- il y a 2 mois
Des dunes brûlantes d’Afrique du Nord aux neiges de Russie, ce documentaire retrace les grandes batailles de chars de la Seconde Guerre mondiale entre 1941 et 1943. Rommel domine le désert jusqu’à El Alamein. Sur le front Est, Hitler mise tout sur Stalingrad et Koursk. Mais face aux T-34 soviétiques et aux débarquements alliés, la machine de guerre allemande vacille. Crusader, Matilda, Tiger, Panther, T-34 : découvrez les véritables stars mécaniques de la guerre. Quand la technique ne suffit plus, la stratégie et le nombre changent l’issue du conflit…
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00:00Musique
00:30Première défaite du Troisième Reich
00:52Musique
01:18A la fin de l'année 1941, la machine de guerre allemande avait été stoppée à seulement quelques kilomètres de Moscou,
01:26où les divisions de T-34 du maréchal Zhukov restaient supérieures à tout ce que la Wehrmacht aurait pu envoyer.
01:32En réalité, le T-34 était fortement aidé par l'infernalie vers Russe.
01:37En Afrique du Nord, Rommel avait remporté une grande bataille de chars à Sid Rezegh.
01:42Mais ses voies de ravitaillement, étirées en longueur, l'avaient forcé à faire demi-tour jusqu'à Arrelia, d'où il était parti.
01:48Ce qui permit aux Anglais de secourir Tobrou, qui avaient été assiégés par l'Africa-Corse, c'était leur position au 1er janvier 1942.
02:00Rommel, le renard du désert, était fidèle à lui-même, pressé de repartir au combat.
02:04Alors quand les ravitaillements arrivèrent fin janvier, ce fut à nouveau Panzer March.
02:14A ce moment-là, c'est au tour des Britanniques d'être loin de leurs arrières.
02:18Et les Panzers allemands coupent dans les rangs de la 8e armée, comme un couteau dans du beurre.
02:26Rommel avait été fantassin et connaissait l'importance des feux d'appui.
02:30A la tête de ces divisions blindées, il comptait sur le soutien efficace de la Luftwaffe,
02:36qui en 1942 était supérieur à tout ce dont les Britanniques pouvaient disposer.
02:46Et il croyait profondément à l'utilisation tactique de l'aviation,
02:50particulièrement les Stukas, qui correspondaient bien mieux à son style que l'artillerie,
02:55et qui pouvaient apporter leur feu d'appui en quelques minutes plutôt qu'en heures.
03:01Comme à son habitude, dirigeant ses troupes depuis l'avant,
03:04Rommel menait l'Afrique à Corse à une vitesse infernale,
03:07peu soucieux de sa sécurité personnelle,
03:10jusqu'entre Gazala et Birakheim, où une nouvelle ligne de fond fut établie.
03:17Après avoir testé la résistance,
03:19Rommel décida de ne pas commettre à nouveau l'erreur de sa précédente offensive,
03:24se couper de ses vivres,
03:25et pendant les trois prochains mois,
03:27les Allemands comme les Britanniques allaient se préparer aux batailles qui s'annonçaient comme inévitables,
03:32les deux batailles connues sous le nom de Bataille d'Al-Alamein.
03:37Parmi les chars qui allaient prendre part au combat,
03:39il y avait le Crusader 1 britannique.
03:41Ce char moyen avait été développé à partir du Christie,
03:45et fut engagé dans le Sahara occidental entre 1941 et 1942.
03:49Avec ses 40 km heure de vitesse de pointe,
03:53il était plus rapide de 7 km heure que son rival allemand, le Panzer IV A,
03:58et son blindage de 40 mm était deux fois plus épais.
04:02En revanche, il était très désavantagé au terme de puissance de feu,
04:06son canon de 40 mm n'arrivait pas à la cheville du 75 mm allemand,
04:10et sa vitesse et sa protection ne permettaient pas de compenser cette faiblesse.
04:14Tout comme le Panzer IV A, il disposait également de deux mitrailleuses,
04:18et il était manœuvré par un équipage de 5 hommes.
04:21Le bloc moteur développait 131 chevaux, mais tombait souvent en panne.
04:25Le plus gros défaut du Crusader était son manque de fiabilité.
04:30Si certains pensent qu'un bel engin est forcément efficace,
04:33alors dans ce cas, le Crusader aurait dû être le meilleur char de tous les temps.
04:37Il respirait la puissance et la force lorsqu'il était lancé à pleine vitesse,
04:41soulevant un nuage de poussière derrière lui.
04:44Malheureusement, cela concernait plus l'apparence que la substance.
04:48Le Crusader avait été produit trop vite,
04:50et avait été engagé au combat avant qu'on n'ait pas lié tous ses défauts.
04:54Il y eut plus de pertes du fait de panne mécanique que du feu de l'ennemi,
04:58et son impact sur le champ de bataille est plus dû aux efforts des équipages
05:02qu'aux qualités intrinsèques de ce char.
05:05Le char le plus lourd de l'armée britannique, le Matilda II,
05:08pesant 26 tonnes et connu sous le nom de « Reine du désert »,
05:12se montra extrêmement efficace en 1940 et en 1941.
05:16Ses 80 mm de blindage résistaient à la plupart des canons anti-chars de l'époque,
05:21mais lorsque l'ennemi introduisit des canons plus puissants en 1942,
05:25ce char relativement lent, 21 km heure, devint un poids mort.
05:29Pour ne rien arranger, son canon de 40 mm n'était d'aucune efficacité
05:34contre les nouveaux blindages adverses,
05:36et pour couronner le tout, sa construction en acier moulé
05:39ne permettait pas le surblindage,
05:42ni l'utilisation d'une tourelle plus grande,
05:44apte à accueillir un canon plus gros.
05:47Le Matilda II ne réussit pas le test de longévité,
05:49bien qu'il restait en 1942 un élément important de l'arsenal de la 8e armée.
05:53Le premier char américain engagé en Europe et en Afrique
05:57était le M3A5 de 29 tonnes, surnommé Grant par les Britanniques.
06:03Loué en grand nombre par ceux-ci, ce char fiable,
06:06doté d'un moteur développant 400 chevaux,
06:09a permis de rétablir l'équilibre face au Panzer IVA,
06:13notamment grâce à son blindage de 57 mm et son canon de 75 mm.
06:17Le Grant disposait par ailleurs d'un canon de 37 mm en tourelle
06:24et de pas moins de 4 mitrailleuses.
06:28Cela n'avait pas que des avantages,
06:30du fait de la disposition de son canon principal,
06:33le M3A5 devait laisser dépasser une part importante
06:36de sa silhouette pour pouvoir ouvrir le feu.
06:40Les Américains auraient sans doute préféré une conception différente,
06:43mais leur industrie ne leur permettait pas de construire une tourelle
06:46apte à accueillir le canon de 75 mm.
06:50Le char allemand en service début 42 était le Panzer IVA,
06:54rien de moins qu'une énigme.
06:56Son canon de 75 mm était assez puissant,
07:00mais sa vitesse de pointe de 32 km heure
07:02et son blindage de 20 mm étaient tout à fait moyens.
07:06Sur le papier, le Panzer IVA n'avait pas un avantage significatif
07:10sur la plupart des engins adverses.
07:13Mais il releva tous les défis avec succès jusqu'en 42,
07:15grâce à des équipages parfaitement entraînés
07:18qui ont tiré le meilleur parti de sa vitesse,
07:21sa protection et sa puissance de feu.
07:28Bien que les Allemands aient eu d'autres engins
07:30à leur disposition en Afrique du Nord,
07:32comme le Panzer III,
07:33leur canon automoteur et toute une gamme de blindés,
07:36le Panzer IV était le principal char de combat
07:39jusqu'à l'arrivée du Tigre fin 42
07:41lors de la bataille de Tunisie.
07:43Dans chaque camp,
07:46on consacrera beaucoup de temps à discuter
07:49et planifier des stratégies,
07:51bien que les Britanniques en aient eu plus besoin
07:53que les Allemands,
07:54ces derniers ayant fait la preuve,
07:55avec leur Blitzkrieg,
07:57et en particulier Rommel et son talent de stratège,
07:59de leur capacité à exécuter ce type de mission.
08:02Comme on pouvait s'y attendre,
08:03Rommel fait mouvement en premier.
08:05En juin, ses Panzers sont déjà en train de fondre
08:07à nouveau sur la 8e armée britannique,
08:09appuyée par les imparables Stukas.
08:12Le premier objectif du Renard du Désert est Tobruk.
08:15Il était toujours perturbé
08:16de ne pas avoir réussi à déloger les alliés
08:18de la forteresse en 1941.
08:20Cette fois, Rommel était déterminé.
08:27Et après une brève mais intense bataille,
08:30Tobruk finit par tomber le 21 juin 1942,
08:33donnant à Rommel un atout stratégique important.
08:36La nouvelle de la chute de Tobruk
08:37fut bien accueillie à Berlin.
08:39En réalité, Hitler était si satisfait
08:41qu'il promut Rommel au grade de maréchal.
08:43Une promotion rapide si l'on considère
08:45que Rommel n'avait été nommé général de corps d'armée
08:47qu'un an plus tôt et n'avait pas encore 50 ans.
08:52Les panseurs ne s'arrêtèrent pas à Tobruk
08:54et continuèrent sur leur lancée,
08:56malgré une résistance farouche
08:57et d'importantes pertes sur tout matériel.
09:00L'Africa Corps repoussait l'armée britannique
09:02encore et encore.
09:06La 8e armée britannique se retrouva
09:08derrière la frontière égyptienne
09:09et Benito Mussolini pensait que les panseurs de l'Axe
09:12allaient submerger le pays
09:13et se préparer à entrer au Caire en conquérant.
09:16C'était prématuré,
09:17bien que les forces de Rommel semblaient inarrêtables,
09:20s'enfonçant tant et plus dans la profondeur
09:22des lignes britanniques.
09:24Les divisions anglaises
09:26furent forcées de rebrousser chemin
09:27jusqu'à leur position défensive
09:29de départ à El Alamein,
09:31juste au nord de Catara
09:32et à peine à 100 km à l'ouest d'Alexandrie.
09:34Catara est en fait le point le plus bas
09:39du continent africain
09:40avec une altitude de 113 mètres
09:43au-dessous du niveau de la mer.
09:45Infranchissable pour les chars,
09:46ils forment une ligne de défense naturelle
09:48pour les britanniques.
09:49La défense d'El Alamein en fut facilitée
09:52car la ligne de front était plus courte.
09:59L'avance des Allemands
10:00permit à ces derniers
10:01de faire plus de 6000 prisonniers
10:03et la 8e armée perdit également
10:05de nombreux matériels,
10:06de même que les Allemands.
10:08Mais ce nouveau front nord-africain
10:09établi en juillet 1942
10:10permit aux britanniques
10:12d'arrêter l'avance des Panzers.
10:15Cette avancée rapide
10:16mit à nouveau Rommel à court de tout,
10:18vivres et munitions.
10:20Les 400 Panzers
10:21qui avaient commencé l'offensive
10:22n'étaient maintenant plus que 50.
10:25Cela ne semble pas les mouvoir
10:26plus que de raison
10:27et lancer une nouvelle attaque
10:28le 31 août.
10:31Mais l'opposition avait changé.
10:33Le général Bernard Lowe Montgomery
10:34prit le commandement
10:35de la 8e armée
10:36et avait l'extraordinaire
10:37général Harold Alexander
10:39dans son état-major.
10:42Il était également important
10:43que la force tranquille
10:44de Montgomery
10:45remonte le moral des troupes
10:46après la déroute
10:47infligée par les Panzers de Rommel.
10:55Un bon moral était nécessaire.
10:57Le premier ordre de Montgomery
10:58était de tenir El Alamein
11:00à n'importe quel prix.
11:00Des champs de mines
11:02furent posés
11:03pour interdire l'accès
11:03aux chars allemands.
11:05Une seule suffisait
11:05à détruire les chenilles
11:06d'un Panzer IV.
11:13C'est ainsi
11:14que la première confrontation
11:16entre le Renard du Zézer
11:17et Monty
11:17allait avoir lieu
11:19à Alamein Alpha
11:20la première bataille
11:21d'El Alamein.
11:21Les britanniques
11:25n'étaient pas
11:25à leur puissance maximum
11:27mais ils étaient
11:28toujours capables
11:29d'aligner un nombre
11:29raisonnable de blindés
11:31contre les canons anti-chars
11:32et les 50 Panzers
11:33de Rommel.
11:35Après un bref
11:36mais dur combat
11:36Rommel accepte
11:37la défaite de 7 septembre
11:38et se replie
11:39quelques kilomètres
11:40en arrière
11:41pour se renforcer.
11:42C'est la première défaite
11:43du Renard du Désert
11:44et cela débouche
11:45sur un changement
11:46dans le cours de la guerre
11:46sur le théâtre nord-africain.
11:48Montgomery est d'un caractère
11:50tout à fait différent
11:51de Rommel
11:52et il ne poursuit pas
11:53son ennemi
11:53après la victoire
11:54préférant se renforcer
11:55avant d'essayer
11:56de repousser
11:57l'Africa Corps
11:58hors d'Egypte.
11:59Il faut noter
11:59que les positions
12:00de l'adversaire
12:01n'avaient guère changé
12:02depuis que les britanniques
12:03avaient établi
12:03leur ligne de défense
12:04à l'Allemagne.
12:05Rommel ne souffrait pas
12:06seulement de sa défaite
12:07il tomba également malade
12:09et pour la première fois
12:10dut retourner en Allemagne
12:11pour suivre un traitement.
12:14Fin octobre
12:14la 8ème armée
12:15de Montgomery
12:16était prête
12:16pour la contre-offensive.
12:17A 21h40
12:19le soir du 23 octobre 1942
12:20se fait plus de 1000 pièces
12:22d'artillerie
12:22qui ouvrirent
12:23un feu de barrage massif
12:24précédant l'attaque initiale
12:25des chars
12:26et de l'infanterie.
12:42Certains soldats allemands
12:43soumis à ce déluge de feu
12:44le décrivirent
12:46comme un enfer
12:46le pire qu'ils aient eu
12:48à affronter
12:48en plus de deux ans
12:49de guerre.
12:56L'Afrique à Corse
12:57privée de son illustre chef
12:59fut prise de cour
13:00et pour une fois
13:01ne déploya pas
13:02ses panseurs au mieux.
13:05Pour ne rien arranger
13:06le remplaçant de Rommel
13:07le général George Tum
13:09décéda d'une attaque cardiaque
13:11le 24 octobre.
13:12Rommel
13:13en convalescence en Autriche
13:15entendit parler
13:16de la situation
13:16en Afrique du Nord
13:17et fonça
13:18à l'aéroport
13:18le plus proche
13:19où il embarqua
13:20à bord de son
13:20Heinkel H3
13:21personnel spécialement préparé.
13:23Il arriva sur le front
13:24le 25 octobre
13:25lançant immédiatement
13:27le signal
13:27« j'ai repris le commandement
13:29de cette armée ».
13:30Rommel s'aperçut rapidement
13:32que la seule action sensée
13:33était un repli tactique
13:35mais l'ordre d'Hitler
13:36la victoire ou la mort
13:37lui liait les mains.
13:39Le peuple allemand
13:40et moi-même
13:40suivons votre lutte
13:41héroïque en Égypte
13:42avec une confiance totale
13:43dans votre commandement
13:44et la bravoure
13:45des troupes allemands
13:46et italiennes
13:47qui servent sous vos ordres.
13:49Dans la présente situation
13:50vous ne pouvez penser
13:51à autre chose
13:52que tenir
13:52et refuser
13:53de lâcher un pouce de terrain.
13:55Le renard du désert
13:56n'eut d'autre choix
13:57que d'engager
13:57une bataille sanglante
13:58contre la 7ème division blindée
14:00les célèbre rats du désert.
14:03Les allemands
14:03lancèrent tous
14:04ce qu'ils avaient
14:04dans la bataille
14:05Panzer, Artillerich,
14:06tout casse
14:06mais ils encaissèrent
14:08de lourdes pertes
14:08ne pouvant contredire
14:10un ordre du Führer.
14:11Malgré tout
14:11le 4 novembre
14:12Rommel reçut
14:13la visite
14:14du maréchal Kesselring
14:15commandant chef
14:16de la zone sud
14:17et proposait d'expliquer
14:18à Hitler
14:19que les forces allemandes
14:20étaient submergées
14:20en lui faisant comprendre
14:22que le seul espoir
14:23de sauver l'Afrika Korps
14:24était d'opérer
14:25un repli tactique.
14:26Rommel avait déjà décidé
14:27de désobéir à Hitler
14:28et de se replier.
14:30Les vies de mes hommes
14:30passent en premier
14:31dit-il à Zygri de Westphal
14:33son chef d'état-major.
14:34Hitler accepta le repli
14:35mais pas avant
14:36que l'Afrika Korps
14:37n'ait subi de lourdes pertes
14:38il restait à ce jour
14:3921 Panzers
14:40en état de combattre.
14:42La 8e armée
14:42put alors utiliser
14:43ses blindés
14:44appuyés par l'infanterie
14:45pour une plus grande efficacité
14:46tandis que les forces
14:47de Rommel
14:48continuaient d'infliger
14:49des pertes sévères.
14:50Le repli de l'Afrika Korps
14:51ne fait pas une partie
14:52de plaisir.
14:55Les plaintes des allemands
14:56ne pouvaient plus compter
14:57sur la supériorité
14:58aérienne des Stukas.
14:59La longue campagne
15:00avait prélevé son tribut
15:01et à présent
15:02c'étaient les chasseurs
15:03et les bombardiers britanniques
15:04qui dominaient le ciel
15:05d'Egypte et de Libye.
15:08Mais la supériorité
15:09aérienne alliée
15:10ne suffit pas
15:11à désorganiser
15:11l'Afrika Korps
15:12même à découvert
15:13avec peu ou pas
15:14de protection.
15:15Elle poursuivit sa route
15:16avec une discipline de fer.
15:18L'exécution
15:18de ce repli tactique
15:19par Rommel
15:20peut être considérée
15:21comme brillante
15:22et l'utilisa
15:23tous les moyens
15:23à sa disposition
15:24pour ralentir
15:25et affiblir les Britanniques.
15:27La poursuite
15:27devenait un cauchemar
15:28pour Montgoméry.
15:30Son artillerie
15:30n'était pas assez mobile,
15:32ses blindés décimés
15:33par les champs de mines
15:33et ses crusadeurs
15:34souffraient de trop de panne.
15:37Mais la bravoure
15:38des Allemands
15:38n'étant pas illimitée,
15:40Rommel ne faisait
15:41que gagner du temps,
15:42surtout depuis
15:42que la marine britannique
15:43permettait aux renforts alliés
15:45d'arriver à bon port.
15:46Il y avait un risque réel
15:47que l'Afrika Korps
15:48soit anéantie
15:49mais Montgoméry
15:50avait du respect
15:50pour Rommel
15:51et il prit soin
15:52d'éviter la destruction totale.
15:53La huitième armée
15:55réussit à repousser
15:56les Allemands
15:56sur plus de 2500 kilomètres
15:58à travers le désert
15:59d'Egypte et de Libye
16:00vers la Tunisie,
16:02la même distance
16:02à vol d'oiseau
16:03qu'entre New York
16:04et Dallas
16:04ou Londres et Athènes.
16:11Plus de 2500 soldats
16:13d'Afrika Korps
16:13étaient morts au combat
16:14et 2800 avaient été
16:16faits prisonniers
16:16lors de la contre-offensive
16:18de Montgoméry.
16:18Rommel contrôlait
16:20à présent
16:21une petite portion
16:21de la Tunisie
16:22et les Britanniques
16:23venaient d'obtenir
16:24leur première victoire terrestre
16:25de la Deuxième Guerre mondiale.
16:27C'était la seconde bataille
16:28d'Elle à la Maine.
16:33Il était clair
16:34que c'était le début
16:35de la fin
16:35pour les Allemands
16:36en Afrique du Nord.
16:38Les forces françaises libres,
16:39les Britanniques
16:40et les Américains
16:40sous le commandement
16:41du général Dwight Eisenhower
16:43débarquèrent au Maroc
16:44et en Algérie
16:45le 8 novembre
16:46avec la ferme intention
16:47de débarrasser
16:48l'Afrique du Nord
16:48de toutes les forces
16:49de l'Axe.
16:52Hitler fit la promesse
16:53de redonner à l'Afrique
16:54à Corse,
16:55sa puissance originelle,
16:56mais il consacrait
16:57plus d'attention
16:57au fond de l'Est
16:58où la situation
16:59ne s'arrangeait pas
17:00depuis que les Allemands
17:01avaient été repoussés
17:01des portes de Moscou.
17:03Malgré tout,
17:04la Wehrmacht
17:04avait repris l'initiative
17:06à l'été 1942.
17:07Les batailles perdues
17:18de Kharkov
17:18et de Crimée
17:19avaient coûté
17:20aux soviétiques
17:20plus de 500 000 prisonniers,
17:22sans parler
17:23de tous les morts
17:23et des blessés
17:24et des pertes
17:25de matériel précieux.
17:27Les unités de chars
17:28étaient si démunies
17:29que le chef d'état-major
17:30de la 4e armée
17:31aurait déclaré
17:32« Nous venons juste
17:33d'être appelés
17:34et n'avons que 4 chars
17:35à notre disposition. »
17:39Les pertes allemandes
17:40sont moindres,
17:41mais le conflit
17:41leur a coûté cher
17:42à eux aussi
17:42et Hitler n'arrange rien.
17:45Il était si certain
17:46de la victoire en 1941
17:47qu'il avait basculé
17:48toute la productivité
17:49sur la marine
17:50et l'armée de l'air
17:50pour vaincre l'Angleterre.
17:52En janvier,
17:53la production
17:53à destination
17:54de la Wehrmacht
17:55fut arrêtée,
17:56y compris
17:56les précieux Panzer.
17:58Mais il y eut
17:58quelques points positifs
17:59avant la fin de l'été.
18:01Hitler a compris
18:02qu'il ne peut pas
18:02attaquer sur 3 fronts
18:03en même temps.
18:04Il précise ses plans
18:05pour 1942
18:06dans la directive
18:06numéro 41.
18:08Toutes les forces
18:08disponibles
18:09seront concentrées
18:10sur une seule opération
18:11dans le secteur sud
18:12avec pour objectif
18:13de détruire l'ennemi
18:14avant le don
18:15de façon à sécuriser
18:16les champs pétrolifères
18:17du Caucase.
18:18Le 28 juin 1942,
18:20l'opération
18:20Folblau
18:21menant les troupes allemandes
18:22à travers le Caucase
18:23jusqu'à Stalingrad
18:24est lancée.
18:25Et à nouveau,
18:25le Blitzkrieg
18:26est en tête du programme.
18:28L'industrie
18:29d'armement soviétique
18:30avait fourni
18:30un nombre suffisant
18:31de chars T-34.
18:32Mais à nouveau,
18:34les généraux russes
18:34allaient commettre
18:35de sérieuses erreurs
18:36dans le déploiement.
18:38Les chars
18:38étaient utilisés
18:39en petites unités
18:39plutôt qu'en grosses
18:40divisions blindées,
18:41une doctrine dépassée
18:42à cette époque.
18:4348 heures après le début
18:51de l'offensive,
18:51les Allemands
18:52avaient encerclé
18:52une grande partie
18:53des forces soviétiques
18:54et fait un grand
18:55nombre de prisonniers.
19:00Les Panzers
19:00avaient le champ libre
19:01à présent
19:02et pouvaient foncer
19:03librement à travers
19:04la steppe russe.
19:05En moins de 4 semaines,
19:07ils avaient pris
19:07le bassin du Don
19:08et avancé jusqu'au fleuve.
19:09Staline et ses généraux
19:13prirent à nouveau peur
19:13pour Moscou,
19:15ce qui déboucha
19:15sur un redéploiement
19:16des troupes
19:17stationnées au sud,
19:18libérant la route
19:19de Stalingrad.
19:21Malheureusement,
19:21pour les armées allemandes,
19:23elles souffrirent
19:23à nouveau
19:24des remous politiques.
19:26Malgré l'avancée
19:26du gros de la force
19:27vers Stalingrad,
19:28Hitler ordonna
19:29que la 4e armée
19:30soit détachée
19:31pour prêter main forte
19:32à la 1re armée
19:33de von Kleist
19:34pour franchir le Don.
19:35Mais von Kleist
19:41n'avait besoin
19:42d'aucune aide.
19:42Il écrira plus tard
19:43« La 4e armée
19:45aurait pu prendre
19:45Stalingrad
19:46sans combattre.
19:47Je n'avais besoin
19:48d'aucune aide
19:49et cela a simplement
19:50encombré les routes
19:50que j'empruntais. »
19:52L'intervention d'Hitler
19:53évita le désastre
19:54pour les soviétiques.
19:56Ils eurent le temps
19:56de redéployer
19:57leurs matériels essentiels
19:58et de se préparer
19:59à la défense
20:00de Stalingrad.
20:02Les forces allemandes
20:03furent à nouveau
20:03confrontées
20:04à des problèmes
20:04d'approvisionnement
20:05avec deux divisions
20:07de Panzer gourmandes
20:08en essence
20:08et munitions
20:09séparées l'une de l'autre
20:10et obligées
20:11de se reposer
20:12sur un réseau ferroviaire
20:13endommagé
20:14et des routes dangereuses.
20:17Malgré tout,
20:17l'avancée allemande
20:18sur Stalingrad continuait
20:19et plus il se rapprochait,
20:21plus la résistance
20:22se durcissait.
20:23La marche des Panzers
20:24finit par stopper
20:25brusquement,
20:26sans doute
20:27à cause du célèbre
20:28ordre de Staline
20:29du 28 juillet,
20:30ne reculait pas d'un pas.
20:32Il appela ses troupes
20:33pour engager un combat patriotique
20:35et menaça de sanctions
20:36très dures
20:37les défaitistes
20:38et les traîtres.
20:39A la fin du mois d'août,
20:45Staline nomma
20:46ses deux meilleurs chefs militaires,
20:48le général Vassilievski
20:49et le maréchal Zhukov
20:50à la tête
20:51de la défense
20:51de Stalingrad.
20:58Stalingrad devait tenir
20:59pour empêcher
21:00les allemands
21:00d'atteindre le nord
21:01de la Volga
21:01et de pouvoir ainsi
21:03contourner Moscou
21:04pour attaquer la capitale
21:05par l'est
21:05ou faire mouvement
21:06dans le Caucase
21:07par un autre angle.
21:11La stratégie était simple,
21:13bloquer les allemands
21:14dans un combat
21:15sanglant et sans merci,
21:17tout en rassemblant
21:17hommes et matériel
21:18pour préparer
21:19une contre-attaque.
21:20Le décor est planté
21:21pour la bataille
21:22de Stalingrad.
21:23Malgré le risque
21:24pour Moscou
21:24et le Caucase,
21:25Stalingrad
21:26et ses 500 000 habitants
21:27s'est vu attribuer
21:28une importance
21:29que sa position stratégique
21:30ne justifiait peut-être pas.
21:32Mais importante ou pas,
21:33la bataille de Stalingrad
21:34fut un tournant majeur
21:35dans le cours de la guerre
21:36et la décision de Staline
21:38de tenir coûte que coûte
21:39mit un terme
21:40à toute conquête
21:41ultérieure par les Allemands.
21:44À présent,
21:45le grand allié
21:45des soviétiques
21:46l'hiver
21:46arriva
21:47et l'infanterie allemande
21:49dut à composer
21:49à la fois avec les blindés
21:50de l'armée rouge
21:51et le froid dévastateur
21:52de l'hiver russe.
21:55Les combats intenses
21:56eurent pour conséquence
21:57de très lourdes pertes
21:58dans chaque camp.
21:59Mais alors que les soviétiques
22:00pouvaient remplacer
22:01leurs effectifs,
22:02les lignes de logistique
22:03allemandes
22:04étaient si étirées
22:05que seules quelques troupes
22:06et ravitaillements
22:07pouvaient atteindre le front.
22:19La cavalerie allemande
22:21était loin
22:21des divisions victorieuses
22:23qui déferlaient
22:23sur les plaines de Russie
22:25à peine quelques mois plus tôt.
22:27Ses effectifs
22:28avaient été sérieusement
22:29écornés par les blindés soviétiques,
22:30les canons anti-chars
22:31et le froid.
22:35Après ce grand combat patriotique
22:37comme l'avait qualifié
22:38Josef Staline,
22:39le maréchal Zhukov
22:40attendait un nombre suffisant
22:41des T-34
22:42pour lancer une contre-offensive
22:44contre le point faible
22:44du front allemand,
22:46ici au nord-ouest de la ville.
22:49Les chars finirent par arriver
22:50et le matin du 19 novembre 1942,
22:54Zhukov donna l'ordre d'attaquer,
22:56lançant l'opération Uranus
22:57dans un brouillard enneigé.
22:58Les T-34 soviétiques
23:01rencontrèrent une faible résistance
23:03car la 3e armée roumaine
23:04qui tenait cette partie du front
23:06n'avait rien de sérieux
23:07à leur opposer.
23:08Ce fut l'effondrement
23:09avec de nombreuses pertes
23:10et encore plus de prisonniers.
23:18La contre-offensive
23:19rassemblait à présent
23:20plus de 500 T-34
23:22appuyés par l'infanterie
23:23tandis que l'aviation
23:24attaquait les forces de l'Axe
23:25à la fois au nord
23:26et au sud de la ville.
23:28Les blindés soviétiques
23:36attaquant le nord-ouest du front
23:38étaient commandés
23:39par l'un des meilleurs chefs
23:40de blindés de l'armée rouge,
23:41le général Nikolai Verroutin
23:43et c'était T-34
23:44d'étruisir
23:45ce qui restait
23:46de la cavalerie allemande.
23:52Hitler était furieux
23:53et condamna le commandant allemand
23:54le général Heim
23:55à la peine de mort.
23:56Il changea d'avis par la suite
23:58et le dégrada au rang
23:59de simples soldats.
24:02Tandis qu'ils attaquaient
24:03au nord-ouest
24:03une autre force soviétique
24:05arrivée du sud-est.
24:07Les deux unités
24:07encerclèrent
24:08la sixième armée
24:09de von Paulus
24:09et la quatrième armée
24:11du général Hoth
24:12et les bloquèrent
24:13contre Stalingrad.
24:13La situation des Allemands
24:23devenait désespérée
24:25car ils étaient maintenant
24:26coupés de leur renfort
24:27mais aussi de leur ravitaillement.
24:29Le général von Paulus
24:30et ses collègues
24:31voulurent faire une percée,
24:32seule alternative
24:33à une destruction totale.
24:35Mais cette option
24:35ne s'offrit pas à eux
24:36et ils durent se préparer
24:38à un long siège
24:39où ils allaient devoir
24:40affronter les blindés soviétiques
24:41avec à peine quelques panzers
24:42en état de marche.
24:45Les panzers Faust,
24:47les canons anti-chars
24:48et l'infanterie
24:48ne suffiront pas
24:49à repousser
24:49des divisions entières
24:50de T-34
24:51commandées efficacement
24:52surtout avec peu
24:54de munitions
24:54et de ravitaillement.
25:04La raison de cette situation
25:06fut que Goring
25:07avait assuré
25:08que sa Luftwaffe
25:09pourrait maintenir
25:10un ravitaillement suffisant
25:11pour la 6e armée
25:12en vertu de quoi
25:13Hitler avait ordonné
25:14à von Paulus
25:15de tenir.
25:21Mais la Luftwaffe
25:22ne put soutenir
25:23le rythme imposé
25:24par Goring
25:24et le pont aérien
25:26n'arriva pas
25:26à lever les 300 tonnes
25:27de ravitaillement
25:28que les 200 000 hommes
25:30de la Wehrmacht
25:31consommaient chaque jour
25:32et ce malgré
25:33la bravoure
25:33et la détermination
25:34dont ont fait preuve
25:35les équipages.
25:36Cela n'arrangea pas
25:40la situation
25:41des forces de l'Axe
25:42car celles-ci
25:42ne pouvaient plus
25:43compter sur un appui aérien.
25:45À présent,
25:45les chasseurs et bombardiers
25:46russes
25:47dominaient les cieux
25:48et ravageaient
25:48les rangs ennemis.
25:57Les Allemands
25:58sous pression
25:58mirent tous leurs moyens
25:59pour contenir
26:00la déferlante soviétique.
26:01Les chaînes de montage
26:03de T-34
26:04fonctionnaient en continu
26:05et ceux-ci harcelaient
26:07sans relâche
26:07les défenses allemandes.
26:20Finalement,
26:21Hitler décida
26:21de renforcer Stalingrad
26:23par la voie terrestre.
26:24Il envoyait le groupement
26:25en place sur le don
26:26commandé par le général
26:27von Manstein
26:28pour aider
26:28von Paulus.
26:31Une mission impossible
26:34pour von Manstein
26:35et ses hommes
26:36qui n'approcheront
26:37jamais à moins
26:37de 30 km
26:38de leurs camarades
26:39piégés
26:40et devront abandonner
26:41leur tentative
26:41de sauvetage.
26:43Une fois encore,
26:44les Panzers
26:45seront dépassés
26:45en manœuvrabilité
26:46et puissance de feu
26:47par les T-34
26:48et les BT-5
26:49soviétiques.
26:53À nouveau,
26:53les Allemands
26:54souffriront
26:54d'horribles pertes
26:55aussi bien dues
26:56au froid
26:56qu'à l'ennemi.
26:58Ils doivent maintenant
26:59se battre rue par rue
27:00maison par maison
27:01dans la ville assiégée.
27:02Malgré tout,
27:03c'est un combat
27:04de David
27:04contre Goliath,
27:05de l'infanterie
27:06mal équipée
27:06contre les meilleurs
27:07chars disponibles
27:08sur tous les fronts.
27:09Pire encore,
27:23les blindés soviétiques
27:24sont appuyés
27:24par une artillerie
27:25efficacement positionnée
27:26sur tous les points stratégiques
27:28autour de Stalingrad
27:29et eux ne sont pas
27:30à court de munitions.
27:32L'issue de la bataille
27:32de Stalingrad
27:33était inéluctable
27:35et a basculé
27:36dès le départ
27:36avec la contre-offensive
27:37soviétique.
27:50Finalement,
27:50le 2 février 1943,
27:52Von Paulus,
27:53qui venait juste
27:54d'être promu maréchal,
27:55se rend au commandement
27:56soviétique.
27:57La défaite est totale
28:03ainsi que l'humiliation
28:04payée au prix fort
28:05avec 120 000 blessés
28:07et 91 000 prisonniers
28:09dont 24 généraux.
28:19Trois divisions de Panzer
28:21sont également hors de combat.
28:22la 14e,
28:23la 16e et la 24e,
28:25un coup très dur
28:25pour l'effort de guerre allemand.
28:29C'est un maréchal
28:30Von Paulus dégoûté
28:31qui se rend aux officiers
28:32soviétiques.
28:33Un reste de la fierté
28:34de l'officier prussien
28:35qui doit maintenant
28:36partager le sort
28:37de ses troupes
28:38en captivité.
28:40Von Paulus est également
28:41conscient du fait
28:41que les nombreuses
28:42victimes civiles
28:43ont enragé les soviétiques
28:44et qu'il ne peut attendre
28:46aucune indulgence
28:47pour lui et ses hommes.
28:55La bataille de Stalingrad
28:56marque un tournant décisif
28:57dans le cours de la guerre.
28:59C'est le début
28:59de la reconquête
29:00de leur pays
29:00par les soviétiques.
29:02Ce fut l'une des batailles
29:03les plus dures
29:03et les plus coûteuses
29:04en vie humaine
29:05que l'on ait jamais vues.
29:06Le débarquement allié
29:24en Afrique du Nord
29:25nom de code Acrobat
29:26démarre le 8 novembre 1942.
29:29Il est constitué
29:30de trois task forces
29:31totalisant 107 000 hommes.
29:33Le général George Patton
29:35commandant la task force
29:36est sur les rangs
29:37pour aller au contact
29:38et se mesurer
29:39à Erwin Rommel.
29:40Patton qui ne perd pas
29:41son temps
29:42mais l'attente a profit
29:43pour galvaniser ses hommes.
29:51Soldats et marins,
29:53nous ne savons pas
29:54si les forces françaises
29:55vont s'opposer
29:56à notre offensive.
29:58Mais toute résistance
30:00doit être détruite.
30:02Toutefois,
30:03si un combattant français
30:04se rend,
30:05traitez-le avec le respect
30:08dû au code d'honneur.
30:11Souvenez-vous,
30:12les français
30:14ne sont ni des nazis
30:17ni des japonais.
30:18La task force est
30:24commandée par le général
30:25Ryder
30:25est prévenue
30:26par signaux lumineux
30:27que les français
30:27seront coopératifs
30:29et à 7 heures du matin,
30:30toute résistance
30:31a cessé dans Alger.
30:34A Oran,
30:35les forces sous les ordres
30:36du général Fredenhall
30:37débarquent sur les plages
30:38et par voie aérienne
30:39pour sécuriser
30:40les importants aérodromes
30:41à nouveau presque
30:42sans résistance.
30:44Un début facile
30:45pour commencer une campagne
30:46dont résultat
30:47la confrontation
30:48entre trois
30:48des plus extraordinaires
30:50tacticiens
30:50de la Seconde Guerre mondiale,
30:52Rommel,
30:53Montgomery
30:53et Patton.
30:54Dans les semaines suivants
31:05ces débarquements,
31:06autant les alliés
31:07que les forces de l'Axe
31:08feront le plein
31:09de ravitaillements
31:10et de renforts
31:11se tenant prêts
31:12pour la bataille de Tunisie
31:13qui donnera à son vainqueur
31:14le contrôle
31:15de toute l'Afrique du Nord.
31:16Après avoir mis au point
31:24leur stratégie
31:25et quelques accrochages
31:26entre alliés et allemands,
31:28les plans sont tracés.
31:42Ici, au nord-ouest
31:43de la Tunisie
31:44se trouve la première armée britannique.
31:46Directement à l'ouest
31:47se trouvent les Français
31:48et au sud-ouest
31:49les Américains.
31:50Au sud,
31:51une petite unité française
31:52vient d'achever
31:53une marche harassante
31:54et historique
31:54de 2500 kilomètres
31:56pour venir prendre
31:57sa position
31:57sur le flanc gauche
31:58de la 8e armée britannique
31:59qui fait face
32:00à la ligne Marette
32:01derrière laquelle
32:02Rommel s'est retranchée
32:03après son long repli
32:04d'aller à la Main.
32:05La zone situe
32:16en face
32:16des alliés
32:16grouilles d'allemands
32:17acheminés d'Italie
32:18à raison de plus
32:19de 1000 par jour
32:20sans parler des réserves.
32:22Plus de 15 divisions
32:22complètes
32:23à la disposition
32:24du Renard du Désert.
32:25Des troupes aguerries
32:26avec les équipements
32:27les plus modernes
32:28notamment le nouveau
32:29char allemand Tigre.
32:30Le Tigre
32:36fut le plus connu
32:37et le plus redouté
32:38des chars allemands
32:39de la Deuxième Guerre mondiale.
32:41En développement
32:42depuis le début de la guerre,
32:43sa mise au point
32:44avait été longue
32:45bien que les coups
32:46de boutoir administrés
32:47par les T-34 en 1941
32:49aient débouché
32:50sur l'impératif
32:51d'un nouveau char
32:52plus puissant
32:53accélérant la production
32:55du Tigre
32:55qui eut son baptême
32:56du fond en 1942
32:57sur le front russe.
32:58Son blindage de 100 millimètres,
33:08son canon de 88 millimètres
33:10propulsait les Allemands
33:11loin devant les Soviétiques
33:13et bien plus encore
33:14devant les Britanniques
33:15qui furent confrontés
33:16les premiers au Tigre
33:17en Tunisie
33:18et écrasés
33:19par ce géant
33:20de 56 tonnes.
33:21Mais le développement
33:22et la production
33:23en hâte
33:23eurent des conséquences.
33:25Le Tigre soufflait
33:25de pannes fréquentes
33:26et sa grande taille
33:27le rendait
33:28difficile à manœuvrer.
33:29L'affublant passage
33:30du surnom
33:31assez peu flatteur
33:32de camion de meubles.
33:35Le Tigre pouvait détruire
33:36pratiquement n'importe
33:37quel char allié
33:38et ses 43 kmh
33:39de vitesse de pointe
33:40étaient raisonnables.
33:42Mais des difficultés techniques
33:43un mauvais entretien
33:44le laissait souvent isolé
33:45la plupart du temps
33:46lors des replis tactiques.
33:48En dehors
33:49de ses défauts
33:49les plus évidents
33:50le Tigre est un char unique
33:51incorporant des nouveautés
33:53intéressantes
33:54comme la suspension
33:55à barre de torsion
33:56et les roues entrelacées.
33:58Il pouvait franchir
33:59un guet de 4,30 mètres
34:00avec un snorkel
34:01monté sur le moteur
34:02un V12 Maybar
34:03développant presque 600 chevaux.
34:06Le bruit de ce moteur
34:07démarrant en distance
34:08était quelque chose
34:09dont les alliés
34:10se souviendront
34:10avec respect.
34:12Oui,
34:12c'était un char
34:13mal construit
34:13mais un adversaire effrayant
34:15lorsqu'il avait démarré
34:16était en action.
34:16En parallèle du nouveau char
34:23de l'Afrique à Korps
34:24la Luftwaffe opérant
34:26d'Afrique du Nord
34:26avait reçu
34:27de nouveaux bombardiers
34:28et chasseurs.
34:29Le décor était planté
34:30pour une bataille gigantesque.
34:32Comme à Stalingrad
34:33l'ordre venu de Berlin
34:34était
34:34« Tenez la Tunisie
34:36à tout prix ! »
34:39Rommel ne voulait pas
34:44avoir à combattre
34:45sur deux fronts à la fois.
34:47Il décida d'attaquer
34:47les Américains
34:48considérés par les Allemands
34:49comme la cible
34:50la plus facile.
34:52Ainsi,
34:52Rommel s'enlevait
34:53une épine du pied
34:54avant d'affronter
34:55les désertes races
34:56de la 8ème armée britannique.
35:01Les blindés allemands
35:02frappèrent ici
35:03le 14 février 1943
35:04et une autre attaque
35:06fut lancée au nord
35:06deux jours plus tard.
35:09Les GIs inexpérimentés
35:11furent rapidement repoussés
35:12et le commandant en chef
35:13des Américains
35:14en Afrique du Nord,
35:15le général Eisenhower,
35:16envoya le général Patton
35:17faire le travail
35:18qu'aucun autre général
35:19américain ne pouvait faire,
35:21reprendre en main
35:22les troupes
35:22qui avaient paniqué
35:23alors qu'elles subissaient
35:24le blitzkrieg
35:25pour la première fois.
35:29Patton remplit sa mission
35:30en imposant
35:31une discipline de fer
35:32aux GIs
35:32trop décontractées
35:33et restaura
35:34la ligne de front
35:35à son état initial
35:36avant l'offensive allemande
35:38dans seulement quelques jours.
35:39Alors que la bataille
35:44de Tunisie s'approche,
35:46les deux adversaires
35:47continuent de préparer
35:48le combat
35:48à l'endroit
35:49où cipions et animal
35:50ont jadis combattu
35:51et où par le passé
35:53de grandes armées
35:53ont été détruites.
35:54après son bref combat
36:01contre les américains,
36:03Rommel lance une attaque
36:04sur la ligne Marrette
36:04où les tigres
36:05font leur apparition
36:06et où les britanniques
36:08introduisent un nouveau
36:08canon anti-char
36:09de 17 livres.
36:10Ce canon anti-char
36:15tombe à pic
36:16et pas moins de 52
36:18chars tigres
36:18sont détruits.
36:19Une grosse perte
36:20pour Rommel
36:21qui voit l'initiative
36:22passer aux alliés.
36:24C'est au tour
36:25de Montgomerie
36:25de sa 8e armée
36:26de frapper
36:26à partir du sud
36:27et d'utiliser
36:28les bombardiers
36:29pour 24 heures
36:30d'opérations intenses
36:31pilonnant
36:32les défenses allemandes.
36:47Montgomerie avait planifié
36:48cette bataille
36:49trois mois plus tôt.
36:50Son intention était
36:51de frapper au clair de lune
36:52contre la ligne Marrette
36:53tout en contournant
36:54par la gauche
36:55avec des blindés légers.
36:57Le but étant
36:57de créer une brèche
36:58sans laisser le temps
36:59à Rommel
36:59de réunir des renforts.
37:08Les trois jours
37:09de pluie
37:09précédant l'offensive
37:11ont transformé
37:12le terrain
37:12en un champ de boue.
37:14Il devint raisonnable
37:15de commencer
37:15par un tir
37:16de barrage d'artillerie
37:17pendant la nuit
37:18suivi d'un assaut
37:19d'infanterie
37:19juste avant
37:20de lancer les blindés
37:21qui pourraient être
37:22handicapés
37:23par le terrain difficile.
37:29Pour permettre
37:30aux chars lourds
37:31de progresser
37:31dans la boue
37:32les fantassins
37:33ont placé
37:33des fagots de bois
37:34à leur passage.
37:36Cette technique
37:36a été utilisée
37:37pour la première fois
37:38quand les chars
37:39ont fait leur apparition
37:40pendant la première
37:41guerre mondiale
37:41principalement pour permettre
37:43aux chars
37:43de franchir les tranchées.
37:45Après une nuit
37:53de combat intense
37:54avec de lourdes pertes
37:55dans chaque camp
37:56la huitième armée
37:58n'a réussi
37:58qu'à établir
37:59une petite tête de pont
38:00avec quatre chars.
38:02Rommel retira
38:03quelques-uns
38:04de ses panzers
38:04d'autres secteurs
38:05pour repousser
38:05les britanniques.
38:07La perte
38:07des 52 tigres
38:08devenait un sérieux
38:09problème.
38:11Le contournement
38:12par les alliés
38:13est lancé
38:13à pleine vitesse
38:14car il est primordial
38:15de couper les allemands
38:16de leur ravitaillement.
38:21L'attaque
38:22est dirigée
38:22par le général
38:23Freiburger
38:24et ses néo-zélandais
38:25renforcés
38:26par la première
38:27division blindée
38:27appuyés par des bombardiers
38:29et autres avions
38:30d'appui anti-chars.
38:35Les forces allemandes
38:37sont maintenant
38:37prises au piège
38:38car elles ont fait
38:38mouvement beaucoup trop tard.
38:40Avec un effort déterminé
38:41les néo-zélandais
38:42brisent la ligne
38:43de défense allemande
38:44et entrent
38:44sur leur position
38:45d'origine.
39:09Les troupes de Rommel
39:10sont ainsi sans cesse
39:11repoussées vers le nord
39:12et la mer
39:13tandis que la navie
39:14pilonne le littoral
39:15pour tenir les renforts
39:16allemands à distance.
39:23Les allemands
39:23sont piégés
39:24dans une zone
39:25de plus en plus petite
39:26et l'objectif des alliés
39:27est de prendre
39:27un certain nombre
39:28d'objectifs clés
39:29qui seront le début
39:30de la fin
39:30pour l'Afrique à Corse
39:31et ses alliés
39:32de l'Axe
39:33en Afrique du Nord.
39:34Ces objectifs
39:35seront la colline
39:35609,
39:36Longstop Hill,
39:37la plaine de Goubrella,
39:38le Djebel Mansur
39:39et Takruna.
39:54Les alliés
39:55attaquent avec les chars,
39:56l'artillerie,
39:57l'infanterie
39:57et l'appui aérien
39:58utilisant toutes
40:00leurs ressources disponibles.
40:01Tous les objectifs
40:09sont finalement atteints
40:10principalement grâce
40:12à la 6e division
40:13blindée britannique
40:14qui, en fonçant sur Tunis,
40:16détruisit la plupart
40:17des Panzers
40:17encore en état de combattre.
40:22La principale bataille
40:24de chars
40:24dura trois jours
40:25et en résultat
40:26la destruction
40:27de la majorité
40:27des Panzers allemands
40:28assurant le succès
40:29aux Français
40:30et aux Américains
40:31dans leurs secteurs
40:32respectifs.
40:34La colline 609
40:36est le dernier point
40:36stratégique à tomber.
40:38Les alliés
40:39sont maintenant
40:39aux portes
40:40de Tunis
40:40et de Bizerte.
40:45Montgomery transféra
40:46secrètement
40:47le 4e Indien
40:48et les 1es et 2es divisions
40:50blindées
40:50de la 8e armée
40:51du sud
40:52à la 1re armée
40:53au nord
40:53où ils étaient requis
40:54pour l'attaque principale.
40:55La roue tourne.
41:01L'offensive alliée
41:02est un blitzkrieg
41:03à une échelle
41:03que les inventeurs
41:04de cette doctrine particulière
41:05n'auraient jamais rêvé,
41:07infligeant de lourdes
41:08pertes aux Allemands.
41:12Rommel est rappelé
41:13à Berlin par Hitler.
41:14C'est le général
41:14Jürgen von Amin,
41:16commandant la 5e armée
41:17qui hérite
41:17de la défense
41:18de Tunis.
41:19Ils se battent
41:19avec bravoure
41:20et détermination,
41:22mais les alliés
41:22réussissent à percer
41:23leurs lignes
41:24et les réduisent
41:24à trois poches
41:25offrant peu de résistance.
41:28Ils se rendent
41:28le 13 mai 1943.
41:35275 000 soldats
41:36allemands et italiens
41:37se rendirent,
41:38marquant la fin
41:39de l'Afrika Korps
41:40et de toutes présentes
41:41allemandes en Afrique du Nord
41:42jusqu'à la fin de la guerre.
41:44La Tunisie était maintenant
41:45la plateforme
41:46à partir de laquelle
41:47les alliés
41:47pourraient frapper l'Italie.
41:50La leçon retenir
41:51de cette campagne
41:52vous améliorez
41:54vos armes
41:54et à chaque fois
41:55l'adversaire
41:55développera
41:56de nouvelles contre-mesures
41:57comme on a pu le voir
41:58avec la confrontation
41:59entre le char tigre
42:00et le canon anti-char
42:01de 17 livres.
42:07La guerre hivernale
42:08sur le front de l'Est
42:09a mis Hitler
42:10devant l'évidence
42:11que l'Allemagne
42:12ne pourrait lancer
42:12une autre campagne
42:13d'été
42:14et il pense sérieusement
42:15à une ligne
42:16de fortification similaire
42:17au mur de l'Atlantique
42:18que les Allemands
42:19avaient construit
42:20le long de la côte française.
42:21Mais le maréchal
42:23Günther von Klug
42:24le persuada
42:25que la bataille
42:25de Kursk
42:26qui n'était qu'un effet
42:27secondaire
42:28de l'offensive soviétique
42:29de début 1943
42:30combinée à la contre-offensive
42:32de Manstein
42:32à travers la ville
42:33d'Aurel
42:33ne valait pas la peine
42:34de risquer
42:35un encerclement.
42:42La longue retraite
42:43des Allemands
42:43avait suffisamment
42:45réduit le front
42:45pour libérer
42:46presque deux armées
42:47mais elle dure
42:48à attendre
42:48encore trois mois
42:49pour que les chars
42:50sortent des chaînes
42:51de montage
42:52et viennent les équiper.
42:54Les problèmes
42:54de jeunesse
42:54du Tigre
42:55ont été résolus.
42:56On ne l'appelle
42:57plus péjorativement
42:58le camion
42:58en lui donnant
42:59un SP sans limite
43:00principalement dû
43:01à son canon
43:02de 88 mm
43:03très efficace
43:04pour décapiter
43:05la tourelle
43:05d'un T-34.
43:07L'expression dit
43:08le T-34
43:09se découvre
43:10à chaque fois
43:10qu'il croise
43:11un Tigre.
43:17Le Panther
43:18le nouveau char moyen
43:19du 3ème Reich
43:20si toutefois
43:20on peut qualifier
43:21de char moyen
43:22un engin
43:22de 43 tonnes
43:23est de bien
43:24des manières
43:25supérieures au Tigre
43:26bien qu'il souffre
43:27également
43:27de certains problèmes
43:28de jeunesse.
43:29Sa transmission
43:30peu fiable
43:31ses optiques
43:32bridant son excellent
43:33canon de 75 mm
43:34et l'espace
43:35entre les chenilles
43:36et la structure
43:37qui le rend
43:38vulnérables
43:38aux armes légères
43:39et aux explosifs.
43:41Sur les 300 construits
43:42tous ceux
43:43qui ont survécu
43:43à la bataille de Kursk
43:44sont retournés
43:45en usine
43:46pour être modifiés.
43:49Malgré tout
43:49lorsqu'il fut
43:50pleinement opérationnel
43:51le Panther
43:52fut le premier char
43:53supérieur au T-34
43:54même dans sa version 85.
43:57Ce n'était pas tant
43:58le blindage de 75
43:59du T-34-85
44:01contre les 120 mm
44:02pour le Panther
44:03mais aussi
44:04une combinaison
44:04de puissance de feu
44:05et de manœuvrabilité.
44:06L'équipage
44:08de 5 hommes
44:08du Panther
44:09avait également
44:10une mitrailleuse
44:11à sa disposition
44:11et le moteur
44:13de 630 chevaux
44:14lui donnait
44:14une vitesse de pointe
44:15de 45 km heure.
44:17La plus grande
44:18tragédie du Panther
44:19d'un point de vue
44:19allemand
44:20est qu'il n'a pu être
44:21produit en quantité
44:22suffisante
44:22par l'industrie
44:23allemande
44:23et seulement
44:245 508 exemplaires
44:26ont quitté
44:26les chaînes d'assemblage
44:27tandis que les T-34
44:28se comptaient
44:29à plusieurs fois
44:29ce nombre.
44:30Début 1943
44:35Von Glugge
44:36avait rassemblé
44:36une incroyable
44:37concentration
44:38d'hommes et d'armes.
44:39900 000 hommes
44:402700 chars
44:41et canons automoteurs
44:4210 000 pièces
44:42d'artillerie
44:43et plus de 2000 avions
44:44chasseurs
44:45ou bombardiers.
44:46Le plan allemand
44:57prévu par le général
44:58von Mahnstein
44:59était simple et basique.
45:01La 9e armée
45:02du général
45:02du groupement centre
45:03attaquerait par le nord
45:05depuis la zone occupée
45:06d'Oreul
45:06et la 4e armée
45:08de Hoth
45:08appuyée par le groupe
45:09opérationnel Kempf
45:10viendrait du sud
45:11juste au nord
45:12de Kharkov.
45:16L'offensive allemand
45:18nommée Citadel
45:19commença le 5 juillet
45:20mais un excellent
45:21renseignement
45:22informa les soviétiques
45:23et les réussirent
45:24à mettre en place
45:25l'une des défenses
45:26les plus formidables
45:26jamais imaginées.
45:29Les deux fronts russes
45:30du centre
45:31et de Vorosnay
45:32ici et ici
45:33contenaient plus de
45:341 300 000 hommes
45:353600 chars
45:36et canons automoteurs
45:37dans la nouvelle version
45:39du T-34
45:39le T-34 85
45:41plus de 20 000 pièces
45:42d'artillerie
45:43et de mortiers
45:44et plus de 3000 avions.
45:46Le décor est en place
45:51pour la plus grande
45:51bataille terrestre
45:52de tous les temps
45:52l'échelle est incroyable
45:54si les troupes
45:55et les matériels
45:56des deux camps
45:56étaient alignés
45:57sur une ligne
45:58celle-ci courrait
45:59de Los Angeles
46:00à Houston
46:00ou de Paris
46:01à la mer Noire.
46:02Le général Mauda
46:10essaie de forcer
46:10les lignes soviétiques
46:11selon la tactique
46:12du Blitzkrieg.
46:14Le général Konstantin
46:15Rokosovsky
46:16lance une contre-attaque
46:17qui n'arrête pas
46:18les allemands
46:19alors le chef soviétique
46:20ordonne à ses chars
46:21de s'embosser
46:22et de combattre
46:23à partir des positions
46:24fortifiées.
46:25C'est l'une des premières
46:26fois qu'une telle tactique
46:27est employée
46:27mais elle sera
46:28extrêmement efficace.
46:34Cette tactique
46:35a stoppé
46:35l'avance de Maudel
46:36car bien que les T-34
46:38fussent inférieurs
46:38aux chars Tigre et Panther
46:39les soviétiques
46:41ont d'excellents
46:41canons anti-chars
46:42qui anéantiront
46:43plus de 400 chars
46:44lors de cette tentative
46:46de dégagement.
46:56Le 11 juillet
46:56le général Markian Popov
46:58lance l'opération Kutusov
46:59une contre-attaque
47:00par cinq armées soviétiques
47:02complètes.
47:03Les Tigres
47:03et Panthères allemands
47:04vont affronter
47:05leurs plus formidables
47:06adversaires
47:07et de loin.
47:07L'opération Kutusov
47:20Après d'intenses combats qui verront une confrontation des chars,
47:51les forces russes réussiront finalement à percer les lignes allemandes juste au nord du saillant d'Aurel.
47:57Une très sérieuse menace pèse maintenant sur les arrières de Model qui devra se battre sur deux fronts ou capituler.
48:09Le jour où l'opération Kutusov est lancée au nord, le général Nikolai Valentin au sud,
48:15après une semaine de combats acharnés, engage le combat contre la quatrième armée de Hoth dans une grande bataille de chars.
48:20Les chars de Hoth essaient de percer la zone de Prokhorovka au sud de Kursk
48:36et entrent en contact inopinément avec la cinquième armée du général Rotmistroff qui avançait dans la direction opposée.
48:42Le résultat de cette confrontation est décrit par un témoin oculaire.
48:59Cela s'est terminé en une joute soudaine de blindés impliquant des centaines de chars
49:02manœuvrant dans une étroite bande de terrain entre la rivière Pselle et la voie ferrée.
49:08Comme les Panzers SS de Hauser avaient repris l'avantage,
49:11Romy Stroff revint au contact en une charge de cavalerie furieuse et très rapide,
49:15les T-34 dévalant la pente en une reconstitution cauchemardesque et mécanisée
49:20de la charge de Balaklava,
49:22perçant le premier échelon allemand en entier
49:24et jetant la confusion dans la bataille.
49:30Bien qu'ils furent surclassés par les incroyables tigres,
49:33les T-34 se rapprochèrent
49:35et utilisèrent leurs canons de 76 mm dévastateurs à courte portée,
49:39les chars devenant littéralement rivés les uns aux autres,
49:42se détruisant mutuellement ou bien explosant séparément,
49:46des tourelles entières projetées dans les airs
49:48retombant à plusieurs mètres des épaves.
49:54Lors de cet épisode particulier de la bataille de Kursk,
50:05les Allemands perdirent plus de 300 Panzers,
50:08dont 70 précieux tigres, en plus des milliers de tués et blessés.
50:11Bien que la moitié de l'armée de Romistrov ait également été détruite,
50:28la balance penchait toujours en faveur des soviétiques,
50:30qui pouvaient toujours envoyer des renforts
50:32là où les Allemands en étaient incapables.
50:34Au nord, près du saillant d'Aurel,
50:38les forces de Popov sont toujours en train de combattre les Panzers de Model,
50:42mais d'autres événements joueront un rôle majeur
50:44dans l'issue de la guerre sur le front russe.
50:48Après la défaite de l'Afrika Korps en Tunisie,
50:51les Allemands l'opération Husky pour débarquer en Sicile.
50:54Après avoir subi de lourdes pertes en Afrique du Nord,
51:02Hitler doit maintenant transférer plusieurs divisions en Italie
51:05et ne peut ainsi envoyer en Union soviétique
51:07les renforts demandés par von Klug.
51:13Les Panzers de Model sont repoussés sans relâche
51:16et la ville d'Aurel est reprise par les soviétiques le 5 août.
51:19La situation au sud n'est guère plus brillante,
51:22le groupement sud est repoussé au-delà de Kharkov.
51:24Le 23 août, la ligne de front du 4 juillet s'est significativement altérée,
51:31les Allemands n'ayant réussi qu'à créer une petite poche de résistance à Kursk
51:34et la contre-attaque soviétique ayant conquis celle d'Aurel
51:37a repoussé les Allemands à plus de 80 km au-delà du Don et du Psel.
51:45Les Allemands ont perdu plus de 100 000 hommes
51:47et les précieuses Panzer Division ont subi d'énormes pertes matérielles
51:51et aussi perdu l'initiative sur le front de l'Est.
51:54Il est clair, compte tenu de la force militaire de l'Allemagne à ce stade de la guerre,
52:00que cette défaite, due à la première campagne d'été, était irrémédiable.
52:04Bien que les Tigres et les Panthères aient eu un avantage technique sur les T-34-85,
52:12leurs ennemis avaient retenu la leçon
52:13et déployés en présent leurs blindés avaient la même efficacité impitoyable que les Allemands.
52:18La défaite d'Al-Alamagne en Tunisie et la bataille de Kursk en Union soviétique
52:26met en accent sur la supériorité des chars,
52:29mais c'est également ce tournant dans la guerre qui entame à l'aura de la Zatiska.
52:33La défaite d'Al-Alamagne en Tunisie et la bataille de Kursk en Union soviétique des chars et des chars et des chars et des chars et des chars.
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