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Punchline - Pour Haïm Korsia, grand Rabbin de France «LFI instrumentalise l'antisémitisme»
Europe 1
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il y a 3 mois
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News
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00:00
Et pour commencer au débat, on va reparler de cette affaire de la compagnie israélienne Elal.
00:05
On rappelle que c'est un contrôleur aérien qui, au départ d'un vol, a crié « Free Palestine »
00:10
au pilote israélien qui donc décollait de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle.
00:14
Nous étions tout à l'heure en ligne avec le ministre des Transports, Philippe Tabarro,
00:17
qui s'est exprimé à ce sujet. On l'écoute.
00:20
Dès que j'ai eu connaissance des faits, j'ai décidé de lancer une enquête interne avec la DGAC.
00:27
J'ai diligenté cette enquête immédiatement et elle a été menée.
00:32
Et je voudrais remercier les agents qui l'ont fait de manière rapide et de manière efficace.
00:37
Et dès que j'ai eu la confirmation des faits, j'ai souhaité immédiatement suspendre ce contrôleur
00:42
et puis lancer une procédure disciplinaire.
00:45
C'est bien la moindre des choses par rapport à la gravité des faits.
00:49
Et malheureusement, on rappelle que les actes antisémites ont totalement explosé depuis le 7 octobre.
00:54
Nous sommes en ligne justement avec Aïm Korsia, grand rabbin de France.
00:57
Merci et bonjour et merci d'être avec nous sur CNews et sur Europe 1.
01:02
Alors, on vient d'entendre le ministre des Transports à l'instant.
01:05
Le ministre des Transports qui nous a aussi dit à quel point aujourd'hui, malheureusement,
01:08
tous les pans de notre société étaient touchés par des actes antisémites.
01:12
Et évidemment, avec une réponse des autorités qui est urgente.
01:16
Philippe Tabarro qui, à chaque fois, sanctionne rapidement.
01:18
Mais on déplore parfois que les sanctions n'arrivent pas à temps.
01:21
De plus, d'ailleurs, je tiens à remercier le ministre Philippe Tabarro
01:25
qui avait, avec Aurore Berger, d'ailleurs, et avec le ministre des Affaires européennes,
01:30
Benjamin Haddad, réagi très fermement à la déclaration scandaleuse
01:34
du ministre des Transports espagnols
01:36
qui avait parlé de morveux israéliens
01:38
alors qu'il s'agissait d'enfants, de jeunes français
01:40
dont on n'a pas encore établi les faits.
01:42
Enfin, de parler de morveux israéliens,
01:44
c'était une assimilation au fait qu'ils soient juifs égales israéliens.
01:48
Et ce qui a jeté le doute sur tout ce qui s'est passé,
01:50
je crois que c'était au cours d'un moment où, sur la compagnie Vueling,
01:54
la compagnie avait décidé de débarquer une cinquantaine de passagers.
01:58
On voit effectivement, vous le dites,
01:59
qu'il y a une augmentation terrifiante des faits du quotidien
02:02
avec ce sentiment presque d'impunité des gens.
02:05
Voilà pourquoi la réponse de la République doit être ferme et doit être immédiate.
02:10
La réponse à la République, justement, on en parle beaucoup
02:14
parce que certains parlent de la nécessité d'un sursaut.
02:16
Mais on voit bien que d'un côté de la classe politique,
02:19
il n'y a pas de condamnation de l'antisémitisme,
02:22
voire il souffle sur les braises.
02:23
Et au plus haut de l'État, Emmanuel Macron,
02:25
avec les dernières réclarations récentes,
02:28
malheureusement, ça ne va pas forcément dans le sens d'un soutien à Israël.
02:33
Est-ce que cela peut participer aussi de ce climat
02:35
et potentiellement de certains passages à l'acte ?
02:38
On ne peut pas comparer les choses, les mots et les situations.
02:43
Vous avez d'un côté, les députés parlant clairement,
02:46
les députés LFI qui sont sans arrêt dans une surenchère
02:49
et dans une limite insupportable.
02:53
Ils ne jouent même plus sur ce qu'est l'antisionisme
02:56
qui en fait et de l'antisémitisme.
02:58
Ils sont clairement dans une définition antisémite
03:01
et je ne suis pas le seul à le dire, c'est une évidence.
03:04
Ils ne souffrent même plus sur les braises.
03:06
Ils sont clairement dans l'instrumentalisation de l'antisémitisme
03:08
pour espérer rattraper le vote de tel ou tel.
03:13
Le président de la République, lui, est dans une vision politique plus large.
03:17
N'oublions pas, et on peut critiquer,
03:19
quand on est président de la République,
03:21
on est fait pour être critiqué d'une certaine manière,
03:23
mais n'oublions pas que nous sommes le seul pays en France,
03:26
le seul, unique au monde,
03:27
où il y a eu un hommage national aux victimes du 7 octobre.
03:32
C'était le 7 février 2024.
03:35
Même en Israël, ils n'ont pas eu le temps de faire dommage
03:37
puisqu'ils sont tout de suite rentrés dans une guerre,
03:40
dans la protection du pays,
03:41
parce qu'ils étaient certains que le Nord allait se dérouler de la même façon.
03:44
Donc nous sommes le seul pays
03:46
qui a reconnu quelque chose d'une atteinte à l'humanité
03:50
dans ses 1200 morts du 7 octobre.
03:52
Après qu'il y ait la déclaration sur l'existence d'un État palestinien,
03:57
dans les faits, si vous voulez, aujourd'hui.
03:59
Aujourd'hui, il n'y a rien,
04:00
mais aujourd'hui, vous regardez les voitures du corps,
04:02
elles sont corps diplomatiques,
04:03
les voitures des diplomates,
04:05
appelons-les comme vous voulez, palestiniens.
04:07
Donc en réalité, si les conditions que le président avait proposées au départ,
04:12
et que les uns ou les autres ont tendance à oublier,
04:14
mais que les conditions que le président lui-même avait définies,
04:16
qui sont, un, le retour de tous les otages,
04:18
y compris les corps des otages morts,
04:20
tous les otages, que le Hamas disparaisse de toute équation future,
04:25
que une force d'interposition des pays arabes
04:29
puisse assurer la sécurité à Gaza,
04:31
et que tous les pays environnants reconnaissent Israël
04:33
et participent à ce rêve des accords d'Avraham,
04:36
alors là, les conditions seront réunies
04:38
pour que cette reconnaissance soit pleine et entière.
04:41
Alors maintenant, il faut juste que ces conditions
04:45
soient toujours présentes dans cette promesse
04:48
de reconnaissance de l'État palestinien.
04:50
Mais je crois qu'on ne peut pas comparer.
04:53
Il y a clairement des forces politiques en France
04:55
qui veulent jouer de l'antisémitisme
04:57
pour espérer engranger des voies.
04:59
Ce qui a toujours été un mauvais calcul.
05:01
Demandez à Corbyn en Angleterre.
05:03
Il a été défait quand il a laissé l'antisémitisme gangréner son parti.
05:08
La gauche a été capable en Angleterre de se débarrasser des antisémites.
05:11
Eh bien, elle est revenue au pouvoir.
05:12
Alors je ne dis pas que c'est formidable.
05:14
Je dis simplement, voilà que l'antisémitisme
05:16
est au fond une défaite de la République.
05:19
Et personne ne peut prôner l'antisémitisme
05:20
et en même temps prôner les valeurs de la République.
05:22
Et une défaite de la République,
05:24
qu'est-ce que la République justement peut faire aujourd'hui ?
05:26
Alors on parle beaucoup de réponses pénales.
05:29
Ça n'est peut-être pas la solution à tout.
05:31
Est-ce que ça se joue aussi en amont au moment de l'éducation ?
05:34
Parce que quand on parle de réponses pénales importantes,
05:36
évidemment, c'est mieux que rien.
05:37
Mais ça veut dire que l'agression ou l'incident a déjà lieu.
05:39
Est-ce que la solution, selon vous, aujourd'hui,
05:40
c'est d'agir plutôt sur l'éducation en amont
05:43
pour éviter toutes ces agressions et tous ces actes antisémites ?
05:46
Pardon de vous dire ça,
05:47
mais je crois que vous avez une question extraordinairement bien posée.
05:51
Et moi, voilà pourquoi, depuis des années...
05:52
Non mais vraiment, parce que la tentation immédiate,
05:57
c'est de dire qu'il faut qu'il y ait une réponse ferme.
05:58
Oui, mais si on en est arrivé là,
05:59
c'est qu'on a déjà perdu le combat.
06:01
Et vous avez raison de parler d'éducation.
06:03
Donc il faut à la fois une réponse ferme des forces.
06:06
D'abord, la police fait son job,
06:08
on arrête les gens, mais après, il faut les condamner.
06:10
Et que cette condamnation ne soit pas 8, 10 mois, 1 an et demi après.
06:13
Je comprends qu'il y ait des urgences dans la justice.
06:15
Mais à un moment, il faut être capable de sanctionner,
06:17
avec notamment la question de la réparation.
06:20
La réparation, c'est comment on appelle cette iconolame
06:24
la réparation du monde.
06:25
Quelqu'un détériore quelque chose de l'espace public
06:28
quand il agresse quelqu'un.
06:30
Comment on fait réparer ?
06:32
Qu'on retisse, comme l'aurait dit un poète déjà coté,
06:34
fil à fil, les liarnes de fraternité.
06:38
Donc oui, il faut une sanction immédiate ferme.
06:42
Et il faut aussi l'éducation.
06:43
Voilà pourquoi moi je demande depuis des années
06:44
que...
06:46
Et d'ailleurs, la ministre Robert G. serait plutôt sur cette ligne.
06:49
Je l'ai sans disposer à faire cela.
06:50
à faire en sorte que la lutte contre l'antimitisme
06:53
soit déclarée grande cause nationale.
06:54
Je vous rappelle que quand Jacques Chirac a déclaré
06:57
que la lutte contre les morts sur la route
06:59
deviendrait une grande cause nationale,
07:01
nous sommes passés de 12 000 morts par an sur nos routes
07:04
à 3 000.
07:05
C'est toujours insupportable, 3 000.
07:06
Mais c'est 4 fois moins.
07:08
J'espère qu'un jour, on arrivera à faire baisser
07:11
de manière inexorable les nombres d'actes antireligieux.
07:13
Comme tous les nombres d'actes antireligieux.
07:15
Parce que quand on parle des actes antireligieux,
07:17
sachez que les actes antichrétiens en France
07:19
augmentent de la même façon.
07:20
Et c'est insupportable.
07:21
Comme les actes anti-musulmans.
07:23
Comme tous les actes qu'on importe qui en France.
07:25
Parce qu'on défait la République
07:26
chaque fois qu'on agresse quelqu'un.
07:28
Merci beaucoup Aïm Korsia, Grand-Rabin de France,
07:30
d'avoir été l'invité de CNews et d'Europe 1
07:33
pour Punchline.
07:34
Je voudrais qu'on revienne en plateau justement aussi
07:36
sur ce qu'on a entendu juste avant
07:37
avec Philippe Tabarro.
07:39
Malheureusement, ce nouvel incident,
07:41
Eliott Maman, sur une compagnie aérienne,
07:43
une fois de plus, une compagnie aérienne israélienne.
07:46
On voit bien malheureusement ce qu'a essayé de faire ce contrôleur.
07:48
C'est de semer l'angoisse, la terreur dans la tête de ce pilote
07:52
qui donc décollait, qui entend ce Free Palestine
07:54
et qui doit quand même assurer évidemment un vol,
07:57
assurer la sécurité de tous les passagers qu'il est à bord
07:59
en se demandant est-ce que cette personne a entre guillemets
08:02
juste dit ça ?
08:03
Est-ce que c'est une menace plus importante ?
08:05
C'est ça qu'il cherche à mettre.
08:06
C'est le chaos et la terreur dans nos rues
08:08
et dans la tête de toute personne israélienne
08:11
ou de confession juive.
08:12
Oui, mais aussi peut-être une espèce de sentiment d'impunité
08:14
quant à l'expression parfois extrêmement radicale
08:16
de sentiments qui s'opposent à Israël
08:18
parce qu'on est aussi dans ce cas de figure-là
08:20
puisqu'il s'agit tout de même d'une faute professionnelle
08:23
particulièrement caractérisée
08:24
et on peut imaginer que rares sont les sujets
08:27
sur lesquels le contrôleur aérien en question
08:29
se serait permis un tel outrepassement
08:32
des prérogatives qui sont les siennes.
08:34
Et par ailleurs, c'est tout de même une méconnaissance fondamentale
08:37
de la caractérisation démocratique de l'État d'Israël
08:39
puisque El Al est certes la compagnie la plus emblématique d'Israël
08:43
pour autant c'est d'abord une compagnie privée
08:45
donc qui n'est en rien liée au gouvernement israélien
08:48
et par ailleurs, ce n'est pas parce qu'il y a un pilote
08:50
qui représente une compagnie israélienne
08:53
qu'il endosse nécessairement l'intégralité
08:55
des actions politiques qui sont entreprises
08:56
par le gouvernement israélien
08:59
et d'ailleurs la moitié des Israéliens
09:00
selon des récents sondages
09:01
sont plutôt dans le camp désapprobateur
09:04
du gouvernement israélien
09:05
du gouvernement de Benyamin Netanyahou à l'heure actuelle.
09:07
Alors évidemment, quand bien même était-il
09:09
ou serait-il un soutien de Benyamin Netanyahou
09:13
cela ne justifierait en rien
09:14
d'entrer dans un échange politique dans ce contexte-là
09:17
en revanche, on voit bien qu'il y a véritablement
09:19
une essentialisation des Israéliens
09:21
qui cache probablement d'autres sentiments
09:24
même si ce n'est pas nécessairement caractérisé.
09:26
Noël Lenoir
09:27
Alors moi je suis très intriguée
09:29
parce que dans cette affaire d'Elal
09:31
on a parlé du retrait
09:33
ou de refus de visa
09:34
Oui, vous avez raison de le rappeler
09:36
Alors je voudrais savoir
09:39
est-ce que la position du gouvernement
09:41
est celle que je comprends
09:43
qui est très très bienveillante
09:45
du grand rabbin de France
09:47
Haïm Korsia
09:48
qui dit que le gouvernement fait tout ce qu'il faut
09:50
ou est-ce que la position du gouvernement
09:52
ce sont les décisions successives
09:55
du président de la République
09:56
pour interdire à des entreprises israéliennes
09:59
d'exposer dans des salons de défense
10:02
puisque ça s'est passé je crois au moins deux fois
10:05
Oui, récemment au Bourget notamment
10:07
Est-ce que c'est sans arrêt
10:09
sans arrêt
10:09
sans arrêt
10:10
condamner Israël
10:13
et considérer
10:14
et reprendre toute la propagande
10:18
sur la famine à Gaza
10:19
parce qu'il faut savoir
10:21
qu'on n'est pas dans un conflit territorial
10:24
on n'est pas dans un conflit
10:26
israélo-arabe
10:27
on est dans un conflit
10:29
entre un projet global
10:31
qui est celui des islamistes
10:33
et les valeurs occidentales
10:35
c'est d'ailleurs ce que Trump a très bien compris
10:37
on est dans un conflit
10:38
qui est un conflit
10:40
civilisationnel
10:42
alors quand en France
10:43
des jeunes
10:44
qui sont éduqués
10:45
plutôt
10:46
dans la compassion
10:48
pour les palestiniens
10:51
puisque cette propagande
10:52
elle dure depuis des décennies
10:53
ils sont élevés là-dedans
10:54
et quand ils entendent
10:56
condamner Israël
10:57
quand ils attendent
10:58
reprendre au plus haut
10:59
au plus haut niveau de l'état
11:01
qu'il est absolument
11:03
illégitime
11:05
d'occuper Gaza
11:06
pour aller récupérer
11:08
les otages
11:09
quand il dit
11:10
quand il comprend
11:11
que finalement
11:12
le Hamas
11:14
c'était un mouvement politique
11:15
et que donc
11:16
il a droit à son état
11:17
alors qu'il n'est pas sûr
11:19
qu'Israël
11:20
survive
11:21
en tant que nation
11:22
quand on sait que
11:23
l'Iran
11:24
est une potentielle
11:26
j'hésite sur le mot potentielle
11:28
puissance nucléaire
11:29
et qu'on explique
11:31
nous en Europe
11:32
alors qu'on n'est même pas capable
11:33
de régler
11:34
notre guerre européenne
11:36
entre l'Ukraine et la Russie
11:37
on a besoin des Américains
11:39
et on voudrait régler
11:40
nous
11:40
les Européens
11:41
avec ce club d'état
11:43
qui d'ailleurs
11:44
à mon avis
11:44
ne va pas durer
11:46
ne va pas
11:47
pérenniser
11:48
parce que
11:49
les positions
11:50
sont quand même différentes
11:51
fondamentalement
11:51
donc on a un club d'état
11:53
on apprend à monsieur Netanyahou
11:54
comment faire la guerre
11:55
et on va reconnaître
11:56
l'état palestinien
11:57
mais que déjà
11:58
on soit capable
11:58
de régler nos propres affaires
12:00
donc moi je suis extrêmement inquiète
12:02
extrêmement inquiète
12:04
de cette position
12:05
du chef de l'état
12:07
je pense qu'il va en changer
12:09
je pense qu'il commence
12:10
à en changer
12:11
parce qu'il se rend compte
12:13
qu'il est en train
12:14
finalement
12:15
de se dissocier
12:17
non seulement
12:17
de la communauté juive
12:19
mais d'une partie
12:20
de la communauté chrétienne
12:21
d'une partie seulement
12:22
qui considère
12:23
qu'il faut faire des choix
12:24
dans la vie
12:25
nous avons des valeurs
12:27
et il nous appartient
12:28
de défendre nos valeurs
12:29
et nos valeurs
12:30
ce sont celles
12:31
de la démocratie
12:32
et ce ne sont pas
12:33
celles du Hamas
12:33
et nos valeurs
12:35
c'est aussi d'exiger
12:37
et je n'ai pas entendu
12:37
sur ce plan
12:38
une exigence
12:39
de ce type
12:40
de la part du gouvernement français
12:41
que les 57 états arabes
12:44
il y en a peut-être
12:44
deux ou trois
12:45
l'Égypte
12:45
la Jordanie
12:46
finalement reconnaissent Israël
12:48
et puis après on verra
12:49
parce que comme a dit
12:50
Salman Rushdie
12:51
un état palestinien
12:53
aujourd'hui
12:53
c'est lui qui l'a dit
12:55
donc je ne vais pas être attaqué
12:56
un état palestinien
12:57
aujourd'hui
12:58
c'est un état terroriste
12:59
voilà ce que Salman Rushdie
13:01
a dit
13:02
est-ce que les conditions
13:04
de la sécurité d'Israël
13:05
sont réunies
13:06
ça c'est à voir
13:07
avant de prendre des positions
13:09
à l'emporte-pièce
13:10
il y a de ne d'exigence
13:11
de la sécurité d'Israël
13:12
est là
13:13
c'est oui
13:14
ça c'est un état
13:14
brutal
13:15
c'est un état
13:15
de la sécurité d'Israël
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