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  • il y a 5 mois
12 départements sont placés en vigilance rouge canicule par Météo-France pour la journée du 11 août. Ce dimanche, plusieurs villes ont dépassé la barre des 40°C, dans l'Hérault, les Pyrénées-Orientales ou le Gard.

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Transcription
00:00C'est une journée à haut risque qui nécessite la mobilisation de tout le monde.
00:04Vous le savez, 12 départements sont en vigilance rouge, 41 en vigilance orange,
00:10particulièrement sur les régions Ossitanie, Nouvelle-Aquitaine.
00:13Donc l'objectif, naturellement, c'est de sensibiliser l'ensemble de la population,
00:18les élus locaux, les soignants, pour qu'on puisse passer collectivement
00:22ces 48 prochaines heures qui vont être particulièrement difficiles.
00:26Très concrètement, quand on parle de risque, c'est quoi le plus gros risque ?
00:33Le plus gros risque, c'est surtout pour les personnes vulnérables,
00:36notamment les personnes âgées, les gens de plus de 65 ans qui sont isolés,
00:41qui peuvent être victimes de la chaleur particulièrement du fait de leur pathologie sous-jacente.
00:47Donc l'important, c'est de pouvoir ne pas s'exposer à la chaleur,
00:50de pouvoir aussi tous être acteurs de cette canicule en prenant soin de nos aînés,
00:55de nos anciens, en rappelant aussi que les personnes de plus de 65 ans vulnérables
01:00peuvent se faire inscrire auprès des municipalités.
01:03Je rappelle aussi la forte mobilisation des acteurs locaux, les élus locaux,
01:08avec les centres communaux d'action sociale qui se rendent à domicile,
01:11comme toutes les équipes du domicile qui prennent soin des gens les plus fragiles.
01:16Et puis surtout, c'est de permettre que notre système hospitalier,
01:19qui est fortement en tension, puisse tenir.
01:21Donc là, c'est une mobilisation de l'ensemble des professionnels de Santéaué
01:25pour plus de coordination entre la ville et l'hôpital,
01:28pour éviter la saturation de nos urgences,
01:31pour permettre justement que nos urgences restent accessibles
01:34et puissent bénéficier aux personnes qui en ont besoin.
01:37Et puis surtout, en cas de nécessité de consulter,
01:40d'avoir recours à son médecin traitant ou sinon d'appeler le 15,
01:43qui pourra orienter vers une consultation urgente,
01:46puisque 40 à 60% des appels du 15 peuvent éviter un passage aux urgences.
01:51Donc je crois que c'est vraiment une affaire de tous
01:54si on veut que notre système aussi de santé puisse se tenir pendant ces fortes sollicitations.
01:59Et puis, je crois que c'est vraiment une affaire de tous.
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