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  • il y a 4 mois

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00:00Chers amis, l'actualité est dense, elle est importante sur le plan politique aujourd'hui
00:06parce qu'on a François Bayrou qui s'est exprimé tout à l'heure à 16h, on l'a écouté,
00:10pour cette conférence de presse, pour présenter ce budget.
00:13Il joue carte sur table là, Gauthier Lebrecht, il dit ça passe ou ça casse.
00:17Maintenant vous, vous allez prendre vos responsabilités, il dit ça aux formations politiques.
00:21Sauf que le Rassemblement National a déjà arbitré.
00:24Le Rassemblement National, la France Insoumise ne voteront pas la confiance
00:28et le PS non plus, il y a un député PS, Arthur Delaporte,
00:31qui vient de déclarer qu'il ne voit pas comment son parti pourrait voter la confiance.
00:35Quand on veut vous couper la tête, vous coupez l'herbe sous le pied à vos opposants.
00:40Donc vous ne vous infligez pas une longue période de discussion avec Marine Le Pen
00:44pour être censurée à la fin comme Michel Barnier.
00:46Vous ne vous infligez pas le 10 septembre où Jean-Luc Mélenchon,
00:50de ses propres mots qui ont fuité dans le Parisien,
00:53voulait mettre le bordel parce que c'est un spécialiste avec son parti pour mettre le bordel.
00:57C'est des propos qu'il n'a pas réfutés ensuite lors d'une interview.
01:00Donc on veut lui couper la tête, François Béroud se fait harakiri.
01:03Donc maintenant, tel un samouraï.
01:05Donc maintenant, la question c'est la suite.
01:07Il y a évidemment Sébastien Lecornu qui est tout désigné pour être nommé à Matignon
01:11puisque ça devait être lui le coup précédent jusqu'à la colère de François Béroud.
01:14Il a tendu le bras du président de la République.
01:16Et puis il y a ceux qui réclament, comme le Rassemblement National, une nouvelle dissolution.
01:20Pour le moment, Emmanuel Macron a toujours été très ferme.
01:22Il a dit qu'il ne voulait pas de nouvelle dissolution.
01:23Il avait dit aussi la première fois qu'il ne ferait jamais le choix de dissoudre l'Assemblée Nationale.
01:27Et vous savez évidemment que la démission aussi est totalement exclue.
01:29Mais on sait aussi que voilà...
01:30Mais moi je suis des premiers ministres, c'est quand même ça l'info du soir.
01:32Vous êtes sûr et certain.
01:33Il n'y a pas de trou de souris pour passer pour votre maillot.
01:35On est d'accord.
01:36Il est très bon Gautier Lebrecht parce qu'il arrive à faire le vote avant le 8 septembre.
01:40Je lui arrête.
01:41C'est excellent.
01:41On va dire démission programmée.
01:42Non, je regarde juste les déclarations, Jules.
01:45C'est le B à bas.
01:46Marine Le Pen dit qu'on ne vote pas la confiance.
01:49Jean-Luc Mélenchon, surprise, on ne vote pas la confiance.
01:51C'est juste mathématique.
01:52Moi j'attendrai de voir ce que disent Olivier Faure, Boris Vallaud,
01:56qui sont ceux qui dirigent au Parti Socialiste et non pas M. Delaporte.
02:00Il y a 66 députés socialistes.
02:01Il en faut une cinquantaine pour obtenir une majorité relative
02:05et pour éviter d'être censuré par cet article-là en 49.1.
02:10Donc il y a encore quelques espoirs pour François Bayrou,
02:13même si, je suis d'accord avec Gautier Lebrecht, ils sont très maigres.
02:15C'est impossible, même le PS.
02:17C'est-à-dire que Olivier Faure avait voulu faire un peu d'ouverture
02:20pour être réélu premier secrétaire du PS.
02:23C'est fait.
02:23Aussitôt fait, il revenait sous le joug de la France insoumise.
02:27Vous imaginez le PS, là, voter la confiance pour François Bayrou ?
02:31Non, c'est abstenir.
02:32C'est abstenir.
02:33Ou c'est abstenir.
02:34Mais non, Marine Le Pen a mis le pouce en bas, c'est fini.
02:37Non, si le PS votait la confiance,
02:40avec évidemment aucune voix qui ne manque,
02:42Horizon, Modem, LR,
02:44Renaissance, ça pourrait passer.
02:46Mais franchement, je n'imagine pas une seconde, le PS...
02:48LR va voter ?
02:49Il y a Bruno Rotaillot, Annie Gennevar,
02:51je n'imagine pas quand même Laurent Wauquiez dire
02:53qu'on ne vote pas la confiance à Bruno Rotaillot et Annie Gennevar.
02:54Avec les deux jours fériés supprimés ?
02:56Là, c'est en discussion.
02:59C'est une autre discussion.
02:59On écoute François Bayrou sur le fait qu'il engage sa responsabilité
03:03le 8 septembre prochain.
03:05Oui, c'est sur la vote.
03:05Cette clarification, pour moi, elle est urgente.
03:12Et il y a un lieu pour cette clarification,
03:14une institution, c'est le Parlement.
03:18Dans un débat ordonné, suivi d'un vote,
03:22et non pas dans le désordre des affrontements de rue et des injures.
03:26C'est la raison pour laquelle j'ai demandé au président de la République
03:31qu'il a accepté de convoquer le Parlement en session extraordinaire
03:36le lundi 8 septembre, dans 15 jours.
03:41J'engagerai ce jour-là la responsabilité du gouvernement
03:44sur une déclaration de politique générale
03:47conformément à l'article 49, alinéa 1er, de notre Constitution.
03:51Si jamais il était désavoué,
03:57qu'il n'ait pas la confiance du Parlement,
03:59est-ce qu'il est obligé de partir finalement, cher Gauthier ?
04:01C'est un vote de confiance, ce n'est pas une motion de censure,
04:03mais vous entendez François Bayrou qui dit
04:04« J'engagerai la responsabilité de mon gouvernement ».
04:06Donc évidemment, s'il n'a pas de vote de confiance après avoir fait ça,
04:09il partira, François Bayrou.
04:11Mais c'est un vote facultatif,
04:13et je rappelle qu'il n'y a pas eu de vote de confiance
04:15depuis le deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron,
04:18parce qu'il n'y avait pas de majorité absolue.
04:19Donc Elisabeth Moore n'a pas demandé de vote de confiance.
04:21Gabriel Attal non plus,
04:23Michel Barnier non plus,
04:24et François Bayrou,
04:25lors de son premier discours de politique générale,
04:27n'avait pas demandé de vote de confiance.
04:28Jean Castex avant lui, non.
04:29Donc là, c'est un peu opération kamikaze
04:32pour couper l'arbre sous le pied à tous ceux qui voulaient sa peau.
04:34Alors, on a Dunia Tengour qui est en direct avec nous,
04:37qui était à cette conférence de presse de François Bayrou,
04:39qui a posé une très bonne question d'ailleurs,
04:41sur le fait que ce 8 septembre n'est pas une date choisie au hasard.
04:44Peut-être est-ce qu'il s'agit de couper l'arbre sous le pied
04:46de ceux qui vont organiser Bloquons-Tout le 10 septembre.
04:49Dunia, racontez-nous un peu l'ambiance de cette conférence de presse
04:51et ce qui a été dit.
04:56Alors, chère Laurence, tout d'abord,
04:58très bonne rentrée à vous et à vos invités.
04:59Alors, vous l'avez dit,
05:01vous m'avez un peu devancée en plateau,
05:03mais c'est une véritable prise de risque
05:04de la part du Premier ministre,
05:06puisqu'il faut le dire,
05:07le discours avait des élans alarmistes,
05:09avec pour seul mot d'ordre la dette,
05:11encore la dette et le surendettement, bien sûr,
05:13et l'urgence d'agir pour ce gouvernement.
05:16Vous l'avez dit, à l'approche du 10 septembre,
05:18François Bayrou en a également profité
05:21pour étrier le leader des Insoumis,
05:23qui appelle, je cite,
05:24« à la révolution dans les rues ».
05:26Mais pour le Premier ministre,
05:28pas question de se dérober.
05:29Il veut montrer qu'il engage sa responsabilité
05:32et celle de son gouvernement,
05:33avec la convocation, vous le savez,
05:34en session extraordinaire du Parlement,
05:36le 8 septembre prochain,
05:38après l'accord,
05:39il l'a dit,
05:40du président de la République.
05:41Il y aura donc, Laurence,
05:43un débat suivi de ce vote de confiance,
05:45pour savoir si, oui ou non,
05:48François Bayrou a été entendu.
05:50Une chose est sûre,
05:51Gauthier Lebrecht l'a également dit,
05:52le Premier ministre n'a pas voulu
05:53attendre cette motion de censure de la gauche
05:55pour connaître son avenir politique
05:57et celui de son gouvernement.
05:59Merci, ma chère Dunia Tengou,
06:00avec Antoine Durand,
06:01devant l'avenue de Ségur,
06:03le ministère de la Santé et du Travail.
06:05Jules Torres, vous voulez rajouter quelque chose ?
06:07C'est un petit aparté, Gauthier Lebrecht.
06:09On vérifie des informations entre nous
06:12avec Gauthier Lebrecht,
06:13mais c'est évidemment rarissime
06:15et donc évidemment très risqué.
06:17C'est d'ailleurs la raison pour laquelle
06:18Elisabeth Borne ne l'avait pas fait,
06:20c'est d'ailleurs la raison pour laquelle
06:21Michel Barrier ne l'avait pas fait,
06:22et même Gabriel Attal,
06:23qui était un Premier ministre
06:24avec une bonne cote de popularité,
06:26ne l'avait pas fait.
06:27Pourquoi ?
06:27Parce que c'est évidemment très risqué
06:29et que du jour au lendemain,
06:31tout ça peut disparaître.
06:32Et donc évidemment,
06:33qu'il choisit cette date du 8 septembre
06:35pour couper l'herbe sous le pied
06:37à la fois des députés
06:39et à la fois du mouvement du 10 bloquant tout,
06:41parce qu'on sait qu'il était redouté
06:43au sein de la majorité.
06:45Ça, pour le coup,
06:46les oppositions ne pourront pas
06:48le mettre sur le compte de François Bayrou,
06:51étant donné qu'il réclamait
06:52en tout cas de la France Insoumise ORN
06:53une session extraordinaire
06:55pour commencer plus tôt,
06:55parce qu'il disait qu'il n'avait pas
06:56besoin de beaucoup de vacances,
06:58alors que la rentrée, on le rappelle,
06:59ça devait être le 23 septembre.
07:00Oui, bien sûr, bien sûr.
07:01Ils sont tous revenus d'accord.
07:02Patrick Martin-Jeunier,
07:03comment vous jugez la situation ?
07:04Il a aussi parlé en introduction
07:05de François Bayrou de ce monde
07:06qui ne tourne pas rond, selon lui.
07:08Il a parlé de l'Ukraine,
07:09il a parlé de ce monde de danger
07:11qui nous entoure.
07:12On est dans un monde de danger partout,
07:14danger à l'extérieur,
07:16danger en France,
07:17la montée de l'antisémitisme,
07:18vous en avez parlé,
07:20les incivilités,
07:21et surtout le poids de la dette en France,
07:23plus de 3 300 milliards de dettes en France.
07:26En réalité, on a l'impression
07:27qu'on est en train de se faire peur
07:28de jouer de la politique.
07:31La France est en train de s'écrouler.
07:33Si nous ne faisons rien sur l'endettement,
07:35sur la réduction du déficit,
07:37eh bien oui,
07:38ce sera bientôt le Fonds monétaire international,
07:40la Banque centrale européenne
07:41et la Commission qui nous dicteront
07:43notre conduite,
07:45comme ça s'est passé en Grèce.
07:46On va dire, ne soyez pas alarmistes.
07:48Mais c'est ce qui risque d'arriver.
07:49Alors, je pense que prendre la date du 8 septembre,
07:52c'est assez risqué.
07:53Parce que moi, j'ai entendu François Hollande ce matin,
07:55je ne sais pas de quel poids il pèse à l'Assemblée,
07:57ou c'est pas socialiste.
07:58De dire, je préfère le dialogue à la censure.
08:01Est-ce que demain, le Parti socialiste
08:03va pouvoir obtenir un certain nombre de choses ?
08:04Je n'en sais rien.
08:06En tout cas, la situation est grave.
08:08Et donc, on ne peut pas se permettre,
08:11je veux dire, une dissolution
08:12qu'on discute le budget.
08:14Mais mettre en minorité le gouvernement,
08:17faire que Bayrou part,
08:18ça va prendre plusieurs jours,
08:19voire plusieurs semaines,
08:20avant qu'un nouveau Premier ministre
08:21ou une nouvelle Première ministre soit nommée.
08:23Faire un budget, nous sommes dans l'urgence.
08:25Et je crois qu'aujourd'hui,
08:27nous n'avons pas la possibilité
08:28de nous offrir le luxe d'une dissolution.
08:31La France est en danger.
08:32Et c'est cela, aujourd'hui.
08:33Il faut que nous le réalisions.
08:34Donc, vous pourriez être premier ministre
08:36qui c'est exactement ce qu'a dit François Bayrou.
08:38Non, mais écoutez...
08:39Les mots, la France est en danger,
08:41c'est exactement ce qu'il a dit.
08:41C'est exactement ça.
08:42Le constat, on le pose aussi avec Éric Revelle.
08:44On l'a posé tout à l'heure, Éric Revelle.
08:45Le diagnostic de François Bayrou est le bon,
08:47pardonnez-moi.
08:47Il n'est pas dans la dramaturgie absolue.
08:51Il est devant la situation française telle qu'elle est.
08:53Vous avez rappelé les chiffres concernant la dette,
08:54le déficit.
08:55Il a même parlé du déficit commercial,
08:57ce qui est une pierre dans la chaussure quand même
08:58d'Emmanuel Macron
08:59qui nous parle de réindustrialisation.
09:01Non, l'économie française ne va pas bien.
09:03Alors, il y a quand même quelque chose
09:05qu'il faut aussi avoir en tête.
09:06C'est si le 8 septembre,
09:09la France n'a plus de Premier ministre,
09:11la réaction des marchés financiers
09:12et du financement de la dette française.
09:14Parce que ça peut s'emballer.
09:15Je vous rappelle qu'en Grande-Bretagne,
09:17Lise Trousse, qui a été Première ministre
09:19six semaines, est tombée à cause des marchés financiers
09:21parce qu'elle avait mis sur la table
09:23un budget qui a déplu au marché financier.
09:26C'est un constat que je fais.
09:27Et puis, autre petite information,
09:29entre le 8, le 10,
09:31il y a après le 10, le 12.
09:32Bravo.
09:33Là, jusqu'ici, je vous suis là.
09:35J'avais rire que c'est imparable.
09:368, 10, 11.
09:37Vous allez moins rire, j'en suis certain.
09:39Qu'est-ce qu'il y a le 12 ?
09:40Parce qu'à partir du 12 septembre,
09:41vous avez toutes les agences de notation
09:42qui vont noter la dette française.
09:45Ça commence par Fitch, le 12 septembre.
09:47Puis octobre, novembre, décembre,
09:49vous avez toutes les agences de notation,
09:50Standard & Poor's, Moody's,
09:53qui vont donner leur avis sur la dette française.
09:56S'ils dégradent la dette française,
09:57il faudra emprunter encore à plus cher.
09:59Donc, je pense que la date du 8 septembre...
10:01Ce n'est pas un hasard.
10:02Je ne pense pas que François Béroud ignore ce calendrier.
10:05Non, non, il l'a fait au hasard.
10:06Il a plombard, il disait,
10:07« Non, tu n'es pas souhaité alors. »
10:09Gauthier, Gauthier.
10:09Évidemment, il fallait que ça soit déjà avant le 10 pour couper l'arbre sous le pied
10:13à Jean-Luc Mélenchon et à son mouvement de bordélisation.
10:17Et puis, avant aussi, il ne veut pas négocier.
10:20Ça montre qu'il ne veut pas...
10:21Michel Barnier, il a passé des semaines à négocier avec Marine Le Pen
10:24pour quand même se faire couper la tête à la fin
10:26sur l'histoire de la revalorisation des retraites.
10:29Et d'ailleurs, François Béroud proposait, au milieu de l'été,
10:33le gel des retraites et le gel des prestations sociales.
10:36Ce qui était totalement inacceptable pour Marine Le Pen
10:39comme les deux jours fériés supprimés.
10:42Mais à mon avis, cette mesure-là avait été créée
10:45pour être ensuite retirée et pour montrer qu'on veut négocier.
10:47Donc là, il n'y aura même pas de négociation.
10:50Certains lui ont conseillé de faire ça dès le début.
10:52Le député Richard Ramos, député Modem, qui vient souvent sur cette antenne,
10:55il le disait déjà, je m'en souviens très bien, la saison dernière avant l'été,
10:59« Il faut que tu sortes par le haut en proposant un plan drastique
11:02d'économie, plus de 40 milliards, en le soumettant au Parlement,
11:06en disant, regarde tous les irresponsables,
11:08ils ne veulent pas faire un plan d'économie
11:11et la dette qui pesera sur le dos de nos enfants,
11:14je peux le dire maintenant, ça sera de leur faute. »
11:17Et donc, il sort par le haut en disant,
11:19« Moi, j'ai été responsable, j'ai alerté depuis très longtemps,
11:21il a fait une campagne présidentielle là-dessus,
11:23c'est pas très sexy de faire une campagne présidentielle sur la dette,
11:25mais il l'a quand même fait.
11:26Donc, j'ai été responsable et on a voulu me couper la tête.
11:28Et bien voilà, je pars par le haut, je pars par la grande porte
11:30et je pars quand je le décide.
11:33C'est moi qui ai décidé de l'heure et de la taxe. »
11:35« Choisir plutôt que subir, c'est une vraie force. »
11:37Avec un risque, si je peux le permettre,
11:39un risque de décrochage par rapport à l'Allemagne,
11:42qui est dans une politique de rigueur budgétaire très importante.
11:45On a bien vu aujourd'hui que l'Allemagne
11:47veut reprendre le dessus en Europe,
11:49avec les initiatives diplomatiques de Friedrich Merz,
11:52le chancelier,
11:53et donc il y a un vrai risque de décrochage.
11:55Et donc, ça c'est grave, parce que la France va être
11:57non seulement dégradée sur le plan financier,
11:58mais aussi sur le plan politique en Europe.
12:00Le fait que, pardonnez-moi, je ne suis pas tout à fait d'accord
12:02avec Pierre-Laubrette, c'est que quitte à tomber
12:04le 8 septembre, au moins qu'il tombe sur un budget
12:07qui s'attaque aux dépenses de l'État.
12:09Or, sur les 44 milliards, il y a 10 milliards
12:11d'augmentation d'impôt en réalité.
12:13Donc, il va tomber sur un truc mi-chef, mi-chou,
12:15alors que quitte à tomber,
12:16qu'il montre son courage politique,
12:18de toute façon, il n'a pas de majorité pour ne faire passer aucun budget,
12:20et qu'il s'attaque réellement aux dépenses
12:22de l'État français, et pas à des demi-môtres.
12:24On avance un tout petit mot.
12:25Allez-y, Jules, parce qu'après, je comprends de ce 10 septembre,
12:28parce que j'aimerais bien qu'on comprenne les ficelles
12:30qui sont à l'œuvre sous ce mouvement bloquant tout.
12:32Il y a quand même un passage un peu anecdotique
12:34de cette interview qui, moi, m'a interpellé,
12:37c'est quand il a fait une petite boutade
12:38sur Pierre Mendès-France,
12:40qu'il répète depuis maintenant 6 mois.
12:42Dès qu'il est arrivé, il a dit,
12:43bon, moi, je vais avoir un destin comme Pierre Mendès-France.
12:45C'est Pierre Mendès-France,
12:46Premier ministre dont on parle encore aujourd'hui,
12:48alors qu'il n'est resté que 8 mois et 5 jours.
12:50Et François Bayrou a fait une petite blague.
12:51Il a dit, bon, je suis déjà resté plus
12:53puisqu'il est à 8 mois et 12 jours.
12:54Et en réalité, moi, ça m'amène à penser
12:56que François Bayrou n'en a plus vraiment grand-chose à faire.
12:58Il sait très bien que le sujet,
13:00ce n'est pas forcément de rester à Matignon.
13:04C'est la trace qu'il laissera dans l'histoire.
13:06Et peut-être, je ne sais pas, dans les prochaines années,
13:08de se préparer pour 2027, ça, vous avez raison de le dire.
13:10Mais c'est ensuite de dire,
13:11pendant les 10 prochaines années,
13:12bon, il y a une personne qui avait dit,
13:15voilà, là, il y a des milliards à chercher.
13:17L'intérêt de la dette en 2029,
13:18ce sera 107 milliards,
13:19et bien, ça se croit François Bayrou.
13:20Et en réalité, c'est ça qu'il cherche, je le pense.
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