, on est français, Eliott, mais regardez ce qui se passe quand même.
07:46Et donc, vous avez mis un petit tac, là, Éric Dupond-Moretti.
07:50Vous n'avez pas du tout apprécié sa sortie.
07:52Aki Tator, qui a repris la robe pour défendre le bilan catastrophique en matière de sécurité d'Emmanuel Macron.
07:59C'est normal, il ne voulait pas faire de politique.
08:02C'est Emmanuel Macron qui est allé le chercher.
08:04Il y a pris goût.
08:05Imaginez, garde des sceaux.
08:07En 4 ans, il a fait moins que Gérald Darmanin, qui est là depuis quelques mois.
08:11Alors lui, sa boussole, c'est le bon sens.
08:13Vous imaginez ?
08:14J'imagine qu'il y a un peu de rancœur, il y a un peu de colère de se dire
08:18« Attendez, mon successeur, qu'est-ce qu'il dit ? »
08:19Il dit « Moi, je vais juste appliquer une chose, c'est le bon sens. »
08:22Deux choses.
08:23J'écoute les Français et le bon sens.
08:25Alors, il a fait polémique cette semaine, Éric Dupond-Moretti,
08:27puisque quand on lui parle de sécurité, qu'est-ce qu'il dit ?
08:29Il dit « C'est la faute de ces news, c'est la faute de Pascal Praud, et c'est la faute de ses amis. »
08:33Écoutez Éric Dupond-Moretti, et qui lui a répondu ?
08:37Reda Bellach, responsable syndicale Unité Île-de-France.
08:41Donc en fait, vous avez le dogme, l'idéo...
08:52Ils sont sur le terrain.
08:55Écoutez attentivement, plus la réponse de Reda, que la réponse de M. Dupond-Moretti.
09:00Il y a mille crimes par an dans notre pays.
09:02Donc vous avez pour les chaînes d'info continue, matière tous les jours, à nous parler d'un crime.
09:07Ce qui finit à la fois par nous inquiéter légitimement,
09:12et ça nourrit l'insécurité, bien sûr, pour ceux qui la vivent,
09:16mais aussi le sentiment d'insécurité.
09:19Et ça, on ne peut pas le nier.
09:20Il existe ce sentiment d'insécurité.
09:22Écoutez, allez dire ça à M. Pro et à ses amis,
09:25et vous verrez ce qu'il vous répondra.
09:26Il vous répondra, mais non, pas du tout.
09:27C'est vous qui êtes déconnecté.
09:29Honnêtement, ses propos me dégoûtent,
09:31parce que lui, il ne s'est jamais fait caillasser.
09:33Pour lui, je ne dirais pas qu'il vit dans un autre monde,
09:35parce qu'il sait très bien.
09:36C'est un avocat chevronné, quand même.
09:38Il sait très bien la réalité, comment y aller.
09:40Mais en fait, il manque de respect aux victimes,
09:42il manque de respect à la société,
09:44et il manque de respect aux Français.
09:46Vous imaginez la déconnexion d'Éric Dupond-Moretti,
09:50et le courage, encore une fois, de Reda Bellage.
09:52Ses propos me dégoûtent.
09:54Lorsqu'Éric Dupond-Moretti, il est dans le sillon d'Emmanuel Macron,
09:57c'est brainwashed sur les effets divers.
09:59Il y a matière à parler d'un crime.
10:01Mais en fait, j'ai envie de dire,
10:02mais vous n'avez pas honte, M. Dupond-Moretti ?
10:05Vous croyez que ça nous fait rire ?
10:06Vous croyez que ça nous fait plaisir
10:07de parler de ces drames qui se multiplient en France,
10:11de ces femmes qui refusent de sortir après 22h à Paris,
10:15de ces familles qui sont bouleversées.
10:17Mais honte à vous.
10:18Restez dans votre théâtre,
10:20restez sur le cours central de Roland-Garros,
10:23faites votre petit théâtre entre vous, bien pensant,
10:26mais évitez de faire la leçon à des journalistes
10:27qui donnent la parole aux Français,
10:29et qui ont le malheur, le malheur,
10:31de témoigner du réel, Georges Fenech.
10:32C'est normal qu'on soit un peu en colère ce matin.
10:34En colère, c'est-à-dire qu'il veut nous faire croire
10:37que finalement, s'il y a autant de sentiments d'insécurité,
10:41comme il le dit,
10:42c'est parce que nous mettons une focale régulièrement
10:45sur ce qui est une réalité.
10:47Tout simplement, on n'amplifie pas le phénomène.
10:49On en fait état.
10:51Et c'est ça qui symbolise sa déconnexion
10:55par rapport au pays réel.
10:57Et quand il était au gouvernement,
10:59en même temps que M. Darmanin,
11:00rappelez-vous,
11:01toutes les escarmouches qu'il y avait entre les deux.
11:04M. Darmanin qui parlait de l'ensauvagement,
11:06et Dupond-Moretti qui répondait,
11:08mais ce ne sont pas les termes que j'emploie.
11:11C'est-à-dire, je ne veux pas voir la réalité.
11:13Au fond, pourquoi ?
11:14Parce que c'est le résultat d'une politique.
11:16C'est l'échec d'une politique.
11:18Le samedi,
11:20Gérald Darmanin parle d'ensauvagement de la société.
11:23Je dis le samedi, c'est peut-être le mardi.
11:24Le lendemain,
11:25Eric Dupond-Moretti va parler du sentiment d'insécurité
11:28et que la France n'est pas un coup de gorge.
11:30Le lendemain.
11:31Donc c'est évidemment piloté.
11:32Mais il a le droit d'avoir cette idéologie
11:34bien pensante, Eric Dupond-Moretti.
11:37Il a le droit de vivre sur une autre planète que les Français.
11:40Simplement,
11:41il n'épouse pas la volonté de la majorité des Français.
11:45C'est pour ça que je ne crois pas qu'il a le droit de le faire.
11:47Mais bien sûr qu'il a le droit,
11:48la liberté d'expression,
11:50et le droit de penser ce qu'il veut.
11:51que simplement, si Eric Dupond-Moretti,
11:54je vous parie Georges Fenech,
11:57se présente demain au municipal,
11:59les Français vont lui dire
12:00écoutez, restez, restez vraiment,
12:02restez boulevard Saint-Germain.
12:04Restez là.
12:07Ne venez pas faire la leçon aux Français.
12:09En tous les cas, les Français, ils sont en souffrance.
12:11Ils ont des priorités.
12:12C'était présenté déjà des élections...
12:13Régionales.
12:14Ça a été une grande réussite.
12:15Ça a été une grande réussite.
12:17Alors vous imaginez,
12:17c'est une élection personnelle,
12:19ce que ça peut donner.
12:20Avant de vous donner la parole, Eric Revelle,
12:21je voudrais qu'on écoute l'avocat d'Isabelle Piboulot,
12:23qui a répondu à Eric Dupond-Moretti.
12:26Quel paradoxe de voir un ancien gardesson,
12:29un ancien confrère,
12:30qui s'est battu durant 40 années
12:32dans les prétoires,
12:34notamment dans les cours d'assises,
12:36pour la présomption d'innocence,
12:37la vérité, etc.,
12:39et de faire montre
12:40d'une telle mauvaise foi intellectuelle.
12:44Je dirais,
12:45ses propos sont scandaleux,
12:47sont scandaleux et indécents, pour le coup.
12:49Pourquoi ?
12:50Parce qu'il fait montre d'une double,
12:52un double déni.
12:54C'est d'abord un déni des faits,
12:56puisque, force est d'admettre
12:57que la criminalité n'a fait qu'augmenter.
12:59C'est par conséquent,
13:01c'est attentatoire même à la vérité empirique.
13:04Et il fait montre également
13:05d'un renversement accusatoire.
13:08C'est-à-dire que ce sont ceux
13:09qui dénoncent,
13:10qui doivent être mis au pylori.
13:13C'est presque une rupture anthropologique,
13:15puisque le langage politique,
13:17que ce soit celui de notre chef d'État
13:19en pareilles circonstances,
13:21et celui de notre ancien garde des Sceaux,
13:24n'a pas vocation à dire le vrai.
13:26Il n'a plus vocation à dire la réalité.
13:29Et même une forme d'aliénation cognitive,
13:32puisque,
13:33est considéré comme dingue,
13:34celui qui vit une infraction
13:37dont il est réellement victime.
13:39C'est très grave.
13:40Garde des Sceaux, garde des dogmes.
13:43Garde des dogmes,
13:44Éric Dupond-Moretti.
13:45Il est très très bon sur les planches.
13:47Félicitations à lui.
13:48D'ailleurs, il est meilleur sur les planches
13:50que pour plancher sur les questions de sécurité
13:51ou de justice,
13:53et qui reste sur les planches,
13:54Éric Revelle.
13:54Ça nous va très bien.
13:56Oui,
13:57quand j'ai entendu ça,
13:58parce que j'étais sur place
13:59pour ces universités d'été du MEDEF.
14:02Vous l'avez entendu en direct ?
14:03Oui, je l'ai entendu.
14:03Quelle a été la réaction du public ?
14:07Aucun applaudissement.
14:09Mais personne l'a hué,
14:11ou personne n'a dit
14:11non mais vous vous prenez pour qui ?
14:13Non, non, non.
14:14D'ailleurs, j'ai remarqué
14:15que le journaliste qui l'interroge
14:16a une grande contradiction.
14:18Oui.
14:19Félicitations à lui.
14:20Oui, mais sur l'attaque de Dupond-Moretti,
14:23l'avocat d'Isabelle Piboulot
14:25a absolument raison.
14:26Parce que peut-être que demain,
14:28M. Dupond-Moretti peut franchir
14:30un nouveau cap.
14:31Il peut accuser, par exemple,
14:33CNews de donner la parole aux victimes.
14:36Vous voyez ?
14:37En disant, en fait,
14:38vous alimentez
14:40le souvenir terrifiant
14:44de ce qu'ont vécu ces gens.
14:45Peut-être que ça sera la prochaine étape.
14:46Et puis, attendez,
14:47il y a quand même un grave problème
14:49dans cette sortie de Dupond-Moretti.
14:52Puisqu'il parle des journalistes,
14:54il explique ce que c'est
14:55qu'un journaliste,
14:55d'ailleurs sans le savoir vraiment,
14:56puisqu'il était avocat,
14:57il ne peut pas savoir,
14:58il n'a pas eu de formation de journaliste.
15:00Mais en fait, ce qu'il dit,
15:01c'est que, un,
15:01il accroche des cibles dans le dos
15:03de Pascal Praud et de ses amis,
15:05puisqu'il dit qu'ils sont responsables
15:07de ce qui se passe.
15:08Il accroche des cibles
15:09dans le dos de Pascal
15:10et de ses amis.
15:11Et je me sens concerné,
15:13puisque je suis assez souvent
15:14sur les plateaux de CNews.
15:16Mais autre chose,
15:17de quel droit
15:18M. Dupond-Moretti,
15:19qui ne connaît pas le métier,
15:21nous explique
15:21ce que serait
15:22la bonne ligne éditoriale
15:23d'un média ?
15:24Est-ce que serait...
15:25Voilà.
15:26Eh bien, M. Dupond-Moretti,
15:27qui défend la veuve
15:28et l'orphelin
15:28et la bien-pensance,
15:30devrait savoir
15:30que la liberté
15:31d'expression
15:32d'un média
15:33et les succès
15:34des médias
15:35en question,
15:36on le montre.
15:36Le succès,
15:37ça l'énerve.
15:37C'est ça,
15:37le véritable vecteur.
15:38Ça le rend dingue.
15:38Il ne comprend pas.
15:39Il fait une fixation
15:40sur le média de CNews.
15:42Il a fait une fixation
15:43dans sa courte...
15:44Il n'est jamais venu.
15:45Dans sa courte période politique,
15:46une fixation
15:47sur le Rassemblement National,
15:49excusez-moi de le dire
15:50comme ça,
15:50il a pris une rouste
15:51au Régional,
15:52une rouste XXL,
15:53ça a été un flop total.
15:55Donc peut-être
15:55qu'il y a aussi
15:56un peu de rancœur.
15:57Et encore une fois,
15:58notre but
16:01en tant que journaliste,
16:02c'est de rester honnête.
16:04Donc l'honnêteté,
16:05c'est de donner la parole
16:06aux Français
16:06et puis de parler
16:08des faits,
16:09rien que des faits,
16:09ou même voir
16:10à travers les chiffres,
16:11ou même les sondages.
16:13Sondage du juillet
16:14dernier,
16:15selon vous,
16:16le bilan d'Emmanuel Macron
16:17en matière de sécurité
16:18est-il positif ou négatif ?
16:20Sondage CSA
16:20pour Europe 1,
16:21CNews,
16:22le JDD.
16:23Vous voulez que je vous donne
16:23la réponse ?
16:2481% des sondés
16:27répondent que le bilan
16:28d'Emmanuel Macron
16:29il est négatif.
16:30Je rêverais...
16:31Alors là,
16:32les auditeurs 0182,
16:33s'il y a parmi les auditeurs
16:36quelqu'un des 18%
16:37qui considère que c'est positif,
16:39appelez-nous.
16:40N'hésitez pas.
16:40N'hésitez pas.
16:41Je serai ravi de savoir
16:43en quoi le bilan
16:43d'Emmanuel Macron
16:44en matière de sécurité
16:45a été posé.
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