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  • il y a 6 semaines
Western (Américain)
Acteurs principaux
Cornel Wilde
Teresa Wright

Sujet du Film :
Dans les années 1840, Don Arturo Bordega milite pour le rattachement de la Californie aux États-Unis, rejoint à cette fin par Julia Lawrence. Il s'oppose ainsi au bandit José Martínez et à ses complices, dont les frères Brios..
Transcription
00:00:00Musique
00:00:30Musique
00:01:00De 1823 à 1841, la Californie fut déchirée par des luttes intestines.
00:01:12Subissant l'influence du Mexique, elle était convoitée par plusieurs pays d'Europe, dont l'Angleterre et la France.
00:01:21Des comptoirs furent établis à Fort Ross, à Kuscoff, dans la paix Bodega.
00:01:26Et la guerre civile, entretenue par l'étranger, atteignit son paroxysme.
00:01:33Chaque faction prenait possession tour à tour du terrain conquis au nom du pays qui lui fournissait des subsides.
00:01:41Mais le peuple, lui, n'aspirait qu'à la paix et surtout à la liberté.
00:01:49Musique
00:01:51Il faut jauger les gouvernements avec l'œil d'un connaisseur, Jean.
00:02:01Au fond, les gouvernements, c'est une cuisine. Si l'on y met des produits de qualité, on les supporte facilement.
00:02:07Si donc, Arthur.
00:02:09Une mauvaise cuisine peut rendre tout un pays malade.
00:02:13Mettez une pincée d'équité par ici, une pincée de fraternité par là, un peu de compréhension et qu'obtient-on.
00:02:19Des insultes.
00:02:21Et aussi la liberté. Et la liberté est une nourriture qui convient à tous les estomacs.
00:02:27Et la liberté des États-Unis, est-elle agréable à tous les estomacs ?
00:02:31Tu seras bientôt fixé à ce sujet car tu ne tarderas plus à y goûter.
00:02:35J'en ai déjà donné l'envie à pas mal de nos concitoyens. Peut-être que dès ce soir, le plat sera à point.
00:02:41Et ce que j'ai ici ne manquera pas de l'enlever.
00:02:44Mais il est heureux que personne ne sache le genre de condiment que vous transportez.
00:02:49Sans cela, nous risquerions fort de ne jamais atteindre Los Angeles.
00:03:07Sainte Marie !
00:03:08On me veut m'abord !
00:03:09Au galop !
00:03:09Au galop !
00:03:10Sainte Marie !
00:03:40Ne sommes messe…
00:03:42Sainte Marie !
00:03:46Sainte Marie !
00:03:47On se démargejen !
00:03:49Se démarie !
00:03:49Sainte Marie !
00:03:51Si !
00:03:53Vous своеignez !
00:03:55Sainte Marie !
00:04:04Geulez !
00:04:05Sainte Marie !
00:04:06Sainte Marie !
00:04:07Eure !
00:04:08Il faut détruire ce pont.
00:04:18Jean, ton assaut, Pete.
00:04:21Il faut détruire ce pont.
00:04:38C'est parti.
00:05:01Et maintenant, poursuivons notre chemin.
00:05:08Quels étaient ces fils de chiens qui ont osé faire ceci à José Martinez ?
00:05:22As-tu vu leur visage ?
00:05:24Nous ne les avons jamais approchés, José.
00:05:27Personne de vous ne les a reconnus ?
00:05:30Ainsi, non seulement ils nous ont échappés,
00:05:33mais avec eux, le sac d'or qu'ils transportaient.
00:05:35Oh, eh bien, messieurs, j'espère que nous nous reverrons
00:05:39après la petite réception que nous réservons à M. John Frémont cet après-midi.
00:05:44Nous prendrons ce que cet or devait acheter.
00:05:48En avant !
00:05:49...
00:05:57...
00:06:04...
00:06:08Allons, fainéant, incorrigible. Un peu plus vite, un peu plus vite.
00:06:20Vous voulez être payés, n'est-ce pas ?
00:06:22Pour ça, il faut que les caisses soient déchargées avant la nuit.
00:06:26Si les femmes des États-Unis sont ainsi,
00:06:29dont Arthur, on a guère envie de devenir américain.
00:06:38Sous-titrage Société Radio-Canada
00:06:59Excusez-moi, je suis dans la cuisine.
00:07:05Les toiles américaines.
00:07:07Je suis Don Arturo Bordega.
00:07:09Très heureux de vous voir, Don Arturo.
00:07:11Vous avez pu passer l'or.
00:07:13Suffisamment pour acheter tous les fusils de Seigneur Laurence.
00:07:16Maintenant, si les Américains entrent, nous le saurons ce soir.
00:07:20Les nouvelles de Frémont ?
00:07:22Non, aucune jusqu'ici, Seigneur, mais d'autres en ont peut-être en ville.
00:07:26Dont Carlos Torreno, dont Roberto Sabrio, dont Junipero,
00:07:31dont Fredo Brios et son frère.
00:07:33Mais, Frère Brios, ce que je sais d'eux m'incite sérieusement à m'en méfier.
00:07:38Le terrible, c'est que quelqu'un leur fait confiance.
00:07:40Mais si jamais !
00:07:41Pitié, Seigneur !
00:07:43Mais si jamais !
00:07:44Je t'écorcherai vite !
00:07:46C'est justement Ernesto Brios, Seigneur.
00:07:48Je vous en supplie, Seigneur.
00:07:49Grâce, grâce !
00:07:50Je vous promets de ne plus jamais recommencer, Seigneur !
00:07:53Pardon, Seigneur !
00:07:54Pardon ! Pardon !
00:07:56Que signifie tout ce vacarme ?
00:07:58Vous m'avez empêché de savourer mon vin tranquillement.
00:08:01Maître, ce n'est pas ma faute.
00:08:03Votre vermine de Péone m'a couvert de poussière.
00:08:06Vois-tu, Juan, si nous étions sur une terre de liberté,
00:08:08vous, Péone, ne seriez pas victime de Brut ?
00:08:09Brut ? Par tous les seins !
00:08:11Arrêtez, arrêtez !
00:08:13Rengainez-vous l'ardoire, Seigneur S.
00:08:16Chaque fois que les épées sortent du fourreau dans ce maudit pays,
00:08:18une révolution éclate.
00:08:19Une révolution n'est pas une mauvaise chose en soi.
00:08:22Elle apporte du neuf, change les équipes au gouvernement.
00:08:24Et comme j'en connais beaucoup qui ne demandent qu'à gouverner...
00:08:31Curieux.
00:08:33Si j'étais homme, je préférerais un métier offrant plus d'avenir.
00:08:37Vous êtes américaine ?
00:08:38Oui, ça vous dérange.
00:08:41Mon épée et moi n'oublions pas les insultes, Don Arturo.
00:08:45Souvenez-vous-en.
00:08:46Si vous étiez tenté de recommencer...
00:08:48Au moment que je choisirais, j'aurai une absence de mémoire.
00:08:54L'épée me semble une arme bien démodée.
00:08:58La tradition survit.
00:09:01Je me demande si nous, américains, parviendrons à vous comprendre un jour.
00:09:03À quoi bon ? L'important, c'est que nous, nous vous comprenions.
00:09:06Pour ma part, peut-être commencerai-je au bal de ce soir.
00:09:10Adios, señorita.
00:09:11Tout est arrivé en bon état, Julia ?
00:09:27Oui, papa.
00:09:28Les caisses sont intactes, rien n'est cassé.
00:09:30Si l'évolution de ce pays continue, nous serons obligés de faire agrandir l'usine.
00:09:35Fabriquez des armes et vous trouverez toujours quelqu'un pour s'en servir.
00:09:38Oui, mais tant que les balles seront comme ce soir, il n'y aura pas de mort.
00:09:43Te préparer.
00:09:48Papa, tu sais ce que je pense des grandes toilettes de soirée et des falbalas.
00:09:51Oui, eh bien, mets ta plus belle robe.
00:09:54Quand on fait quelque chose, il faut le faire bien ou pas du tout.
00:09:57Tu ne trouveras jamais un mari à rnacher comme tu l'es.
00:09:59Pourquoi un mari ?
00:10:01Est-ce que le travail n'est pas fait et bien fait ?
00:10:03Pourquoi irais-je m'encombrer d'un homme ?
00:10:04Tu es assez grande pour répondre toi-même à cette question.
00:10:08Fais-toi belle.
00:10:12Écoute, papa.
00:10:15J'ai la sensation qu'il se prépare des choses étranges.
00:10:17Ce bal, ce n'est pas une simple soirée, n'est-ce pas ?
00:10:20Il y a une raison plus importante.
00:10:23Autant que je te le dise, le capitaine John Frémont sera là.
00:10:27John Frémont ? L'explorateur américain ?
00:10:30Cela devait rester secret.
00:10:32Mais tout le monde le sait, alors.
00:10:34Oh, que vient-il faire ici ?
00:10:37Je l'ignore.
00:10:38Tout ce que je sais, c'est qu'il y a deux semaines,
00:10:40Don Esteban Mirana m'a demandé si j'aimerais voir la Californie rattachée aux Etats-Unis.
00:10:45J'ai répondu oui, naturellement.
00:10:47Alors il a souri et est retourné à ses affaires.
00:10:50Il y a quelque chose dans l'air.
00:10:52Je travaillerai très tard au magasin ce soir.
00:10:57Et toi, tu seras au bal.
00:10:59Tu danseras.
00:11:01Peut-être cela te permettra-t-il d'écouter aussi.
00:11:05Hein ?
00:11:05Votre pays est bien vaste, Don Esteban.
00:11:18Aussi vaste qu'il est beau et mûr pour le progrès social, capitaine Frémont.
00:11:23Et je représente le progrès social, sans doute.
00:11:26Vous représentez l'Union qui veut nous accueillir.
00:11:29Qui veut nous accueillir et non pas nous asservir.
00:11:32Et nous apprécions la nuance.
00:11:33Je dirais même qu'elle nous va au cœur.
00:11:36Pourquoi ne pas laisser les Californiens choisir leur forme de gouvernement ?
00:11:39Théoriquement, nous nous sommes rattachés au Mexique.
00:11:43Le siège du gouvernement mexicain se trouve à 4000 kilomètres de nous et c'est bien loin.
00:11:49Sans compter que le Mexique doit faire face à beaucoup d'ennuis.
00:11:53Aussi nous oublie-t-il et nous laisse-t-il à nous-mêmes.
00:11:56Pratiquement, nous sommes territoire indépendant.
00:11:59Alors, comment choisir ?
00:12:02Des élections comme les vôtres.
00:12:05Les pérennés s'ignorent ce que c'est qu'un gouvernement.
00:12:08Elles ne se soucient guère de le savoir.
00:12:10Josie !
00:12:11La voiture, la voilà !
00:12:12En selle !
00:12:14Et rappelle-toi, pas un survivant, pas un seul.
00:12:32Oui, Josie !
00:12:33C'est parti.
00:13:03C'est parti.
00:13:33C'est parti.
00:14:03C'est parti.
00:14:33C'est parti.
00:17:03C'est parti.
00:17:05C'est parti.
00:17:36C'est parti.
00:17:37C'est parti.
00:17:38C'est parti.
00:17:39C'est parti.
00:17:40C'est parti.
00:17:41C'est parti.
00:17:42C'est parti.
00:17:43C'est parti.
00:17:44C'est parti.
00:17:45C'est parti.
00:17:46C'est parti.
00:17:47C'est parti.
00:17:48C'est parti.
00:17:49C'est parti.
00:17:50C'est parti.
00:17:51C'est parti.
00:17:52C'est parti.
00:17:53C'est parti.
00:17:54C'est parti.
00:17:55C'est parti.
00:17:56C'est parti.
00:17:57C'est parti.
00:17:58C'est parti.
00:17:59C'est parti.
00:18:00C'est parti.
00:18:01C'est parti.
00:18:02C'est parti.
00:18:03C'est parti.
00:18:04C'est parti.
00:18:05C'est parti.
00:18:06C'est parti.
00:18:07C'est parti.
00:18:08Merci.
00:18:09Je me sens un peu là ce soir.
00:18:10On prétend que la musique fait oublier la fatigue.
00:18:12Comme un verre d'eau fraîche fait disparaître la soif.
00:18:14Ça dépend à quel point l'on a soif.
00:18:16Vous venez de commettre une erreur, Seigneur,
00:18:18en offrant de l'eau à une charmante jeune fille
00:18:20qui désirait du caérès.
00:18:22Veuillez me pardonner, Seigneur,
00:18:23d'avoir tant tardé à deviner vos désirs.
00:18:30Vous cherchez encore un duel.
00:18:31Le grand bonheur de vous parler
00:18:33me suscitera fatalement des rivaux.
00:18:35Vous savez à qui vous avez affaire ?
00:18:38Pas à votre mari, j'espère.
00:18:40Non.
00:18:41À Don Alfredo Brios.
00:18:43Le frère de l'homme
00:18:44qui voulait vous percer de son épée tantôt.
00:18:46En ce cas, il vaut mieux qu'il ne soit pas votre mari.
00:18:48Puis-je vous poser une question délicate ?
00:18:51Pourquoi pas ?
00:18:54Est-ce par goût que vous vous affubliez
00:18:56de l'accoutrement que je vous ai vu cet après-midi ?
00:18:58Pourquoi ? Il était indécent ?
00:19:00Ça ne m'aurait pas des plumes, hélas !
00:19:02Vous espérez me faire rougir ?
00:19:03Non, mais je préfère votre toilette de ce soir.
00:19:06Excusez-moi, Seigneur Huita.
00:19:07Don Arturo, voudriez-vous venir à la bibliothèque ?
00:19:09Il est là.
00:19:11C'est extrêmement important.
00:19:12Sans quoi je ne vous quitterai pas.
00:19:13Je vous reverrai.
00:19:14Je ne sais encore, Don Arturo.
00:19:16Bien, alors nous nous reverrons.
00:19:17Capitaine Frémont, je vous présente Don Arturo Bordega, notre chef.
00:19:32J'ai beaucoup entendu parler de votre famille, très honoré.
00:19:34Nous le sommes aussi, Capitaine.
00:19:35Le nom de Frémont représente beaucoup de choses pour nous.
00:19:38Vous avez eu un accident.
00:19:40Quoi que blessé, j'ai pu rejoindre la mission de Fralindo, ce qui m'a pensé, mais ce n'était pas un accident.
00:19:45Une agression délibérée, Don Arturo.
00:19:47Mais elle n'avait pas le vol pour objet.
00:19:49Mon oncle a été tué.
00:19:51Mais qui ?
00:19:53Seigneur Frémont pense que l'attaque pourrait avoir une raison politique.
00:19:58Je ne crois pas me tromper en disant que certains de vos concitoyens ne tenaient pas à ce que j'assiste à la réunion, ce soir.
00:20:02Voici une curieuse coïncidence, Seigneur S.
00:20:05J'ai été attaqué moi aussi cet après-midi.
00:20:07J'avais cru jusqu'ici qu'il ne s'agissait que de vulgaires coupeurs de route et qu'ils n'en voulaient qu'alors que je transportais.
00:20:13Mais je suis sûr maintenant qu'ils savaient que cet or représentait des armes, tout comme ils savaient que votre présence représentait des fusils.
00:20:18Don Arturo, ils ont commis une erreur grossière.
00:20:21Il va s'en dire, Seigneur S, que les États-Unis se rendent compte de la valeur de la Californie aussi bien que ses compétiteurs en cette affaire.
00:20:27Et qu'ils sont véritablement réflattés que vous souhaitiez appartenir à notre Confédération.
00:20:31Mais de là à vous fournir une aide matérielle, armes, munitions, hommes de troupes et la flotte pour les amener.
00:20:39Le Mexique de pluie est notre voisin et ami.
00:20:42Et les terres californiennes font partie de son territoire.
00:20:45Nous désirons éviter tout ce qui pourrait porter atteinte à nos bonnes relations.
00:20:48Mais Seigneur, nous les habitants de la Californie désirons être américains.
00:20:53Peut-être le Seigneur Frémont est-il en mesure de nous faire part des conditions que les États-Unis seraient prêtes à nous consentir pour, disons, livrer la Californie et ses richesses à son gouvernement.
00:21:04Vous me prêtez un pouvoir que je n'ai pas. Je ne suis venu qu'en observateur.
00:21:08Il faut que vous soyez bien persuadés que les États-Unis ne peuvent prendre parti dans vos querelles intérieures ou vos révolutions.
00:21:15Lorsque vous pourrez prouver que la majorité se prononce en faveur du rattachement, vous envisagerons alors une discussion plus poussée.
00:21:23Et maintenant, messieurs, veuillez m'excuser. Je suis fatigué.
00:21:26Merci, Fralindos.
00:21:32Vous êtes où ? On ne peut plus stupide ou on ne peut plus fort, don Ernesto ?
00:21:35On ne peut plus stupide si vous pensiez ce que vous avez dit à Frémont.
00:21:38On ne peut plus fort si vous aviez l'intention de le faire fuir.
00:21:41Quel était votre but ?
00:21:43Douteriez-vous de ma loyauté envers notre cause ?
00:21:46Je doute de la sincérité de vos actes quels qu'ils soient.
00:21:56Non, merci.
00:22:04Excusez-moi.
00:22:11Ah, Señorita !
00:22:13Vous semblez contrarié de l'issue de cette conférence.
00:22:17Vous avez un air batailleur.
00:22:19La vérité blesse quelquefois.
00:22:22Et le Seigneur Frémont est un homme pour qui la vérité a beaucoup de prix.
00:22:26Il est ici ?
00:22:27Oui, il est ici.
00:22:33Il devient trop dangereux, Ernesto.
00:22:36Lui seul est capable de les faire se battre pour une cause.
00:22:40Supprimer le chef d'une troupe,
00:22:43il n'y a plus de troupe.
00:22:49Il faut me pardonner, Señorita.
00:22:52Je voulais vous dire combien je vous trouvais joli
00:22:55et je me laisse entraîner à vous parler politique.
00:22:57Don Arturo.
00:22:59Pour ma part, je ne trouve pas que la politique soit un sujet ennuyeux.
00:23:04Vous souvenez-vous de ce que je vous ai dit ?
00:23:06Non.
00:23:07Ni mon épée ni moi n'oublions jamais une insulte.
00:23:10Ici ?
00:23:11Oui.
00:23:12Ici et tout de suite.
00:23:14Je suis navré.
00:23:15Amigo.
00:23:16Amigo.
00:23:17Je suis navré.
00:23:18Non.
00:23:19Non.
00:23:20Je ne s'ensi qu'il y a pas.
00:23:21Je ne vous dis pas de problème.
00:23:22Ben, je ne le dis pas.
00:23:24Tout ce que je vous ai dit,
00:23:25ni mon épée ni moi n'oublions jamais une insulte.
00:23:28Ici ?
00:23:29Oui.
00:23:30Ici et tout de suite.
00:23:31Je suis navré.
00:23:32Amigo.
00:23:36Je ne vous en tente.
00:23:39Je n'aime pas d'où le prof.
00:23:41C'est parti.
00:24:11C'est parti.
00:24:41Tenez-vous à continuer, Seigneur ?
00:24:45Oui, jusqu'à ce que je vous ai transpercé.
00:24:50Don Alfredo, faites cesser ce combat.
00:24:54Une affaire d'honneur, Padré.
00:24:57Je ne peux pas.
00:25:11Maman, faites-le.
00:25:13Faites-le.
00:25:22C'est parti.
00:25:27Ernesto !
00:25:27Ernesto !
00:25:36C'est à moi que vous allez avoir à faire maintenant, Don Arturo.
00:25:39N'est-il point taché d'un mort, mes fils ?
00:25:57Qu'y a-t-il ? Que se passe-t-il ? Je ne sais pas.
00:26:01Qu'est-ce que c'est fantastique ? Je ne sais pas.
00:26:25Emportez tout ce que vous pourrez !
00:26:31Jean. Jean, où as-tu été touché ?
00:26:44Ça ne sera rien de Don Arturo.
00:26:47Une simple égratignure.
00:26:49Ce n'est rien.
00:27:01Qu'est-ce qu'il y a ?
00:27:07Vite, tout le monde à cheval.
00:27:09Ils vont nous échapper.
00:27:10Ces démons chassent nos chevaux.
00:27:12Quels sont ces bandits qui ne veulent que des armes ?
00:27:14Trouvez-le.
00:27:15Je suis certain que vous trouverez du même coup
00:27:16ceux qui ont essayé de tuer Frémont.
00:27:31Des décevrages.
00:27:35Bill, Bill !
00:28:01José Martínez.
00:28:31À votre avis, Don Arturo, que signifient ces assassinats, ces... ces vols d'armes ?
00:28:48Nous voulions ces armes pour empêcher nos adversaires d'arrêter notre marche vers la liberté.
00:28:53Mais ce José Martínez semble avoir connaissance de nos projets dès que nous les concevons.
00:28:57Il est sans nul doute au service d'une des factions ennemies.
00:29:00Oui, mais laquelle ? Voilà ce qu'il faut découvrir. Et avant tout, récupérer nos armes.
00:29:03Oui, évidemment.
00:29:05Mais par quel moyen ?
00:29:07L'attaque de ce soir était menée par des péones.
00:29:10Par des bandits ?
00:29:13Le proverbe dit qu'ils se ressemblent s'assemblent.
00:29:15Alors ?
00:29:16Un péone parmi d'autres péones passe facilement inaperçu.
00:29:20Il peut aller et venir à sa guise sans rien dire et garder les oreilles et les yeux ouverts.
00:29:25Ce José Martínez est la clé du mystère.
00:29:27Il faut que j'aie cette clé en poche et qu'ensuite je trouve la porte qu'elle ouvre.
00:29:35Vous ?
00:29:35Bien sûr.
00:29:37Mais, Donnard Thoreau, c'est votre existence que vous allez risquer.
00:29:42Je vous demandais deux faveurs.
00:29:45La première, c'est de garder l'or jusqu'à ce que je revienne.
00:29:48La seconde, de prier pour moi chaque jour jusqu'à mon retour.
00:29:51N'agissez pas seul, faites-vous accompagner.
00:29:54Un homme se remarque moins que deux.
00:29:58Je prierai Dieu qu'il vous protège.
00:30:01Venez, je vais vous donner ce qu'il vous faut.
00:30:03C'est un homme seside.
00:30:23Sous-titrage Société Radio-Canada
00:30:26Sous-titrage Société Radio-Canada
00:30:56Peut-être l'air pur de Monterrey insufflera-t-il une nouvelle jeunesse à ta vieille carcasse.
00:31:01Que veux-tu ? Un péone doit avoir un cheval de péone.
00:31:05La solitude n'est pas drôle, amigo.
00:31:07Pourquoi ne sais-tu pas jouer aux cartes ?
00:31:10Eh bien, dors.
00:31:13Rêve de verte prairie.
00:31:15Et moi, si je rêve de la señorita Laurence, la nuit passera sûrement très vite.
00:31:20Buenas noches, amigo.
00:31:26Sortez de là et les mets en l'air.
00:31:55Je m'attendais à cet accueil, mais il ne change rien à ma décision.
00:32:06Vous portez encore ces horribles pantalons ?
00:32:09Dans les grandes occasions, j'ai une robe de soirée qui les dissimule.
00:32:12Où avez-vous eu ces oeufs ?
00:32:14Je les ai chippés, en passant dans une ferme.
00:32:17Les poules m'ont dit d'accord.
00:32:19Qu'est-ce que vous faites ici ?
00:32:20Je vous suis depuis plusieurs jours.
00:32:23C'était facile, votre cheval est tellement, non ?
00:32:25Je ne suis pas si fort, il est très susceptible.
00:32:28Je ne vous quitte plus.
00:32:30Ah, mais n'allez pas croire que ce soit pour...
00:32:32Enfin, je veux dire...
00:32:35que vous devez me considérer comme un homme.
00:32:39Je vous considérais déjà comme ma grand-mère.
00:32:43Cela suffira, merci.
00:32:44Il faut dire qu'elle n'avait plus toute sa tête.
00:32:46Je n'ai pas compris un mot de ce que vous m'avez dit.
00:32:50Je veux retrouver l'homme qui a assassiné mon père.
00:32:53Et c'est vous qui me conduirez à lui.
00:32:56Vous, vous êtes à sa recherche, vous aussi ?
00:32:58J'ai surpris votre entretien avec Fralindos.
00:33:03Vous avez d'autres fauves à chasser.
00:33:06Vous pouvez bien me laisser celui-là ?
00:33:08Ah, si vous êtes au courant.
00:33:10Il faut que vous retourniez, Julia.
00:33:11La bataille sera rude.
00:33:12Ce n'est pas la place d'une femme.
00:33:22Personne au monde ne savait mieux manier les armes
00:33:24que mon pauvre père.
00:33:26Maintenant qu'il n'est plus...
00:33:28c'est à moi de défendre l'honneur du nom.
00:33:31Julia, vous avez un charme infini.
00:33:33Vous êtes une tireuse remarquable.
00:33:35Vous êtes ravissante, même dans cet accoutrement.
00:33:37Mais je ne veux pas que vous courriez de risque.
00:33:39Écoutez, que ce soit entendu une fois pour toutes,
00:33:41vous ne vous occupez pas de moi.
00:33:43Un petit-fils a le devoir de s'occuper de sa grand-mère.
00:33:47Soyez sans inquiétude pour moi.
00:33:49Je suis de taille à me défendre.
00:33:51Julia, ce José Martinez est la clé d'un mystère.
00:33:53Si vous le tuez avant que je n'ai réussi à le faire parler...
00:33:55Vous étudierons la question lorsque nous le tiendrons.
00:33:57Mon père me disait toujours
00:34:00« Ne commence pas à tirer avant d'avoir aperçu la cible. »
00:34:03Je ne vous emmène pas avec moi.
00:34:05Non ?
00:34:07Alors tant pis.
00:34:08Je vais raconter à tout le monde
00:34:09que vous n'êtes pas un pauvre Péone,
00:34:11mais un caballier aéro
00:34:13dont Arturo Bordega.
00:34:15Vous feriez ça ?
00:34:17Oui, vous en êtes capable.
00:34:20Par où commençons-nous ?
00:34:21La piste de Martinez va vers le nord.
00:34:24Nous la suivrons et nous renseignerons en route.
00:34:27Une telle bête puante doit pouvoir se suivre facilement
00:34:29et un galop d'or qu'elle laisse.
00:34:31Votre joli petit-né ne mérite pas ça.
00:34:34Quant au renseignement,
00:34:36si vous le permettez,
00:34:36c'est moi qui essaierai de les obtenir.
00:34:38Les femmes sont toujours trop nerveuses.
00:34:42Non, non, vous avez déjà percé l'autre.
00:34:43Ils se sont précipités sur ma ferme
00:35:00comme un assaut d'un fortin
00:35:01en hurlant qu'ils venaient
00:35:02pour nous libérer des tyrans.
00:35:04Et quand je leur ai dit
00:35:05que je ne comprenais rien
00:35:06ce qu'ils racontaient,
00:35:07ils m'ont frappé à coup de crosse
00:35:08et ils sont enfuis
00:35:10en emportant toutes mes volailles.
00:35:11C'est chien, c'est vautour.
00:35:13Il se dirigeait du côté de Monterrey.
00:35:15Si, si, seigneur.
00:35:16Mais s'il pouvait aller jusqu'en enfer.
00:35:19Tiens, amigo,
00:35:20pour remplacer tes volailles
00:35:22et te remercier des renseignements.
00:35:23Oh, gracias, seigneur, gracias.
00:35:43Alors, nous sommes à Monterrey,
00:35:49et ensuite ?
00:35:50Tout d'abord, nous désaltérer.
00:35:52Je meurs de soif.
00:35:55En toute confidence, moi aussi.
00:35:57Une dame ne saurait entrer là.
00:35:59Oh, écoutez, nous avons questionné
00:36:00je ne sais combien de fermiers
00:36:02parcourus des lieux.
00:36:03J'ai un brasier dans la gorge,
00:36:04tant pis pour les convenances.
00:36:06J'entre dans ce salon.
00:36:07À moins que là-bas.
00:36:10À l'hôtel ?
00:36:12Les péones ne sont pas à leur place
00:36:14dans un hôtel.
00:36:16Mon père disait toujours
00:36:17« Petit a-t-elle ton char au meilleur cheval ? »
00:36:20Il est joli, le cheval.
00:36:22Quand vous voudrez changer d'attelage
00:36:23à votre haise ?
00:36:24Ne prenez pas ça au sérieux,
00:36:25c'est histoire de parler.
00:36:26Oui, c'est à cela qu'on peut encore voir
00:36:28que vous êtes une femme.
00:36:29Don Alfredo.
00:36:39Voilà une rencontre inattendue.
00:36:41Mon terrain devient trop fréquenté.
00:36:43Il faut rester.
00:36:44Martinez ne doit pas être loin.
00:36:47Votre père ne vous a jamais dit
00:36:48que l'homme sage qui veut se cacher
00:36:50ne se montre au dehors
00:36:51que la nuit venue ?
00:36:52Non.
00:36:53Non, le mien me l'a dit.
00:36:54Venez.
00:36:59Bonjour, Seigneur.
00:37:21Nous ferons porter vos bagages
00:37:23dans votre chambre
00:37:24dans Alfredo.
00:37:29« Des nouvelles de Martinez ? »
00:37:44« Aucune, mais il devrait être là ce soir. »
00:37:46« Je l'attendrai dans ma chambre. »
00:37:48« Si, Seigneur. »
00:37:59« Nos chevaux sont casés ? »
00:38:08« Oui, ils ont tout ce qu'il leur faut. »
00:38:10« Hum, hum. »
00:38:12« J'ignore ce que veut dire ce « hum. »
00:38:13« Et si c'est ma robe qui vous surprend,
00:38:14dites-vous que j'ai fait ma lessive
00:38:16et que c'était utile. »
00:38:18« Ah, si le propriétaire de cette écurie
00:38:19avait le bon goût de ne pas se montrer,
00:38:21tout serait parfait. »
00:38:23« C'est bon de se reposer. »
00:38:26« Vous êtes là, ça. »
00:38:27« Hum. »
00:38:41« Vous n'auriez pas dû, Don Arturo. »
00:38:43« Je le sais, mais vous ressemblez
00:38:45de moins en moins à ma grand-mère. »
00:38:48« Vous aimez beaucoup votre grand-mère, hein, amigo ? »
00:38:50« Ah, naturellement, mais d'une autre façon que... »
00:38:53« Hum. »
00:38:54« Que la façon dont vous m'aimez. »
00:38:58« Vous m'avez tendu un piège. »
00:38:59« Ce n'est pas ce que je voulais dire. »
00:39:01« Le temps ne s'y prête pas. »
00:39:03« Très juste. »
00:39:04« Eh bien, quand le temps s'y prêtera,
00:39:05nous en parlerons. »
00:39:06« D'accord. »
00:39:08« Hum. »
00:39:09« Peut-être ai-je mal envisagé la situation. »
00:39:12« Hum. »
00:39:12« Papa disait toujours,
00:39:13« Julia, dans la vie, il y a temps pour tout. »
00:39:16« Nous avons une tâche à remplir. »
00:39:17« Nous verrons ensuite. »
00:39:19« Bon. »
00:39:22« Nous allons à Monterey ce soir. »
00:39:24« Il vaudrait peut-être mieux que j'y aille seul, quand dites-vous. »
00:39:27« Vous pouvez avoir besoin de fuir vite, »
00:39:29« et nous n'avons qu'un cheval qui galope. »
00:39:32« Vous avez raison. »
00:39:33« Mais prenez ceci. »
00:39:35« Vous avez la taille fine. »
00:39:38« Elle tiendrait... »
00:39:40« Elle tiendrait entre mes dix doigts. »
00:39:44« Souvenez-vous-en. »
00:39:45« Et ne vous faites pas tuer. »
00:39:49« Je ne levitai pas tout fait. »
00:39:53« Je ne
00:39:55»
00:41:19...
00:41:47À présent, vous, votre frère est mort.
00:41:50Qui a le plus de chance d'être nommé gouverneur?
00:41:53Je ne pourrais te répondre qu'après l'Assemblée du Nord.
00:41:57Oh, vous, peut-être.
00:42:00Ce serait beau.
00:42:02Je suis content d'avoir travaillé pour vous.
00:42:05Vous pourriez alors me donner une bonne place, hein?
00:42:09Tu es sûr qu'on ne t'a pas suivi quand tu as caché les armes?
00:42:11Oh, me suivre, moi.
00:42:14Personne ne suit José Martinez.
00:42:17Bien.
00:42:19Bien.
00:42:21Alors, je me reviens.
00:42:22Si tu n'as pas confiance, tu peux vérifier.
00:42:37J'ai toujours confiance, Seigneur, quand j'ai compté.
00:42:40Les mains en l'air, amigo.
00:42:59Tabou et vivement.
00:43:01Déboucle ta ceinture.
00:43:02Donne-le à moi, maintenant.
00:43:08Et sois prudent, je suis très bon tireur.
00:43:10Merci.
00:43:11J'aime les affaires qui se traitent rapidement, amigo.
00:43:13Et ne me suis pas trop près.
00:43:14Oh, Valère, arrêtez-le.
00:43:44Arrêtez-le.
00:43:45Arrêtez-le.
00:44:14Arrêtez-le.
00:44:16Arrêtez-le.
00:44:17Arrêtez-le.
00:44:18Arrêtez-le.
00:44:19Arrêtez-le.
00:44:20Arrêtez-le.
00:44:21Arrêtez-le.
00:44:22Arrêtez-le.
00:44:23Arrêtez-le.
00:44:24Arrêtez-le.
00:44:25Arrêtez-le.
00:44:26Arrêtez-le.
00:44:27Arrêtez-le.
00:44:28Arrêtez-le.
00:44:29Arrêtez-le.
00:44:30Arrêtez-le.
00:44:31Arrêtez-le.
00:44:32Arrêtez-le.
00:44:33Arrêtez-le.
00:44:34Arrêtez-le.
00:44:35Arrêtez-le.
00:44:36Arrêtez-le.
00:44:37Arrêtez-le.
00:44:38Arrêtez-le.
00:44:39C'est parti !
00:45:09C'est parti !
00:45:18Arthur !
00:45:19Vite, rentrons. Nous allons recevoir de la visite.
00:45:20Qui ?
00:45:21José Martinez.
00:45:22Martinez ?
00:45:23Passez-moi le revolver. Je veux le tuer.
00:45:25Non, il croit qu'il me poursuit.
00:45:27Il croit qu'il...
00:45:28À sa place, je penserais de même.
00:45:30Vous auriez tort, car c'est moi, dont Arturo Bordega,
00:45:32qui poursuit Martinez.
00:45:39Sors, si tu tiens à la vie !
00:45:44Vous voyez, il croit déjà me tenir, l'innocent.
00:45:47Sortez de là, et les mains en l'air.
00:45:49Dans un moment, seigneur.
00:45:51Mais attention à la fenêtre !
00:45:53Ma femme excellente tireuse tient absolument à vous tuer.
00:45:57Aussi, il serait plus prudent de tenir vos mains en l'air.
00:46:00Qui ose voler José Martinez le pays de sa vie, coquin ?
00:46:05Quoi ? José Martinez ?
00:46:07Je vous en prie, seigneur, ne tirez pas.
00:46:09Je vais vous rendre votre or.
00:46:10Mais de grâce, ne tirez pas.
00:46:11Ma femme qui est près de moi attend un bébé.
00:46:13Quoi ?
00:46:14Chut !
00:46:19Seigneur Martinez, ça a été une terrible méprise.
00:46:21Votre revolver, seigneur. Votre revolver.
00:46:23Et votre or.
00:46:25Si j'avais su que c'était vous...
00:46:27Si tu l'avais su, veux-tu me dire ce qu'il y aurait eu de changé ?
00:46:30Aurais-je voler l'argent de José Martinez, défenseur du peuple ?
00:46:34Si, moi ? Défenseur du peuple ?
00:46:37On m'a dit que vous étiez l'ennemi des Américains.
00:46:39Tu ne les aimes pas, hein ?
00:46:41Oh, seigneur.
00:46:42Je travaillais pour eux à Yerba Buena.
00:46:44Je conduisais des charrois et ces bandits ont refusé de me payer.
00:46:47Moi, un pauvre mais honnête père de famille.
00:46:49Ta femme n'a pas l'air d'être Californienne.
00:46:52Non, seigneur, mais c'est une bonne épouse tout de même
00:46:54qui va me donner mon quatorzième enfant.
00:46:56Tu comptais sur la bourse de Martinez pour t'aider à élever ton quatorzième ?
00:47:02Il y avait un petit peu de ça, seigneur.
00:47:04Comment comptes-tu gagner ta vie et celle de ta famille ?
00:47:06Voilà le problème.
00:47:07J'avais toujours été honnête jusqu'ici.
00:47:09Mais si pour vivre, il me faut voler...
00:47:11Oh, non. J'ai du travail pour toi. Es-tu bon cavalier ?
00:47:15Et ton épouse ?
00:47:17C'est une cavalière hors ligne, seigneur.
00:47:19Oui, mais tu m'as dit qu'elle attendait...
00:47:21Ça ne fait rien.
00:47:22Comme ça, le petit viendra au monde et cuiller consommer.
00:47:24Soit, alors en route pour l'arsenal de la cause californienne,
00:47:31l'Hacienda d'Alfredo Brios.
00:47:34Allez, prends tes hardes.
00:47:36Sous-titrage Société Radio-Canada
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00:47:58Sous-titrage Société Radio-Canada
00:48:08C'est la meilleure façon de savoir ce que Martinez allait faire.
00:48:11J'aurais dû le tuer sans hésiter dès que je l'ai aperçu.
00:48:14C'est comme ça, dès qu'on a de l'affection pour un homme...
00:48:17On se laisse influencer par ses raisonnements.
00:48:21Au point où j'en suis, je ne vois plus qu'une chose à faire...
00:48:25À mon grand regret, devenir réellement votre femme.
00:48:28Oh, mais c'est indispensable, ne serait-ce que pour donner une mère à nos quatorze enfants.
00:48:33Maintenant, souhaitez la bonne nuit à votre mère.
00:48:35N'anticiperons pas sur les événements.
00:48:37Julien, j'ai l'impression que nous saurons bientôt pour quelle raison ils ont volé les armes de votre père.
00:48:47Je ne crois pas me tromper.
00:48:49Nous allons découvrir un véritable complot pour livrer mon pays.
00:48:53Vous êtes partisan du rattachement à l'Amérique.
00:48:58Mais oui, Julien, de tout mon cœur.
00:49:01Après tout, la Californie a un climat idéal pour élever une famille de quatorze enfants.
00:49:23Hé, Pedro, lève-toi. Levez-vous tous et venez.
00:49:26C'est du nouveau.
00:49:29Je viens de voir notre bien-aimé chef, Don Alfredo.
00:49:33Il monte vers le nord pour prendre part à une conférence très importante.
00:49:37Il m'a laissé la liste des hommes qui veulent vendre la Californie à ces brigands d'Américains.
00:49:43Il faut que nous les empêchions de nuire.
00:49:46Ils le font.
00:49:47Nous les en empêcherons.
00:49:49Juan Junipero,
00:49:51Alvarado Sabrillo,
00:49:53Alvarado Sabrillo,
00:49:55Carlo Torreno,
00:49:56Felipe Borromeo,
00:49:57Francesco Valera,
00:49:59Enrico Sebastiano,
00:50:01Arturo Bordega.
00:50:03Arturo Bordega est le chef de ces bandits.
00:50:07Il doit mourir le premier.
00:50:09Seigneur,
00:50:10si vous me permettez un mot,
00:50:11vous êtes déjà aimé et respecté de tous ceux qui ont compris votre dévouement.
00:50:15Le jour n'est pas loin où dans chaque village des arcs de triomphe seront dressés
00:50:19en l'honneur de celui qui a nom José Martinez, défenseur du peuple.
00:50:23Jusqu'ici, rien à dire.
00:50:25Pourtant, faire disparaître tant de gens risque de nuire à...
00:50:29So many men are killed?
00:50:32Well, then we only kill...
00:50:35Arturo Bordega.
00:50:37Oui, ça suffira bien.
00:50:39Pour les autres, on se contentera de brûler leur fer.
00:50:42Mais s'ils ne crient pas,
00:50:43Vive José Martinez,
00:50:45on leur coupera la vorge.
00:50:47Vive Martinez!
00:50:49Très bien.
00:50:50Dès demain, nous commençons.
00:50:53Allez dormir, maintenant.
00:51:23Dès demain, vous comprenez.
00:51:26Fils-
00:51:38C'est parti !
00:52:08Je commence à croire que cet Arturo Bordega est un fantôme.
00:52:32Il est insaisissable.
00:52:34Nous avons fouillé toute la Californie et personne ne l'a vu.
00:52:38Je vous demande pardon, chef, mais je trouve que nous perdons bien du temps à poursuivre ce moustique.
00:52:43Ah, tu crois ça ? Ce moustique trouble le repos de Don Alfredo Brios, amigo.
00:52:48Et si Don Alfredo est nommé gouverneur par les Mexicains, ça va faire de nouveaux mécontents.
00:52:52Et qui dit nouveau mécontent, dit nouvelle révolution.
00:52:54Et Don Alfredo se retrouvera accroché à une branche d'arbre.
00:52:57Ah, tu sais, tu ignores tout des choses de la politique.
00:53:00C'est plus compliqué que tu ne crois avoir.
00:53:02Ah, vraiment, chef ?
00:53:04Tu penses que Don Alfredo Brios ou José Martinez lutte pour le Mexique ?
00:53:10Non, amigo.
00:53:12Quand il y aura un nouveau gouverneur à Monterey, il ne redoutera plus les révolutions.
00:53:17Non ?
00:53:18Il aura la force grâce à un grand pays d'Auroc qui lui donnera des soldats, des navires, des armes.
00:53:23Ah, si c'est comme ça.
00:53:27Bien sûr, et c'est quel pays, seigneur ?
00:53:29Oh, oui.
00:53:31Ça ne te regarde pas.
00:53:33Tout ce que tu as à savoir, c'est qu'il faut que nous coupions la gorge d'Arthur au bord des gars le plus tôt possible.
00:53:39Ah, oui.
00:53:41Maintenant, va prévenir ta femme que j'ai une faim d'ogre.
00:53:44Sans doute, mon frère était-il impulsif.
00:53:56Mais de toute façon, le duel était inévitable.
00:53:59Mais sa mort, pour douloureuse qu'elle soit, ne saurait faire disparaître le parti de ceux qui sont prêts à tout sacrifier pour favoriser les prétentions de votre pays.
00:54:07Mon pays n'a aucune prétention territoriale sur la Californie.
00:54:10Ne l'oubliez pas.
00:54:11C'est à la population de choisir qui elle veut pour être gouvernée.
00:54:15Oui, et c'est à nous de faire le nécessaire pour qu'elle choisisse judicieusement.
00:54:19Évidemment, mais ce donne Arthur au bord des gars.
00:54:22Mais nous ne l'avons pas encore retrouvé.
00:54:24Mais un homme qui doit fuir et se terrer sans cesse ne saurait nous faire grand mal.
00:54:28C'est sur son nom que se fonde l'opposition.
00:54:30Et à ce titre, il peut être très dangereux.
00:54:32Nous le rendrons inoffensif.
00:54:34Vous avez suffisamment d'armes et de munitions.
00:54:36Oui, nous sommes assez pourvus en armes et munitions pour enlever la ville de Montret.
00:54:41Oh, nous rencontrerons peu de résistance.
00:54:43José Martinez a bien préparé le terrain.
00:54:45Et dans le cœur de chacun, une certaine crainte est née.
00:54:48Parfait, Don Alfredo.
00:54:50La disparition de votre malheureux frère est un grand chagrin pour vous, mais aussi une heureuse fortune.
00:54:56Quand nous aurons montré, vous en serez le gouverneur.
00:55:00Soyez assuré de ma profonde gratitude.
00:55:06Votre rancho est assez rapproché de mon train.
00:55:09Oui, ce serait l'endroit rêvé pour établir votre quartier général.
00:55:12Et dès que nous serons maîtres de la ville, vous proclamerez le protectorat de votre nation sur la Californie.
00:55:17Très bien. Nous allons nous y manger.
00:55:19Certainement, je vous suis.
00:55:20Il me plaît de jouer cet excellent tour à nos rivaux et voisins.
00:55:24Tenez, voilà vos nouveaux compagnons d'armes.
00:55:47C'est l'escorte pour aller chercher les fusils.
00:55:50Sans José Martinez, il n'y aurait pas eu de fusil.
00:55:54Ce sera grâce à moi si nos amis reçoivent les outils qui leur permettront de faire triompher leur politique.
00:56:01Les fusils, amis gosses, c'est encore ce qu'on a trouvé de mieux pour convaincre les gens.
00:56:07Maintenant, retournons au camp, attendre les ordres et accueillir nos nouveaux compagnons d'armes.
00:56:20Il faut que nous ayons une dispute terrible.
00:56:35Devenez une mégère enrage et je vous expliquerai.
00:56:39Qu'est-ce que tu fais cuire là-dedans?
00:56:41Des tiges te bottent?
00:56:43Qu'est-ce qui te prend? De quoi te plaint-tu?
00:56:45De tes ratatouilles.
00:56:47Ratatouilles? Tu t'en es contenté jusqu'ici de mes ratatouilles?
00:56:50Qu'est-ce qu'il y a?
00:56:51Il y a que j'en ai plus qu'assez d'être empoisonné tous les jours.
00:56:54De quoi? Vous l'entendez, vous autres?
00:56:57Ils osent dire que je l'empoisonne.
00:56:59Ce propre à rien, ce fainéant.
00:57:01Ouais, il ne faut pas tenir à la vie pour manger ta cuisine.
00:57:05Toi, espèce de gorée repu, c'est pour m'insulter qu'il ne faut pas tenir à la vie.
00:57:09Hé, la furelle!
00:57:11Hé, l'envoilà, c'est un.
00:57:13Hé, du calme.
00:57:17C'est une femme ou une tigresse que t'as épousée?
00:57:19Vous avez raison, chef, c'est pas une maison qu'il lui faut, c'est une cage.
00:57:22Vous répétez, ou je te crève les yeux, je te mets en lambeaux!
00:57:25Ça suffit, ça suffit, ça suffit.
00:57:27Retourne à ta marmite.
00:57:29Et toi, file par là si tu veux pas qu'elle t'arrache les yeux.
00:57:32Sorcière, camblesse!
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00:57:36C'est une bonne raison de me quitter.
00:57:52Prévenez tout le monde à Monterey.
00:57:54Dites-leur d'envoyer les messagers dans toute la Californie.
00:57:56Qu'ils rassemblent des hommes courageux, prêts à se battre.
00:58:01Tenez, voici l'argent pour subvenir à vos besoins.
00:58:05Mais que comptez-vous faire si je parle?
00:58:07Dès que j'aurai découvert leur dépôt d'armes, je serai auprès de vous.
00:58:11Soyez prudente, Kerida.
00:58:15Quand je bavarderai avec l'homme de garde, partez.
00:58:17Pas moyen de dormir.
00:58:28Dis donc, ta femme n'a pas l'air commode.
00:58:30Elle plaisante pas tous les jours.
00:58:32Sans José Martinez, tu étais un homme mort.
00:58:34Voyons, tu oses parler de mort par une nuit pareille?
00:58:37La nuit porte ses étoiles comme une femme porte ses bijoux.
00:58:59Eh bien, je te laisse les étoiles.
00:59:00Moi, je me contenterai des bijoux.
00:59:02Un cigare?
00:59:07Petro, rattrape-la!
00:59:34Accompagnez-le, vous autres!
00:59:37Sous-titrage Société Radio-Canada
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01:17:02Sinon, vous risquez d'être veuves avant notre mariage.
01:17:05Vos amis ont arrêté l'escorte, mais ils ne sont pas en nombre.
01:17:11Je crois que nous pouvons remédier à cela.
01:17:26Que comptez-vous faire avec ça ?
01:17:28La curiosité est un vilain défaut.
01:17:32Qu'est-ce qu'il y a de l'espoir ?
01:17:38Ils vont nous charger.
01:17:40Pour nous, c'est la fin. Adieu, Amido.
01:18:02Qu'est-ce qu'il y a de l'espoir ?
01:18:12Poussez ! Poussez !
01:18:14Si ce baril explosait, je tiens à ce que vous sachiez que je vous aime.
01:18:32J'ai horreur des femmes qui portent la culotte. Dans le ménage, bien entendu.
01:18:43Je me suis commandé quelques robes.
01:18:49Ce serait peut-être le moment de nous occuper de ces 14 enfants.
01:18:53Mais d'abord, nous marier.
01:18:55Cela va de soi, Julia. Votre père ne disait-il pas.
01:18:57Il y a tant pour tout dans la vie.
01:18:58Il y a tant pour tout dans la vie.
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