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  • il y a 4 mois

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Transcription
00:00On a Adeline, on a Annie, beaucoup de personnes nous appellent sur ce sujet.
00:03Annie, vous dirigez une école indépendante à Paris.
00:07Et qu'est-ce que ça vous évoque, cette rentrée scolaire et ce constat que vient de nous établir,
00:12en tout cas le début du constat déjà que vient de nous établir,
00:15Augustin Yvan de la Fondation pour l'école, Annie ?
00:19Bonjour, je suis entièrement d'accord avec lui,
00:23mais je pense aussi qu'il y a un travail à faire au niveau des programmes
00:28et au niveau de l'organisation des classes.
00:34Je vois, moi, je faisais à Ipecom des prépas, puis le lycée,
00:40et puis je me suis attelée au collège.
00:42Et je vois bien que même au collège, les enfants n'ont pas de base et n'ont pas de méthodologie.
00:50Et donc, on fait beaucoup de contenu, on fait beaucoup de choses comme ça
00:55sans passer par les fondamentaux, c'est-à-dire la méthodologie,
01:00et puis aussi un savoir-faire en collectivité,
01:04c'est-à-dire accepter l'autorité du professeur,
01:08parce que c'est une autorité du savoir.
01:11Et Annie, comment vous expliquez qu'on n'est pas capable de faire la même chose dans le public ?
01:16Parce qu'il y a eu une sorte d'égalitarisme,
01:19on ne veut plus que les élèves travaillent à la maison, par exemple,
01:23et donc, en fait, les élèves n'apprennent pas, justement, à être autonomes,
01:28à réfléchir, à travailler par eux-mêmes,
01:31puisque le travail jusqu'en collège, on fait très, très peu de travail à la maison,
01:37et puis les professeurs sont un peu débordés par le nombre d'élèves,
01:44et donc ils ont du mal à travailler individuellement dans un groupe.
01:49Ce qui fait la force de nos écoles indépendantes,
01:52c'est ces effectifs réduits,
01:55et cet engagement des professeurs vis-à-vis des élèves.
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