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  • il y a 3 mois
À deux jours d'une rencontre bilatérale entre lui et Vladimir Poutine, Donald Trump a pris la parole ce mercredi 13 août, en direct de Washington. La président américain répond aux questions de la presse sur l'appelle qu'il a eu aujourd'hui avec Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron et Friedrich Merz.

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Transcription
00:00Non, c'est le contraire. Nous avons eu un appel. Il y avait le président Zelensky dans cet appel. Je pense que c'est vraiment 10 sur 10. C'est très amical. Je connais ces leaders. Nous parlons de l'OTAN, de parler de 2 à 5% maintenant. On parle de milliards de milliards de dollars en termes de capacité de défense.
00:26Je devais de toute façon rencontrer le président Poutine et ensuite parler à Zelensky et je l'appellerai directement après. Je pense qu'il y aura une deuxième réunion qui sera encore plus productive que la première. Pour le moment, on va voir où on en est.
00:49C'est la guerre de Biden dont on parle. C'est lui qui est responsable. Ça n'aurait jamais été le cas sous ma présidence. Mais maintenant, c'est le cas. Il faut arrêter.
01:01Il y a des milliers de personnes qui sont tuées chaque semaine des missiles qui atteignent les villes. Et ça, ça n'aide pas la situation. Ce ne sont pas des soldats américains.
01:17Mais si on peut sauver des vies ukrainiennes, c'est déjà une bonne chose aussi. J'ai arrêté cinq guerres dans les six derniers mois.
01:25Cinq guerres dans les six derniers mois et nous avons détruit les capacités oblitérées, les capacités nucléaires iraniennes.
01:31Et c'était dans la presse. Certains ont dit que ce n'était pas une oblitération. Si c'était une vraie oblitération de leur capacité nucléaire, nous allons rencontrer Poutine dans une seconde réunion.
01:47Si le premier se passe bien, je pense que ce sera assez rapide avec Poutine et le président Zelensky et moi, s'ils veulent que je sois là.
01:59Et ce sera une réunion qui sera une négociation. Ce n'est pas comme ça que ce sera le premier. On va faire des grandes avancées dans le premier, mais ce n'est pas forcément l'objectif de négociation.
02:13C'est l'objectif de préparer la deuxième réunion. Bon, peut-être qu'il n'y aura pas de deuxième réunion, après tout, si j'ai l'impression qu'il n'a pas besoin d'avoir une deuxième réunion, si ce n'est pas approprié.
02:25Merci.
02:29La question que je voulais vous poser...
02:33C'est sur le centre Kennedy. J'ai été à 98%.
02:44Donc, on a entendu Donald Trump qui est dans une conférence de presse un peu plus large.
02:49Mais il y a eu la question, bien évidemment, sur l'Ukraine, sur ce qu'il s'est dit aujourd'hui avec les leaders européens et Zelensky.
02:55On est susceptible d'ailleurs d'y revenir avec lui.
02:57Mais ce qu'il dit, c'est, voilà, j'ai eu un très bon appel avec les dirigeants européens. Il faut arrêter. Il faut arrêter cette guerre.
03:03Mais quand il dit ça, j'ai eu un très bon appel avec les dirigeants européens, il le pense sincèrement ?
03:07Ou il donne, là encore, ce que l'on a envie d'entendre, Claude Bonfraison ?
03:10Ce qui est important dans ce qu'il vient de dire, c'est que pour la première fois, il dit que la réunion de vendredi n'est pas faite pour prendre des décisions.
03:18C'est une première réunion...
03:19– Et qu'il y en aura peut-être une autre, en ce moment.
03:20– Voilà, il y en aura peut-être une autre.
03:22Où les deux dirigeants, les deux fauves, en réalité, vont se sentir, se renifler, s'évaluer,
03:29et voir s'il est possible de traiter ensemble.
03:32Et effectivement, si ce n'est pas possible, bon, il n'y aura pas de deuxième réunion.
03:35Mais si, plus vraisemblablement, ils estiment un autre...
03:37– Il dit que ce sera assez rapide, ce sera une négociation, mais...
03:40– Voilà, et donc on pensait que la réunion de vendredi serait la réunion de tous les dangers, non.
03:46Puisque la réunion de tous les dangers pourrait être la suivante,
03:49dans laquelle, en effet, il y aura une vraie négociation
03:52qui portera sur les sujets qui avaient été évoqués au cours des derniers jours.
03:56Donc c'est un schéma tout à fait différent, beaucoup plus rationnel d'ailleurs,
04:00parce que ça permet à Trump d'intégrer, d'abord, tout ce qu'il a quand même écouté aujourd'hui,
04:05parce qu'il a quand même une capacité d'écoute des Européens, de Volodymyr Zelensky,
04:10et de l'intégrer.
04:11Et puis, vendredi, il va essayer de voir avec Poutine ce qu'il peut faire.
04:15Mais il a déjà été mis en garde, comme il dit par la première dame,
04:20après le coup de fil numéro 6,
04:23quand il lui a dit « j'ai eu une excellente conversation avec Poutine »
04:26et qu'elle lui a dit « oui, mais le soir, il a bombardé un hôpital, une école, etc. »
04:30et il détruit tout dans les villes, les objectifs civils.
04:33Et il a dit « ben oui, c'est vrai, finalement ».
04:35Puis il a commencé à penser en termes de sanctions.
04:37Et c'est ce qui peut aussi se produire.
04:40Ça va dépendre, en effet, de l'impression qu'il recueille
04:43de l'état d'esprit de Poutine vendredi.
04:47Alors, ça ne veut rien dire, d'ailleurs, sur le résultat,
04:50parce que Poutine sait être séducteur,
04:52et il a entendu, là, ce que vient de dire.
04:54Donc, il va être dans le mode séduction, bien entendu.
04:57Il va être dans le mode séduction, bien sûr.
04:58– Il va dire à Trump ce qu'il a envie d'entendre, quoi.
05:00– Mais bien sûr, un cessez-le-feu, mais pourquoi pas, un cessez-le-feu ?
05:05Bien sûr, prenons dès maintenant le principe d'un cessez-le-feu.
05:10– Donc, finalement, ça donne raison à ce que dit vous le dit.
05:12– Discutons des modalités dans les prochains jours,
05:14et puis on se revoit dans 15 jours.
05:15– Voilà, Poutine va essayer de gagner du temps, quoi, face à Adéan.
05:18– Bien sûr.
05:18– Et de faire tomber les sanctions.
05:19– En tout cas, il essaie de gagner du temps depuis le départ.
05:22En tout cas, depuis que Donald Trump a été élu président des États-Unis,
05:24c'est son ambition première.
05:26Maintenant, moi, je vois un petit peu la chose différemment.
05:28Je pense que, en fait, ce qui va probablement se passer,
05:33c'est qu'il y aura un accord, une mouture, disons,
05:36d'accord entre les Américains et les Russes,
05:38et qu'après, Trump va informer, comme il le dit,
05:42les Européens et Zelensky, en leur disant
05:44« Voilà ce sur quoi je me suis entendu avec Poutine.
05:47Soit vous êtes d'accord, soit moi, je me retire. »
05:51Parce que moi, c'est le maximum que je peux obtenir des Russes.
05:54Vous savez, moi, je suis le meilleur négociateur au monde.
05:56J'ai fait un livre dessus, j'ai arrêté cinq guerres, etc.
06:00Donc moi, ce que j'arrive à obtenir de Poutine, c'est ça.
06:03Et comme on dit aux États-Unis, « Take it or leave it. »
06:05Donc prenez-le, ou bien moi, je me retire et débrouillez-vous.
06:09Et c'est bien ça, le problème.
06:12Mais ça, disons que c'est, à la rigueur,
06:13le meilleur des scénarios possibles.
06:15Parce que dans le cas d'une séduction totale de la part de la Russie sur Trump,
06:22là, ça serait beaucoup plus grave.
06:24Parce que ça voudrait dire que Poutine pourrait convaincre Trump de dire
06:28« Voilà, voilà, moi, je suis vraiment très sérieux, je suis prêt à faire ça.
06:31Il faut que tu mettes la pression complète et totale sur Zelensky. »
06:36Et dans ce cas-là, Trump peut très bien dire à Zelensky
06:39« Soit tu acceptes cet accord, soit moi, l'année prochaine,
06:43je bloque l'aide du FMI. »
06:45Et l'aide du FMI en 2026 est vitale pour l'Ukraine.
06:48Sans cela, l'Ukraine risque de s'effondrer économiquement.
06:51Je ne parle même pas de la guerre.
06:52Je parle de ce que l'Ukraine était en train de négocier
06:54avant même le démarrage de la guerre,
06:56c'est-à-dire en 2021 et en janvier 2022.
06:59Donc il a une arme, Trump.
07:01Il ne faudrait surtout pas que Poutine réussisse à le séduire
07:05jusqu'à arriver à l'utilisation de cette arme.
07:07On a quand même une info ce soir.
07:09Très vraisemblable, on ne part pas que sur une seule réunion
07:12à Anchorage vendredi.
07:14Dans tous les cas, d'après ce que dit Trump.
07:16À la Trump, si tout se passe bien, on verra.
07:18On pourra essayer de se revoir.
07:19Et cette fois-ci, à trois avec Zelensky.
07:21Mais tout se passe bien, ça peut être si jamais Zelensky accepte
07:23ce qu'on se sera entendus.
07:24C'est ça aussi le...
07:25Pour le coup, effectivement, c'est aussi ce qu'avait dit
07:28le président Macron en disant qu'il y aurait sans doute
07:30une réunion tripartite ensuite, de préférence en Europe,
07:33dans un pays neutre.
07:34C'est comme ça que l'envisagent les Européens.
07:35Mais par contre, effectivement, la réunion aujourd'hui
07:37entre les Européens et les Américains,
07:39c'était justement de faire comprendre à Donald Trump
07:41que la seule chose qui était à discuter éventuellement
07:44sur le sujet ukrainien, parce qu'il y aura du bilatéral,
07:47la seule chose qui avait à discuter sur le sujet ukrainien vendredi
07:49du point de vue des Européens et des Ukrainiens,
07:51c'était un cessez-le-feu et pas plus.
07:53Et donc, effectivement, il est très probable
07:54que Vladimir Poutine va essayer d'une façon ou d'une autre
07:57de poser le cadre, en fait, c'est exactement ce que vous disiez,
08:00de poser le cadre éventuel d'une négociation ultérieure
08:02en disant, bon, pourquoi pas un cessez-le-feu,
08:04mais en revanche, si vous voulez un cessez-le-feu,
08:07vu que mon armée, elle avance sur le terrain,
08:09il faudra me donner un certain nombre de concessions
08:11avant même d'entrer en négociation avec les Ukrainiens.
08:14Et donc, c'est ça le vrai risque, en fait.
08:15C'est qu'effectivement, Donald Trump lâche sur certains sujets.
08:18Alors, a priori, dans la négociation d'aujourd'hui...
08:21Donald Trump, voilà, reparle de l'Europe.
08:23Oui, ils vont s'arrêter.
08:29Il y aura des conséquences.
08:31Il y aura des conséquences très importantes.
08:36Sur la réserve fédérale, maintenant ?
08:43Non, c'est trop tard pour cette question.
08:45Désolé, c'est un peu décousu,
08:47mais comme Donald Trump prend les questions comme ça à la volée,
08:49celles qui nous intéressent,
08:50ce n'est pas ce qui concerne la politique intérieure américaine,
08:53mais c'est bien évidemment l'Europe.
08:55Et quand Donald Trump répond aux questions
08:57concernant la discussion qu'il a pu avoir avec les Européens,
09:01ce sera rapide.
09:01Il y aura peut-être une...
09:02Alors, ce sera rapide,
09:03je ne sais pas trop ce que ça veut dire,
09:04la rencontre en Corrède.
09:06Et ensuite, il y aura peut-être une nouvelle réunion.
09:08Je voulais juste attirer l'attention
09:10que du point de vue du timing
09:11par rapport aux sanctions qui ont été mises en place,
09:13beaucoup critiqués,
09:14mais ni à moins qui ont de l'effet,
09:17c'est la pire période maintenant
09:19de faire trop de cadeaux et de concessions à Poutine
09:21parce que lui, ce qu'il voit,
09:23c'est une économie quand même intérieure en Russie
09:25qui se contracte.
09:27Le PIB qui a été évalué par la Banque centrale russe
09:30les prévisions pour 2025 à 1,5%.
09:33Aujourd'hui, on est en dessous de 1%, 0,9%.
09:35Et du coup, Poutine, sa grosse préoccupation
09:39pendant ce sommet,
09:41ça va être d'arriver à faire tomber les sanctions
09:43ou en tout cas aller diminuer
09:45avant la fin de l'été
09:46pour éviter après des mécontentements.
09:48Il faut comprendre que les gens,
09:50les Russes qui travaillent dans le secteur
09:51de l'industrie militaire,
09:53ok, il n'y a pas de problème,
09:54ça tourne 24 sur 7.
09:55Par contre, tout le secteur de l'industrie,
09:57dans le civil et tout,
09:58les entreprises dans l'automobile
10:00passent à des contrats de travail
10:01maintenant de 4 jours par semaine,
10:03les salariés perdent tout de suite
10:04un 20% du pouvoir d'achat,
10:06il y a de l'inflation et tout.
10:07Et donc, c'est le pire des timings
10:09pour sauver Poutine maintenant
10:12quand les sanctions commencent enfin
10:14à agir en fait.
10:16En réalité, cette question de temporalité,
10:18elle est importante.
10:19C'est-à-dire qu'à partir de maintenant,
10:22on a en fait une forme d'interrogation
10:24sur une ou plusieurs réunions
10:27et qu'est-ce qui va être donné
10:29ou apporté à chacune de ces réunions.
10:32En réalité, celle de vendredi,
10:34comme le disait l'ambassadeur tout à l'heure,
10:36elle va avoir surtout un premier effet
10:38qui est littéralement d'abord
10:40de communication,
10:42on va avoir l'image et la photographie
10:44entre Poutine et Trump.
10:46Ça, c'est d'abord quelque chose
10:48que les deux, pour leur propre audience,
10:50ils en ont besoin.
10:52Ils en ont besoin déjà Trump
10:53pour montrer qu'il a obtenu quelque chose,
10:55au moins cette rencontre,
10:57et Poutine pour se relégitimiter
10:59sur sa propre scène en disant
11:00« Vous voyez bien, je suis capable
11:02à nouveau de négocier
11:04et de sortir de cette mise à l'écart
11:07dans laquelle on m'avait mis. »
11:08Donc en gros, les deux, finalement,
11:11tirent déjà parti de cette rencontre.
11:14Deuxième point, le cessez-le-feu,
11:16quelle que soit la forme qu'ils prennent,
11:17qu'ils soient maximales, qu'ils soient minimales,
11:19il y aura quelque chose dont on va parler.
11:22Et en réalité, le vrai diable
11:23et les vrais détails, finalement,
11:26ne vont venir qu'après.
11:27Déjà, la deuxième question, c'est
11:29quand pour cette deuxième rencontre
11:31et est-ce que ce sera vraiment trilatéral ?
11:33Parce que rien ne garantit
11:34que dans l'espace qu'il y aura
11:37entre le moment où Trump va informer les Européens
11:40et le moment où il y aurait
11:41cette rencontre trilatérale,
11:44eh bien, ni Zelensky, ni les Européens,
11:46finalement, accepteront,
11:48ou alors, ce serait, dans le cas le pire,
11:51ce serait peut-être même une défaite
11:52en race campagne.
11:53On va aller aux Etats-Unis,
11:55on va aller à New York,
11:55retrouver notre correspondante
11:57Elisabeth Guédel,
11:58parce que de ce que l'on entend maintenant
11:59depuis plusieurs minutes,
12:02on a un Donald Trump
12:03qui se montre assez confiant
12:04avant la réunion de vendredi,
12:06avant le sommet, pardon,
12:07de vendredi en Alaska, Elisabeth.
12:12Oui, il faut bien comprendre
12:13que Donald Trump a une immense capacité,
12:15c'est de s'adapter à son auditoire,
12:17à l'audience.
12:17Donc là, ce matin, aujourd'hui,
12:19il avait cette réunion avec les Européens,
12:22il les écoute,
12:23c'est évident qu'il les écoute,
12:25et donc, il s'est joué,
12:27en quelque sorte,
12:28avec cette réunion
12:30de leaders européens,
12:32de dirigeants européens.
12:33Il sait que ça peut être
12:34un élément de pression
12:35pour juste avant ce sommet,
12:38deux jours avant ce sommet en Alaska.
12:40Et donc, ce qui va être vraiment en jeu
12:42lors de ce sommet,
12:43ce qui va être testé,
12:44c'est les affinités de Donald Trump
12:47avec Vladimir Poutine.
12:49On sait que le président américain
12:50a rarement critiqué durement
12:52son homologue russe,
12:54qu'il même, il l'a dit,
12:55on vient de l'entendre,
12:56il vient d'encore mettre
12:58la responsabilité de cette guerre
13:00en Ukraine sur le dos
13:02de son prédécesseur,
13:04le démocrate Joe Biden,
13:06que sous lui a-t-il répété
13:07ça ne se serait pas arrivé.
13:09Pourquoi ça ne serait pas arrivé ?
13:10Parce qu'il est proche
13:11de Vladimir Poutine
13:12et que les deux hommes se respectent.
13:13Donc, c'est ça qui va être testé vendredi.
13:17Il a, ces derniers jours,
13:18plutôt minimisé les attentes.
13:19Il ne fallait pas s'attendre
13:20à un accord.
13:21Sa porte-parole de la mise en blanche
13:23l'a dit encore hier.
13:25Il a parlé maintenant
13:26d'un cessez-le-feu.
13:27On ne connaît rien
13:28de ces conditions.
13:29Mais on ne sait pas,
13:30et c'est là où il va être testé,
13:31cette affinité entre les deux dirigeants
13:33va être testée,
13:34est-ce qu'il va accepter
13:35que Vladimir Poutine
13:36mette ses conditions ?
13:38On sait que quand il a envoyé
13:40Steve Witkoff à Moscou
13:42il y a deux semaines,
13:43la Russie avait avancé
13:44que, ok,
13:45un cessez-le-feu
13:45en échange du contrôle officiel
13:48de certaines régions
13:50occupées actuellement
13:51par la Russie.
13:52Là, il n'en parle pas,
13:53Donald Trump.
13:54Est-ce que ça va être discuté vendredi ?
13:57Donc, on ne sait pas
13:58ce que les États-Unis,
13:59ce que Donald Trump
13:59va accepter de Moscou.
14:01C'est toutes ces conditions,
14:03toutes ces questions
14:04qui restent en suspens.
14:05mais effectivement,
14:06il dit qu'il ne faut pas
14:08attendre un maximum
14:09de ce sommet de vendredi.
14:11Il y aurait une autre réunion
14:12et moi,
14:12ce qui m'a marqué
14:12dans son intervention
14:13il y a quelques minutes,
14:15Donald Trump,
14:15s'il a dit même
14:16cette deuxième réunion,
14:17j'y serai ou j'y serai pas.
14:19Si on a besoin de moi,
14:20éventuellement,
14:20j'y serai,
14:21mais sinon,
14:21je n'y serai pas.
14:22Ce qui n'est pas tout à fait
14:23ce qu'avait dit Emmanuel Macron
14:24un peu plus tôt,
14:25que ce serait une réunion
14:26au moins à trois,
14:27Vladimir Poutine,
14:28Volodymyr Zelensky
14:29et Donald Trump.
14:30Donc voilà,
14:31il pose déjà les bases
14:32qu'effectivement,
14:33il y aura un deuxième sommet
14:34dans l'espoir
14:35que finalement,
14:36la Russie,
14:38Moscou et Kiev
14:39pourront s'entendre
14:40sans forcément
14:41l'intervention des États-Unis,
14:42ce qui est assez nouveau.
14:43Elisabeth Guedel,
14:44donc notre correspondante
14:45à New York.
14:46Et puis,
14:46il y a une tonalité
14:48qu'on n'a pas encore entendue,
14:50c'est celle de l'Ukraine.
14:51Et là,
14:51on va retrouver un...
14:54Est-ce que vous pouvez
14:55le convaincre
14:56d'arrêter
14:57de cibler des civils
14:58en Ukraine ?
14:59Eh bien,
15:00ce que je peux vous dire,
15:02c'est que j'ai déjà eu
15:02cette conversation avec lui,
15:04j'ai eu des très bonnes
15:05conversations avec lui
15:06et après,
15:09je vois qu'il y a
15:10des roquettes
15:11qui atteignent
15:12des appartements,
15:14des civils.
15:15Donc je pense
15:15que la réponse,
15:16c'est non.
15:17Je veux arrêter
15:18cette guerre.
15:19Je veux arrêter
15:20cette guerre
15:20qui a été faite
15:22par Biden.
15:23Je veux l'arrêter
15:24pour qu'elle soit ajoutée
15:25à la liste des guerres
15:26que j'ai arrêtées.
15:27Mais la réponse
15:27à votre question,
15:28c'est non.
15:29j'ai eu une bonne
15:31conversation avec
15:31Vladimir,
15:32on s'entend très bien.
15:35J'ai subi
15:36des mensonges
15:37à propos de la Russie
15:38et moi,
15:39j'ai eu une bonne
15:40relation avec
15:41Vladimir Poutine.
15:44Il y avait
15:44cette fausse
15:45investigation
15:46sur la Russie
15:48créée par
15:50Hillary Clinton
15:52et tout ce groupe
15:53de menteurs
15:54de menteurs
15:55et c'était
15:56très dangereux
15:59et j'aurais pu
16:00négocier
16:02beaucoup mieux
16:02sans ce
16:03grand mensonge.
16:04Ces gens-là
16:05ont mis
16:05notre pays
16:06dans un danger
16:07vraiment
16:08monumental.
16:12Il y avait
16:12tous ces
16:14gens qui détestent
16:17Trump,
16:1818 d'entre eux.
16:19Il y a eu
16:20des années
16:20et des années
16:21d'investigation
16:22et tout ça,
16:23c'était un mensonge
16:24créé par
16:24les
16:25Clinton
16:28et Hillary
16:29en particulier.
16:32Et maintenant,
16:33depuis deux mois,
16:35avec tout ce qu'on
16:35apprend
16:36de la part
16:38des renseignements,
16:38c'est vraiment
16:39incroyable.
16:41Vous voyez,
16:42ces gens-là,
16:43ils nous mettent
16:43en danger.
16:44Je vous remercie
16:44maintenant.
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