00:007h47, l'heure tourne, c'est bientôt l'heure d'aller à l'école.
00:03Journée de rentrée pour des dizaines de milliers d'enfants dans la Loire et pour leurs enseignants aussi.
00:08Voyons comment on s'organise du côté de l'éducation nationale.
00:12Bonjour Thierry Diclet.
00:13Bonjour.
00:13Vous êtes le directeur académique des services de l'éducation nationale dans la Loire.
00:17Ce sont vos services et vous-même qui font en sorte que la rentrée se passe bien.
00:22Alors voilà, il est 7h48, l'heure vient de tourner.
00:26Est-ce que tout est prêt ce matin à H- quelques minutes ?
00:29Écoutez, une bonne rentrée à tout le monde.
00:32D'abord aux 106 000 élèves que nous allons faire rentrer ce matin,
00:35aux plus de 8 000 professeurs, aux chefs d'établissement, aux inspecteurs, aux directeurs d'école.
00:40Et puis surtout, bon courage aux élèves et à leur famille qui se prépare.
00:44À l'heure où je vous parle, tous les feux sont au vert.
00:46Nous avons des enseignants dans toutes les classes dans le premier degré.
00:49Tous les cours sont assurés dans le second degré,
00:52si ce n'est dans les collèges et les lycées bien évidemment,
00:54si ce n'est quelques ajustements vraiment à la marge de quelques postes
00:57et les quelques heures qui vont arriver dans la semaine.
01:01Donc à ce moment, à une demi-heure de la rentrée, pas d'inquiétude particulière.
01:05C'est une rentrée scolaire qui se fait dans un climat politique un peu particulier.
01:09Alors l'année dernière, la ministre de l'Éducation était démissionnaire.
01:12Là, Elisabeth Borne est un petit peu sur la sellette
01:15puisque tout va dépendre du vote de confiance
01:18qui aura lieu lundi prochain à l'Assemblée nationale.
01:21Est-ce que ce contexte politique peut avoir un impact
01:24sur le quotidien des élèves qui rentrent en classe aujourd'hui,
01:28sur le quotidien de nos écoles, de nos collèges, de nos lycées ?
01:32Ce qui est important en ce jour de rentrée,
01:34c'est de décliner ce que nous devons mettre en place pour nos élèves.
01:38D'abord, trois priorités.
01:40Une école ambitieuse, une école protectrice et une école émancipatrice.
01:44C'est ce vers quoi nous nous dirigeons.
01:47De la formation, de l'accueil des élèves en situation de handicap,
01:49du remplacement, de l'orientation pour les élèves.
01:53Je crois que c'est le point qu'attendent les familles
01:56que nous puissions améliorer les résultats des élèves
01:59et dans un département comme la Loire
02:01où nous n'avons pas à rougir des résultats
02:03qui sont obtenus à tous les degrés de la scolarité.
02:06Donc, le contexte politique importe peu.
02:08L'éducation nationale est là pour faire progresser les élèves
02:11et pour les amener vers les différents diplômes.
02:13Oui, en ce jour de rentrée, c'est ce qui est important,
02:15c'est d'accueillir tout le monde à l'école
02:17et que tout le monde fasse une bonne rentrée.
02:18Je pense notamment aux plus petits,
02:20deux, trois ans, qui rentrent pour la première fois à l'école.
02:24Voilà, qu'ils soient accueillis par nos enseignants,
02:26les petits élèves qui rentrent en sixième,
02:28qui vont être impressionnés,
02:29et puis les élèves qui rentrent en seconde
02:31et qui rentrent, je dirais, au lycée
02:33pour avoir le baccalauréat.
02:34Oui, c'est des grandes étapes d'un parcours,
02:37c'est des grandes étapes d'une vie.
02:38Vous avez commencé en introduction
02:40par nous expliquer qu'il y avait des enseignants
02:43en face de chaque élève.
02:45C'est un engagement que prend chaque année
02:47le ministère de l'Éducation nationale.
02:50Vraiment, c'est une problématique aussi
02:52qui était revenue l'année dernière
02:53où le SNUIPP, le syndicat des instituteurs
02:55et des institutrices dans la Loire,
02:57avait relevé un certain nombre
02:59de classes non remplacées
03:01ou alors il fallait attendre plusieurs semaines
03:03avant qu'il y ait un remplaçant.
03:05Cette année, est-ce qu'on va rencontrer
03:07les mêmes difficultés ?
03:08Alors, il faut distinguer deux choses.
03:10La rentrée scolaire et après les arrêts
03:12quand les enseignants tombent malades
03:15ou ont des arrêts parce qu'ils ont des accidents
03:17ou des maladies.
03:18Sur cette rentrée scolaire,
03:19dans le premier degré,
03:20il y a un enseignant en face de chaque classe
03:22pour la rentrée.
03:23Tout est pourvu puisque le département de la Loire
03:26perd des élèves
03:27et nous n'avons pas perdu de poste.
03:28Ce qui nous a permis de maintenir
03:30un certain nombre de classes
03:31et d'améliorer notre potentiel de remplacement
03:33puisque nous aurons 15 remplacements
03:35dans le premier degré de plus.
03:36Donc là, il n'y a pas d'une problématique.
03:39Sur le second degré,
03:40comme vous le savez,
03:42nous avons aussi,
03:43avec les services académiques,
03:44renforcé les professeurs.
03:46Ainsi, tous les professeurs de mathématiques,
03:48de français,
03:49de physique
03:50et d'histoire-géographie
03:52sont nommés à la rentrée
03:53si ce n'est, de ci, de là,
03:55des matières plus confidentielles
03:57parce qu'il y a petit effectif
03:59ou des petits blocs de moyens provisoires
04:00comme on dit,
04:01de 2-3 heures
04:01qui sont en train d'être complétés
04:04et les services académiques
04:06qui travaillent avec nous
04:06depuis une quinzaine de jours.
04:08Ça, c'est le premier point.
04:09Après, dans l'année,
04:10nous pourrons avoir des pics
04:11où un certain nombre d'enseignants
04:13sont malades.
04:15Et là, nous les remplaçons
04:17en fonction de nos disponibilités.
04:21La Loire n'a pas à rougir
04:23de son taux de remplacement
04:24puisque pour le premier degré,
04:25nous avons plus de 340 personnes
04:27qui remplacent.
04:28Donc, il peut arriver
04:30s'il y a une épidémie
04:31ou au mois de janvier
04:31où il y a des absences plus nombreuses
04:36dues à la grippe
04:37ou à des éléments de maladies hivernales,
04:40il peut arriver
04:40que nous ayons des classes.
04:41Mais la situation
04:42ne touche qu'une poignée de classes
04:46au regard des plus de 3000 classes
04:48que nous avons.
04:49Et une dernière question,
04:50vous avez parlé de l'accompagnement.
04:52En général,
04:53quand on évoque ces questions,
04:54on pense aux élèves
04:55en situation de handicap,
04:57qu'ils soient physiques
04:58ou mentales d'ailleurs.
04:59Est-ce qu'il y a suffisamment
05:00d'AESH,
05:01ces personnes qui sont censées
05:02les accompagner en classe
05:03pour justement permettre
05:04une scolarisation parfaite ?
05:06Alors, c'est un point
05:06qui est très important
05:07dans notre politique éducative
05:08dans le département.
05:09D'une part,
05:10nous avons ouvert
05:11de nouveaux dispositifs
05:12à la rentrée
05:12pour accueillir
05:13des élèves en situation
05:14de handicap,
05:15quelle que soit
05:16la situation de handicap.
05:17Et nous avons un service complet
05:18qui s'occupe des AESH.
05:20Les AESH sont en grand nombre
05:22dans la Loire
05:22puisqu'ils dépassent
05:24plus de 1900 personnes.
05:26À l'heure où je vous parle aussi,
05:28tous les AESH ont été affectés.
05:30Ceux qui ont malheureusement
05:31ou heureusement quitté le métier
05:33parce que trouvant
05:34un autre emploi à côté
05:36sont en voie d'être remplacés.
05:39Et tous les élèves
05:40qui ont besoin d'un AESH
05:42à l'occasion de cette rentrée
05:44en aura un.
05:45Eh bien parfait,
05:46on a retenu que tous les signaux
05:47étaient au vert aujourd'hui.
05:48Merci Thierry Diclet,
05:49directeur académique
05:50des services de l'éducation nationale
05:52dans la Loire,
05:52d'être passé dans les studios
05:53d'ici Saint-Etienne-Noire
05:54avant de faire votre tournée
05:55et des écoles
05:56puisque jour de rentrée
05:57forcément vous avez pas mal de travail.
05:58Merci.
05:59Bonne journée.
05:59Merci à vous.
06:00Et bonne rentrée.
06:01Au revoir.
06:01Ici Saint-Etienne-Loire
06:04Dès votre réveil
06:06Ici Matin