- il y a 4 mois
DB - 23-08-2025
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00:00:00Après plus d'un an d'absence, le retour de notre ami Charles Aznavi est la première mondiale de sa nouvelle chanson, Camarade.
00:00:09Camarade, tu étais mon seul ami, mon camarade, tous les deux nous avons fait des barricades,
00:00:33les maquis, les commandos, les embuscades, mon camarade, camarade, un dimanche en défimant à la parade,
00:00:49je t'ai vu soudain là-bas sur une estrade, tu étais visiblement monté en grade, mon camarade, camarade,
00:01:03les plus grands venaient de donner l'alcoolade, ce n'était que m'insérés et embrassades,
00:01:13ça donnait une impression de mascarade, mon camarade, mon camarade, moi ici j'ai pris mon parti des brimades,
00:01:27nous dormons tout habillés et les nuits sont froides, l'important c'est de ne pas tomber malade, mon camarade, camarade,
00:01:41je ne vois qu'un petit coin de ciel, mon camarade, mon camarade, mon camarade,
00:01:47et des murs qui m'iraient toute escalade, ce n'est pas une prison d'où l'on s'émane,
00:01:56mon camarade, mon camarade, mon camarade, le matin c'est la relève des barricades,
00:02:04à midi c'est l'heure de la promenade, et la nuit on fait les rêves d'esclavage, mon camarade, mon camarade,
00:02:18mon camarade, j'ai appris qu'ils t'ont donné une ambassade, quelque part à Caracas ou à Belgrade,
00:02:28mon camarade, plus tu montes, plus tu bois, je vais être grande, mon camarade,
00:02:35mon camarade, mon camarade, c'est fini, j'arrête ici, mais j'irai bien,
00:02:42à bientôt, qui sait, dans une ou deux décades, et je signe comme autant de drogue en bas, mon camarade, mon camarade,
00:02:54tu étais mon seul ami, mon camarade, tous les deux nous avons fait les barricades,
00:03:07les maquis, les commandos, les embuscades, mon camarade.
00:03:24Les chansons françaises sont les chansons chœurs,
00:03:39Les chansons françaises sont les chansons chœurs,
00:03:53tous du nord jusqu'au vide,
00:03:56les chansons françaises chantent dans mon cœur,
00:04:00tout au long de notre vie.
00:04:05Jeanneton prend sa faucille,
00:04:08la rivette, la rivette,
00:04:10Jeanneton prend sa faucille,
00:04:13et s'en va couper les gens,
00:04:16et s'en va couper les gens.
00:04:19Mais en chemin elle a rencontré,
00:04:23un beau travailleur émigré,
00:04:26sur la route de Louvier,
00:04:34il y avait un cantonnier,
00:04:41qui lui dit j'ai eu de la chance,
00:04:45moi j'ai trouvé l'amour en France.
00:04:49Auprès de ma blonde,
00:04:51qui me monte,
00:04:52qui me monte,
00:04:53auprès de ma blonde,
00:04:55qui me monte,
00:04:56les chansons françaises sont les chansons chœurs,
00:05:01tous du nord jusqu'au vide,
00:05:04les chansons françaises chantent dans mon cœur,
00:05:08tout au long de notre vie.
00:05:13Le 14 juillet n'est pas seulement une fête révolutionnaire,
00:05:21c'est aussi une fête de famille,
00:05:23Marianne sort de sa bastille pour aller chez le roi,
00:05:27le président reçoit monsieur tout le monde à l'Elysée,
00:05:31alors nous avons pensé, nous aussi pour un soir,
00:05:34nous nous trouvons tous en famille,
00:05:36avec Sophie Darrel Marianne,
00:05:38le roi, mais le roi des chefs d'orchestre,
00:05:40Raymond Lefebvre,
00:05:41notre président Thierry Le Liron,
00:05:43et monsieur tout le monde pour vous servir.
00:05:46Eh bien, bonsoir madame,
00:05:47bonsoir mademoiselle,
00:05:48bonsoir monsieur,
00:05:49bonsoir monsieur tout le monde,
00:05:51permettez-moi de vous adresser les félicitations bernement,
00:05:54et de moi-même,
00:05:55pour avoir ainsi recréé ce soir merveilleusement
00:05:58l'ambiance inoubliable du palmarès des lampions.
00:06:02Alors des chansons président,
00:06:03vous confondez un petit peu tout.
00:06:04Oui, c'est normal,
00:06:05vous savez, à force de se répéter,
00:06:07je dirais en tout cas que c'est bonnet rouge et bonnet de nuit.
00:06:12Non, non, bonnet blanc et blanc bonnet.
00:06:15Oui, enfin vous savez, nous avons un bonnet à l'intérieur.
00:06:18L'essentiel c'est que nous passions tous d'excellents français.
00:06:21Comme le chantait d'ailleurs, si je me souviens bien,
00:06:24dans ce merveilleux théâtre du Châtelet dans lequel nous sommes ce soir,
00:06:27Luis Mariano.
00:06:29Non, non, non, ça n'était pas Luis Mariano,
00:06:30nous ne sommes pas Châtelet, nous sommes un agador,
00:06:32c'était Maurice Chevalier, vraiment décident.
00:06:34Eh bien écoutez, personne n'a demandé au prince de l'opérette,
00:06:38à André d'Assari, de venir nous chanter cette merveilleuse bluette.
00:06:42Eh bien, je vous j'arrête.
00:06:43Merci.
00:06:44Et tout ça, ça fait d'excellents français, d'excellents soldats,
00:06:54qui marchent nos pas, en pensant que la République,
00:07:00c'est encore le meilleur régime ici-bas.
00:07:04Et tous ces gaillards, qui pour l'âme, l'hyper,
00:07:08n'étaient pas les mêmes alliants politiques.
00:07:11Et tous ces braves rangs, sans caractéristiquement,
00:07:15pour faire tout comme leur père,
00:07:17avec l'air pour leur vie, j'allise !
00:07:19Eh oui !
00:07:20Bravo, Thierry !
00:07:24Marianne !
00:07:25Oui !
00:07:26Bonne fête !
00:07:27Oh, c'est gentil, mais qu'est-ce que vous me ferez pour ma fête ?
00:07:29Oh mon Dieu, un 14 juillet, que puis-je vous offrir ?
00:07:31Oui.
00:07:3214 Caprices !
00:07:33Oh, bonne idée !
00:07:34De Marianne, bien sûr.
00:07:35Bien sûr.
00:07:36Tenez, on va commencer par aller prendre quelque chose.
00:07:37Ah, si c'est la Bastille, c'est trop tard !
00:07:39Mais il me reste alors, par contre, ce très beau livre d'image.
00:07:43Oh, qu'est-ce que c'est ?
00:07:44Eh bien, c'est votre histoire, madame !
00:07:46C'est l'histoire de France !
00:07:47Merci.
00:07:48Mais mon cher monsieur, l'histoire de Marianne ne peut commencer que par la prise de la Bastille.
00:07:52Et Dalida, superbe Marianne sans frontières, chante, je m'en souviens.
00:07:58Remember !
00:08:00Ce soir, en te voyant, notre mare, soudain se réveiller.
00:08:26Je m'aperçois, ce soir, dans ton regard, je m'aperçois.
00:08:55qu'il n'est jamais trop tard
00:09:01Riveur, riveur, ce n'est loin
00:09:08J'oubliais, je me souviens
00:09:19Ta voix
00:09:21Enfin, tu es là
00:09:23N'a pas changé
00:09:26Je suis heureux, tu sais
00:09:28J'ai l'impression
00:09:30Qu'on ne sait pas quitter
00:09:36C'est aussi beau que l'an dernier
00:09:38Elle me dit
00:09:40Tu m'as reçu
00:09:46J'oubliais
00:09:50Je me souviens
00:09:55J'oubliais, je me souviens
00:09:59J'oubliais, je me souviens
00:10:04J'oubliais, je me souviens
00:10:09J'oubliais, je me souviens
00:10:14J'oubliais, je me souviens
00:10:18J'oubliais, je me souviens
00:10:22J'oubliais, je me souviens
00:10:27J'oubliais, je me souviens
00:10:31J'oubliais, je me souviens
00:10:36J'oubliais, je me souviens
00:10:38J'oubliais, je me souviens
00:10:40J'oubliais, je me souviens
00:10:45J'oubliais, je me souviens
00:10:46J'oubliais, je me souviens
00:10:51J'oubliais, dites-moi, dites-moi, Marianne
00:10:53Votre histoire, c'est un vrai feuilleton
00:10:56On dirait Pétain de Pless
00:10:58J'oubliais, je me souviens
00:10:58J'oubliais, je me souviens
00:10:59D'ailleurs, il n'y a pas de fin
00:11:00Mais cela dit, c'est passionnant
00:11:02Ouvrez une page au hasard, vous allez voir
00:11:03Oui, je vois bien, oui.
00:11:051790, fête de la Fédération.
00:11:08Encore une autre.
00:11:09Oui, 1919, fête de la Victoire.
00:11:12Oui, allez-y, encore.
00:11:161945, fête de la Libération.
00:11:19Mais il y a que des fêtes, des fois...
00:11:20Mais vous dites toujours ma fête, qu'est-ce que je vous disais ?
00:11:22Je pense qu'Éric Azaray est exactement des mêmes avis.
00:11:33Le voilà revenu, la ville n'est pas réussie, bien, c'est la fête au pays.
00:11:40Aujourd'hui, rien, comment vas-tu ?
00:11:42Le voilà revenu, la ville n'est pas réussie, bien, c'est la fête au pays.
00:11:49Les gens là-bas n'ont pas le temps, mais chez nous rien n'a changé.
00:11:53Les blés sont déjà rentrés, le vin est duré.
00:11:57Si le vin n'est pas bon, c'est si bon de boire du vin.
00:12:01Si la ville ne vaut rien, rien ne vaut la vie.
00:12:05Si les musiciens ne jouent pas bien, ça ne fait rien.
00:12:09Dans le grand, allez-y, bien, c'est la fête au pays.
00:12:24Et toi, François, que fais-tu là ?
00:12:26Tu es seul, tu ne dis rien.
00:12:28Si ta fiancée n'est pas là, ne reste pas seul.
00:12:31Dans ton coin, dis-toi en toi, que fais-tu là ?
00:12:34Tu es seul, tu ne dis rien.
00:12:36Si ta fiancée n'est pas là, ne reste pas seul.
00:12:39Dans ton coin.
00:12:41Regarde, je n'en ai, il a pleuré, si l'on sent sa margot.
00:12:45Et il n'a pas les deux pieds dans le même tableau.
00:12:49Si le vin n'est pas bon, c'est si bon de boire du vin.
00:12:54Si la ville ne vaut rien, rien ne vaut la vie.
00:12:58Si les musiciens ne jouent pas bien, ça ne fait rien.
00:13:02Dans le grand, allez-y, bien, c'est la fête au pays.
00:13:05Je ne sais pas si c'est le vin ou la musique qui t'a mangé.
00:13:23Mais tu n'arrêtes plus de danser.
00:13:26Bravo François, c'est bien comme ça.
00:13:28Quand tu danses, quand tu chantes,
00:13:30Toutes les filles sont à toi, quand tu les embrasses.
00:13:34Hey !
00:13:35Si le vin n'est pas bon, c'est si bon de boire du vin.
00:13:39Si la ville ne vaut rien, rien ne vaut rien.
00:13:45Alors, alors, alors.
00:13:47Marianne, votre premier caprice.
00:13:50Eh bien, écoutez, puisque je suis Marianne, est-ce que vous me permettez de parodier Musset ?
00:13:54Avec le plus grand plaisir.
00:13:55C'est possible, vraiment, puisque vous me le dites.
00:13:57Voyez-vous, mon cher,
00:14:01au siècle où nous sommes,
00:14:02la plupart des hommes sont très impatients.
00:14:05Sur deux amoureux qui vous font la cour,
00:14:07le premier s'accroche, l'autre atteint son tour.
00:14:09Mais dites-moi, c'est plutôt un sonnet politique.
00:14:11Non, c'est rien, c'est rien.
00:14:13C'est plutôt un sonnet politique, ça.
00:14:15Je veux dire, c'est pas facile de choisir en politique,
00:14:17comme partout, d'ailleurs.
00:14:18Parce que, regardez, d'un côté, vous avez Saint-Germain.
00:14:20Oui.
00:14:21De l'autre, vous avez le frimeur.
00:14:23Que faire ?
00:14:23Prenez les doutes, puisqu'ils ne font qu'un.
00:14:27Ce matin, au fond de mon lit,
00:14:33il m'est venu ce rêve fou
00:14:34si toutes les femmes de la ville
00:14:36venaient se mettre à mes genoux.
00:14:39Je serai le premier des hommes,
00:14:41le dernier mâle survivant.
00:14:43Mon premier vœu sera, j'ordonne,
00:14:45que chaque femme est un enfant.
00:14:47Oui, mâle !
00:14:49Toutes les femmes de la ville
00:14:57n'auront plus que moi pour époux.
00:15:00Je les aimerai à la file,
00:15:02mais danseront celles d'un loup.
00:15:04Je marquerai les plus rebelles
00:15:06comme des pouliches de hara.
00:15:08Et je charmerai les pucelles
00:15:10qui se fameront dans mes bras.
00:15:12Je pourrais chasser les femelles
00:15:22comme attrapeurs de l'Alaska
00:15:24pour collectionner leurs dentelles
00:15:27en hommage à Casanova.
00:15:29Les rues seront mon territoire
00:15:31que plus un homme ne violera.
00:15:33Je ferai l'amour pour l'histoire
00:15:35pour que mes fils ne l'oublient pas.
00:15:38Mon père !
00:15:39Quand toutes les femmes de la ville
00:15:48m'auront laissé les bras en croix,
00:15:50je penserai alors aux filles
00:15:52que désormais je n'aurai pas.
00:15:55Et pour finir comme un monarque,
00:15:57je m'en irai dans la beauté.
00:15:59On écrira sur l'épitaphe,
00:16:01il est mort d'avoir trop aimé.
00:16:03L'hiver !
00:16:05Notre histoire,
00:16:15je ne sais pas par quel bout l'apprendre.
00:16:17Ah non, non.
00:16:18Au début, les meurons-vingiens
00:16:19se battent pour vous avoir.
00:16:21Quinze siècles plus tard,
00:16:23c'est toujours pareil.
00:16:24Et qu'est-ce que vous avez donc
00:16:25de 6 et demi-sans ?
00:16:26Bon, enfin, vous êtes aveugle ou quoi ?
00:16:27Enfin, c'est incroyable.
00:16:28J'ai des frontières agréables.
00:16:29Oui.
00:16:29J'ai des plaines et des vallons
00:16:31accueillants, n'est-ce pas ?
00:16:33Et j'ai les plus beaux yeux du monde,
00:16:34surtout lorsque Marie-La Forêt
00:16:35me prête les siens.
00:16:36Applaudissements
00:16:42Ils ont déché sur Yesteté,
00:16:55le soir où ils se sont quittés,
00:16:59le brouillard sur la mer s'est endormi.
00:17:03Et il y a l'or,
00:17:06ça me rie que t'embrouillent.
00:17:11Et tu d'habites seul,
00:17:15un cottage à Chelsea,
00:17:17John et Paul,
00:17:19je crois, sont les seuls
00:17:21à qui elle est écrite.
00:17:25Le vieux gagnant,
00:17:27un pêpeuse chanteur,
00:17:29a perdu ses médailles
00:17:31au dernier reprain.
00:17:34Alors, goodbye.
00:17:38Hello, goodbye.
00:17:40Il a neigé sur Yesteté,
00:17:46le soir où ils nous ont guidés.
00:17:50Penny Lane, aujourd'hui,
00:17:54il y a deux enfants,
00:17:55mais il pleut sur l'île de Wight au printemps.
00:18:03Et Lena, Rick Bick,
00:18:07vos quatre musiciens,
00:18:09nous viennent séparément vous voir
00:18:14quand ils passent à Dublin.
00:18:17Vous parlez de Michel,
00:18:20la belle des années-temps,
00:18:23de ces mots qui vont
00:18:27si bien en sang,
00:18:30si bien en sang.
00:18:35Il a neigé sur Yesteté,
00:18:39le soir où ils se sont quittés.
00:18:42Penny Lane,
00:18:44c'est déjà loin maintenant,
00:18:48mais jamais elle a de cheveux blancs.
00:18:57Il a neigé sur Yesteté,
00:19:01cette année-là, même en été,
00:19:05en cueillant ses cœurs.
00:19:08Penny Lane,
00:19:10c'est déjà loin maintenant,
00:19:11mais ce n'était pas le droit.
00:19:15Il a neigé sur Yesteté,
00:19:19cette année-là, même en été,
00:19:23en cueillant ses cœurs.
00:19:26Penny Lane,
00:19:27c'est déjà loin maintenant,
00:19:29mais ce n'était pas le droit.
00:19:34Il a neigé sur Yesteté,
00:19:36le pont d'Avignon.
00:19:42En 1977,
00:19:44j'ai trouvé une charmante histoire.
00:19:46Il y a 100 ans,
00:19:47un monsieur est venu vous trouver.
00:19:49Bonjour, madame.
00:19:50Je m'appelle Charles Crow.
00:19:52Je viens d'inventer le paléophone.
00:19:54C'est un appareil
00:19:55qui permet d'enregistrer la voix.
00:19:56C'est formidable,
00:19:57on peut écouter, non ?
00:19:58J'ai enregistré d'ailleurs
00:20:00une des plus vieilles
00:20:01et des plus belles
00:20:02mélodies françaises,
00:20:03le pont d'Avignon.
00:20:06Sur le pont d'Avignon,
00:20:19l'on y danse,
00:20:22l'on y danse.
00:20:24Sur le pont d'Avignon,
00:20:27l'on y danse,
00:20:28l'on y danse,
00:20:29tous en rond.
00:20:33Sur le pont d'Avignon,
00:20:34l'on y danse,
00:20:35l'on y danse.
00:20:36Sur le pont d'Avignon,
00:20:38l'on y danse,
00:20:39l'on y danse, l'on y danse,
00:20:40l'on y danse, l'on y danse.
00:20:41Sur le pont d'Avignon, l'on y danse.
01:13:40Pour nous, lié ce soir, en ce 14 juillet 1977, à celui dont nous avons fêté le retour et qui nous chante.
01:13:48C'est presque une manière de nous dire au revoir.
01:13:50Bonsoir, amis.
01:13:51Camarades.
01:13:52Bonsoir, camarades.
01:13:53Bonsoir.
01:13:53Bonsoir.
01:13:54Camarades, tu étais mon seul ami, mon camarade.
01:14:14Tous les deux, nous avons fait des barricades, des maquilles, des commandos, des embuscades.
01:14:24Mon camarade, camarade, un dimanche en défilant à la parade, je t'ai vu soudain là-bas sur une estrade, tu étais visiblement monté en grade.
01:14:43Mon camarade, camarade.
01:14:48Les plus grands venaient de donner la collade, ce n'était que mincérés et embrassades.
01:14:58Ça donnait une impression de mascarade.
01:15:03Mon camarade, camarade.
01:15:06Mon camarade, moi ici j'ai pris mon parti des primades.
01:15:12Nous dormons tous habillés, les nuits sont froides.
01:15:17L'important c'est de ne pas tomber malade.
01:15:22Camarade, camarade.
01:15:25Je ne vois qu'un petit coin de ciel brossade, et des murs qui déguiraient toutes les stalades.
01:15:36Ce n'est pas une prison d'où l'on s'évade.
01:15:41Camarade, camarade.
01:15:45Le matin c'est la relève des brigades.
01:15:51À midi c'est l'heure de la promenade.
01:15:55Et la nuit on veille des rêves d'escapades.
01:16:00Mon camarade, camarade.
01:16:03J'ai appris qu'ils t'ont donné l'ambassade.
01:16:10Quelque part à Caracas ou à Belgrade.
01:16:14Plus tu montes, plus tu vois, je rétrograde.
01:16:19Mon camarade, camarade.
01:16:24C'est fini, j'arrête ici, mais j'irai bien.
01:16:28À bientôt qui sait, dans une ou deux des cadres.
01:16:32Et je signe comme autant de noms d'ambassade, ton camarade.
01:16:42Tu étais mon seul ami, mon camarade.
01:16:47Tous les deux nous avons fait les barricades.
01:16:52Les maquis, les commandos, les embuscades.
01:16:57Mon camarade.
01:17:02Astaïra, astaïra, astaïra.
01:17:16Non, on sento, on ne sento, on ne sento.
01:17:18Astaïra, astaïra, astaïra.
01:17:20Avec un prédif, on m'a met le drame.
01:17:22Astaïra, astaïra, astaïra.
01:17:24C'est un peu plus grand, pas la trance.
01:17:26Astaïra, astaïra.
01:17:27Sous-titrage MFP.
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