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  • il y a 3 mois

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00:00L'Algérie doit cesser de martyriser mon père avant qu'il ne soit trop tard.
00:04Ce sont les mots de la fille de Boilem Sansal qui s'est confiée au Figaro.
00:08Et si vous nous rejoignez à l'instant, parce qu'il est 17h et peut-être sortez-vous du bureau ou de la plage, pourquoi pas ?
00:14Caroline Iturbide est avec nous, Gauthier Lebrecht, Elliot Deval, Olivier Guenek et là est Gérard Magic Carrerou.
00:22De passage en France à l'occasion d'une soirée de soutien à l'écrivain, c'est sa fille Sabéa Sansal qui a accepté de se confier au Figaro.
00:28Et ça a été mis en ligne, pour tout vous dire, il y a quelques minutes, à 15h39 précisément.
00:33Sans réponse de l'Elysée, après sa lettre ouverte d'avril dernier, elle appelle à une mobilisation internationale pour contraindre le régime algérien à libérer son père.
00:42Que dit-elle ?
00:43A la question, cela fait désormais 9 mois que votre père est emprisonné en Algérie.
00:47Depuis son arrestation, avez-vous eu des contacts avec lui ?
00:50Et elle dit non, depuis son arrestation, nous n'avons eu aucun contact avec mon père.
00:55Pas un appel, pas une lettre, pas même un signe qui puisse nous rassurer sur son état de santé ou sur ses conditions de détention.
01:03Ce silence est forcé d'une double peine.
01:06A l'enfermement s'ajoute l'effacement, l'idée qu'en l'empêchant de communiquer, on pourrait le faire disparaître symboliquement.
01:12Or, c'est précisément ce que nous refusons.
01:16Question du journaliste, en avril, vous avez publié avec votre sœur une lettre ouverte à Emmanuel Macron dans le Figaro.
01:21Dans le Figaro, avez-vous reçu une réponse ?
01:23Quatre mois plus tard, quel lien entretenez-vous avec les autorités françaises ?
01:27Ni moi, ni notre famille, ni même le comité de soutien international n'avons reçu la moindre réponse.
01:34Ce que je trouve absolument sidérant.
01:36Pourtant, malgré notre démarche publique, officielle et respectueuse, il n'y a eu aucune réaction.
01:42Pas un mot, pas un signe, pas même une reconnaissance de réception.
01:47Ce silence venant du pays des droits de l'homme nous blesse profondément.
01:53Je découvre, pour tout vous dire, cette interview et vous également, et je n'arrive pas à croire ce que je lis.
01:59De manière générale, estimez-vous que la France et la communauté internationale sont à la hauteur de l'enjeu.
02:03La vérité, c'est que ni la France, ni la communauté internationale, je pense à l'Europe, l'Europe qui ne dit pas un mot,
02:10ne semble avoir pris la mesure de l'enjeu.
02:13Nous parlons ici de la liberté d'un écrivain, d'un intellectuel reconnu dans le monde entier,
02:17qui incarne la voix d'une Algérie libre et d'une France fière de son patrimoine culturel,
02:22et qui se retrouve aujourd'hui prise en otage.
02:24La France a trop longtemps donné l'impression de traiter ce dossier avec prudence, voire gêne.
02:30Or, l'enjeu dépasse largement le cas de Boilem Sansal, il concerne la liberté d'expression, la dignité humaine,
02:35le respect du droit international.
02:37Quand un écrivain est baïonné, c'est l'universel qui est atteint.
02:41Je pense aussi à l'Académie française, que je n'ai pas trouvé extraordinaire dans ce combat.
02:46En fait, tout le monde a plus ou moins peur.
02:48Vous pouvez rajouter les médias aussi, qui pendant les premiers mois, les premières semaines, n'ont pas parlé de Boilem Sansal.
02:52Vous avez également écrit au président algérien, vous a-t-il répondu ?
02:59Je n'ai reçu aucune réponse du président Tebboune, et je n'en recevrai sans doute jamais.
03:03On est moins étonné, forcément.
03:04Donc c'est une interview très forte, qui sera très commentée, j'imagine, demain.
03:09Je retiens cette chose invraisemblable, et je le répète,
03:12c'est que ni moi, ni notre famille, ni tel, ni même le comité de soutien,
03:17n'avons reçu la moindre réponse à cette lettre.
03:20Qui avait été adressée au président de la République.
03:23Il faut quand même rappeler que Boilem Sansal est détenu de manière arbitraire par le régime algérien depuis le 16 novembre dernier.
03:32En vous écoutant, Pascal Pro, je pensais à la déclaration d'Emmanuel Macron.
03:37Vous savez, son discours aux armées, la veille du 14 juillet, il avait eu cette phrase,
03:41« Pour être libre dans ce monde, il faut être craint ».
03:44Deux mois plus tard, ou un peu plus d'un mois, un mois et demi plus tard,
03:46on rend compte que la France, évidemment, ne fait peur à personne,
03:51et qu'aujourd'hui, on est pieds et poings liés face à un régime qui se moque de nous.
03:56Il y a un écrivain français qui est malade, qui est dans les geôles algériennes,
04:01on est incapable d'avancer sur ce dossier.
04:03Vous avez un autre journaliste français qui est aussi détenu arbitrairement.
04:07Christophe Gleize.
04:07Exactement, Christophe Gleize.
04:09Bruno Retailleau a essayé de se mobiliser, il a été attaqué au sein même du gouvernement.
04:14Donc moi, il y a un seul mot qui me vient à l'esprit, c'est « pleutre ».
04:18Pardonnez-moi de le dire ainsi, mais c'est ce que je ressens au plus profond de mon cœur.
04:22Deux choses. Alors déjà, sur l'absence de réponse à la fille de Boilem Sansal,
04:26ça ne me surprend absolument pas.
04:27Hier, Elliot a interviewé Harmonie Comine, qui disait,
04:30Mareille, qu'elle n'a eu que du mépris de la part du président de la République,
04:34qui lui accorde 30 secondes sans savoir vraiment qui elle est lors d'un 14 juillet,
04:38qui lui envoie un document, une lettre à peine paraffée.
04:42Donc ce président ne s'intéresse pas aux victimes et à leur famille.
04:46Et puis, il s'est réveillé comme ça au début de l'été,
04:48en demandant à François Béroud de prendre des mesures de fermeté depuis plus rien.
04:53Et d'ailleurs, je vois que sa fille met en cause Jean-Noël Barraud et Emmanuel Macron
04:56dans leur stratégie de la carpette face à M. Théboune.
04:58On a quand même Jean-Noël Barraud, qui est allé quasiment faire allégeance à M. Théboune
05:03en Algérie, à Alger, sans revenir avec Boilem Sansal,
05:06alors que c'était son plan dans son avion.
05:09Et donc, on se réveille beaucoup trop tard.
05:10On demande des mesures début juillet.
05:12Il ne se passe rien, jamais rien.
05:15Et pour reprendre une autre intervention d'Emmanuel Macron,
05:16il a parlé de somnambule face à la Russie,
05:20en se moquant de ceux qui disent que les chars russes ne sont pas encore à l'arc de triomphe.
05:23Eh bien, lui, il est un sacré somnambule face à l'Algérie.
05:25Oui, moi je dis, il y a un mot que le chef de l'État utilise assez souvent,
05:32et il le fait dernièrement, à propos du Premier ministre israélien Netanyahou et de sa lettre.
05:40Le président Macron a parlé de « abject ».
05:44Eh bien, moi, ce qui me semble, c'est que le comportement global de la Macronie,
05:49c'est-à-dire du chef de l'État et de ses services,
05:53ses services, je mets là les hommes liges, comme le ministre des Affaires étrangères,
05:57qui soi-disant a été montré ses babouches, si j'ose dire, à M. Théboune,
06:02ce comportement-là, global, maintenant, au bout du temps, au bout de ces mois,
06:07et en écoutant ce que dit sa fille, je dis, c'est un comportement abject.
06:12Et je ne suis pas fier, en tant que Français, qu'on puisse dire ça,
06:16du comportement de mon président.
06:17Je ne voudrais pas que vos mots soient mal interprétés.
06:21Non, mais c'est un mot qu'il a utilisé et qu'il aime.
06:23Mais c'est évidemment la parole qui est libre autour de cette table,
06:28et c'est la parole de Gérard Carréroux.
06:32Les médias, c'est aussi intéressant, comment ils ont traité les institutions.
06:39Ou comment ils n'ont pas traité, effectivement,
06:41et comment régulièrement ils évoquent Boualem Sansal.
06:45Ils ont fait son procès alors qu'il venait d'être arrêté.
06:48Enfin, c'est une honte.
06:49L'Algérie n'a qu'à prendre la cassette de l'émission de France 5 et de la diffuser.
06:52Elles ont de quoi retenir Boualem Sansal encore 10 ans.
06:5617h11, on va parler d'un sujet qui intéresse en premier lieu notre ami Olivier Guédek,
07:01puisque c'est le retour de l'impôt sur la fortune.
07:07C'est votre expert comptable.
07:10Qui sera majeur.
07:13L'impôt sur la fortune.
07:14Rendez l'argent !
07:16Je ne sais même pas ce que je paye.
07:17Honnêtement, c'est ma mère qui s'occupe de tout.
07:19Je vous promets que c'est vrai.
07:22Je vous jure que c'est vrai.
07:23Je n'y crois plus.
07:23Elle gère tout ça, je vous promets.
07:25Je suis un enfant là-dessus.
07:26Non mais attendez, quel âge vous avez ?
07:2826 ans.
07:29Et votre mère a vos codes bancaires ?
07:31Elle a absolument tout.
07:32Mais elle a tout, mais vous ne vivez pas avec votre mère ?
07:35Non, mais bon, par l'esprit, quasiment.
07:37Mais elle prend une petite com sur...
07:39Je pense qu'elle se fait des petits virements, justement.
07:42C'est possible.
07:43C'est la moindre des choses.
07:43Sérieusement, il y a quelque chose d'infantilisant dans cette affaire.
07:48Mais tout à fait.
07:49Mais bien sûr.
07:49Vous avez raison.
07:50Mais quand vous serez qu'une fiancée ou quand vous serez...
07:53Ouh là, ouh là, ouh là.
07:54C'est sa fiancée qui le fera, en toute logique.
07:57L'argent dans le couple, ça c'est un bon sujet.
07:59Ah, vous voulez en parler ?
08:01Je ne sais pas.
08:01Vous faites compte commun, par exemple, Caroline ?
08:03Moi, je fais tout.
08:04Je fais compte commun, compte perso.
08:06Et j'ai une petite astuce qui consiste à avoir plusieurs comptes bancaires
08:09pour pouvoir être à découvert sur plusieurs comptes bancaires.
08:13Arrêtez, vous êtes à découvert.
08:14Arrêtez, vous n'êtes pas à découvert.
08:15Je suis une catastrophe pour mon mari.
08:17Voilà.
08:17On est très, très, très, très clair.
08:19C'est même pas que je dépense dans des choses...
08:21Vous avez plusieurs comptes bancaires ?
08:22Je ne fais pas attention.
08:23Oui, j'ai trouvé cette parade.
08:24Bon, je ne sais pas si je devrais le dire.
08:25Ce n'est pas un super bon conseil.
08:28Je ne sais pas si, alors.
08:29Je ne sais pas si, alors.
08:29Je ne sais pas si, alors.
08:29Je ne sais pas si, mais je ne sais pas si.
08:31Non, mais je ne peux pas.
08:31Vous pouvez le dire à Georges Chenec.
08:32Oui, c'est ça.
08:34Vous voulez tristez.
08:35Non, mais ce n'est pas illégal.
08:36Ce n'est pas illégal, c'est une astuce.
08:37Mais vous en avez combien de comptes bancaires ?
08:38J'en ai quatre.
08:39Quatre, cinq.
08:40Quatre, cinq.
08:40Et on vous autorise un découvert de combien à chaque fois ?
08:43Sur chaque compte bancaire, il y a un petit découvert autorisé.
08:46Donc, au final...
08:48Mais quand vous dites que vous ne faites pas attention, ça veut dire quoi ?
08:50Vous ne faites pas attention, vous achetez des...
08:52Tout est trop cher, Pascal.
08:53Tout est trop cher.
08:54Je ne fais pas n'importe quoi, mais malgré tout...
08:57Merci, vous êtes à découvert.
08:58Merci, vous faites n'importe quoi.
09:00Je ne suis pas à des découvertes complètement délivrants.
09:02Qui est grec, je crois.
09:05Gréco-libanais.
09:06Voilà, gréco-libanais.
09:08Il est riche ?
09:09Non, il n'est pas du tout riche.
09:10Et je pense qu'il est en train d'apprendre, au moment où je vous parle,
09:14l'ampleur de...
09:14Enfin, il est en train de découvrir l'ampleur des dégâts.
09:16Non, mais l'argent dans un couple, comment il est géré, c'est extrêmement intéressant.
09:20Vous faites compte...
09:21Alors, nous avons chacun un compte et nous avons un compte commun.
09:24Et je fais des virements sur le compte commun.
09:26Et ta femme aussi.
09:27Bien sûr.
09:28C'est équitable.
09:29Pourquoi vous ne faites pas compte commun ?
09:34Pourquoi vous avez un compte à vous ?
09:36Parce qu'on avait nos comptes perso avant de se marier,
09:38puis on a ouvert un compte commun.
09:39On en continue comme ça.
09:41Franchement, ce n'est pas un sujet entre nous.
09:43C'est tout en commun, Pascal.
09:44C'est tout en commun avec...
09:45C'est tout en cabon.
09:4617h14.
09:49Il n'a pas envie de répondre.
09:5117h14.
09:52Il est marié.
09:54Moi, je serais compte commun avec vous.
09:58Avec plaisir.
09:59Bon, est-ce qu'on marque une pause, monsieur DJ Fab ?
10:04Ah oui, on va marquer une petite pause, oui.
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