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Julien Pasquet revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo
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00:00Eric Revelle qui est très taquin, bonsoir à tous, le meilleur de l'info, merci Eric d'être avec nous, merci Eric d'être avec nous également, un duo de Eric, Eric avec un C, Eric avec un K, et comme Dupont et Dupont, c'est pareil, on va décrypter ensemble les séquences fortes évidemment de la journée sur l'antenne de CNews, les commentaires de nos deux Eric, mais à 23h pile, on salue à 23h01, on est un peu en retard, Augustin Donadieu pour l'essentiel de l'actualité, à tout de suite.
00:27– Générique –
00:57Une lettre précise et détaillée sur vos propositions budgétaires, lettre restée sans réponse, a-t-elle écrit ?
01:04Deux hommes ont été interpellés ce mercredi, ils sont suspectés d'avoir abattu le 15 août dernier un olivier planté en mémoire d'Ilan Halimi, jeune juif torturé à mort en 2006.
01:14Les suspects sont des frères jumeaux de nationalité tunisienne, connus des services de police, notamment pour vol et violence.
01:20Ils ont été confondus grâce à leur ADN, ils sont ce soir jugés en comparution immédiate.
01:26Et aux Etats-Unis, une nouvelle attaque à l'arme à feu, un tireur a fait irruption dans une école catholique de Minneapolis, dans le Minnesota aujourd'hui.
01:34Le tireur porteur de trois armes à feu s'est suicidé sur le lieu de l'attaque.
01:38Le bilan provisoire est très lourd, deux enfants ont retrouvé la mort, 14 autres ont été blessés.
01:43Et merci beaucoup Augustin, on développera également ces titres tout à l'heure ensemble dans l'édition de la nuit à minuit.
01:49Et à tout à l'heure, on ouvre ce meilleur de l'info avec ce témoignage, cette lettre assez émouvante, assez saisissante,
01:56que vous avez pu lire peut-être dans les colonnes du Figaro.
01:59Sabea Sansal, la fille de l'écrivain Boilem Sansal, qui s'est confiée à nos confrères dans un entretien,
02:04n'a reçu aucune nouvelle de son père emprisonné en Algérie depuis neuf mois, plus de neuf mois maintenant.
02:09Elle dénonce le mutisme des autorités françaises, dont on parle beaucoup sur cette antenne,
02:13et elle appelle à une mobilisation internationale pour sa libération.
02:16Pascal Praud, tout à l'heure dans l'heure des produits, a détaillé, a relayé quelques citations de cette lettre.
02:20Regardez, écoutez.
02:23Depuis son arrestation, nous n'avons eu aucun contact direct avec mon père, pas un appel, pas une lettre,
02:29pas même un signe qui puisse nous rassurer sur son état de santé ou sur ses conditions de détention.
02:35Ce silence forcé est une double peine, à l'enfermement s'ajoute l'effacement,
02:39l'idée qu'en l'empêchant de communiquer, on pourrait le faire disparaître symboliquement.
02:44Je rappelle quand même que certains trouvent, je crois que c'est les leaders de la France insoumise,
02:48que l'Algérie est une démocratie.
02:50Oui, oui, ça me semble.
02:52Et puis, le journaliste pose cette question en avril,
02:56vous avez publié avec votre soeur une lettre ouverte à Emmanuel Macron dans le Figaro.
02:59« Avez-vous reçu une réponse ? Quatre mois plus tard, quel lien entretenez-vous avec les autorités françaises ? »
03:06Et là, la réponse est terrible.
03:07Ni moi, ni notre famille, ni même le comité de soutien international n'avons reçu la moindre réponse.
03:14J'avoue que les bras m'en sont tombés.
03:18Je ne comprends pas que ni M. Barraud, ni M. Macron, ni un émissaire français n'ait pris contact avec la famille de Boilem sans salle.
03:29Oui, la fille de Boilem sans salle qui déploie également le manque de réaction des autorités françaises.
03:34Malgré cette lettre ouverte qu'elle et sa soeur ont adressé à Emmanuel Macron en avril dernier.
03:38Un manque d'empathie totale qui indigne Gérard Carreroux.
03:42Il l'a exprimé sur Europe 1 avec Pascal Praud.
03:45Et ça a été diffusé, bien sûr, sur CNews ce soir.
03:47Il y a un mot que le chef de l'État utilise assez souvent et il le fait dernièrement à propos du Premier ministre israélien Netanyahou et de sa lettre.
04:00Le président Macron a parlé de « abject ».
04:04Eh bien, moi, ce qui me semble, c'est que le comportement global de la Macronie, c'est-à-dire du chef de l'État et de ses services,
04:13ses services, je mets là les hommes liges, comme le ministre des Affaires étrangères,
04:17qui soi-disant a été montré ses babouches, si j'ose dire, à M. Théboune.
04:22Ce comportement-là, global, maintenant, au bout du temps, au bout de ces mois,
04:27et en écoutant ce que dit sa fille, je dis que c'est un comportement abject.
04:33Et je ne suis pas fier, en tant que Français, qu'on puisse dire ça du comportement de mon président.
04:37Cette situation, elle va même au-delà de l'humiliation pour notre pays.
04:42La faiblesse de la France dans cette affaire est tout simplement incompréhensible.
04:46Dernier échange sur le plateau de l'heure des Pro 2.
04:48Il y a deux choses terribles dans cette affaire.
04:50C'est le sort de Boilem sans salle. Je vous rappelle que ça va bientôt faire un an qu'il est détenu.
04:54Et j'apprends que même sa famille n'a pas de contact.
04:57Et l'humiliation de la France.
05:01Moi, je suis sidéré.
05:04En fait, comme d'habitude, je ne comprends pas la réaction ou la non-réaction du président.
05:09Je ne pense pas qu'il s'en fiche et je pense qu'il aurait intérêt à amener Boilem sans salle.
05:12C'est même plus une humiliation, c'est un choix.
05:14C'est-à-dire qu'une humiliation, si Emmanuel Macron tentait des démarches, là, il n'y a rien, en fait.
05:17C'est toujours la même chose avec Emmanuel Macron.
05:21On ne comprend pas.
05:23Donc moi, je ne comprends pas.
05:26Éric Revelle, pour commencer, un commentaire.
05:29On le dit depuis des mois, depuis neuf mois précisément.
05:32C'est un euphémisme de dire que la stratégie de bienveillance de la France face à l'Algérie,
05:36à l'égard de l'Algérie, ne porte pas ses fruits.
05:39Ben non.
05:39Pendant des mois, et c'est vrai que, sauf peut-être sur CNews, on expliquait ailleurs
05:46que la stratégie de la diplomatie souterraine, qu'il ne fallait pas faire de bruit,
05:51que ça allait au contraire aggraver le sort de Boilem sans salle.
05:55On nous a dit, attendez, attendez, on travaille, on travaille.
05:57On allait voir ce qu'on allait voir.
05:59Là, si vous voulez, on est dans une humiliation totale.
06:01C'est-à-dire que Théboud ne lâche absolument pas.
06:04Le fait que, pardon, mais que la fille de Boilem sans salle soit, j'allais dire,
06:10obligée de passer par un média pour essayer de susciter une réaction,
06:14ou du quai d'Orsay, ou de l'Elysée.
06:16Mais, vous savez, je pense que c'est l'aveu, malheureusement,
06:20du poids de la France ailleurs dans le monde.
06:25C'est qu'on est capable, le président de la République,
06:27de jouer les gros bras avec Poutine, au passage, en laissant filtrer tout au début,
06:32vous vous en souvenez, une vidéo où on a l'impression, comme un gamin,
06:35qu'il est tout content de parler à Vladimir Poutine par écran interposé,
06:39mais on est incapable de prendre une décision forte avec M. Théboud.
06:43C'est-à-dire que le poids de la France s'est effondré,
06:46et l'autre symbole qui est terrifiant, c'est cette lettre de l'ambassadeur américain
06:50sur ce qu'il estimait être comme le non-contrôle de la montée de l'antisémitisme en France
06:55dont il rend responsable le président de la République.
06:58Est-ce que vous avez en mémoire un ambassadeur, un diplomate sur le territoire français,
07:03fût-ce-t-il l'ambassadeur américain, ce n'est pas n'importe qui,
07:07qui aurait recadré un président de la République française de cette manière ?
07:10Mais c'est intéressant.
07:11Ce n'est jamais arrivé.
07:12C'est-à-dire qu'en fait, on est des poids légers,
07:15on est des plumes qui volent au vent, en fait, aujourd'hui.
07:18On ne compte plus.
07:19C'est ça, la réalité.
07:20Et d'une certaine manière, je pense que l'incarnation
07:23qu'Emmanuel Macron porte de la fonction présidentielle
07:27en est également le résultat.
07:32C'est intéressant sur plusieurs axes de s'appuyer, en effet, sur cette lettre de l'ambassadeur américain,
07:37parce qu'on remarque aussi qu'on est beaucoup plus prompt à convoquer l'ambassadeur américain
07:42au Quai d'Orsay ou à l'Élysée, qui ne vient pas d'ailleurs,
07:45mais qu'à aller au bras de fer ou montrer les muscles face à l'Algérie.
07:48Que la diplomatie française soit réduite à peau de chagrin,
07:51ça fait des mois et des mois qu'on le sait et qu'on le dit.
07:52Ce qui me choque le plus, et c'est vrai, ce qui a été d'ailleurs relayé dans ces extraits,
07:56c'est cette négation d'empathie envers la famille de Boilem-Sensal
08:03qui nous explique donc que personne des autorités françaises n'est venue à leur chevet
08:07n'a exprimé la moindre compassion.
08:08Oui, je pense qu'on pourrait un jour découvrir un livre qui porterait le titre
08:11« L'homme sans cœur ».
08:12On parlait du président Macron parce qu'on ne cesse d'avoir des victimes ces derniers mois qui parlent
08:17et Emmanuel Macron n'a aucune empathie.
08:19Pour vous le dire quand même, même François Hollande montrait plus d'empathie.
08:22François Hollande quand même a marqué les Français, même ceux de droite,
08:26notamment lors des attentats terroristes de 2015 et de 2016.
08:29C'était une réalité.
08:30Il était capable d'empathie.
08:32Alors derrière, il ne se passait pas grand-chose, mais il y avait ce minimum.
08:35Emmanuel Macron, je pense que c'est le premier président de la Ve République qui est aussi froid,
08:40alors qu'il est là depuis longtemps.
08:41Et comme le disait Éric Revelle, en plus, il n'a pas de pouvoir.
08:44Il a commencé par détruire le corps diplomatique.
08:47C'était une erreur immense qui donne aussi très peu de pouvoir aujourd'hui aux ambassadeurs.
08:52Et il y a une autre chose aussi à mettre en perspective.
08:54C'est qu'Emmanuel Macron, c'est l'homme qui toujours a été élu en disant
08:57« Oui, mais moi, je suis fait partie du camp de la vérité, de la raison. »
09:00En face, c'est la propagande et c'est la démagogie.
09:02Qui, à chaque fois que sur ces news, on allait évoquer les différentes mesures pour récupérer
09:07Boualem Sansal, appuyé notamment par l'ancien ambassadeur de France en Algérie,
09:10Xavier Dréoncourt.
09:11C'est le seul ambassadeur qui a été nommé deux fois là-bas quand même.
09:14Et bien, ils expliquaient qu'on faisait de la propagande.
09:16La vérité, c'est que c'est cet homme, Emmanuel Macron, qui aujourd'hui est le roi de la propagande.
09:21Parce qu'il a réussi à convaincre plein de gens qui aujourd'hui ont réalisé.
09:25Même Richard Ramos, derrière moi, a dit « Mais en fait, je m'étais trompé.
09:28Je l'ai cru. »
09:29Il arrive encore, au bout de huit ans, à faire croire aux gens des choses qui sont fausses.
09:34Et pour ça, il a un talent inouï.
09:36Mais cette fois-ci, c'est au détriment de Boualem Sansal.
09:38Il n'y en a peut-être pas tout vu.
09:39Il reste encore deux ans.
09:40Très, très vite, on va avancer, Éric.
09:41Pardon, mais on peut trouver une certaine logique, je vais le dire avec un peu d'ironie,
09:44à la suppression du corps diplomatique.
09:46Vous savez, les ambassadeurs avaient une formation que le monde entier nous enviait.
09:50Quand vous étiez diplomate français, vous faisiez les langues zoos.
09:53Vous aviez des ambassadeurs dans des pays qui parlaient mieux la langue.
09:56Moi, j'en ai connu un à Madagascar, qui parlaient mieux la langue en question, le malgache,
10:00que certains ministres malgaches eux-mêmes.
10:03Mais il y a une certaine logique, mon cher Éric Tegner, ne vous étonnez pas.
10:09Emmanuel Macron avait expliqué qu'il fallait être fier d'être des amateurs.
10:12Il a nommé, en supprimant le corps diplomatique, il a tué la source, la culture de la diplomatie française.
10:19Il a une partie d'amateurs aujourd'hui.
10:20Et en termes de formation d'excellence, vous me faites presque une transition avec cette rentrée qui se profile.
10:25Bravo, on voit que c'est un métier.
10:28Avec 12 millions d'élèves qui vont faire leur rentrée lundi prochain.
10:31La ministre de l'Éducation nationale, comme le veut la tradition, a donné cette conférence de presse de rentrée aujourd'hui.
10:36Alors, elle a parlé de beaucoup de choses, de changements opérés.
10:40Elle a détaillé des objectifs en détaillant notamment, en annonçant, en évoquant l'arrivée de l'intelligence artificielle pour les élèves,
10:48mais aussi pour les professeurs.
10:49Ça a inspiré Pascal Praud dans son édito ce matin au Vitriol, comme on dit.
10:53Madame Borne parle de santé mentale, de réseaux sociaux, de violences à l'école.
11:00Des thèmes importants sans doute, mais jamais de l'essentiel.
11:04Apprendre à écrire et à compter.
11:06Accepter aussi l'autorité du professeur dans la classe.
11:10Cerise sur le gâteau, Madame Borne a sorti de son cartable la carte de la modernité.
11:15L'intelligence artificielle sera proposée aux professeurs pour préparer leurs cours, et dit-elle, pour débroussailler le travail.
11:25Madame Borne confond les instituteurs avec les jardiniers.
11:28J'ai pensé au hussard noir de la République, j'ai aussi pensé à Louis Germain.
11:32Vous savez, l'instituteur d'Albert Camus, à qui l'écrivain prix Nobel rendit hommage.
11:37Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j'étais,
11:42sans votre enseignement et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé.
11:47Louis Germain n'avait pas besoin d'intelligence artificielle pour faire de l'école de la Troisième République la meilleure du monde.
11:53Il n'avait pas besoin qu'on lui débroussaille le travail.
11:57Quel mépris, quelle arrogance, quelle tristesse, enfin !
12:02Madame Borne est une caricature de ce que la haute administration produit,
12:06une parole de techno dans un corps de robot.
12:08On cherche ce qu'elle a dit après qu'elle a parlé.
12:12J'ai appris que Sheila avait fêté il y a quelques jours son anniversaire.
12:15Cette fois-ci, j'en ai bien peur.
12:17L'école est finie.
12:19Débroussailler le travail pour les profs dont c'est le métier, oui, c'est un concept.
12:22En effet, des propositions superficielles de la part de la ministre
12:25qui abandonnent l'essentiel de ce qui doit être apporté à nos enfants.
12:28Joachim Leflocimade dans l'heure des pros ce matin.
12:32Elle n'a rien à proposer, Elisabeth Borne,
12:34si ce n'est colmater les brèches d'un système en déliquescence totale,
12:37si ce n'est traiter les conséquences pour ne pas agir sur les causes de fond.
12:40Vous avez raison.
12:41Ce qu'il faut, c'est remettre de l'exigence intellectuelle à tous les niveaux.
12:44Et ça, ce n'est pas une question de comment on note le BAC.
12:46C'est une question de rapport à la sélection, à l'évaluation plus large.
12:49On en parle à longueur de temps sur la question de l'impuissance en matière judiciaire,
12:53de l'impuissance en matière migratoire, du rôle de Bercy en économie.
12:55Mais on ne comprend pas que dans l'éducation nationale,
12:58le ministre, depuis des années, a démissionné,
13:01qu'il a été réduit à un rôle de figurant, de communicant, de contre-pouvoir.
13:05Moi, je veux que le ministre reprenne le pouvoir.
13:07Et ça implique une reprise en main de ce que je nomme l'État profond.
13:11Je donne énormément d'exemples qui sont nouveaux,
13:14qui n'existaient pas encore il y a 40 ans,
13:15sur le rôle des associations,
13:17ce qui se passe dans les INSP,
13:19où on forme le professeur,
13:20sur ces bureaucrates de centre-gauche qui défilent.
13:22Je parle de ce recteur, par exemple,
13:25qui a défilé contre l'islamophobie en 2019.
13:28Ça n'existait pas, je crois, il y a 40 ans.
13:29Il y a 40 ans, on n'avait pas une classe politique parfaite,
13:33il y a 40 ans, mais on avait encore une élite, je crois.
13:35Aujourd'hui, on a une caste qui se prend pour une élite,
13:38qui en porte le nom,
13:40qui revendique le nom d'élite,
13:41qui revendique les privilèges,
13:42mais qui n'assume pas les responsabilités.
13:44Comment croire que Mme Born,
13:46dans la lignée de ceux qui nous gouvernent depuis 40 ans,
13:47d'ailleurs, va faire en sorte que la France retrouve le standing qui est le sien,
13:50la transmission des savoirs dans notre pays,
13:52est en situation d'échec.
13:54C'est ça la réalité.
13:55Naïm M. Fadel, tout à l'heure, dans Punchline L.
13:58Je n'y crois absolument pas,
14:00et je pense que malheureusement,
14:02il faudra attendre, j'espère,
14:04le messie, si je puis dire,
14:05quelqu'un qui renverse...
14:06Non, il n'existe pas.
14:07Je parle politiquement parlant.
14:10Non, mais qui renverse complètement la table.
14:13Il faut revenir vraiment aux fondamentaux,
14:15il faut revenir à de la raison,
14:17il faut arrêter avec cette espèce d'égalitarisme
14:20qui, aujourd'hui, nous a conduits droit au mur.
14:23On n'est pas tous pareils, on est différents.
14:26Et les résultats, ils font mal.
14:27Selon les évaluations nationales de 2024,
14:30un élève de sixième sur quatre
14:31présente de graves difficultés de compréhension de textes,
14:34niveau scolaire désastreux,
14:36des parents qui se tournent de plus en plus vers le système privé,
14:38des connexions.
14:39Quand tu nous tiens, Eric Nolot dans Punchline.
14:41Une ministre de l'Éducation nationale
14:44qui, devant le désastre de l'institution dont elle a la charge,
14:48l'effondrement du niveau,
14:50parle de l'intelligence artificielle.
14:52Là, le niveau de déconnexion, il est...
14:54Mais c'est...
14:55Il n'y a même pas de mots.
14:57Et vous avez un autre ancien ministre de l'Éducation nationale
15:00qui, dans le foutoir qu'est devenu la France,
15:02Gabriel Attal,
15:03lui, l'urgence, il estime que c'est la légalisation de la GPA.
15:06Ces gens-là sont complètement...
15:08C'est d'autant plus risible à des problèmes qui n'ont rien à voir.
15:13On va être poli, on va dire merci à Mme Borne
15:14pour ces petites annonces de rentrée scolaire.
15:17Mais de grâce, donner un cap à notre jeunesse,
15:19définissez un projet pour l'instruction de nos enfants
15:21au lieu de nous présenter des mesures anecdotiques
15:24qui ne résoudront aucun problème de fond.
15:26Jules Thores a passé ce méchage chez Laurence Ferrari.
15:30On arrive dans une rentrée 2025
15:31où Elisabeth Borne, c'est la première qu'elle fait.
15:33L'an dernier, je vous rappelle qu'on a eu 5 ministres
15:35de l'Éducation nationale en une seule année.
15:37C'est-à-dire que le sujet, il est brûlant.
15:39On parle de nos enfants.
15:41Et toutes les petites mesures symboliques
15:43annoncées par Elisabeth Borne
15:44sur l'intelligence artificielle,
15:47sur les groupes, sur les portables,
15:49sur la charte, c'est très bien tout ça.
15:52Mais le problème, c'est que
15:53est-ce que nos élèves, est-ce que nos enfants,
15:55j'en ai pas, oui,
15:56mais est-ce qu'ils vont mieux apprendre le français cette année ?
16:00Je crois pas.
16:00Est-ce qu'ils vont être meilleurs dans les classements en maths ?
16:03Je ne crois pas.
16:03Tous les classements PISA depuis 20 ans
16:05nous montrent qu'on est en dégringolade.
16:07J'ai appris tout à l'heure
16:07qu'en maths et en français,
16:10on était dans le classement
16:11entre le Kazakhstan et le Monténégro.
16:13Je n'ai rien contre le Kazakhstan et le Monténégro.
16:15Non, ne soyez pas méprisant.
16:16Je ne suis pas méprisant à l'égard du Kazakhstan.
16:18J'aime beaucoup la ville d'Astana.
16:19Mais du reste, je pense que
16:21quand on est français,
16:22on est capable de viser un petit peu l'excellence.
16:24Et le déclin, il se double d'une crise de recrutement.
16:26Encore des chiffres.
16:27À l'issue du concours des enseignants de 2025,
16:301715 postes sont restés vacants dans le public,
16:33278 dans le privé,
16:35laissant des classes entières sans professeurs titulaires.
16:38Un sondage nous dit également
16:39que 62%, 62% des professeurs
16:42souhaitent changer de métier.
16:44Le commentaire de Kevin Bossuet dans 180 minutes.
16:47Je pense que je ne serai pas enseignant toute ma vie.
16:49Là, actuellement, je suis fonctionnaire,
16:50donc je fonctionne.
16:51Je fais ce qu'on dit de faire.
16:52J'essaye de faire au mieux mon travail
16:55au service des élèves.
16:56Mais les contraintes sont trop importantes.
16:58Et surtout, c'est l'idéologie qui est insupportable.
17:01Et ça, à un moment donné, ça va.
17:03Vous savez, quand vous n'êtes pas à gauche
17:05dans une salle de professeurs,
17:07c'est très compliqué.
17:08Vous êtes mis à l'écart.
17:09Vous êtes marginalisés.
17:11On vous insulte à longueur de temps.
17:13Et ça, il y a plein de professeurs
17:14qui l'ont vécu.
17:16Et je citerai par exemple
17:17une professeure, Barbara Lefebvre,
17:18qui a participé à dénoncer l'antisémitisme
17:20il y a 20-30 ans.
17:23Et par exemple,
17:23elle n'a pas été soutenue
17:24par une partie de ses collègues.
17:26Et même, il y a des élèves, par exemple,
17:28qui lui faisaient des signes d'égorgement
17:29à la sortie du travail.
17:31Donc, quand vous êtes impliqué
17:32et que vous voulez vous faire vivre
17:33les valeurs de la République,
17:34finalement, vous vous rendez compte
17:35qu'il y a un fossé,
17:37enfin, il y a un mur idéologique
17:38que vous avez du mal à briser.
17:40Et dernière chose,
17:41juste une chose, Nelly,
17:41parce que c'est important,
17:42quand vous travaillez
17:43dans l'éducation nationale,
17:44vous êtes mal vu.
17:45Quand vous en faites le moins possible,
17:46finalement, vous êtes bien vu.
17:47Et ça, c'est aussi un gros problème
17:50de regarder dans le rétroviseur
17:52sur les 30-40 dernières années
17:54et de se rendre compte
17:55de ce qu'est devenu
17:56l'école de la République.
17:58Vous avez raison.
17:59Alors, d'abord,
17:59j'aimerais me mettre
18:00à la place des profs quand même
18:01qui, rapidement,
18:03qui ont connu
18:04cinq ministres de l'éducation nationale
18:07avec quand même
18:08des têtes à queue idéologiques de folie.
18:10Qu'est-ce qu'il y avait de commun ?
18:11On pourrait demander à M. Macron.
18:12Entre Pape Leia, Gabriel Dalle.
18:13Entre M. Blanquer, par exemple.
18:15Aussi.
18:16Donc, chacun veut marquer son territoire.
18:17Ça dure un an.
18:18On dit aux profs, vous faites ça.
18:19Puis après, vous faites ça.
18:20Puis après, vous faites ça.
18:21Bon, les profs sont paumés.
18:22Mais si j'étais un peu ironique,
18:23je vais vous dire.
18:24Moi, je vais quand même
18:24défendre l'intelligence artificielle.
18:26Non pas ce qu'annonce Mme Borne.
18:27Mme Borne dit
18:29qu'on va massivement investir
18:31sur la formation des profs
18:32pour qu'ils sachent utiliser l'IA.
18:35Mme Borne, elle sait
18:36qu'elle n'a pas un rond, en fait.
18:37Elle n'a pas un euro de vaillant.
18:38Donc, si vous voulez,
18:39la formation massive des profs
18:41pour l'IA, c'est...
18:41Maintenant, l'IA,
18:42ça peut peut-être...
18:43Parce qu'on parle
18:44de l'effondrement du niveau
18:45pour les élèves.
18:45Je vais reprendre
18:46ce qu'on a entendu
18:46il y a quelques instants.
18:47L'IA, c'est très bien.
18:48Mais apprenons-leur déjà
18:49à maîtriser l'écrit, l'oral,
18:51les calculs mentaux,
18:53la base de ce que doit être
18:54l'enseignement.
18:54L'effondrement du niveau
18:56de l'éducation nationale française
18:58au niveau des élèves,
18:59il a aussi un point de départ.
19:04Quand vous voyez
19:04le niveau de recrutement
19:06des profs aujourd'hui...
19:07Moi, j'ai encore un fils...
19:10Voilà, j'ai eu des enfants.
19:12Félicitations.
19:13Il y a parfois
19:14dans des comptes rendus
19:15de professeurs
19:16sur des carnets de notes,
19:17il y a des fautes d'orthographe.
19:19Alors, s'ILIA peut les aider,
19:20vous voyez, par exemple,
19:21à corriger leurs fautes d'orthographe,
19:22Mais non, ils ne seront pas
19:23s'il y en a...
19:23Ce serait pas mal.
19:24Et puis, dernier petit point,
19:27si vous me permettez,
19:27Eric Tegner,
19:28dernier petit point,
19:29quand même,
19:30sur le sujet,
19:31c'est que ce qui m'amuse
19:32aussi beaucoup...
19:33Alors, j'ai commencé
19:34par avoir de la compassion
19:36pour les profs
19:37avec ces changements
19:38tous les ans.
19:40Vous pouvez sortir
19:40là chez le pâteuse.
19:41Ce qui est formidable,
19:42j'écoutais une antenne
19:43du service public tout à l'heure.
19:45Dès que vous avez
19:46le moindre changement,
19:47vous avez toujours
19:47le syndicat qui monte,
19:49majoritaire,
19:50dans telle catégorie
19:50qui vous dit
19:51cette réforme est nulle,
19:54elle n'est pas bonne
19:55pour l'éducation nationale.
19:56A chaque fois,
19:56quelle que soit la réforme.
19:58Donc, si vous voulez,
19:58tout est bloqué dans ce pays.
20:00C'est pas la peine
20:00de bloquer le pays
20:01le 10 septembre.
20:03La paralysie est totale.
20:04Il est déjà bloqué depuis longtemps.
20:05Est-ce qu'il reste
20:05des établissements en France
20:06où on peut recevoir
20:07de bonnes instructions ?
20:08C'est une sacrée question.
20:09Il nous reste peu de temps.
20:10Je dois juste entendre
20:10encore un ou deux extraits
20:11et je vous fais réagir
20:12parce qu'il y a un autre volet
20:14qu'a évoqué la ministre
20:15et je voulais vous entendre
20:16là-dessus, Éric.
20:17Elle a précisé
20:17que depuis mars dernier,
20:19près de 400 armes
20:20ont été saisies
20:21lors de plus de 6200 opérations
20:24de fouilles menées
20:24partout en France.
20:25Écoutez la ministre.
20:27Depuis le mois de mars
20:28et la diffusion
20:29d'un télégramme conjoint
20:30avec Bruno Retailleau,
20:31près de 400 armes
20:32ont été saisies
20:33lors de plus de 6200 fouilles
20:36menées partout en France.
20:37Désormais,
20:39tout élève
20:39qui introduit une arme
20:40dans un établissement
20:41sera traduit systématiquement
20:43devant un conseil
20:44de discipline.
20:46Dans le même temps,
20:47un signalement
20:47sera transmis
20:48au procureur.
20:51Toutefois,
20:51l'exclusion seule
20:52n'est pas
20:53une réponse suffisante.
20:55Elle doit s'accompagner
20:56de mesures éducatives
20:57à la hauteur.
20:58La jeunesse tremble
21:00à l'idée de passer
21:00un conseil de discipline.
21:01Vous imaginez ?
21:02Commentaire de Georges Fenech.
21:05On parle souvent
21:06de restaurer l'autorité.
21:08Et quand je l'ai entendu
21:09annoncer le chiffre
21:11de 400 saisies d'armes
21:13dans les écoles
21:14et dire tout de suite derrière
21:15ça vaudra un passage
21:16devant la section disciplinaire.
21:19Ça vaut exclusion.
21:22Un élève qui rentre
21:23avec un couteau...
21:24400 saisies d'armes.
21:24Oui, 400,
21:25c'est énorme.
21:26C'est énorme.
21:27Et donc la réponse
21:28c'est le conseil de discipline.
21:30Ce n'est pas une réponse.
21:32La réponse c'est l'exclusion.
21:33Point barre.
21:36Crise de savoir,
21:37on l'a bien compris
21:38il y a un instant.
21:38Crise d'autorité,
21:39évidemment aussi.
21:40Alors moi je vais vous épargner
21:42les trois minutes
21:42du pas d'amalgame
21:43de la part d'Éric
21:44qui a dit du bien
21:45sur les profs, etc.
21:46Oui, vous allez...
21:47Mais non, mais je me mets
21:47à leur place à Éric Tecner.
21:48Vous avez fait des...
21:49Ils changent de ministre
21:51tous les ans.
21:52Non mais je vais vous dire...
21:52Ils ont des nouvelles...
21:53Les bons profs
21:54qui font bien leur rôle, etc.
21:55Ils vont pas se sentir visés.
21:58J'ai pas besoin de dire
21:58que je parle pas d'eux.
21:59Je vais parler des autres.
22:00La vérité c'est que
22:01la perte d'autorité
22:03c'est de la faute
22:04de nombreux profs en France
22:05qui se sont battus aujourd'hui
22:07pour mettre des nouvelles règles,
22:08pour dire
22:08il faut pas mettre du rouge,
22:10il faut pas mettre de notes, etc.
22:12Qui à chaque fois
22:13étaient contre la sanction
22:14vis-à-vis des élèves,
22:16qui leur tenaient des discours
22:17toujours en vacu le peuple.
22:18Et ce sont les mêmes profs
22:19qui font partie de ces 62%
22:20qui ont envie
22:21de changer de métier aussi, peut-être ?
22:22Peut-être, mais bien sûr.
22:24Mais parce que c'est aussi
22:25il y a certains professeurs
22:26qui veulent changer de métier.
22:27Il y en a, pardonnez-moi,
22:28ils sont paresseux.
22:29Parce qu'un grand problème
22:30qu'on a...
22:30Mais si, pardonnez-moi,
22:31une partie.
22:32Mais vous savez,
22:33beaucoup de professeurs le disent.
22:34Il y a beaucoup de professeurs
22:34qui refusent de faire des heures supples
22:38lorsque ça leur est proposé.
22:40Je pense que vous en entendez
22:41des témoignages tout le temps.
22:43Ou sur les problèmes des classes
22:44où il n'y a pas de cours
22:48au mois de juin
22:48ou il n'y a pas de cours
22:49au mois de mai
22:49alors qu'il y a des professeurs disponibles.
22:51Ils refusent de se rendre disponibles
22:52pour le faire.
22:53C'est ça aussi une réalité.
22:55Quelle est l'image que vous donnez
22:56à vos enfants de 10 ans
22:57que vous êtes censés
22:58un petit peu éduquer
22:59dans l'école de la République
23:01si une des premières choses
23:02que vous faites au début de l'année
23:03c'est de faire grève.
23:04Moi, je vous le dis,
23:05la grève,
23:05elle devrait être interdite
23:06pour les profs.
23:07Parce qu'il n'y a rien de pire
23:08comme exemple que de leur dire
23:09nous, on peut se rebeller
23:10alors que même,
23:11on est censés quand même
23:12aider les plus jeunes.
23:14On parle quand même de gens
23:14qui ont la responsabilité
23:15dans le privé, moi.
23:16Non, mais...
23:17Moi, j'ai fait du recontrable.
23:18Non, mais si vous voulez...
23:19J'étais en pension,
23:22ça ne rigolait pas
23:23et je pense que c'est essentiel.
23:25Et Nicolas Sarkozy
23:25avait dit une chose
23:26qui était très juste.
23:288 secondes.
23:28Il disait
23:29l'éducation passe
23:30par la transgression.
23:32Pour avoir une vraie transgression,
23:33il faut avoir un vrai cadre.
23:35Et ça, c'est fondamental
23:36pour l'éducation.
23:36Il y a un point
23:37sur lequel on va être d'accord
23:38avec Eric,
23:39c'est que l'école de la République
23:40normalement a pour mission principale
23:42au-delà de l'instruction
23:43de réduire les inégalités.
23:44Or, jamais les inégalités
23:46sociales, notamment dans l'école
23:48de la République,
23:48qui ont été aussi forts
23:49par le bas.
23:50Donc, c'est un échec.
23:51C'est très juste.
23:51On marque une pause
23:52et on va se poser une question
23:53en retour de pub.
23:55François Bayrou
23:55va-t-il entraîner
23:56Emmanuel Macron
23:56dans sa chute ?
23:58La réponse est presque
23:59dans la question.
23:59On entend les séquences fortes
24:01autour de ce sujet
24:02dans un instant.
24:03On revient dans 3 minutes.
24:04A tout de suite.
24:07...
24:08Le meilleur de l'info,
24:09deuxième partie
24:09avec Eric Revelle
24:10et Eric Tegnay
24:11à la rentrée.
24:12C'est forcément vous
24:13qui présentez
24:13le meilleur de l'info.
24:14Pourquoi ?
24:14Parce que vous nous faites rire
24:15à la pub.
24:17Ah ouais, ça me fait plaisir.
24:19J'essaie de détendre
24:20un petit peu la troncère
24:20avant d'entrer dans les gros sujets.
24:23Arrêtez de tout dévoiler.
24:24La rentrée des classes,
24:25on l'a évoqué
24:26il y a un instant.
24:27Comment ?
24:28On ne dévoile pas tout.
24:29Non, pas tout.
24:29La rentrée des classes,
24:30on peut y aller ?
24:31Vous me dites.
24:31La rentrée des ministres
24:33aujourd'hui réunis
24:34autour d'Emmanuel Macron
24:35à l'Elysée.
24:37Certains faisaient grise mine
24:37apparemment
24:38après avoir pris
24:39la douche froide
24:40du vote de confiance
24:41du 8 septembre prochain.
24:42On va voir les scénarii
24:43possibles ensemble
24:44pendant cette séquence.
24:45Comprendre que les Français
24:46demandent du changement
24:47si possible très rapidement.
24:49D'abord un avis tranché
24:50catégorique
24:50face à la classe politique
24:51jugée impuissante
24:52et déconnectée
24:53des réalités.
24:53François-Olivier Gisbert
24:54face à Sonia Mabroux
24:55maintenant dans la grande interview.
24:59La classe politique,
25:00je dirais qu'elle est
25:01au-dessous de tout.
25:02C'est inimaginable.
25:03C'est pour ça que
25:03j'ai le sentiment
25:04qu'on est un peu
25:04en mai 58
25:05si vous voulez
25:06avant l'arrivée
25:07du général de Gaulle.
25:08Sauf que là je cherche,
25:09je ne vois pas le général de Gaulle.
25:10Ah non, non, je ne le vois pas encore.
25:11Simplement, il ne faut pas
25:12attendre le général de Gaulle.
25:13Et là, si vous voulez,
25:14ce qui me frappe
25:15la ressemblance
25:15avec mai 58,
25:16c'est la classe politique.
25:18C'est-à-dire cette assemblée
25:19épouvantable
25:20où personne ne comprend rien
25:21avec une espèce
25:22d'ignardise économique
25:24hallucinante.
25:25Et je pense toujours
25:26aux phrases
25:27du général de Gaulle
25:27à la fin de la 4ème République
25:30avant qu'il arrive au pouvoir
25:31qui traitait tous ces gens
25:32à l'Assemblée nationale
25:33de les trottes menus
25:35de la décadence,
25:36les farfadés
25:37de l'abandon,
25:38les émasculés,
25:39les planches pourries,
25:40etc.
25:40Commencez ça un peu.
25:41Il était en forme
25:42François Lévi-Gisbert
25:43ce matin.
25:44Emmanuel Macron
25:44est donc en première ligne.
25:45On l'a tous compris.
25:46Le président qui se dit
25:47totalement solidaire
25:48du Premier ministre
25:49qui risque donc
25:50qu'on l'a compris aussi
25:51de perdre sa place
25:51le 8 septembre.
25:52Mais a-t-il vraiment le choix
25:53Emmanuel Macron ?
25:54Écoutez, d'abord
25:55la porte-parole du gouvernement
25:56ce matin,
25:56c'était sur CNews.
25:58Le président de la République
26:00a évoqué
26:01en tout début d'intervention
26:03la situation politique
26:05et les enjeux
26:06auxquels notre pays
26:07fait face.
26:09Puis après,
26:09il est revenu
26:09une deuxième fois
26:10sur le sujet
26:11apportant son total soutien
26:13sur la démarche.
26:15L'état d'esprit
26:15du gouvernement
26:16est évidemment
26:17combatif
26:18car il ne s'agit pas
26:19même de nos personnes
26:22ou de ce gouvernement.
26:23Il s'agit d'un enjeu
26:24qui nous dépasse
26:25très largement
26:26et qui a trait
26:27à la souveraineté
26:28et à la solidité
26:29de notre pays.
26:30Emmanuel Macron
26:30qui assure d'ailleurs
26:31dans les colonnes du JD News
26:32qu'il gouvernera
26:33jusqu'au bout,
26:34jusqu'au dernier quart d'heure
26:35dit-il même précisément.
26:37Le problème,
26:38c'est que la colère
26:38contre le chef de l'État
26:39se fait de plus en plus grande
26:41quand on écoute
26:42la majorité des Français.
26:43Écoutez d'ailleurs
26:43ce résumé de Philippe Bilger
26:45dans Midi News.
26:46J'ai l'impression tout de même
26:48qu'on rêve
26:49d'un Emmanuel Macron
26:50dont on sait
26:51qu'il n'existe pas.
26:53Il est évident
26:53qu'il ne démissionnera pas
26:55et qu'en réalité
26:57on ne peut pas attendre
26:59de lui
26:59ce qui serait peut-être
27:01une exigence suprême
27:02de responsabilité.
27:04Le fait que par éthique
27:08et par politique,
27:09comme vous l'avez très bien dit,
27:11il déciderait
27:12de débloquer
27:13une situation intenable
27:14par un départ.
27:15Et oui,
27:16le problème,
27:16c'est que nos dirigeants
27:17oublient que les Français
27:19sont massivement
27:20contre la politique proposée.
27:22Ils sont clairement favorables
27:23désormais à une dissolution.
27:24Thomas Bonnet,
27:25édito ce matin.
27:27Quoi qu'il arrive,
27:28le 8 septembre au soir,
27:30le président de la République
27:31sera acculé,
27:32contraint
27:33de se trouver
27:34un nouveau Premier ministre
27:35ou alors de dissoudre
27:37une deuxième fois
27:37l'Assemblée nationale.
27:39Deux choix inconfortables
27:40mais inévitables
27:41pour Emmanuel Macron
27:42afin d'éviter
27:43de devenir lui-même
27:44le fusible
27:45de cette crise politique.
27:47Partir,
27:48n'y penser même pas,
27:49dans les colonnes
27:49du J.B. News
27:50en kiosque aujourd'hui,
27:51le chef de l'État
27:52balaye à nouveau
27:53cette hypothèse.
27:55Voilà ce qu'il nous dit.
27:56Présider,
27:56c'est faire ce pour quoi
27:57on a été élu
27:58et surtout ce que l'on croit
27:59juste pour le pays.
28:00Voilà ce à quoi
28:01je m'attèle
28:02depuis le premier jour
28:03et ce que je ferai
28:04jusqu'au dernier quart d'heure.
28:05Pas question de démissionner
28:07donc pour un président
28:08qui tente aussi
28:09de nous vendre
28:09une posture
28:10en surplomb
28:11des ambitions politiques.
28:12À l'heure où
28:12de plus en plus
28:13de responsables politiques
28:14pensent à 2027,
28:16le président de la République
28:17serait lui guidé
28:18uniquement par l'intérêt général.
28:21C'est beau
28:21mais on n'est pas obligé
28:22de le croire.
28:23Emmanuel Macron
28:23est encore jeune
28:24et l'éventualité
28:25d'un retour dans l'arène
28:26pour 2032
28:27n'est plus tout à fait fantaisiste.
28:30Dès lors,
28:30cet horizon
28:30et ce comeback éventuel
28:32dicte le comportement
28:33pour les mois à venir
28:34et dans cette optique
28:35la démission
28:36n'est pas envisageable.
28:38Le président
28:39sera-t-il un jour
28:40capable d'entendre
28:41la volonté du peuple ?
28:42Se demandait Jules Laurent
28:43dans 180 minutes.
28:45Mais ils sont durs
28:45parce que Macron
28:46n'a jamais aussi pris le temps
28:47de consulter les Français.
28:49On parle de cette culture démocratique
28:51de ce rapport au référendum.
28:52Vous savez depuis 20 ans
28:54on peut prendre
28:55Chirac, Sarkozy,
28:56Hollande, Macron.
28:57En fait on a eu un référendum
28:58sur le traité de Lisbonne
28:59qui n'a même pas été écouté
29:00sous De Gaulle.
29:01Je crois que c'est en 11 ans
29:02on a eu 5 référendums
29:03donc on a aussi
29:04une culture démocratique
29:05qui est à refaire
29:06et c'est pour ça aussi
29:06qu'il y a un dégagisme
29:08vous savez au sein
29:08de la population française
29:10c'est-à-dire qu'il y en a marre
29:11à la fois d'avoir
29:12une classe politique
29:13qui n'est pas dans l'action
29:14qui est dans la communication
29:15et qui a souvent d'ailleurs
29:15la trouille de régler les sujets
29:17et il y en a marre aussi
29:18de ne pas être consulté
29:19en fait sur les sujets
29:19les Français sont grands
29:20si Emmanuel Macron
29:21veut mettre la responsabilité
29:22sur les Français
29:23il n'a qu'à les consulter
29:24sur les sujets
29:25il y a des consensus
29:25aujourd'hui
29:26Il a eu de cesse de le promettre
29:32Le vote de confiance
29:34proposé par le Premier ministre
29:35le 8 septembre
29:36est donc en train
29:36de rebattre le jeu politique
29:38les cartes du jeu politique
29:39La France Insoumise
29:40a émis à nouveau
29:41la question de la destitution
29:43d'Emmanuel Macron
29:43dans les débats
29:44également
29:44Jean-Luc Mélenchon
29:45a annoncé déposer
29:46une motion de destitution
29:47le 23 septembre prochain
29:49Justement écoutez
29:50quelques Français
29:50à propos d'une éventuelle
29:52destitution présidentielle
29:53Pourquoi pas ?
29:54Ça ne changera peut-être
29:55pas grand chose
29:56mais au point où on en est
29:57il faut effectivement
29:58faire un peu de ménage
30:00je pense que c'est utile
30:02mais on a beau voter
30:04ils font ce qu'ils veulent
30:05voilà
30:05je suis un peu
30:06un peu défaitiste
30:08Il faudra dissoudre tout
30:11en fait
30:11parce que non
30:12mais en fait
30:13oui c'est dit n'importe quoi
30:14j'en ai marre
30:15moi le 10 septembre
30:16en fait je ne vais pas
30:16y travailler
30:16parce que en fait
30:18je vais faire grève
30:18et je ne vais même pas
30:19faire grève dans la rue
30:20en fait je ne vais rien faire
30:21je ne vais même pas consommer
30:21parce qu'en fait
30:22on en a marre
30:23en fait de ce gouvernement
30:24Tellement en colère
30:25contre Macron
30:26et contre Bayon
30:27qu'est-ce que vous voulez
30:29que je vous dise de plus
30:30il faut une petite
30:32révolte
30:32où il faut des gens
30:33vraiment très compétents
30:35qui tapent du poing
30:36sur la table
30:37et là
30:38on aura peut-être
30:38un résultat
30:39Et en attendant
30:40le 8 septembre
30:41François Bayrou
30:42va donc tenter de convaincre
30:43Emmanuel Macron
30:43va réfléchir à l'après
30:44et si l'on en croit
30:45notre journaliste politique
30:46Elodie Huchard
30:47on n'est pas sorti
30:49du bourbier
30:49Aujourd'hui
30:51Emmanuel Macron
30:51voit bien la situation
30:52comme on le disait
30:54on est dans une situation
30:54assez inexplicable
30:55alors certes
30:56le départ de François Bayrou
30:57ça sera une chose
30:57alors il compte encore
30:58sur ses dernières chances
30:59le premier ministre
31:00à partir de lundi
31:00il va réunir tous les présidents de groupe
31:02qui vont venir
31:03il va essayer de les convaincre
31:04que la France
31:04est au bord du gouffre
31:05et qu'il faut se prononcer
31:06bien sur ce constat
31:07et surtout pas
31:08sur sa personne
31:09je ne sais pas
31:09s'il va convaincre des gens
31:10en tout cas
31:10ces réunions auront lieu
31:12la question qui est plus problématique
31:13en réalité
31:14pour Emmanuel Macron
31:14c'est évidemment l'après
31:15parce que François Bayrou
31:16ou quelqu'un d'autre
31:17la question n'est pas juste là
31:18c'est comment nommer de nouveau
31:20un gouvernement
31:20qui puisse tenir
31:21est-ce qu'il faut aller
31:22jusqu'à la dissolution
31:23et puis on voit bien
31:23que les troupes aujourd'hui
31:24c'est tout et n'importe quoi
31:30tout le monde est soit
31:31déjà en train de penser
31:32à 2027
31:32soit à totalement quitter le navire
31:34et chacun joue
31:35en fait sa propre partition
31:37Bon situation compliquée
31:40politiquement
31:41on commence à en avoir l'habitude
31:42même si on a vraiment
31:43l'impression
31:43qu'on s'enfonce
31:44dans cette crise de régime
31:45le terme est de moins en moins
31:47galvaudé
31:47François Bayrou
31:48va-t-il entraîner Emmanuel Macron
31:49dans sa chute ?
31:51Oui mais bon
31:52je pense qu'Emmanuel Macron
31:53n'avait pas besoin
31:54de François Bayrou
31:55pour tomber
31:56c'est la réalité
31:57c'est lui qui a choisi
31:58la dissolution
31:58François Bayrou
32:00après oui
32:00moi je trouve ça incohérent
32:02ce qu'il est en train de faire
32:02vraiment pas
32:03Et là il y a une réalité politique
32:04à laquelle il va être confronté
32:07dans une dizaine de jours
32:08Julien
32:08on le savait
32:09et cette même réalité politique
32:11ça va être que le prochain
32:11Premier ministre
32:12au bout d'une semaine
32:13il sera cramé
32:14et que le prochain budget
32:16de l'année prochaine
32:17ça posera un problème énorme
32:18ça sera juste avant
32:18les élections présidentielles
32:20et ça va être ça
32:20depuis le début
32:21c'est-à-dire qu'aujourd'hui
32:22on a un locataire de l'Elysée
32:23qui commence à coûter une fortune
32:24et effectivement
32:26il y a des solutions
32:27ça peut être la dissolution
32:28mais la démission
32:29à laquelle je ne crois pas
32:30sur laquelle je ne souscris pas
32:31en soi
32:31parce que je n'aimerais pas
32:32qu'il y ait un précédent
32:33mais si on est dans une situation
32:35catastrophique
32:35s'il y a bien quelqu'un
32:37qui bloque les choses
32:38qu'on soit de gauche
32:38de droite ou du centre
32:39pour avancer
32:40faire les économies nécessaires
32:41parce qu'il faut en faire
32:42c'est Emmanuel Macron
32:44Démission justement
32:45Éric Revelle
32:46est-ce que c'est audible ?
32:50La majorité de français
32:51demanderait la démission
32:52d'Emmanuel Macron
32:53mais je partage le point
32:53d'Éric Tecner
32:54je pense que ça créerait
32:55un précédent de folie
32:56Quoi qu'il arrive
32:57il faut retourner aux urnes
32:58Quoi qu'il arrive
32:59il faut retourner aux urnes
32:59donc moi je pense
33:00que la dissolution
33:01c'est la meilleure chose
33:01maintenant il y a quand même
33:02un risque
33:03parce que le blocage
33:04dont on parle
33:04c'est quoi ?
33:05C'est une assemblée nationale
33:06qui n'a aucune majorité
33:07ni absolue ni relative
33:08mais s'il y a une dissolution
33:11là on a un tripartisme
33:12qui est installé
33:13on a un bloc de gauche
33:14et d'extrême gauche
33:15un bloc central
33:15et un bloc de droite nationale
33:17qu'est-ce qui va sortir
33:19d'une nouvelle dissolution ?
33:20Sans doute la même chose
33:21donc en fait
33:22ce tripartisme là
33:23il nous renvoie
33:23à la 3ème et la 4ème république
33:25on peut même
33:25si on se projette
33:27si on se projette
33:28alors je sais
33:29qu'il y a normalement
33:30même si ça n'a pas été le cas
33:31pour Emmanuel Macron
33:31normalement il y a une tradition
33:32quand un nouveau président
33:34ou président
33:35enfin présidente
33:36est élu à l'Elysée
33:37en général
33:38derrière les français
33:39lui font confiance
33:39pour avoir une majorité
33:40mais qui vous dit
33:41que le tripartisme
33:43dont je parle
33:43qui me semble être structurel
33:45maintenant dans la vie
33:45politique française
33:46il ne va pas survivre
33:47à la prochaine élection
33:48c'est-à-dire que
33:49le prochain président
33:50si ça se trouve
33:51et le résultat
33:52après la dissolution
33:52l'année dernière
33:53n'appelait pas un tripartisme
33:54ce qui est très inquiétant
33:55quand même
33:56attendez
33:57je termine juste
33:58Eric Tegner
33:58il y a quand même
33:59une séquence
34:00on est quand même
34:00dans une seringue
34:01quand même dingue
34:02moi je partage
34:02le diagnostic de Bayrou
34:03la situation financière
34:05du pays
34:05est très compliquée
34:06très compliquée
34:07donc vous avez le 8
34:09l'auto-dissolution
34:11de François Bayrou
34:12qui a décidé
34:13de se dissoudre
34:14vous avez donc le 10
34:16le blocage du pays
34:16on verra si ça prend ou pas
34:17cornacé par LFI
34:19et puis le 12 septembre
34:21vous savez ce qu'il y a
34:21Julien
34:21le 12 septembre
34:22le 12 septembre
34:23non je ne l'ai pas
34:24le 12 septembre
34:25j'ai le 23
34:26avec la motion
34:28des institutions
34:28on commence une longue
34:29séquence
34:30de la notation
34:31des agents
34:32la première
34:34ce sera Fitch
34:35qui va donner son avis
34:36déjà Fitch
34:37la dernière fois
34:38avait dit
34:38on fait rien
34:41pour l'instant
34:41et pardonnez-moi
34:42mais vu la situation
34:43dans laquelle on est
34:44on est quasiment
34:45les plus mauvais élèves
34:46de la zone euro
34:47en termes de déficit
34:48budgétaire
34:49et de dette
34:49il n'y a que l'Italie
34:50qui fait pire
34:50il n'y a que l'Italie
34:51qui fait pire
34:52donc en fait
34:52tout ça
34:53ça ne doit pas
34:54nous rassurer
34:55mais est-ce que
34:56la situation politique
34:57du pays
34:57n'est pas bloquée
34:58pour longtemps
34:59Eric Tegner
35:00c'est la question
35:01que je me pose
35:01il n'a pas le droit
35:02de répondre
35:03parce qu'on va avancer
35:03en deux mots
35:05mais est-ce qu'il montre
35:05que François Bayrou
35:06est totalement
35:07c'est fou cette séquence
35:09il aurait dû attendre
35:10c'est-à-dire qu'il est juste
35:11en train de faire un scénario
35:12parce qu'il veut partir
35:13avec le panache
35:13il ne veut pas tomber
35:14sur une censure
35:15est-ce que ça vaut ça
35:16est-ce qu'il ne veut pas
35:17se placer pour 2027 aussi
35:19cette hypothèse
35:20est peut-être un peu folle
35:21il y a une différence
35:21dans tout ce que vous exprimez
35:22c'est que
35:23le bloc central
35:24il est réuni
35:25le modem
35:26ça ne représente rien
35:27vous regardez le rassemblement national
35:28par exemple
35:28si jamais même
35:29Issaïde Major était relative
35:30au moins ils seraient tous d'accord
35:31sur ce point de vue-là
35:32d'après le total
35:33n'est pas d'accord
35:34avec François Bayrou
35:34ils sont opposés
35:35à Emmanuel Macron
35:36c'est le bazar
35:37ce bloc central
35:38notre sondage
35:39sur la montée
35:40de l'antisémitisme
35:40faites-vous confiance
35:41au président Macron
35:42pour lutter
35:43contre ce fléau
35:4462% des français
35:46répondent non
35:47commentaire
35:48sans concession
35:49de l'avocate Muriel
35:50Ouaknin Melki
35:51sur le fond
35:55je crois que
35:56le président Macron
35:57est aveugle
35:58est aveugle ou sourd
35:59peut-être les deux à la fois
36:00je crois qu'il n'a pas passé
36:02le même été
36:02que nous
36:04nous tous
36:05pas uniquement
36:06les citoyens français
36:07de confession juive
36:08nous tous
36:09encore une fois
36:09je crois qu'il n'a pas compris
36:11l'enchaînement
36:13la spirale infernale
36:15des actes
36:16antisémites
36:17qui ont été
36:18qui se sont déroulés
36:21sur notre sol
36:22en France
36:22depuis le mois
36:24de juin
36:24juillet
36:25août
36:25y compris
36:26sur ces trois mois-là
36:27on a eu une augmentation
36:29exponentielle
36:30encore une fois
36:30des actes antisémites
36:31avec des actes
36:32extrêmement graves
36:33il vient expliquer
36:34que finalement
36:34ce qu'il se passe
36:35dans le monde entier
36:36en termes d'antisémitisme
36:37ce serait Israël
36:38qui en serait la cause
36:39en raison
36:39de la gestion
36:41de la guerre
36:42à Gaza
36:43de quoi Emmanuel Macron
36:44a-t-il peur
36:45pourquoi le président
36:46de la république
36:46est-il autant
36:47en retrait
36:48sur cette question
36:48réponse de François-Olivier Gisbert
36:50dans la grande interview
36:50face à Sonia Mabrouk
36:51on est dans une sorte
36:53de pente anglo-saxonne
36:54vous savez très bien
36:55et c'est quoi
36:56le monde anglo-saxon
36:57que pour Macron
36:59un modèle
37:00c'est le
37:02comment dire
37:03oui
37:04ce sont les
37:05différentes ethnies
37:07qui s'arrangent
37:08de leur côté
37:08ce qu'on appelle
37:09le communautarisme
37:10et on vit un peu
37:13là-dedans
37:13et je pense
37:13qu'il est là-dedans
37:15c'est-à-dire que
37:15bon il voit bien
37:16que les juifs
37:17sont en train
37:18de partir
37:18je pense que
37:20moi je vois une forme
37:20de cynisme là-dedans
37:21c'est vrai que
37:22s'il vous plaît
37:23il n'est pas attaché
37:24aux valeurs
37:25il est attaché
37:26comment dire
37:27à sa popularité
37:29à court terme
37:29le dernier sondage
37:30bon c'est pas brillant
37:31ces temps-ci
37:31puis ça va pas
37:32ça va pas s'arranger
37:33je peux vous donner
37:33c'est pas un scoop
37:35mais ça va pas s'arranger
37:36mais je pense
37:37qu'il devrait
37:38s'intéresser
37:39à la France permanente
37:40la France éternelle
37:41et la France éternelle
37:42il n'y a pas de France éternelle
37:44sans les juifs
37:44la France éternelle
37:45se construit avec les juifs
37:47il nous rappelle
37:47justement François-Olivier Gisbert
37:49mais les calculs politiques
37:50le cynisme
37:50semblent représenter
37:52la seule boussole
37:52de notre président
37:53Sarah Salman
37:54dans l'heure des pros ce matin
37:55je n'irais pas dire
37:57alimente
37:58mais c'est pas non plus
37:59une priorité pour lui
38:00il n'y a rien
38:00évidemment qu'il ne fait rien
38:01vous disiez
38:02il y a beaucoup de juifs
38:03qui ont voté
38:03pour Emmanuel Macron
38:04moi j'ai voté pour lui
38:05à chaque fois
38:06et là je suis extrêmement déçu
38:08voilà je le dis franchement
38:09je trouve qu'il a lâché
38:10la communauté juive
38:11quand il dit
38:12l'antisémitisme
38:12est une priorité
38:13non c'est pas une priorité
38:15de plus en plus de juifs
38:16veulent aller vivre
38:17en Israël
38:18qui est un pays en guerre
38:19et aussi bien des juifs libéraux
38:21des juifs non pratiquants
38:22que des juifs orthodoxes
38:23je pense que la communauté juive
38:24c'est à peu près
38:25400 000 personnes en France
38:26et ça ne l'intéresse pas
38:27parce que d'un point de vue électoral
38:28ça ne pèse absolument rien
38:30voilà ce que je pense
38:31c'est un calcul politique
38:32et cynique
38:33on rappelle enfin
38:34qu'Emmanuel Macron
38:34va reconnaître
38:35ces prochaines semaines
38:36l'état de Palestine
38:37au nom de la France
38:38à la tribune de l'ONU
38:39il y a cette douloureuse impression
38:40que pour le chef de l'état
38:41les victimes sont coupables
38:43et inversement
38:44Paul Amard
38:45chez Sonia Mabrouk
38:46dans Midi News
38:46quand il s'agit
38:48des juifs morts
38:50notre président
38:52est solidaire
38:54est dans l'empathie
38:55et réagit aussitôt
38:57quand il s'agit
38:58des juifs vivants
38:59qui se défendent
39:01après notamment
39:02le pogrom du 7 octobre
39:03là il a pour le coup
39:05du mal à soutenir
39:06ces juifs
39:06qui dans un combat
39:08existentiel
39:09luttant pour leur survie
39:11face à un Hamas
39:12qui veut l'extermination
39:13du peuple juif
39:14il a du mal
39:15à les soutenir
39:16donc moi je n'entrerai pas
39:17dans cette polémique
39:18entre Netanyahou
39:19et Emmanuel Macron
39:20dans le détail
39:21mais je note
39:22qu'Emmanuel Macron
39:23pour reprendre
39:24la très belle formule
39:26de Gilles Kepel
39:27pratique l'inversion accusatoire
39:29la victime du 7 octobre
39:31devient à ses yeux coupable
39:32le coupable du 7 octobre
39:34devient à ses yeux victime
39:3662%
39:37je rappelle ce chiffre
39:38Eric Tegner
39:3962% des français
39:40n'ont pas confiance
39:41en Emmanuel Macron
39:42pour lutter contre
39:42l'antisémitisme
39:43franchement je trouve
39:44que c'est bien payé
39:45parce que j'imaginais
39:47un chiffre encore plus élevé
39:48oui moi j'étais en train
39:49de me demander
39:49qui sont les 38% restants
39:51peut-être qu'ils n'ont pas
39:51compris la question
39:52en tout cas
39:53à chaque fois
39:54sur toutes ces questions là
39:55antisémitisme
39:56lutte contre l'islamisme
39:57lutte contre l'immigration
39:59etc
39:59il y a une majorité
40:00de français
40:00entre 60 et 70%
40:02mais on n'arrive pas
40:03à avoir des gouvernements
40:04qui peuvent garantir
40:07une unité nationale
40:08autour d'eux
40:09pourquoi ?
40:09parce que ce sont les sujets
40:10à chaque fois
40:10auxquels ils ne s'attaquent pas
40:12la vérité Eric Revelle
40:13c'est que évidemment
40:14qu'on n'est pas là
40:15pour dire n'importe quoi
40:16personne ne peut accuser
40:17Emmanuel Macron
40:18d'être un antisémitisme
40:19d'alimenter l'antisémitisme
40:21dans le pays
40:22le problème en fait
40:24si on est vraiment rationnel
40:25c'est qu'il ne fait rien
40:26pour appuyer sur le bouton stop
40:28pour dire c'est terminé
40:29alors il ne peut pas
40:30être dans le déni
40:31parce que toutes ces
40:32toutes ces agressions
40:33antisémites
40:34il les voit
40:35il les constate
40:36il les entend à la radio
40:37il les voit à la télévision
40:38alors pourquoi est-ce qu'il n'agit pas ?
40:39est-ce qu'il a peur
40:40d'un embrasement
40:40de certaines banlieues ?
40:42est-ce que s'il réagissait ?
40:44donc c'est par calcul cynique
40:45comme le dirait
40:46François Léves-Jusbert
40:47est-ce qu'il ne serait pas
40:48en train de contempler
40:49devant son miroir
40:52son propre bilan ?
40:53vous voyez
40:53non mais il y a tout ça
40:54qu'on peut se poser
40:55comme question
40:56bon maintenant
40:57j'ai l'impression
40:59alors l'antisémitisme
41:00est exponentiel en France
41:01on ne le dira jamais assez
41:02mais j'ai l'impression
41:03que vu le toboggan
41:05sur lequel il est
41:06de désadhésion
41:07pour ne pas dire
41:08de haine des français
41:09vous leur poseriez
41:11une question
41:11sur
41:12est-il responsable
41:14de la non-implantation
41:15massive
41:16des pompes à chaleur
41:17en France ?
41:17je pense que les français
41:18répondraient de la même manière
41:19je ne supporte plus
41:20mais voilà
41:21c'est ça
41:21je pense qu'il y a
41:22il y a un sentiment
41:23de rejet
41:24de total rejet
41:26le nombre de personnes
41:27qui étaient de la télé
41:27dès qu'ils le voient
41:29c'est immense
41:29moi là il faut voir
41:30les audiences
41:31des récentes interventions
41:33télévisées
41:34le prouve
41:35il y aura 6-7 minutes
41:37ensemble
41:37je voulais qu'on évoque
41:38ce dernier thème
41:39qui était hallucinant
41:40deux mineurs radicalisés
41:42de 15 et 17 ans
41:43ont été mis en examen
41:44ces dernières heures
41:45ils projetaient
41:46des attaques terroristes
41:47contre des synagogues
41:48mais aussi contre la tour Eiffel
41:49phénomène qui prend de l'ampleur
41:50à la radicalisation
41:51des plus jeunes
41:52écoutez notre spécialiste
41:53Claude Moniquet
41:54dans 180 minutes
41:55si on devait résumer
41:58cette histoire
41:58par trois mots
41:59ce serait
42:00jeunesse
42:01hyper-violence
42:02et antisémitisme
42:03ce qu'on sait effectivement
42:04c'est que ce sont
42:05deux jeunes
42:05donc 15 et 17 ans
42:06donc un qui est très jeune
42:08ils ont été arrêtés
42:09à la toute fin
42:10du mois de juillet
42:11après trois à quatre mois
42:13de surveillance
42:14qui avaient commencé
42:14au début du printemps
42:16vers le mois d'avril
42:17mars-avril
42:18et qui ont permis
42:19aux enquêteurs
42:20de voir
42:20qu'ils participaient
42:22à des forums
42:22de discussion
42:23sur des pages
42:25spécialisées
42:27des pages dédiées
42:28comme on dit
42:29sur des réseaux sociaux
42:30qu'ils projetaient
42:31effectivement
42:32des attentats
42:32la tour Afel
42:33alors la tour Afel
42:34c'est un vieux
42:35fantasme des terroristes
42:36depuis au moins 30 ans
42:38mais plus sérieusement
42:39ils comptaient aussi
42:40attaquer des synagogues
42:43ils consommaient
42:44ils étaient de gros
42:45consommateurs
42:46de contenu hyper-violents
42:47ce qui va souvent
42:48perdre aujourd'hui
42:49avec la jeunesse
42:49des intervenants
42:50et ils avaient commencé
42:52à chercher des armes
42:54sur le dark web
42:56pour commettre
42:56leurs attentats
42:57donc c'est un début
42:58d'exécution
42:5915 et 17 ans
43:01je le rappelle
43:01donc non seulement
43:02la menace est réelle
43:03on le savait
43:03mais les profils
43:04sont de plus en plus jeunes
43:05comment on explique cela
43:06écoutez le syndicaliste
43:07policier
43:07intervention très intéressante
43:08de Benjamin Camboulivre
43:09dans Midi News
43:10l'âge de ces gamins
43:14j'allais dire
43:14pourquoi de plus en plus jeunes
43:16parce que
43:17le terrorisme
43:19les grandes entreprises
43:20terroristes internationales
43:21elles ont changé
43:21de braquets
43:23on n'est plus en train
43:23de rechercher
43:24le 11 septembre
43:24et les gros
43:25les gros coups de massue
43:26sur l'occident
43:27le but c'est de respecter
43:30ce qu'Al-Qaïda
43:30avait appelé
43:31la stratégie
43:31des mille entailles
43:32c'est-à-dire de faire
43:33des petits coups
43:34pour épuiser
43:34la bête occidentale
43:35petit à petit
43:36comme dans une corrida
43:37et donc pour faire ça
43:39il n'y a pas besoin
43:40d'un gros attentat
43:41d'ampleur
43:42il y a besoin
43:42d'être régulier
43:44c'est ce que dit
43:44la propagande
43:44soyez réguliers
43:45dans vos attaques
43:47partout en Occident
43:48petit à petit
43:49pour épuiser
43:49faire mourir
43:50l'épuisement
43:50et donc à ce moment-là
43:51les mineurs
43:52c'est une cible
43:53idéale
43:54parce que les mineurs
43:55il n'y a pas besoin
43:56de moyens
43:57de formation
43:58de leur attacher
43:58à une structure
43:59pour qu'ils passent à l'acte
44:00mais quand il va passer
44:01à l'acte
44:01le mineur
44:02comme le fou
44:03les gens qui ont des troubles
44:04psychiatriques
44:04sont aussi ciblés
44:06par la propagande
44:06parce que tout ce qu'on veut
44:07c'est des cerveaux fragiles
44:08qui vont pouvoir basculer
44:09rapidement
44:09mais une fois qu'ils seront
44:11passés à l'acte
44:12ce sera récupéré
44:12par la propagande
44:13et ils vont être érigés
44:14au rang de soldats
44:15du califat
44:15parce que le but
44:16est d'instaurer
44:17le califat mondial
44:18donc c'est pour ça
44:19qu'il y a de plus en plus
44:20de jeunes
44:20comment se fait-il
44:22que ces jeunes
44:23puissent autant échapper
44:24à notre récit national
44:25la France
44:26le modèle occidental
44:27d'ailleurs en général
44:28n'évoque plus rien
44:29à une partie de cette jeunesse
44:30Noémie Aliouache
44:31et Sonia Mabrouk
44:32la tour Eiffel
44:33elle est régulièrement ciblée
44:34mais c'est un symbole
44:35de la France
44:36et les synagogues
44:37c'est un symbole
44:37du judaïsme
44:38et souvenez-vous
44:39pendant les attentats
44:40de 2015
44:40qu'est-ce qui avait été
44:41attaqué aussi
44:42c'était
44:42il y a eu l'attentat
44:43de l'hypercachère
44:44et il y a eu l'attentat
44:45de Charlie Hebdo
44:45qui était aussi le symbole
44:46de la liberté d'expression
44:48en France
44:48qu'est-ce que ça veut dire ?
44:49ça veut dire que cette menace-là
44:50elle menace à la fois
44:51la France
44:52et ses symboles
44:53et le judaïsme
44:54c'est pour ça que je
44:55toujours je martèle
44:56cette idée
44:56que l'antisémitisme
44:57n'est pas un problème
44:58pour les juifs
44:58c'est un problème
44:59pour la France
44:59parce que ce sont
45:00les deux mamelles
45:02d'un même logiciel
45:03qui s'attaquent aussi bien
45:05à cette minorité religieuse
45:08qu'à l'ensemble du pays
45:09à ses symboles
45:10à ce qu'il représente
45:11on constate aussi
45:12l'effet aspirant
45:13d'internet
45:14des réseaux sociaux
45:15des forums de discussion
45:16djihadiste
45:17est-ce qu'on est en train
45:18de perdre la guerre
45:19justement contre l'islamisme ?
45:20Jules Torres
45:21pour finir dans Punchline
45:22il suffit d'aller sur TikTok
45:24quand vous tapez Islam
45:26vous scrollez
45:274 ou 5 vidéos
45:28vous êtes objectivement
45:30sur du contenu islamiste
45:31scrollez ça veut dire regarder
45:32oui scrollez pardon
45:33ça veut dire
45:33non non mais
45:34traduit
45:35c'est le Jones
45:36mais voilà
45:38et vous tombez sur du contenu
45:39djihadiste, islamiste
45:40en seulement quelques clics
45:41je ne vous parle même pas
45:42de Telegram
45:43de Snapchat
45:43et c'est aussi pour cela
45:44que nos jeunes aujourd'hui
45:46de plus en plus jeunes
45:47et bien voilà
45:48sont pénétrés par ces idées islamistes
45:50qui sont aujourd'hui
45:52dans toute la société française
45:53et dans beaucoup de quartiers
45:54voilà
45:55les chiffres sont exponentiels
45:56là encore
45:56dans ce rajeunissement
45:58des radicalisés
45:59et ce qui fait le plus peur
46:01j'ai l'impression
46:02c'est qu'on ne sait pas
46:02où on va avec eux
46:03oui mais vous avez posé
46:04la bonne question tout à l'heure
46:05la bonne réflexion
46:05quand vous dites
46:06pourquoi une partie
46:07de la jeunesse
46:08échappe au récit national
46:10échappe au récit national
46:11et plus attirée
46:12par le califat mondial
46:14parce qu'une partie
46:16des adultes
46:17qui ont des enseignants
46:18sont responsables de ça
46:19on a honte
46:19de notre propre histoire
46:20de France
46:21on peut très bien
46:22trier les ombres
46:23et les lumières
46:24de notre propre histoire
46:25mais qui célèbre aujourd'hui
46:26tiens l'empereur
46:28Austerlitz
46:29il est plus célébré
46:30à l'étranger
46:31qu'il n'est célébré
46:31vous mettez un drapeau français
46:33à votre fenêtre
46:33vous êtes un facho
46:34voilà
46:34donc en fait
46:35on a abandonné
46:36notre roman national
46:38ce qui faisait rêver
46:39une partie de la jeunesse
46:40et j'en ai fait partie
46:41voilà
46:42on était fiers
46:43de Gaulle
46:43de l'empereur
46:44la façon dont on instruit
46:46l'histoire
46:47la plupart du temps
46:47dans ce pays
46:48vous croyez que ça donne
46:49ça donne envie
46:51d'être fier
46:52du récit national
46:53non
46:53je pense que
46:55c'est une des explications
46:56je ne dis pas qu'elle est centrale
46:57mais c'en est une
46:57Eric il nous reste une petite minute
46:59il y en a une autre
47:00qui est centrale
47:01c'est que souvent
47:01ces terroristes
47:02ou apprentis terroristes
47:03ils ne sont pas sur le territoire français
47:04depuis 1500 ans
47:05c'est d'abord un problème
47:06d'immigration
47:07et un problème d'intégration
47:08de gens qui viennent de pays
47:10où il y a une culture
47:11de la violence
47:11qui importe aussi
47:13un islam rigoriste
47:15et donc forcément
47:16qui est totalement hermétique
47:18avec la société actuelle
47:19qui en tout cas
47:20ne propose pas grand chose
47:21on parle de gamins
47:22qui sont
47:22dans 95% des cas
47:25nés sur le sol français
47:26qui ont eu
47:27leur éducation
47:28leur entourage
47:28la culture environnante
47:30dans la famille
47:30ils ne vont pas forcément
47:31parler la langue française
47:32ils vont avoir des discours
47:33mais ce n'est pas les parents
47:34qui les radicalisent
47:35c'est internet vous
47:36ce n'est pas les parents
47:37qui les radicalisent
47:37internet est la plus grande
47:38mosquée de France aujourd'hui
47:39c'est bien connu
47:40mais croyez-moi
47:41les parents
47:42souvent
47:43peuvent être dans une logique
47:44conciliante
47:45vis-à-vis de certains discours
47:46islamistes
47:47c'est pour ça
47:47il faut faire attention
47:48il y a les terroristes islamistes
47:50et heureusement
47:51il n'y en a pas
47:51des dizaines de milliers
47:52mais des islamistes
47:53sur le territoire français
47:54il y en a énormément
47:55c'est-à-dire
47:56qu'il y a un terror
47:56ultra fertile
47:57bon voilà ce qu'on pouvait
47:59dire ce soir
47:59dans le meilleur de l'info
48:00pardon Eric
48:00je n'ai pas de pépites
48:01je sais que vous êtes venu
48:02pour ça
48:02j'écoute tous les soirs
48:04votre pépite
48:04c'était quoi hier ?
48:06non hier
48:07j'écrivais
48:09c'est la journée du chien
48:10vous savez votre chien ?
48:12oui
48:12comment il s'appelle déjà ?
48:13Estia
48:13estia
48:14et mon chat Raphane
48:15on dirait
48:15c'est pas un nom
48:16d'agence immobilière ?
48:17non pas du tout
48:18c'est un nom de déesse grecque
48:20ah d'accord
48:21oui c'est mieux
48:22comprenez un peu
48:22je vais reprendre un petit peu ça
48:24estia
48:25Eric Revelle
48:26Eric Tegner
48:26merci beaucoup
48:27merci aux téléspectateurs
48:28de nous avoir suivis
48:29c'est la fin de ce meilleur de l'info
48:31on va se retrouver demain
48:31même heure
48:32même endroit
48:33restez avec nous
48:34l'édition de la nuit
48:34arrive dans un instant
48:35j'aurai le plaisir d'accompagner
48:36Augustin Donadieu
48:38à tout de suite
48:39ça fête
48:39hein ?
48:40mhm ?
48:41mhm ?
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