- il y a 9 heures
Julien Pasquet revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo
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00:00Le meilleur de l'info, bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver en ce deuxième jour de la nouvelle saison sur CNews.
00:07On est ensemble jusqu'à minuit pour décrypter et commenter les séquences fortes de la journée sur CNews.
00:12On se retrouve juste après le rappel de l'actualité, Adrien Fontenot.
00:18Bonsoir Julien, bonsoir à tous. La promesse choc de Donald Trump ce mardi à l'occasion d'un conseil des ministres à la Maison Blanche.
00:24Le président des Etats-Unis a promis le retour de la peine de mort pour tout meurtre commis à Washington.
00:29Elle était abolie dans la capitale américaine depuis 1981.
00:32L'administration Trump pourra requérir cette peine dans les affaires de meurtre instruites au niveau fédéral, impossible en revanche pour celles instruites au niveau local.
00:40Clara Chappaz, la ministre déléguée au numérique, va attaquer en justice la plateforme australienne Kik pour manquement.
00:45Je cite, Kik n'a pas fait tout ce qui était possible pour pouvoir mettre fin à la diffusion de contenu qui était dangereux.
00:51La plateforme permettait notamment la diffusion de scènes de maltraitance du streamer français Jean Portmanoeuf jusqu'à sa mort en direct le 18 août dernier.
00:59Et puis un garçon de 14 ans insulté avec des propos antisémites puis frappé.
01:02Les faits se sont déroulés ce vendredi à Lyon à la sortie du jeune adolescent de la synagogue.
01:06C'est son père qui a porté plainte et le parquet a annoncé aujourd'hui l'ouverture d'une enquête pour violences aggravées sur mineurs en raison de l'appartenance à une religion.
01:13Le CRIF dénonce de son côté une vague d'actes antisémites d'une gravité inédite dans la région.
01:17Merci beaucoup Adrien.
01:19On se retrouve, on sera ensemble pour l'édition de la nuit à minuit.
01:22Avec moi pour le meilleur de l'info en attendant de se retrouver pour le journal de la nuit.
01:26Vincent Roy, bonsoir cher Vincent.
01:28Merci d'être avec nous.
01:29Merci au président Jean-Claude Dacier de nous accompagner également pour cette nouvelle heure ensemble.
01:33Eric Lecner également.
01:34Bonsoir cher Julien.
01:35C'est un plaisir comme chaque soir de vous retrouver.
01:37On va mettre tout de suite les pieds dans le plat et poser la question du moment.
01:40Faut-il s'inquiéter de la probable, on va le dire comme ça, chute du gouvernement de François Béroux.
01:45Le Premier ministre qui a redit aujourd'hui qu'il demandait au parti politique de réfléchir avant de prendre la décision de le renverser.
01:51Lors de ce fameux vote annoncé, vote de confiance qui aura lieu le 8 septembre prochain.
01:55Face au risque de désaveu de l'Assemblée, le Premier ministre a évoqué aujourd'hui de nouvelles mesures, des pistes de réflexion dans l'espoir bien sûr de déjouer les pronostics.
02:04De ce vote, selon lui, il faudra faire le choix du chaos ou de la responsabilité.
02:09Écoutez-le, c'était en direct sur CNews.
02:14Alors je vois bien tous ceux qui, devant cette exigence de clarification, choisissent d'être purement et simplement les artisans du chaos.
02:22C'est le contraire de l'esprit de responsabilité et même de co-responsabilité que défend le courant démocratique social, lucide, réformiste,
02:35qui soude les militants de la CFDT et qui est en partage avec les militants de la démocratie sociale.
02:44Tout le contraire de ce que ceux-là veulent.
02:49Et donc, dans les 13 jours qui viennent, les Français vont choisir, vont influencer leurs représentants pour qu'ils choisissent et disent s'ils se placent du côté du chaos ou du côté de la conscience et de la responsabilité.
03:08Le Premier ministre qui met donc les opposants, ses opposants, face à leurs responsabilités.
03:13Mais sauf miracle, on l'a bien compris, lundi 8, la France n'aura plus de Premier ministre, aura un gouvernement démissionnaire pour gérer les affaires courantes.
03:20Écoutez le député Rennes-Sébastien Chenuf ce matin dans la grande interview de Sonia Mabouk.
03:24Qui peut avoir confiance en François Béroud, en réalité ?
03:28Qui peut avoir confiance dans un bilan qui est celui aussi d'Emmanuel Macron, mais finalement le bilan de 40 années d'une même politique ?
03:37Ce sont les mêmes politiques qui sont menées dans notre pays depuis 40 ans, avec des degrés différents.
03:42Mais c'est les mêmes logiques, logique mondialiste, logique européiste, logique de soumission.
03:48Et finalement, qui peut encore avoir confiance dans ces politiques-là ?
03:51Donc François Béroud tente une ultime manœuvre, il rencontrera un ultime échec.
03:58La France Insoumise, le Parti Communiste, les écologistes, le Parti Socialiste et donc, on vient de l'entendre,
04:02le Rassemblement National ont annoncé qu'ils voteront contre la confiance au gouvernement.
04:06François Béroud tente de provoquer un électrochoc au sein de la classe politique, mais le pari est perdu d'avance.
04:12Pour Thomas Bonnet ce matin, Rédito.
04:15On a beau retourner la situation dans tous les sens, envisager tous les scénarios,
04:19le retour aux urnes me paraît la seule solution viable, sauf énorme retournement de situation.
04:25François Bayrou va perdre son poste le 8 septembre prochain.
04:28Le Premier ministre a préféré le sabre d'un samouraï, se faisant harakiri, à l'épée de Damoclès,
04:33que faisaient planer les oppositions.
04:35L'histoire dira si cette initiative relève du panache ou du suicide politique,
04:39mais la question désormais, c'est celle de l'après.
04:40Le 9 septembre au matin, Emmanuel Macron risque de se réveiller avec un Premier ministre démissionnaire
04:46et donc il se mettra en quête d'un cinquième Premier ministre en trois ans,
04:50ce qui est le signe aussi du raté total de son deuxième quinquennat.
04:53Alors le Président pourrait décider d'enjamber l'obstacle,
04:56de s'obstiner dans la préservation des équilibres fragiles du socle commun
04:59et de nommer un Premier ministre issu du centre droit, Sébastien Lecornu,
05:03éternel candidat pour le poste, coche à ce titre un certain nombre de cases.
05:08Et après, donc, la seule solution serait-elle un retourne aux urnes,
05:12redonner la parole au peuple sans avoir peur de ce qu'il pourrait dire,
05:17sans s'asseoir sur son vote comme ça a été fait dans le passé
05:19en espérant qu'un cap émerge, édito de Pascal Praud ce matin.
05:25Ce matin, tous les regards sont dirigés vers l'Elysée.
05:27Trois solutions, la plus évidente, une dissolution.
05:30Au moins, cette fois-ci, elle serait justifiée.
05:34La plus prévisible, Emmanuel Macron nommera Sébastien Lecornu
05:37ou un autre de ses proches à Matignon.
05:39Mais pourquoi l'Assemblée nationale votera une confiance à Lecornu
05:43qu'elle refuse à Bayrou ?
05:44La plus improbable, Emmanuel Macron démissionne.
05:48C'est à lui de choisir parmi ces trois solutions.
05:51Je ne doute pas que seul l'intérêt de la France prévalera.
05:55Et alors que certains veulent bloquer le pays le 10 septembre prochain,
05:59le ras-le-bol général se fait quand même sentir.
06:00Dans le pays, une nouvelle dissolution est-elle inévitable ?
06:03La démission du chef de l'État est-elle souhaitable ?
06:05Commentaire du maire LR de Maud, Jean-François Copé,
06:08avec Pascal Praud ce matin sur Europe 1, cet après-midi sur Europe 1.
06:11Il n'a pas envie de démissionner,
06:15qu'il s'est fait comme un espèce d'objectif personnel
06:18de rester quoi qu'il arrive et de ne pas entendre
06:20que tout ce problème est né de cette folle dissolution
06:24qui fait qu'aujourd'hui, on a un système politique
06:27qui est totalement dysfonctionnel.
06:29Il y a un moment où l'hypocrisie, c'est plus supportable.
06:32Ce gouvernement, ce président de la République, ce Premier ministre,
06:34ils font semblant de faire croire aux gens
06:36qu'ils vont faire des réformes considérables,
06:39que tout ça va très bien se passer.
06:41Alors que tout ça, en fait, est faux.
06:43Ça ne peut pas marcher, puisque pour que ça marche,
06:44il faut une majorité absolue.
06:46Et donc, en réalité, le système politique est totalement bloqué.
06:49À un moment où je ne vous apprends rien,
06:51vous l'évoquez régulièrement sur votre antenne,
06:53on a des événements internationaux gravissimes,
06:56on a des problèmes de sécurité majeurs dans le pays,
06:58à tous égards et partout, on l'a vu,
07:01dans tous les quartiers, dans toutes les villes
07:03et dans tous les villages.
07:04Et face à ça, on a un État incroyablement faible
07:07parce qu'il n'est plus tenu.
07:08La seule manière d'en sortir, c'est d'être lucide
07:10sur le fait que les Français ne veulent plus,
07:12en réalité, d'Emmanuel Macron.
07:14On peut le regretter.
07:15Moi, je n'ai pas un débat personnel.
07:17Mais on le voit bien.
07:18On le voit à travers les sondages.
07:19On le voit aussi à travers le désintérêt des Français
07:22pour la politique nationale.
07:23C'est très frappant.
07:25Ils en parlent à peine.
07:25Ils en ont ras-le-bol.
07:26Et en attendant, le pays s'apprête à affronter une tempête financière
07:30liée à son surendettement absolument abyssal.
07:33La crise couve, nous disait Marc Toiti,
07:36pour finir dans Punchline tout à l'heure.
07:39La crise commence.
07:40Les taux d'intérêt sont en train d'augmenter.
07:41Il faut savoir qu'aujourd'hui,
07:42les taux d'intérêt de la dette publique française augmentent
07:44alors que ceux de l'Allemagne baissent.
07:46C'est ce qu'on appelle effectivement un mouvement de choix,
07:49d'arbitrage.
07:50Les investisseurs se disent
07:51« Oula ! La France, ça commence à devenir dangereux. »
07:54Et par contre, on va peut-être se réfugier vers l'Allemagne.
07:56C'est peut-être un peu plus sûr, entre guillemets,
07:57même si ça va mal aussi en Allemagne.
07:59C'est très dangereux.
08:00Vous savez que le taux d'intérêt français aujourd'hui,
08:02il est 0,4 point au-dessus du taux d'intérêt portugais.
08:05Alors on aime beaucoup nos aimés portugais,
08:07mais c'est du jamais vu en tel écart.
08:08Ça veut dire que même au-dessus du taux d'intérêt grec,
08:11aujourd'hui, la France est moins crédible
08:13effectivement que la Grèce.
08:16Sur des tables autour de cette thématique
08:17qui va nous occuper au moins jusqu'au 8 septembre prochain,
08:20est-ce qu'on doit s'inquiéter de cette possible,
08:22probable chute du gouvernement Bérou, Vincent Roy ?
08:25Regardez, le tableau est noir.
08:26Déficit budgétaire, déficit commercial,
08:28la CQ à la renverse,
08:30le plus grand déficit public par rapport à notre PIB.
08:33Voilà à peu près le tableau.
08:34Bon, évidemment, le tableau clinique
08:38est quand même assez terrible.
08:40Alors après la posologie ou la pharmacopée
08:43de M. Bayrou,
08:46moi je suis très réservé,
08:47puisque d'abord M. Bayrou,
08:48ça fait 40 ans de vie politique
08:50qui vit sur la dette quand même,
08:51donc maintenant il peut critiquer la dette,
08:53mais enfin il a quand même bien vécu dessus.
08:54Et puis si les dirigeants avaient été un peu sérieux,
08:57depuis 40 ans,
08:58les Français n'auraient pas serré la ceinture,
09:00enfin à tout le moins ceux qui travaillent,
09:02c'est-à-dire les 44% qui paient des impôts.
09:04Donc il faut quand même arrêter de se moquer du monde.
09:06À part ça, sur votre séquence,
09:08on a vu les conseils de M. Copé.
09:10C'est vrai que M. Copé,
09:11ça a toujours été la rectitude,
09:13on peut l'écouter,
09:14puisque là vraiment en termes de conseils,
09:15c'est quand même le champion du monde.
09:17Donc c'est vrai qu'on a besoin de gens comme ça.
09:19Non, moi je pense que...
09:20On a quand même un parti LR
09:21qui est plutôt sur une ligne intéressante,
09:23en disant qu'il ne veut pas ajouter du chaos au chaos.
09:26Oui, en bas ça...
09:27Qu'il votera plutôt la confiance au Premier ministre,
09:29parce que la crise de régime...
09:30Ils seront bien les seuls.
09:31Concrètement, la crise de régime,
09:32on en parle beaucoup depuis la fameuse dissolution de l'an passé.
09:35Là, on dirait qu'on est bien dedans.
09:36Écoutez, M. Macron a dissous pour rien la dernière fois.
09:40C'est ça.
09:40Là, s'il dissous,
09:41ce sera au moins pour quelque chose.
09:43Éric qui voulait réagir et Jean-Claude ensuite.
09:45Il y a des alertes ce soir,
09:46ça a futé dans la presse,
09:47qui ne vont pas voter la confiance à François Bayrou.
09:50Et je vais vous dire, ils ont raison.
09:51À quel moment ils vont essayer d'aller sauver le Titanic ?
09:54C'est ça la réalité.
09:55Et quand même ce qui est fou,
09:56parce que moi je suis inquiet pour l'économie du pays.
09:58Il y a une partie de LR qui aborde du Titanic depuis un an maintenant.
10:00Ça ne vous aura pas échappé.
10:01Oui, bien sûr,
10:02mais ils ne savent plus où ils sont de toute façon,
10:03de façon générale.
10:04Mais ce que je veux dire par là,
10:06c'est que moi je suis inquiet pour l'économie du pays.
10:08Et c'est pour ça que François Bayrou n'aurait jamais dû faire ça.
10:11En fait, il a dit,
10:12attention, soutenez-moi, sinon je fais un malheur
10:14et je casse le jouet.
10:15C'est complètement irresponsable de penser comme ça.
10:18Et il donne du coup l'impression que son budget,
10:20eh bien son budget, il était offensif.
10:21Pas du tout.
10:2244 milliards,
10:23on aurait dû faire 100 milliards d'économies.
10:25Il y a toute une série de sujets,
10:26notamment la refonte du modèle social français
10:29qui n'était absolument pas abordé.
10:32C'est ça la réalité.
10:33À un moment, il va falloir le faire
10:34et absolument pas considérer qu'en fait,
10:36c'était soit sauver l'économie
10:37avec des mesures difficiles et François Bayrou.
10:39Ou alors le chaos ?
10:41Non, François Bayrou, c'était juste de l'injustice.
10:42Est-ce qu'on peut imaginer, Jean-Claude,
10:43quand même que le 8 septembre,
10:45contre toute attente,
10:46François Bayrou remporte ce pari ?
10:49Peut-être qu'il peut encore d'ailleurs négocier
10:50avec le Parti socialiste, pourquoi pas ?
10:52J'ai du mal à m'en persuader.
10:54Je pense que les carottes sont cuites.
10:56Mais c'est vrai que M. le Premier ministre
10:59dépense beaucoup d'énergie,
11:01depuis hier,
11:02et ce n'est que le début.
11:03On l'annonce sur TF1, je crois.
11:06Demain soir au 20h.
11:07Demain soir à 20h.
11:08Et on relaira bien sûr.
11:09Il va se battre jusqu'au bout, je vais vous dire.
11:11Bon, je pense qu'il a lui-même
11:13peu d'illusions sur le résultat,
11:14puisque l'écart est très important.
11:18Je crois qu'il a été vexé néanmoins,
11:21le Premier ministre,
11:22de la rapidité avec laquelle
11:24son cas a été réglé.
11:25Elle est nulle.
11:26Enfin, écoutez, en une demi-heure,
11:28le Rassemblement National a dit
11:29non, ce n'est pas question.
11:31Le LFI avait déjà dit,
11:33avant même que ça commence.
11:34Est-ce que ça ne l'arrange pas, au fond ?
11:35Parce que certains parlent
11:36d'une démission déguisée.
11:37Oui.
11:38On imagine les yeux de François Béroud
11:39déjà arrivés sur 2027.
11:41Est-ce qu'on peut imaginer
11:42cette hypothèse-là ?
11:42Oui, mais je ne crois pas du tout
11:43aux chances de François Béroud en 2027.
11:46Je pense qu'il va en tout cas témoigner
11:49que l'État-providence, c'est fini,
11:52que la crise, elle est là.
11:53On peut se raconter tout ce qu'on voudra.
11:55Enfin, les taux d'intérêt augmentent,
11:57on l'a dit, il y a une seconde.
11:59Les bourses se portent plus que mal,
12:02notamment à Paris.
12:03Donc franchement, la situation
12:05est plus que préoccupante.
12:06Dans la crise financière, on est entré déjà.
12:10La crise politique, voire la crise de régime,
12:13vous le disiez il y a un instant,
12:15on est en train d'y entrer.
12:17Je ne sais pas s'il faut que le président
12:19de la République démissionne.
12:20On l'a dit tout à l'heure,
12:21je ne crois pas qu'il le fera.
12:22Est-ce qu'il faut dissoudre
12:23l'Assemblée nationale une fois de plus ?
12:25Je ne crois pas qu'entrer dans un nouveau schéma électoral
12:30ne me paraît pas être l'urgence de la situation.
12:33Quoi d'autre qu'un retour au jour ?
12:34Il n'y a qu'une chose, hélas,
12:37hélas, c'est qu'il faut attendre 2027
12:39et que dans les deux ans qui viennent,
12:40il est probable qu'on va faire joujou
12:42avec pas grand-chose.
12:44Mais je ne vois pas, très honnêtement,
12:47le prochain président aura à présenter
12:49un programme qui ne sera pas
12:51un programme très agréable.
12:52La réélection du président en question
12:55sera difficile à obtenir.
12:56Ce n'est pas le problème.
12:58Il faut maintenant y aller.
12:59Je ne suis pas sûr que tous les hommes politiques
13:02qui sont actuellement aux affaires
13:03soient capables de prendre des décisions
13:05aussi impopulaires.
13:07C'est pour ça que je suis quelqu'un
13:09et depuis longtemps, je le dis,
13:10je pense que ça va finir parce qu'on passe
13:14sous la tutelle d'un certain nombre
13:16d'organisations internationales
13:18qui nous obligent à prendre des décisions
13:20indispensables si on ne veut pas crever.
13:23Donc, voilà, c'est très préoccupant.
13:26J'espère me tromper de tout cœur.
13:28Je le crains que non.
13:29Vincent, très vite, parce que Jean-Claude
13:30a épuisé le temps de parole de...
13:32Pardon, pardon, pardon.
13:32De la plaisante.
13:34Les Français disent qu'ils en ont marre,
13:37qu'ils en ont ras-le-bol, etc.
13:39En admettant que le président
13:41décide de dissoudre,
13:43est-ce qu'on ne peut pas se retrouver
13:44avec une majorité à l'Assemblée ?
13:46Si les Français en ont marre.
13:47Ce qui, en effet, faciliterait
13:49la suite des opérations.
13:50Dans ce cas-là, la Ve République peut fonctionner.
13:52Avec le Rassemblement national.
13:53On va continuer d'en parler, évidemment,
13:54ces jours prochains.
13:55Et vous l'avez rappelé, Jean-Claude,
13:56au 20h de TF1,
13:57le Premier ministre sera attendu demain
14:00et on continuera d'en parler.
14:02Près d'une semaine
14:03après que Benyamin Netanyahou
14:04a accusé le président français
14:06d'alimenter, je le cite,
14:07le feu antisémite en France.
14:09Et ses déclarations également
14:11de l'ambassadeur américain
14:13qui ont fait un tollé.
14:13Emmanuel Macron a répondu
14:15au Premier ministre israélien
14:16dans une lettre aujourd'hui.
14:18Il dit en substance
14:19la lutte contre l'antisémitisme
14:21ne saurait être
14:21un sujet d'instrumentalisation.
14:24La France toute entière
14:25a été offensée
14:26par les propos
14:27du Premier ministre israélien.
14:29Il affirme que les accusations
14:31d'inaction sont une offense
14:32à la France et aux Français.
14:34Commentaire d'abord de Jules Thorez
14:35dans l'heure des Pro 2.
14:36Encore une fois,
14:40Emmanuel Macron,
14:41il tape à côté
14:41puisque moi,
14:42je suis un Français,
14:43je suis un patriote.
14:44Je n'aime pas
14:44quand il y a des dirigeants
14:46européens ou internationaux
14:48qui s'en prennent à la France.
14:49C'est le cas de Benjamin Netanyahou.
14:50C'est le cas
14:51de l'ambassadeur Kuchner.
14:53En revanche,
14:53j'aurais aimé
14:53qu'Emmanuel Macron
14:54réponde dans une lettre
14:55à la sœur d'Ilan Halemi,
14:56par exemple,
14:57parce qu'elle dit
14:58absolument la même chose
14:59que Benjamin Netanyahou.
15:00Elle dit absolument
15:01la même chose
15:02que Charles Kuchner.
15:02c'est-à-dire que
15:03la France aujourd'hui
15:04ne défend pas assez
15:05les Français juifs.
15:07C'est tout ce qu'elle dit
15:07et il n'y a pas de réponse
15:08d'Emmanuel Macron.
15:09Et concrètement alors,
15:10qu'est-ce qui est fait
15:11depuis le 7 octobre 2023
15:13pour éteindre
15:14cette haine anti-juive
15:15qui se répand
15:16comme une traînée de poudre
15:16en France ?
15:17Ironique Jacquier également
15:18ce soir qui commentait
15:19cette lettre du président Macron.
15:21La lettre d'Emmanuel Macron
15:23me laisse pantois quand même
15:24parce qu'il n'y a pas grand-chose
15:25dans cette lettre,
15:26sincèrement,
15:27de la part du président de la France
15:29qui effectivement
15:30n'a rien fait
15:31pour parler aux Français
15:32de son pays
15:33qui n'a rien décrété
15:34politiquement
15:35comme action
15:36pour prendre la défense.
15:37Est-ce qu'on imagine
15:38que face à la montée
15:39des actes antisémites
15:41dans notre pays,
15:42Jacques Chirac
15:43serait resté muet ?
15:45Même François Hollande
15:46sans doute
15:47aurait pris la parole
15:48et aurait institutionnalisé
15:50une position politique
15:52en faire...
15:53François Hollande
15:53quand il y a eu
15:54les attentats...
15:55Antisémitisme
15:55grande cause nationale
15:56enfin, il y aurait
15:57quelque chose.
15:58Donc là, je trouve
15:59que la lettre
15:59est d'une pauvreté absolue.
16:01Il se trouve,
16:02paraît-il,
16:02que quand on veut,
16:03on peut
16:03Gérard Carrérou
16:05dans l'heure des pros
16:05ce matin.
16:07Ce que je veux dire,
16:08donc c'est pas à dire
16:09l'Amérique c'est le nirvana
16:11et nous, nous sommes
16:12l'enfer.
16:13Ce que je veux dire
16:14simplement,
16:15c'est que quand un gouvernement
16:16veut bien s'attaquer
16:18à un problème,
16:20on arrive à avoir
16:21des résultats.
16:22Aujourd'hui,
16:23en Amérique,
16:24il n'y a pas
16:24une prolifération
16:25des actes antisémites
16:27et il n'y a pas
16:28de juifs,
16:28en tout cas,
16:29j'en ai pas rencontré
16:30et j'en ai rencontré
16:30un certain nombre
16:31parce qu'il se trouve
16:32que l'endroit
16:32où j'avais ma maison
16:34pendant 50 ans
16:34de vacances,
16:35il y a beaucoup de juifs.
16:36Bon, alors il se trouve
16:37que j'en connais beaucoup,
16:38j'en ai jamais entendu un
16:40me dire,
16:40ah ben vous savez,
16:41M. Carrérou,
16:42on est inquiet maintenant
16:42avec ce qui se passe.
16:44Mais par contre,
16:45il voit ce qui se passe
16:45en France et tout d'un coup,
16:47ils me disent,
16:47mais alors,
16:48et en France,
16:48chez vous,
16:49ça se passe mal,
16:50j'ai ma cousine,
16:51machin,
16:51ou mon truc,
16:52donc ça,
16:53ça existe.
16:54Sacré constat de Gérard Carrérou,
16:56les tweets présidentielles
16:58ne peuvent plus suffire
16:59dans une situation
17:00comme celle-ci.
17:01Paul-Antoine,
17:02chez Nelly Danac.
17:04Je ne suis pas d'accord
17:05avec le fait que
17:05le président de la République
17:06alimenterait l'antisémitisme.
17:08En revanche,
17:09là où je nuancerais un peu,
17:10il aurait pu faire
17:1050 tweets,
17:11moi j'ai toujours,
17:12et je ne changerai pas là-dessus,
17:13les tweets,
17:13excusez-moi,
17:14ça n'engage que ceux
17:14qui l'élisent.
17:16Si vous voulez,
17:16il y a aussi
17:17une montée de l'antisémitisme,
17:19ça c'est une évidence,
17:19il faut le combattre,
17:20et ce n'est pas avec des tweets
17:21qu'on les combat,
17:23c'est avec des faits,
17:25avec une réalité,
17:26il n'y a pas de justice,
17:27il n'y a pas assez de moyens,
17:28vous le disiez,
17:28on ne va pas mettre
17:30des policiers non plus partout,
17:31mais il faudrait déjà
17:32qu'il y ait plus de policiers
17:32pour qu'ils puissent
17:33travailler plus sereinement,
17:35plus en sécurité pour eux-mêmes,
17:37plus nous sécuriser
17:37et que la justice
17:38réponde vraiment.
17:39Et après,
17:40il y a quand même
17:40quelques députés
17:41de différents partis,
17:43mais souvent du même,
17:44compte tenu des propos
17:45assez inadmissibles,
17:47je pense que si ça avait été
17:48des députés d'un autre parti,
17:49notamment de droite,
17:50ce serait passé différemment.
17:52Question terrible,
17:53y a-t-il un avenir
17:54pour les juifs en France,
17:56pour les juifs de France ?
17:57On peut se poser la question
17:58à l'aune d'une énième agression.
18:00Un adolescent de 14 ans
18:01a porté plainte ce dimanche
18:02pour violences aggravées.
18:03Il accuse un homme
18:04de l'avoir insulté,
18:05frappé à la sortie
18:05d'une synagogue
18:06du 6e arrondissement de Lyon.
18:08Écoutez,
18:08la secrétaire générale
18:09du CRIF
18:10de la région Rhône-Alpes.
18:13Il n'y a pas un jour
18:15où on ne parle pas
18:17d'actes antisémites.
18:19Entre le mois de janvier
18:21et le mois d'août,
18:23il y a eu plus de 640
18:25actes antisémites.
18:26On s'en prend à des symboles,
18:28on s'en prend à des personnes.
18:30Et là,
18:30vous venez de parler
18:31d'un enfant,
18:33d'un adolescent,
18:34qui a été agressé
18:35agressé parce qu'il était juif
18:38par un adulte.
18:39Sylvielle Tart,
18:40dans la matinale,
18:41même Jean-Luc Mélenchon
18:42qui évoquait il y a plusieurs mois
18:43cet antisémitisme résiduel en France,
18:46il a admis ce matin
18:46sur France Inter
18:47la montée des actes
18:48contre nos compatriotes juifs.
18:52Nous sommes malheureusement
18:53dans un pays
18:54où l'antisémitisme
18:56a été encouragé
18:57par l'assimilation
18:58qui a été faite
18:59entre la critique
19:00de M. Netanyahou
19:01et tous ceux
19:01qui le critiquaient
19:02ont été
19:02traités d'antisémites.
19:04le pape, le secrétaire général
19:05de l'ONU
19:06et même le président Macron
19:07qui en quelque sorte
19:08a été l'arroseur
19:09arrosé de cette histoire.
19:10Oui,
19:11il y a une montée
19:12de l'antisémitisme
19:13dans notre pays.
19:14Les actes antisémites
19:15sont la responsabilité
19:17individuelle des gens.
19:18Et je le redis,
19:19tous les criminels
19:20seront punis,
19:21quels que soient
19:22leurs crimes dans ce pays
19:23et quels que soient
19:24le gouvernement.
19:25Mais les conditions
19:26ont été réunies
19:27pour une explosion
19:28de toutes les rages.
19:29Voyez le nombre
19:30de crimes islamophobes
19:32qui ont été commis
19:33dans la période récente.
19:34Donc ?
19:34145 entre janvier
19:35et mai 2025
19:36contre 504 actes antisémites
19:39sur la même période.
19:40Comment décrypter
19:40les propos
19:41de Jean-Luc Mélenchon
19:42sur l'antisémitisme ?
19:43Écoutez,
19:43cet échange intéressant
19:44et je vous entendrai
19:45là-dessus,
19:45messieurs,
19:46juste après,
19:46entre Philippe Bilger
19:47et Jules Thorez
19:48dans l'heure des pros 2.
19:48Est-ce que vous ne croyez
19:50pas que l'adoucissement
19:54de Mélenchon
19:55sur deux plans
19:56à l'égard de François Bayrou
19:59et sur l'antisémitisme,
20:01c'est peut-être une manière
20:02d'apporter un peu
20:04de modération
20:05avant 2020 ?
20:06Mais il était sur France Inter,
20:07il était à la maison.
20:08Non mais je suis d'accord,
20:09je suis assez d'accord avec vous.
20:11Je suis d'accord avec vous.
20:11Bien sûr, bien évidemment.
20:12C'est que là,
20:14vous avez parfaitement raison.
20:16C'est une analyse.
20:18Je ne suis absolument pas d'accord.
20:19Il y a le Jean-Luc Mélenchon
20:20des meetings
20:20et il y a Jean-Luc Mélenchon
20:22des plateaux parisiens
20:23avec leurs amis de gauche.
20:25Oui, oui.
20:26Absolument d'accord.
20:26Et ce n'est pas le même électorat.
20:28Le électorat même.
20:30On va revenir
20:30sur l'aide d'Emmanuel Macron
20:31mais j'aimerais vous entendre
20:32sur ces propos
20:33de Jean-Luc Mélenchon.
20:35Vous êtes adepte
20:37de quelle lecture ?
20:38Celle de Philippe Bilger
20:39qui voit un Jean-Luc Mélenchon
20:40qui s'adoucit
20:41avec l'échéance qui arrive
20:44ou du côté de Jules Thorez
20:46qui voit un Jean-Luc Mélenchon
20:47à deux visages
20:48qu'on connaît parfaitement.
20:49Je ne tombe pas
20:49dans ce genre de piège
20:51mais il faut reconnaître
20:51que les paroles
20:53de M. Mélenchon
20:54vont dans un sens
20:55d'apaisement.
20:56Il corrige
20:57l'impression désastreuse
20:59qui a été donnée
21:01par la France Insoumise
21:02depuis plusieurs mois.
21:04Écoutez, nous verrons bien.
21:05On a passé
21:06au début de l'émission
21:07qui vous a précédé
21:08un certain nombre
21:09de reportages
21:10fait sur le terrain
21:11à l'université d'été
21:13de la France Insoumise.
21:15Je vous assure
21:15qu'on a entendu
21:16des choses
21:17qui sont absolument
21:20incroyables
21:21et qui en disent long
21:22sur ce que pensent,
21:23je ne dis pas
21:24tous les membres
21:25de l'université d'été
21:26de l'Éléphi
21:26mais tout de même
21:27c'est quand même curieux
21:28d'entendre des choses pareilles.
21:30Donc, la montée
21:31de l'antisémitisme
21:32en France
21:33elle est incontestable.
21:35Il faut aussi noter
21:36qu'on a quand même
21:37avec une immigration
21:38qui est totalement
21:39hors de contrôle
21:39des millions de musulmans
21:41qui ne pensent pas
21:41du bien d'Israël
21:43et qui regardent
21:43tous les soirs
21:44les images de Gaza.
21:46Je pense que la politique
21:47de M. Netanyahou
21:48est aussi très critiquable.
21:51On a encore vu
21:51ce qui s'est passé hier
21:52avec le bombardement
21:54à double détente
21:55si j'ose dire
21:56de l'hôpital Nasser
21:58quelque part
21:59à Gazaville
22:00donc franchement
22:01avec une vingtaine de morts
22:02donc je veux dire
22:04la situation devient impossible
22:06je pense que la politique
22:07de M. Netanyahou
22:09est dangereuse
22:10que la montée
22:11de l'antisémitisme
22:11est inexcusable
22:12mais que néanmoins
22:14quand je vois
22:16que même l'ambassadeur
22:17je conclue un peu
22:18une pirouette
22:19que même l'ambassadeur américain
22:21ne daigne même pas
22:22venir au Quai d'Orsay
22:23dans le bureau
22:24de notre ministre
22:25encore pour quelques jours
22:27des affaires étrangères
22:28voilà décidément
22:30nous sommes d'une faiblesse
22:32nous sommes d'une transparence
22:33qui fait de la peine
22:34sur les mots de Jean-Luc Mélenchon
22:36sincérité
22:37ou manœuvre politique
22:38c'est simple
22:39il n'a jamais
22:40condamné
22:41ou sanctionné
22:42le moindre militant
22:44de la France insoumise
22:44qui a tenu
22:45des propos antisémites
22:46voilà
22:46on se souvient
22:47sur le responsable
22:48de la caricature antisémite
22:50de Cyril Hanouna
22:51à ce qu'on sait
22:52il n'y a pas eu de sanction
22:53sur les propos antisémites
22:55à l'université d'été
22:56de LFI
22:56qu'on a montré précédemment
22:58alors qu'il y a
22:59les personnes
22:59qui étaient
23:00je pense qu'il n'y aura
23:01aucune sanction
23:02c'est ça la réalité
23:03la montée de l'antisémitisme
23:05elle est juste autour de lui
23:06c'est très facile de la trouver
23:07et il pourrait tout à fait
23:08y mettre fin
23:09s'il le désirait
23:10l'antisémitisme
23:11n'est pas le souci
23:11de M. Mélenchon
23:12d'ailleurs il est résiduel
23:14en France
23:14justement il a corrigé
23:16avec cette intervention
23:18ce matin
23:18je ne suis pas l'avocat
23:20de Jean-Luc Mélenchon
23:20loin de là
23:21il ne corrige rien
23:22c'est un leurre
23:23il a un électorat
23:26à soigner
23:27c'est son seul but
23:28M. Mélenchon
23:29fait de la politique
23:30il donne l'impression
23:31de corriger
23:32quoi que ce soit
23:32mais tout cela
23:33n'est qu'un leurre
23:34il ne faut pas faire confiance
23:36à M. Mélenchon
23:37il en reste 40 secondes
23:38Vincent
23:38on reste avec vous
23:39un mot sur la lettre
23:40d'Emmanuel Macron
23:41il n'y a pas grand chose
23:42dedans
23:42il n'y a pas grand chose
23:44dedans
23:44d'ailleurs il a du mal
23:45à se justifier
23:47il a du mal
23:48à expliquer
23:48en quoi il a toujours
23:50et son ministre
23:50après lui
23:51en quoi il a toujours
23:53combattu l'antisémitisme
23:54il ne va pas marcher
23:55symboliquement
23:56symboliquement
23:57il ne va pas marcher
23:58ou il ne se présente pas
23:59même à la fin de la marche
24:00pour dire
24:00j'y étais
24:01j'étais là
24:02et puis quand un journaliste
24:03je l'ai dit tout à l'heure
24:04quand un journaliste
24:05lui demande
24:06s'il y a un génocide à Gaza
24:08il se retire de la discussion
24:09et il dit
24:10ça dépasse à moi de juger
24:11les historiens
24:12auront à juger
24:13voilà
24:14la réponse
24:15est d'une certaine manière
24:16dans la question
24:17on marque une courte pause
24:18on va se retrouver dans 3 minutes
24:19pour évoquer une toute autre thématique
24:21vous entendrez
24:21cette interview exclusive
24:22des extraits de cette interview exclusive
24:24de la veuve du gendarme
24:25Eric Comine
24:26Harmonie Comine
24:27qui a répondu
24:28à Elliot Deval
24:29elle explique
24:31pourquoi
24:31elle assume encore aujourd'hui
24:32avoir dit que la France
24:33avait tué son mari
24:35souvenez-vous
24:36victime d'un refus d'obtempérer
24:37il y a plusieurs mois
24:38maintenant
24:39on se retrouve donc
24:40dans un très court instant
24:42le meilleur de l'info revient
24:42de retour pour la suite du meilleur de l'info
24:48merci aux téléspectateurs
24:49qui nous rejoignent en direct
24:50sur CNews
24:51Eric Tegner
24:51Vincent Roy
24:52Jean-Claude Dacier
24:52toujours présent
24:53pour commenter
24:53décrypter les meilleures séquences
24:55de la journée
24:56interview exclusive
24:57sur CNews
24:57diffusée aujourd'hui
24:58la veuve du gendarme
25:00Eric Comine
25:01a accepté de répondre
25:01aux questions
25:02d'Eliott Deval
25:03juste après la cérémonie
25:04d'hommage à son époux
25:05qui est décédé
25:06vous le savez certainement
25:07lors d'un refus d'obtempérer
25:08c'était il y a un an
25:09par un multirécidiviste
25:11elle explique d'abord
25:12pourquoi est-ce qu'elle assume
25:13d'avoir dit
25:14il y a quelques mois
25:15lors d'une première prise de parole
25:16dans la presse
25:18elle avait dit
25:18que la France avait tué son mari
25:20la France a tué mon mari
25:22écoutez Harmonie Comine
25:23l'année dernière
25:27j'étais en colère
25:28j'étais en colère
25:29très rapidement
25:30j'en voulais bien évidemment
25:32à la terre entière
25:33je pense que c'est une étape
25:34de deuil
25:34d'être en colère
25:35et je voulais aussi manifester
25:39ma colère
25:41envers la justice
25:41envers l'état français
25:43qui pour moi
25:45sont directement coupables
25:47de ce qui s'est passé
25:47concrètement
25:49je suis
25:50je l'affirme totalement
25:53je le pense sincèrement
25:55pour eux
25:55pour moi
25:56ils ont donné
25:58le permis de tuer
25:58à cet homme
25:59un homme multirécidiviste
26:01par dix condamnations
26:02ça n'aurait jamais dû avoir lieu
26:05ça n'aurait jamais dû avoir lieu
26:07on leur a donné directement
26:08le permis de tuer
26:10pour moi
26:13il n'y a aucune hésitation
26:14Harmonie Comine
26:16qui évoque
26:16l'ensauvagement
26:17de notre société
26:18qui adresse également
26:19un message de soutien
26:19vous allez l'entendre
26:20de solidarité
26:21à notre collègue
26:22Isabelle Piboulot
26:23victime
26:23vous le savez aussi
26:25avec son compagnon
26:25d'une agression sauvage
26:26dans le métro
26:27dans le tramway
26:28plus précisément
26:28à Paris
26:29la semaine dernière
26:29écoutez ce que dit
26:30Harmonie Comine
26:31elle s'est manifestée
26:34donc heureusement
26:35qu'on peut entendre
26:37parler de ces faits
26:39et elle a eu raison
26:39je l'en remercie
26:40j'ai parlé de son sujet
26:43parce que c'est simplement
26:43en fait une agression
26:44gratuite
26:45non pas d'un étranger
26:48mais simplement
26:49de quelqu'un
26:49qui en 2020
26:50avait déjà agressé
26:51au couteau
26:51il me semble
26:51qui est ressorti
26:53simplement
26:53tout simplement
26:56non emprisonné
26:57sauf erreur de ma part
26:59de ce qu'elle a pu
27:01ce qu'il a pu être traité
27:02hier sur votre chaîne
27:03et
27:04simplement parce que
27:06c'était une femme
27:07dans un tramway
27:08elle se fait agresser
27:09on est en France
27:10on n'est pas des animaux
27:11on est libre
27:13de s'habiller
27:13comment on veut
27:14de sortir
27:15à l'heure qu'on veut
27:16non non
27:18je la remercie
27:20sincèrement
27:20du fond du coeur
27:21de s'être exprimée
27:22d'avoir eu courage
27:22de le faire
27:23je rappelle
27:23qu'Isabelle Piboulot
27:24donc notre collègue
27:25a survécu
27:26avec son compagnon
27:26une attaque au couteau
27:27le week-end dernier
27:28notre collègue
27:29qui a voulu
27:30de nouveau témoigner
27:31hier sur notre antenne
27:32malgré le traumatisme
27:33elle s'est adressée
27:34on l'a entendue hier
27:35une première fois
27:36mais je voulais vraiment
27:37vous le rediffuser
27:39ce soir
27:39elle a questionné
27:41directement
27:42le chef de l'Etat
27:43en termes de sécurité
27:44écoutez-la
27:45moi j'ai la chance
27:46que mon compagnon
27:47soit en vie
27:49j'ai la chance
27:50moi d'être en vie
27:51mais il est temps
27:54que les consciences
27:55s'éveillent
27:56vraiment
27:57et ma parole
27:58aujourd'hui
27:58elle est pour ça
27:59parce que ma première agression
28:00j'ai eu honte
28:01d'en parler
28:01des amis proches
28:03étaient au courant
28:03mais certains
28:04de mes copains
28:05l'ont appris là
28:06quand j'en ai parlé
28:07sur les réseaux sociaux
28:08un an après
28:09parce que j'avais honte
28:10d'avoir été une femme
28:12qui touchait dans la rue
28:13peu importe ma tenue
28:14j'avais un jean
28:15des baskets
28:15peu importe
28:16mais j'avais honte
28:17je ne sais pas pourquoi
28:19c'est inexplicable
28:20il faut le vivre
28:21pour le comprendre
28:21et aujourd'hui
28:22la honte doit changer de camp
28:23la honte elle n'est pas à nous
28:24mon copain n'a rien cherché
28:26il n'a pas cherché la bagarre
28:27il m'a juste protégée
28:29avec tout le respect
28:29que je dois
28:30à notre président de la république
28:32monsieur Emmanuel Macron
28:33est-ce que vous pensez
28:34qu'un drame comme ça
28:35relève du brainwashing
28:37est-ce que vous pensez
28:38que les larmes d'une mère
28:39qui est inquiète
28:40pour son enfant
28:41qui pense que son enfant
28:42va mourir
28:42alors qu'elle rentrait chez elle
28:44c'est du lavage de cerveau
28:46c'est tout
28:48il faut arrêter de brainwasher
28:50c'était les mots
28:52d'Emmanuel Macron
28:52de faire donc du lavage de cerveau
28:54sur les faits divers
28:54quand les faits divers se multiplient
28:57ça devient des faits de société
28:58forcés de le constater
29:00n'en déplaise
29:01à notre président de la république
29:02écoutez Eric Nolo
29:03qui lui s'exprimait
29:04dans Punchline
29:05c'est pas le sentiment
29:07d'insécurité
29:08on l'a dit
29:09c'est pas le brainwashing
29:10d'en parler
29:11pour reprendre une expression présidentielle
29:13moi je trouve important
29:14qu'il y ait des cérémonies
29:15de commémoration
29:16que ce qu'on appelle
29:17de manière erronée
29:18un fait divers
29:18ne chasse pas l'autre
29:19voilà
29:19qu'on se rappelle le nom
29:21de ces gens qui sont tombés
29:22et puis qu'on en tire les leçons
29:23à un moment ou à un autre
29:24moi je comprends la colère
29:25de la veuve d'Eric Comine
29:27puisque rien n'a été fait
29:28en réalité
29:29on attend
29:30je sais pas ce qu'on attend
29:31d'ailleurs
29:31on attend peut-être
29:32une tragédie encore pire
29:34pour reprendre des mesures
29:36moi je me mets à la place
29:37de cette femme
29:38il y a le chagrin
29:38et le désespoir
29:39de voir que rien ne bouge
29:41sa colère est intacte
29:41et comment ne pas la comprendre
29:43les hommes politiques passent
29:44mais les problèmes
29:45des françaises
29:47des français demeurent
29:48et sur le sujet
29:49de l'insécurité
29:50là encore
29:51le silence du président
29:52de la république
29:53est assez assourdissant
29:54Eric Revelle
29:55pour finir cette séquence
29:56c'était dans Punchline
29:57le silence assourdissant
29:59dont parlait Eric Nolot
30:00moi je le prends
30:00comme une violence supplémentaire
30:02de la part du président
30:03de la république
30:03parce qu'en fait
30:04je vais vous dire
30:05c'est sans doute
30:06pas grand chose
30:07lors d'une allocution
30:09lors d'une interview
30:10d'entendre le chef de l'état
30:11avoir un peu de compassion
30:12pour ce qui se passe
30:13dans le pays
30:13c'est pas grand chose
30:14sans citer les gens
30:15mais montrer qu'il est au courant
30:17qui voilà
30:18mais en fait
30:19ça rajoute à une violence
30:20supplémentaire
30:20parce qu'au pire
30:22on se dit
30:22il est totalement impuissant
30:23à trouver des solutions
30:24aux problèmes qui nous assaillent
30:26et au mieux
30:27on se dit
30:28enfin au contraire
30:29il s'en fout
30:29il s'en fout
30:30non je crois pas qu'il s'en fout
30:32mais écoutez
30:33vous êtes président de la république
30:35le premier devoir
30:37d'un chef de l'état
30:37c'est d'assurer
30:38la sécurité
30:39des gens
30:40dans son pays
30:40de tous les gens
30:42de toutes les communautés
30:43il n'y a pas d'exclusives
30:45et là
30:45on a l'impression
30:46que tout ça
30:46lui glisse
30:47c'est intéressant
30:50Jean-Claude
30:50ce que dit Eric Revelle
30:52pour finir
30:52ce silence assourdissant
30:53c'est une sorte d'aveu
30:54d'impuissance
30:54d'Emmanuel Macron
30:55en substance
30:56il nous dit ça
30:57et en gros
30:58c'est vrai que
30:58s'il n'y a pas de problème
31:00il n'y a pas besoin
31:01de chercher une solution
31:01je pense que tous les témoignages
31:03que nous entendons
31:04hélas
31:05depuis un certain nombre de mois
31:07sont quelque chose
31:09qui est insupportable
31:10pour Emmanuel Macron
31:11on lui reproche beaucoup
31:11ou de se taire
31:12ou de ne pas trouver les mots
31:15de ne pas trouver les phrases
31:16qui conviennent
31:17ou qui conviendraient
31:18parler aux victimes
31:19je pense que c'est
31:22autant de personnages
31:24qui sont des reproches
31:25vivants
31:26à la politique
31:27ou à l'absence
31:29de politique
31:30d'Emmanuel Macron
31:30on a beaucoup dit
31:32qu'il n'avait pas vu
31:32ou qu'il n'avait pas compris
31:33ce qui est en train
31:34d'arriver dans ce pays
31:35notamment
31:36les dégâts
31:37que provoque l'immigration
31:38hors de contrôle
31:39mais il n'y a pas que cela
31:39l'affaire des narcotiques
31:42etc
31:42tant que nous n'aurons pas
31:44en effet
31:45une politique digne
31:46de ce nom
31:46avec un ministre
31:48qui fait le boulot
31:48qu'il fait
31:49Retailleau fait le boulot
31:50dans la mesure du possible
31:52mais il faudrait
31:53que ça vienne d'en haut
31:54ce n'est pas le cas
31:55hélas
31:56s'il n'y a pas
31:57une considération
31:58des victimes
32:00et un regard lucide
32:02depuis le sommet
32:03de l'État
32:05on a l'impression
32:07qu'il n'aime personne
32:08à part lui
32:09peut-être
32:09sa femme
32:10je les souhaite
32:10et quelques autres
32:11mais c'est terrible
32:12on a l'impression
32:13qu'il vit
32:14dans un allô
32:16on en parlera
32:16tout à l'heure
32:17il vit dans un allô
32:19qui fait qu'il est
32:20alors c'est le cas
32:21sans doute
32:21de beaucoup de présidents
32:22de la République
32:22lui particulièrement
32:23Vincent
32:25il y a deux maladies principales
32:26finalement
32:27Emmanuel Macron
32:28mais qui ne t'interviennent pas
32:28en même temps
32:29la première
32:29c'est un problème
32:30de colonne vertébrale
32:32il n'a pas beaucoup
32:32de colonne vertébrale politique
32:33c'est le en même temps
32:35scolios politique
32:36tout le temps
32:36scolios politique
32:37et puis
32:38il y a un autre problème
32:39qui est peut-être plus grave
32:41c'est une surdité
32:43manifeste
32:44sur
32:46il n'a pas encore l'âge
32:48à l'écoute
32:48à l'écoute des français
32:49c'est-à-dire qu'il n'entend pas
32:51ce que lui disent les français
32:52c'est vrai
32:53il n'entend pas
32:53alors peut-être qu'il n'entend pas
32:54volontairement
32:55mais je pense que
32:56pire encore
32:58je crois qu'il n'entend pas
32:59or la sécurité
33:00il entend mais il n'écoute pas
33:01il est dans le top 2
33:02de la sécurité
33:03dans le top 2
33:04des préoccupations des français
33:05et ça
33:06il ne
33:07manifestement
33:08il ne l'entend pas
33:09ou ne veut pas l'entendre
33:10bon
33:11c'est quand même
33:12absolument dramatique
33:13et puis après
33:14évidemment
33:15il a une grande
33:16difficulte
33:16grande maladresse
33:17à s'exprimer
33:18lorsqu'il parle de lavage
33:19de cerveau
33:19c'est à chaque fois
33:22et depuis
33:23le début
33:24de son premier quinquennat
33:25ces maladresses
33:27sont maintenant
33:27devenues légions
33:28c'est vraiment quelqu'un
33:29qui a du mal
33:31à entendre
33:31les français
33:32mais je trouve
33:33que c'est une façon
33:33de l'absoudre
33:34de parler de maladresse
33:35je pense qu'on n'est pas
33:37dans la maladresse
33:37il maîtrise
33:38quand même parfaitement
33:39ses propos
33:40et
33:41et bien au sens
33:43générique
33:43je ne pense pas
33:44justement
33:45qu'il maîtrise
33:45bien le français
33:47c'est à dire
33:48les français
33:48dans leur ensemble
33:49je crois qu'il ne les maîtrise
33:50pas justement
33:51moi je pense à
33:52Brigitte Macron
33:53ne doit pas être facile
33:53tous les jours
33:54et qui
33:54disait ses mots
33:56je ne vois pas le rapport
33:57mais
33:57non mais elle disait ses mots
33:59non mais je veux dire
33:59un personnage comme ça
34:00ne doit pas être facile
34:01mais après la vie privée
34:02du président
34:03lui a part
34:03oui mais j'allais parler
34:04justement de ce qu'elle disait
34:05sur Emmanuel Macron
34:06c'est pour ça que j'ai dit
34:07cette assertion
34:07elle disait
34:08mais mon mari
34:09le président de la république
34:10il ne comprend pas
34:12pourquoi il n'est pas aimé
34:14elle avait dit ses mots
34:14rappelez-vous
34:15elle a sa défense
34:16courageusement etc
34:17et c'est pour ça
34:18tout simplement
34:19bon un petit mot
34:21peut-être quand même
34:22je voulais
34:22parce qu'on est beaucoup
34:24sur le président de la république
34:24mais on vient d'entendre
34:25un témoignage très fort
34:26évidemment celui d'Isabelle
34:28et celui d'Harmonie Comine
34:30elle persiste
34:31elle assume de dire
34:33que c'est la France
34:33qui a tué son mari
34:34en gros
34:35c'est le laxisme
34:36alors
34:37Emmanuel Macron
34:38pour commencer à expliquer
34:39que la France est coupable
34:40de crimes de contre l'humanité
34:41en Algérie etc
34:42d'aller battre sa coupe
34:44ça il sait faire
34:45en revanche
34:45pour assumer
34:46une forme de responsabilité
34:48sur ce drame
34:49où c'est objectivement vrai
34:50alors ça
34:51aux abonnés absents
34:52chacun dit
34:53qu'il faut évidemment
34:54durcir la politique pénale
34:55c'est une évidence
34:56chacun le sait bien
34:57ça sera le boulot
34:59du prochain président
35:00de la république
35:01dans les 27 passés
35:02mais
35:02je pense qu'il faudrait
35:03un traitement spécial
35:04pour les forces de l'ordre
35:05il faut que dans ce pays
35:06comme dans un certain nombre
35:08d'autres pays voisins
35:09toute personne
35:11qui prend à partie
35:12un homme
35:14des sapeurs-pompiers
35:17ou une femme
35:18gendarme
35:19un représentant
35:20de l'autorité
35:20un représentant
35:21des forces de l'ordre
35:22doit subir
35:23une condamnation
35:24automatique
35:25peine planchée
35:26et il faut impérativement
35:29qu'on fasse ça
35:30très rapidement
35:30il y a une transition
35:30intéressante
35:31parce qu'en termes
35:32de politique pénale
35:32je voulais qu'on évoque
35:33ensemble
35:34ces recours
35:35déposés par des détenus
35:37de la prison
35:37de Vendin-le-Vieil
35:38je ne sais pas si vous avez
35:39entendu parler de ça
35:39cette fameuse prison
35:40de haute sécurité
35:41ils saisissent
35:42pour certains d'entre eux
35:43la justice
35:44les recours se multiplient
35:45face au transfert
35:46aux conditions de détention
35:47dans cette prison
35:48de haute sécurité
35:49où doivent être incarcérés
35:50vous en souvenez
35:51100 narcotrafiquants
35:52considérés comme
35:53particulièrement dangereux
35:54d'abord écoutez
35:55notre journaliste
35:55police-justice
35:56Célia Barod
35:56qui nous donne
35:57les détails
35:57de ces recours
35:58et leurs raisons
35:58c'était dans 180 minutes
35:59C'est la requête
36:03qui date du 5 août
36:04d'un détenu
36:05qui s'appelle Guy B
36:07par le biais de son avocat
36:08il a dénoncé
36:08plusieurs choses
36:09des conditions
36:10de détention
36:11plus restrictives
36:12qu'un placement
36:12à l'isolement
36:13dit-il
36:13l'installation
36:14de caille-boutis
36:15supplémentaires
36:16à ses fenêtres
36:17c'est-à-dire qu'il dit
36:18qu'il n'y a pas
36:19assez de lumière
36:19naturelle dans sa cellule
36:20cela empêche
36:21la circulation
36:22de l'air frais
36:23il dénonce également
36:24la mise en place
36:25systématique
36:26de parloir
36:27avec un dispositif
36:28de séparation
36:29ou encore
36:30la systématisation
36:31dit-il
36:31de fouilles corporelles
36:32intégrales
36:33et bien
36:34la justice administrative
36:35a rejeté sa requête
36:37en expliquant par exemple
36:38que le régime carcéral
36:39des détenus
36:40affectés
36:41dans les quartiers
36:42de lutte contre
36:42la criminalité organisée
36:43ne prévoit pas
36:44la mise à l'isolement
36:45concernant les rondes
36:47œilletons la nuit
36:48c'est-à-dire
36:48quand il y a
36:49ces problèmes de lumière
36:50la nuit
36:51pour un contrôle visuel
36:53la justice administrative
36:55a expliqué
36:55que ces contrôles
36:57n'ont pas vocation
36:59à systématiquement
37:00réveiller les personnes
37:01détenues
37:01mais plutôt
37:01à vérifier
37:02s'ils ne sont pas
37:03en train de préparer
37:04un projet d'évasion
37:05ou encore
37:05en train de se faire
37:06du mal
37:07en train de se suicider
37:08Alors les nouvelles conditions
37:09de détention
37:10de cette prison
37:11sont-elles vraiment
37:12inhumaines ?
37:13Bon la justice administrative
37:14ne leur a pas donné raison
37:16et le ministre de la justice
37:17a répondu
37:18écoutez
37:18c'était dans une matinale
37:20vous l'avez entendu
37:21sur CNews
37:21évidemment pas inhumain
37:24la prison de Vendelin-le-Vieille
37:25d'ailleurs met chacun
37:26des détenus
37:26dans une cellule individuelle
37:28ce qui n'était pas
37:28dans les prisons
37:29dans la plupart
37:30d'où ils venaient
37:31je constate
37:31que la justice administrative
37:33a donné raison
37:34au ministère de la justice
37:34depuis le début
37:35nous verrons bien
37:36à l'ensemble
37:3611 requêtes jugées
37:37recevables
37:38à ce stade
37:38oui il y en a une dizaine
37:39qui déjà
37:40on a dit non
37:41aux détenus
37:42que le ministère de la justice
37:43avait raison
37:43après il y a des gens
37:45qui sont issus
37:45d'une archobanditise
37:46qui ont été condamnés
37:48comme telles
37:49qui sont mis en examen
37:50dans les affaires
37:50qui demandent
37:51et qui font valoir leur droit
37:52c'est l'endroit
37:53d'une démocratie
37:53mais moi
37:54mon principe
37:55en tant que ministre
37:56c'est de protéger les français
37:57en fait
37:58on a des détenus
37:59qui sont en train
38:00de découvrir
38:00ce que devrait réellement
38:02être une prison
38:02incroyable
38:03commentaire de Sarah Salman
38:05dans 180 minutes
38:06en réalité
38:07quand on fait une requête
38:08il faut démontrer un préjudice
38:10s'il y a des traitements
38:10inhumains et dégradants
38:11évidemment c'est un préjudice
38:13ce n'est pas non plus
38:13la prison du Salvador
38:14et en revanche
38:15le vrai préjudice
38:16c'est qu'ils n'ont plus
38:16leur téléphone portable
38:17et qu'il y a
38:18pour le coup c'est vrai
38:19une perte du chiffre d'affaires
38:20de leur business
38:21ça c'est vrai
38:21ils s'étonnent juste
38:22de l'abandon du laxisme
38:23en fait
38:24oui en fait
38:25c'est juste une prison
38:26normalement
38:27avoir son téléphone
38:28jouer à la play
38:28avoir des parloirs
38:29où on fait passer des choses
38:31ce n'est pas la vraie prison
38:32donc on n'est pas sur
38:32un axe de privation
38:35de liberté absolue
38:36non mais de liberté
38:38c'est une privation
38:40de liberté
38:41après il n'y a pas
38:42d'attente à la liberté
38:43ils ont reconnu
38:43qu'il n'y avait pas
38:44de traitement inhumain
38:45et dégradant
38:45ils sont mieux dans ces cellules
38:47qui font 12 mètres carrés
38:48par détenu
38:49qu'ils ne sont
38:50quand il y a 4 ou 5 mètres
38:51il n'y a pas de problème
38:52d'hygiène et de punaise de lit
38:53les punaises de lit
38:53c'est un vrai problème
38:54la Cour européenne
38:54des droits de l'homme
38:55le dit
38:55là il n'y a pas de problème
38:57a priori
38:57un petit exemple
38:58de ce qui dérange
38:59nos malheureux détenus
39:00de Vendrin-le-vieille
39:01par exemple
39:01c'est le fait que
39:02les rondes des gardiens
39:03la nuit
39:04activent la lumière
39:05et donc ça les empêche
39:06de dormir
39:06regardez cette discussion
39:08autour de Pascal Praud
39:09ce matin
39:10qu'est-ce qu'ils reprochent
39:12effectivement
39:12ils ont reproché par exemple
39:15que les surveillants
39:16fassent des rondes régulières
39:17pendant la nuit
39:17où ça déclenche la lumière
39:19et que ça importune
39:20le détenu
39:21ça a été un des éléments
39:22qui a été retenu
39:22il y a l'éloignement familial
39:24pour les parloirs
39:24il y a également
39:25les conditions d'isolement
39:27beaucoup de points
39:28comme ça
39:28qui sont listés par les
39:29l'éloignement
39:30oui
39:31c'est pas le que mède
39:32c'est la logique
39:32de Gérald Darmanin
39:34d'éloigner aussi
39:35des points de deal
39:37sur lesquels
39:37il est contrôlé
39:38mais tout ça
39:38est sur des bases légales
39:40par exemple
39:40il s'élisse avec les avocats
39:42ils vont tous les recours
39:43les vices de procédure
39:44c'est pareil
39:44effectivement
39:45les rondes par exemple
39:47c'est écrit quelque part
39:48que tu ne dois pas faire
39:49des rondes
39:49pour les rondes
39:51c'est aussi pour protéger
39:51les détenus
39:52je cherche à comprendre
39:53c'est juste parce que
39:54on n'a pas l'habitude
39:55parce qu'avant
39:56il n'y avait pas cette
39:56contestation d'administration
39:57au Salvador
39:58il n'y a pas de recours
39:59administratif
40:00Charlotte a raison
40:01c'est un autre fonctionnement
40:03je ne connais pas la justice
40:04au Salvador
40:05lorsqu'on a vu les images
40:06monsieur Bukele
40:08il n'y a pas de recours
40:10administratif
40:10la prison en réalité
40:12devrait être un endroit
40:12où personne n'a envie d'aller
40:14pas un lieu de télétravail
40:16où les délinquants
40:16les trafiquants
40:17continuent d'agir
40:18en toute impunité
40:18dernier mot
40:19avec Frédéric Durand
40:20chez Nelly Dénac
40:20ce qui les gêne là
40:22c'est que dans les prisons
40:23où ils sont plusieurs
40:24par ces lieux
40:24ça reste eux les chefs
40:25et il y a de l'argent
40:26etc
40:27et ils peuvent continuer
40:28donc c'est ça
40:28il faut que la prison
40:29devienne un endroit
40:30dans lequel on redoute
40:33plus que tout d'aller
40:33or ça n'est pas forcément
40:35le cas pour certains
40:36voilà
40:37donc si ça redevient
40:38un endroit
40:38parce que la plupart des français
40:40redoutent d'aller en prison
40:41vous et moi
40:41on n'a pas envie
40:42d'aller en prison
40:42même si les prisons
40:44elles ne sont pas si terribles
40:46que ça pour certains
40:46nous on n'a pas envie
40:47d'y aller
40:47parce qu'on trouve ça
40:48déjà terrible
40:48parce qu'en vérité
40:49les conditions de détention
40:50en France
40:50sont très très mauvaises
40:52vous avez en réalité
40:53des conditions
40:53vous avez des taux d'occupation
40:55qui frôlent les 200%
40:57dans certaines prisons
40:58la différence
40:58c'est que moi je fais tout
40:59pour ne pas y aller
40:59en fait
41:00voilà on fait tous tout
41:01pour ne pas y aller
41:01autour de
41:02je joue le jeu
41:03ce que je veux dire
41:04c'est que
41:04la réalité des conditions
41:06de détention
41:07est terrible
41:07et pour le personnel pénitentiaire
41:09c'est très difficile aussi
41:10sauf que là
41:11on est dans des cas
41:12de tueurs
41:13de gens qui sont
41:13des narcotrafiquants
41:14qui n'hésitent pas
41:15à tuer
41:15quiconque se met
41:16sur la route
41:17et qui viennent se plaindre
41:18ensuite
41:19alors qu'eux-mêmes
41:20sont des tueurs
41:20Vincent Roy
41:22c'est intéressant
41:23ce sujet
41:24parce qu'on a des criminels
41:25en France
41:26qui découvrent
41:27que la prison
41:27n'est pas le Club Med
41:28incroyable
41:29oui mais alors
41:30sur le fond de l'affaire
41:31je vais vous dire
41:31moi je suis assez
41:32vous êtes d'accord
41:33avec ces recours ?
41:34vous les comprenez ?
41:35non non non
41:35on peut les trouver
41:37totalement indécents
41:38et à bon droit
41:39déjà
41:39mais le problème
41:40n'est pas là
41:41nous sommes dans un état de droit
41:43et les prisonniers ont des droits
41:44et ils les font valoir
41:45ça marche ou ça marche pas
41:46encore une fois
41:47sur le fond
41:47mais l'affaire
41:48elle est blindée
41:49par Gérald Darmanin
41:50au niveau européen
41:51et national
41:52c'est validé
41:54parfait
41:54ceci étant dit
41:55il y a des recours
41:55il y a des avocats derrière
41:56ces gens ont le droit
41:57d'avoir un avocat
41:58donc je vois
41:59si vous voulez
42:00outre le fait
42:01que je puisse trouver
42:02sur un plan moral
42:04indécent
42:05que ces gens
42:06qui sont des très grands criminels
42:08et des très grands narcotrafiquants
42:09puissent avoir des revendications
42:12sur un plan moral
42:13je peux le trouver
42:13sur le plan juridique
42:14nous sommes dans un état de droit
42:16ils ont des recours possibles
42:18ils mènent le recours
42:19ils ont des avocats derrière
42:20rien de nouveau sous le soleil
42:22c'est vrai que d'un point de vue
42:23purement légal et judiciaire
42:25ils ont le droit de le faire
42:26et vous l'avez parfaitement présenté
42:27il y a un peu indécent
42:29mais votre explication
42:31est tout à fait juste
42:33allez un dernier petit mot là-dessus
42:34on va pas s'attarder trop longtemps
42:35je voudrais qu'on finisse
42:35avec deux autres thèmes
42:36oui mais ça fait du bien
42:37ça veut dire que ça va les déranger
42:39c'est-à-dire qu'ils sont pas bien en fait
42:40bien sûr c'est important
42:42et puis tu sais
42:42on pourrait passer au stade du dessus
42:44Carlos Ghosn racontait
42:45comment au Japon
42:46au Japon
42:47il laisse la lumière allumée
42:48toute la nuit
42:48donc à un moment
42:49vous savez
42:50en termes d'adversissement
42:50on pourrait peut-être franchir
42:51un état possible
42:52c'est de l'ordre de la torture
42:53et je suis pas sûr
42:54bien sûr que c'est un peu plus dur
42:55mais c'est bien de leur rappeler
42:56c'est beaucoup plus dur
42:57la lumière allumée toute la nuit
42:58oui
42:59je pense que ça s'apparente
43:00à de la torture
43:00surtout que
43:01tous ces grands trafiquants
43:02ont perdu les petits avantages
43:04qui étaient
43:05petits ou gros
43:06avantages
43:06qui étaient les leurs
43:07les combines en tout genre
43:09les
43:09parfois
43:10les
43:11plus que les combines
43:13les ordres donnés
43:14à quelques anciens complices
43:15d'ici ou là
43:16pour exemple
43:17les prostituées qui rentreraient
43:18ils sont bons
43:18alors évidemment
43:19ça leur manque beaucoup
43:20et la qualité de l'accueil
43:22leur
43:23leur pose quelques problèmes
43:25voyons la solidité juridique
43:27de ces dossiers
43:28ça m'étonnerait
43:28et pour l'instant
43:29les recours qui ont été étudiés
43:31pour le moment
43:31ont été rejetés
43:32donc ça va dans le sens
43:33de Gérald Darman
43:34il nous reste un peu plus
43:35de 5 minutes
43:36et deux thèmes
43:37que je voulais rapidement
43:37évoquer avec vous
43:39un important
43:40d'abord
43:40l'ancien Premier ministre
43:41et actuel secrétaire général
43:43de Renaissance
43:43Gabriel Attal
43:44vous l'avez peut-être entendu
43:45annoncé jeudi dernier
43:46le lancement d'une convention
43:48thématique
43:48au sein du parti
43:49macroniste
43:50pour réfléchir
43:51à une possible légalisation
43:52de la fameuse GPA
43:53la gestation pour autrui
43:55qui est une technique
43:56vous le savez aussi
43:56interdite en France
43:57depuis 1994
43:58par une loi de 1994
44:00les adhérents
44:02vont se prononcer
44:03sur une légalisation
44:04de la gestation pour autrui
44:05éthique
44:06terme qui fait débat
44:07écoutez
44:08et ce sera la seule
44:10intervention
44:11qu'on va entendre
44:12sur ce thème
44:12mais elle vaut
44:13toutes les interventions
44:13la psychologue
44:15Marie-Estelle Dupont
44:15ce matin dans
44:16l'heure des pros
44:16juridiquement
44:20on est en train
44:20d'essayer
44:21de demander
44:21à des avocats
44:22de confondre
44:23un bien
44:23à une personne
44:24je rappelle
44:24qu'il n'y a pas
44:24de droit à l'enfant
44:25c'est pas parce qu'on est triste
44:26de ne pas pouvoir avoir d'enfant
44:27que l'enfant devient
44:29un logement
44:29une chose
44:30une marchandise
44:31auquel on aurait droit
44:32il y a des devoirs
44:33envers un enfant
44:34il n'y a pas de droit
44:35à l'enfant
44:36et puis
44:37sur le plan
44:38médical
44:39c'est pas un traitement
44:40de l'infertilité
44:40en revanche
44:41c'est une pratique
44:42obscurantiste
44:44régressive
44:45parce que la GPA
44:46c'est un combat progressiste
44:47oui mais c'est complètement
44:48régressif
44:48parce qu'aujourd'hui
44:50c'est 30 à 40%
44:51de complications obstétricales
44:52de plus
44:53pour les femmes
44:53qui sont mères porteuses
44:54quand on leur a implanté
44:55les ovocytes
44:56d'une autre femme
44:57c'est à dire
44:58qu'il y a
44:58des risques d'éclampsie
44:59des risques
45:00d'hypertension artérielle
45:01des risques
45:02d'accouchement prématuré
45:03des petits poids
45:04un halitement forcé
45:05c'est à dire
45:05des choses
45:06qu'on avait fait disparaître
45:07donc la gestation
45:08pour autrui
45:08c'est vraiment
45:09faire de l'enfant
45:10une marchandise
45:10et de l'utérus
45:12de la femme
45:12à Airbnb
45:12donc je ne vois pas
45:14qui peut
45:14c'est comme si on me disait
45:15mais vous savez
45:16j'ai des voisins
45:16qui ont un esclave
45:17et ça se passe très bien
45:18il est très content
45:19ils sont très gentils avec lui
45:20c'est pas le sujet
45:21il s'agit de la dignité
45:22de l'homme
45:22enfin de la femme
45:23et de l'enfant à naître
45:24Je me demande
45:26pourquoi Gabriel Attal
45:27relance cette question
45:28Oui
45:28parce que c'est une continuité
45:31c'est intéressant de revoir
45:32que vous savez en 2013
45:33lorsqu'il y a eu
45:34un million de gens
45:34dans la rue
45:35qui manifestaient
45:36contre le mariage pour tous
45:37ils n'étaient pas homophobes
45:38contrairement à ce que certains disaient
45:41il y avait même
45:41Jean-François Copé
45:42parmi eux
45:43et donc qu'est-ce qui se passait
45:44ils disaient
45:44oui mais le problème
45:45c'est qu'il va y avoir
45:45après la PMA pour toutes
45:46pour des raisons d'égalité
45:47puis la GPA
45:48démagogie
45:49extrême droite etc
45:49ensuite
45:50le mariage pour tous
45:52s'est passé
45:52puis ils se sont dit
45:53on sort la PMA pour toutes
45:55ils ont sorti la PMA pour toutes
45:56on a dit
45:56oui mais il y aura la GPA
45:57et après il y aura le génisme
45:59c'est du complot etc
46:00maintenant ils mettent la GPA
46:01et qu'on va commencer à dire
46:02attention
46:03là c'est un débat
46:04au sein d'un parti
46:04avec des militants
46:05ça commence toujours comme ça
46:07ça commence toujours comme ça
46:08ça commence toujours
46:09au sein d'un parti
46:10vous savez il va en faire
46:11une thématique présidentielle
46:12très vite
46:13Vincent Roy
46:14non écoutez
46:15je vois qu'on parle maintenant
46:17de GPA éthique
46:18oui ça il faut m'expliquer
46:19de la morale dans la GPA
46:21je ne vois pas
46:21où est l'éthique
46:22dans la marchandisation
46:23du corps humain
46:24je ne vois pas en quoi
46:25on peut mettre de la morale
46:26alors qu'on a la volonté
46:28d'aller vendre le corps
46:28des femmes à l'encan
46:29après c'est très clivant
46:30parce qu'il y a cette
46:31prise de position
46:32qui est celle des couples
46:34ou des personnes en détresse
46:35qui ne peuvent pas avoir
46:36d'enfants
46:37mais dans moins de 10 ans
46:39dans moins de 10 ans
46:40Julien
46:40les gens ne penseront
46:41plus comme ça
46:42il y aura un lavage
46:43de cerveau
46:43qui sera progressif
46:44autour de la GPA éthique
46:46c'est ça le drame
46:47il nous reste
46:482 minutes en ce temps
46:49on va finir
46:50avec une note
46:50beaucoup plus légère
46:51vous m'avez un peu
46:52divulgaché
46:53tout à l'heure
46:54en parlant de la journée
46:54du chien
46:55on pourrait donner son prénom
46:56à qui ?
46:57au chien du président
46:58je ne sais pas comment
46:59il s'appelle
47:00le chien du président
47:00Jupiter non ?
47:01c'est Néo non ?
47:02si c'est Néo
47:03c'est Néo le chien du président
47:04bon 26 août
47:05c'était la journée du chien
47:07aujourd'hui
47:07je ne sais pas si vous aimez
47:08une journée sur tout
47:09quel intérêt de la journée ?
47:10c'est le meilleur ami de l'homme
47:13c'est notre meilleur ami
47:15journée internationale du chien
47:16alors vous savez que
47:17beaucoup de chiens nous regardent
47:18d'ailleurs on les salue
47:19compagnons
47:20et nous écoutent
47:21et nous écoutent
47:22plus attentivement
47:23que certains hommes
47:24compagnons irremplaçables
47:27petit tour de table
47:28cadenas tout à l'heure
47:29dans l'heure des pro 2
47:30parce que là
47:33il y a des gens
47:33qui sont en train
47:34de nous regarder
47:34et peut-être
47:35qu'ils ont un chien
47:36avec vous
47:37sûrement
47:37sûrement
47:38et peut-être
47:39que les chiens
47:40vous écoutent
47:41vous ne savez pas
47:43et qu'il est influencé
47:45par vos propos
47:46chaque année
47:48le 26 août
47:48c'est le meilleur ami
47:49de l'homme
47:49et à l'honneur
47:50il y a cette phrase
47:51célèbre
47:51si tu veux de la fidélité
47:53achète un chien
47:54bien évidemment
47:55alors je ne sais pas
47:57si vous avez des animaux
47:58est-ce que vous êtes nés
48:00avec des chiens
48:00est-ce que vous avez grandi
48:02avec des chiens
48:02non
48:02hors de ça
48:03parce qu'il y a des familles
48:04à chiens
48:04j'ai horreur de ça
48:05il y a des familles
48:07à chiens
48:07moi j'ai grandi
48:09avec un chien
48:10et deux chats
48:11mais à Paris
48:12ça ne me viendrait pas
48:13l'idée d'en avoir
48:13mais après je respecte
48:14infiniment
48:14et c'était quoi
48:15alors c'était quoi
48:16votre chien
48:16c'était un épagnol
48:18un épagnol
48:19un épagnol breton
48:20oui
48:21donc c'est plutôt
48:22un chien de chasse
48:23je crois
48:23oui mais il ne chassait pas
48:25c'est un épagnol
48:26qui ne chassait pas
48:27et Philippe
48:28certains de mes enfants
48:30ont des chiens
48:30mais bon
48:31mon épouse a peur des chiens
48:33et il les garde bien
48:35sur le balcon
48:36tranquillement
48:37votre épouse a peur des chiens
48:38elle a peur des chiens
48:39et des chats également
48:40d'accord
48:41donc là
48:42bon
48:42écoutez je fais
48:43ce n'est pas un thème
48:44manifestement
48:44sur lequel j'aurai
48:45des avis intéressants
48:46et je salue ce soir
48:47tous les chiens
48:49qui sont en train
48:49peut-être de nous regarder
48:50avec leur maître
48:51bien sûr
48:52et je leur dis
48:53à demain matin
48:53et je joue cette séquence
48:58et je reçois un message
48:59de ma soeur
48:59qui me dit
49:00que son chien
49:01est en train de me regarder
49:02donc je salue
49:02bien sûr
49:03vous avez un chien
49:05remarquez peut-être
49:05que le chien va dire
49:06au bout d'un moment
49:07on pourrait peut-être
49:07changer de chien
49:08il peut
49:09c'est fini dans 10 secondes
49:10donc s'il croit
49:10qu'on a l'édition de la nuit
49:11il va nous regarder jusqu'au bout
49:12vous savez
49:13j'ai fait une petite recherche
49:15est-ce qu'il y a plus de chiens
49:16ou de chats en France
49:17à votre avis
49:18de chats
49:18plus de chats
49:19vous vous dites de chats
49:20j'ai un décompte de 2024
49:2316,6 millions de chats en France
49:26entre 9,9 millions de chiens
49:27c'est énorme
49:28alors je peux aller plus loin
49:293,7 millions d'oiseaux
49:303,7 millions de petits mammifères
49:32je ne sais pas
49:32oui les petits hamsters
49:33les chars du coup
49:34ne sont pas castres
49:352,5 millions d'animaux
49:38de terrarium
49:39vous savez
49:41où est le record
49:4129,8 millions de poissons
49:45le poisson rouge
49:46à la côte
49:47je ne sais pas
49:47si ça inclut les poissons
49:49et vous Julien
49:49vous avez un poisson
49:50un chat
49:50un chien
49:51ou les trois
49:51moi j'ai un poisson
49:534 crevettes
49:54un chat
49:56et 2 enfants
49:57et quelle est la date
50:00de la journée
50:00du poisson rouge
50:01parce que
50:02je ne sais pas
50:02mon poisson rouge
50:05d'ailleurs
50:05je pense à lui
50:06parce qu'il est décédé
50:07à mon retour de vacances
50:08il a disparu
50:09il a disparu
50:11je vais vous en dire
50:12une anecdote
50:13mon poisson rouge
50:13a disparu
50:14je pense qu'il est décédé
50:16malheureusement
50:17et j'en suis très triste
50:17mais son corps a disparu
50:19parce qu'il a été mangé
50:20par les crevettes
50:20il a été mangé
50:22par les crevettes
50:23ah oui j'ai des crevettes
50:24mon premier reportage
50:25très vite
50:25parce que
50:26vous voulez que je vous le raconte
50:27très vite
50:28parce que là
50:28on est déjà en retard
50:29et bien c'était un cobra
50:30qui était justement
50:31dans un appartement
50:32d'un gars
50:32qui est parti en vacances
50:33le cobra est passé
50:34dans les toilettes
50:34il est monté
50:36et il a mis sa tête
50:37sur les toilettes
50:38de l'étage au-dessus
50:39ah
50:39vous êtes une belle surprise
50:40ça quand on va aux toilettes
50:41le matin
50:42il y en a un reportage
50:42qui convenait
50:43c'était le reportage
50:44on est en train de me dire
50:49on n'est pas dans
50:5030 millions d'amis
50:50heureusement ou malheureusement
50:52j'en sais rien
50:52merci à tous
50:53d'avoir suivi
50:54cette édition
50:54on salue tous les chiens
50:56tous les chats
50:57tous les animaux
50:57qui nous regardent
50:58et nos fidèles téléspectateurs
50:59l'édition de la nuit
51:00avec Adrien Fontenot
51:01dans quelques instants
51:02merci à tous
51:02merci à tous
51:03merci à tous
51:04merci à tous
51:05merci à tous
51:06merci à tous
51:07merci à tous
51:08merci à tous
51:09merci à tous
51:10merci à tous
51:11merci à tous
51:12merci à tous
51:13merci à tous
51:14merci à tous
51:15merci à tous
51:16merci à tous
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51:19merci à tous
51:20merci à tous
51:21merci à tous
51:22merci à tous
51:23merci à tous
51:24merci à tous
51:25merci à tous
51:26merci à tous
51:27merci à tous
51:28merci à tous
51:29merci à tous
51:30merci à tous
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