Le Premier ministre François Bayrou s'apprête à vivre une rentrée mouvementée, entre risque de censure et colère sociale. Le texte sur le budget 2026 continue de crisper et diviser.
00:00Nous ne comptons pas aujourd'hui donner du crédit à François Bayrou et nous le censurerons s'il continue à présenter un budget tel qu'il l'a présenté le 15 juillet.
00:08C'est très clair, on le dit d'ailleurs depuis qu'il a fait sa dernière conférence de presse, en l'état, rien ne va et donc c'est la censure assurée.
00:17Rien ne va du tout ? Qu'est-ce que vous proposez comme alternative ?
00:20Nous aurons l'occasion dans les prochains jours de présenter des propositions alternatives.
00:24Ce qui est sûr c'est que toutes les orientations de François Bayrou sont en faveur de la continuation des politiques qui ont été menées depuis 2017,
00:30c'est-à-dire des politiques qui ont creusé le déficit public, 60 milliards d'euros de cadeaux fiscaux faits aux plus riches, aux grandes entreprises.
00:36Et ça c'est évidemment impossible et François Bayrou n'envisage pas ce stade de revenir dessus.
00:41Et puis il y a aussi des nouvelles économies qui vont être faites sur le dos des travailleurs et ça on ne peut pas l'accepter non plus.
00:46On ne peut pas accepter par exemple la suppression des jours fériés et je vois même qu'au sein de la majorité, en tout cas de ceux qui gouvernent, ça divise profondément.
00:54Mais au-delà de ça, on a aussi les franchises qui vont augmenter sur les médicaments, on a aussi tout un tas de coupes sur les services publics qui sont à venir.
01:02Et nous ne pouvons nous résoudre à cela parce que c'est dangereux.
01:06C'est dangereux à la fois pour les Français, c'est dangereux pour notre économie, c'est un caractère récessif de contracter à ce point la dépense publique.
01:12Et donc finalement le meilleur pour la France, ça serait que François Bayrou s'en aille.
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