00:00On est dans un monde de dangers partout, dangers à l'extérieur, dangers en France, la montée de l'antisémitisme, vous en avez parlé, les incivilités et surtout le poids de la dette en France, plus de 3 300 milliards de dettes en France.
00:13En réalité, on a l'impression qu'on est en train de se faire peur de jouer de la politique.
00:19La France est en train de s'écrouler.
00:20Si nous ne faisons rien sur l'endettement, sur la réduction du déficit, eh bien oui, ce sera bientôt le Fonds monétaire international, la Banque Centrale Européenne et la Commission.
00:29Qui vont diriger le pays.
00:31Qui nous dicteront notre conduite, comme ça s'est passé en Grèce.
00:33On va dire, ne soyez pas alarmistes.
00:35Mais c'est ce qui risque d'arriver.
00:37Alors, je pense que prendre la date du 8 septembre, c'est assez risqué.
00:41Parce que moi, j'ai entendu François Hollande ce matin, je ne sais pas de quel poids il pèse à l'Assemblée, ou c'est le Parti Socialiste, de dire, je préfère le dialogue à la censure.
00:48Est-ce que demain, le Parti Socialiste va pouvoir obtenir un certain nombre de choses ? Je n'en sais rien.
00:53En tout cas, la situation est grave.
00:56Et donc, on ne peut pas se permettre, je veux dire, une dissolution, qu'on discute le budget.
01:02Mais mettre en minorité le gouvernement, faire que Bayrou part, ça va prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, avant qu'un nouveau Premier ministre, une nouvelle Première ministre soit nommée.
01:11Faire un budget, nous sommes dans l'urgence.
01:13Et je crois qu'aujourd'hui, nous n'avons pas la possibilité de nous offrir le luxe d'une dissolution.
01:18La France est en danger.
01:20Et c'est cela, aujourd'hui. Il faut que nous le réalisions.
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