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  • il y a 5 semaines
Jules Torres : «C'était une interview très défensive. Il essaye de défendre son bilan, mais on voit bien qu'il est affaibli, acculé, il ne sait plus quoi faire. Il est cerné par une crise politique, budgétaire, institutionnelle et une popularité qui est au plus bas.»

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Transcription
00:00Vous qui aimez le football, Pascal, là on peut dire que c'est une interview qu'a ténaccio.
00:04C'est-à-dire que c'est une interview très très défensive,
00:07contrairement à Emmanuel Macron qui d'habitude, notamment dans les rentrées,
00:11fait des interviews très offensives pour imposer des sujets dans le débat public.
00:14Là il n'est quasiment que dans la réaction, dans le commentaire politique,
00:17alors que normalement il aime bien dicter le tempo.
00:20Et c'est une interview, oui, extrêmement défensive,
00:23où il utilise des arguments qu'on peut contester.
00:25Je crois que les citations et les verbatims que vous venez de citer le montrent.
00:29Quand il compare le niveau de la dette sous Emmanuel Macron
00:33au niveau de la dette sous François Mitterrand, Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac ou encore François Hollande,
00:38c'est des arguments, la comparaison avec les 40 dernières années qui ne sont pas extrêmement porteurs.
00:42C'est assez anxiogène, il essaye de défendre son bilan,
00:45mais on voit bien qu'il est non seulement affaibli, qu'il est acculé,
00:47mais qu'il ne sait plus quoi faire parce qu'il est cerné par une crise politique, budgétaire, institutionnelle
00:51et une popularité qui est au plus bas.
00:54Souvenez-vous du barométrifobe qu'on a publié à la fin du mois de juillet.
00:57Il est à 19% d'opinion favorable, c'est le plus faible niveau depuis 2017.
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