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Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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NewsTranscription
00:00Il est 20h05 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros 2.
00:03Rachel Kahn, Sabrina Medjeber, André Valigny et Sébastien Ligné, bonsoir à tous les quatre.
00:09Bonsoir à l'unisson.
00:11L'information du soir, c'est cette décision sous condition du Royaume-Uni
00:17qui souhaite reconnaître l'état de Palestine en septembre,
00:21sauf si Israël prend un certain nombre d'engagements,
00:25dont celui d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza,
00:28a annoncé ce mardi, en fin d'après-midi, le Premier ministre Kerr Starmer.
00:34C'est dans la continuité de la France, le Royaume-Uni pourrait devenir le deuxième pays du G7
00:40à reconnaître l'état de Palestine.
00:44Mais on s'arrêtera dans un instant sur les conditions.
00:46Et pourquoi mettre des conditions seulement à Israël et non à l'autorité de Palestine ?
00:54Et c'est peut-être parce qu'en fait, il n'y a pas d'autorité de Palestine
00:58qui ne va pas mettre des conditions au Hamas.
01:00Ce qui vous reviendra dire que c'est le Hamas qui dirige la Palestine.
01:04Kerr Starmer.
01:04Aujourd'hui, je peux confirmer que le Royaume-Uni reconnaîtra l'état de Palestine en septembre,
01:13à moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures substantielles
01:17pour mettre fin à la situation épouvantable à Gaza.
01:23Il doit s'engager à ne pas annexer la Cisjordanie
01:25et accepter un processus de paix à long terme visant une solution à deux États.
01:29Jean-Noël Barraud, qui a réagi très rapidement.
01:35Le Royaume-Uni se joint aujourd'hui à l'élan créé par la France
01:39pour la reconnaissance de l'état de Palestine.
01:41Ensemble, par cette décision capitale et nos efforts conjugués,
01:44nous enrayons le cycle infini de la violence
01:47et rouvrons la perspective de la paix dans la région.
01:50Une idée juste et claire.
01:51« Rien ni personne ne peut lui résister ».
01:56Alors, la question qu'on peut se poser, c'est qui peut applaudir ?
02:00Est-ce qu'aujourd'hui, on le voit, c'est le Quai d'Orsay,
02:02mais est-ce que le Hamas aussi applaudit Rachel Kahn ?
02:05Effectivement, puisque là, en l'occurrence,
02:09les conditions ne portent que sur Israël
02:13et pas sur les terroristes,
02:17l'idée de criminaliser le pogrom du 7 octobre,
02:24le désarmement du Hamas,
02:26les contours d'un État palestinien,
02:29quelle est l'autorité palestinienne,
02:32est-ce que c'est le Fatah, est-ce que c'est le Hamas,
02:34est-ce que c'en est une autre ?
02:36Ce nouvel État, en fait, normalement,
02:39dans le droit international,
02:40devrait rentrer en relation avec d'autres États.
02:42Enfin, tout est bien flou,
02:44et c'est absolument n'importe quoi.
02:45Et avoir un ministre qui se gargarise
02:48de cette déclaration des Nations Unies,
02:52moi, ça me fait peur,
02:52parce que ça me rappelle des tristes moments de l'histoire,
02:55notamment la Grande-Bretagne,
02:56le rôle qu'elle a joué en 1939
02:58à l'égard de ce territoire.
03:00La position britannique n'est pas la même
03:04que la position française
03:06dans la volonté de reconnaître l'État de Palestine,
03:09puisque c'est une volonté de reconnaître sous condition.
03:14Moi, j'essaie de comprendre, André Valigny,
03:16pourquoi les conditions ne seraient imposées
03:19qu'à Israël et pas, finalement,
03:23à la future autorité palestinienne.
03:26J'espère que ça n'est pas le Hamas,
03:28c'est-à-dire démilitarisation du groupe terroriste,
03:31libération des otages,
03:33et, évidemment, reconnaissance,
03:35parce que dans le communiqué du Hamas
03:37saluant la décision française,
03:39on parlait d'entité sioniste,
03:41donc on ne reconnaissait pas l'État d'Israël.
03:44Moi non plus, je ne comprends pas
03:46que le Royaume-Uni ne mette des conditions qu'à Israël,
03:50mais j'ajoute qu'on est dans l'ordre du symbole,
03:53c'est comme la déclaration du président Macron.
03:57On sait très bien que tout ça est de l'ordre du symbolique,
04:00qu'il s'agit pour la France et pour le Royaume-Uni,
04:04et qui peut les emblamer,
04:05d'essayer de favoriser un processus de paix,
04:07mais ça me paraît mal engagé.
04:10Moi, je n'arrive pas à comprendre
04:11pourquoi les conditions mises par la France
04:14ne sont pas plus explicites.
04:16Parce que lorsqu'Emmanuel Macron avait parlé
04:17de reconnaître éventuellement l'État de Palestine,
04:19il avait mis des conditions très claires.
04:21Là, elles se sont un peu dissipées, ces conditions.
04:23Et c'est ce qu'il faut regretter.
04:24Pour autant, j'ai écouté le discours du ministre Barraud
04:27hier aux Nations Unies.
04:28Il avait du fond.
04:30Je pense que c'est l'un des meilleurs discours
04:32qu'il ait pu prononcer.
04:33Quand il quitte la France...
04:34D'ailleurs, je vous propose,
04:36on l'a passé en ouverture de l'émission,
04:38c'est intéressant qu'il parle de peuples
04:40qui défendent leurs racines.
04:43C'est-à-dire que ce qu'il vient de dire,
04:45c'est ce qu'il attaque
04:46quand c'est des hommes politiques
04:48qui veulent défendre ça du côté de la France.
04:49Très particulier.
04:51Donc on va le réécouter, Jean-Noël Barraud.
04:52C'est une bonne idée, André Valigny.
04:53Moi, je m'inscris en faux, mon cher André.
04:56Je ne crois pas que cela relève du symbole.
04:58Je crois que cela relève plutôt
05:00d'une stratégie électoraliste bien cynique
05:03sur la base d'un récit compassionnel bien huilé.
05:08Il ne faut pas oublier ce que c'est que le Hamas,
05:11en dehors même des conditions
05:12qui sont posées à l'un et à l'autre.
05:14Le Hamas, c'est une organisation terroriste
05:17qui a pogromisé un peuple,
05:19qui a une charte,
05:20une charte eschatologique, sacrificielle,
05:24sur la base de martyrs.
05:25Voilà ce qu'est le Hamas.
05:27Ensuite, la deuxième des choses,
05:30c'est de légitimer quelque part,
05:32finalement, la victoire par le djihad.
05:35Je considère que reconnaître aujourd'hui
05:37un État palestinien,
05:38c'est assurer une victoire posthume au djihad.
05:41C'est montrer aux jeunes esprits
05:43qui sont dans la radicalisation la plus abjecte
05:46et qui passent à l'acte criminel
05:47qu'aujourd'hui, céder au terrorisme,
05:51c'est finalement légitimer le Hamas,
05:53c'est finalement céder au terrorisme.
05:55Le communautarisme, l'islamisme, le terrorisme
05:58se métabolisent sur la base de renoncements.
06:01En France, nous avons un précédent.
06:03À l'époque du Front islamique du Salut et du GIA,
06:05la France a accueilli sur son sol
06:07les réfugiés à ce titre-là.
06:09Que s'est-il passé après ? 300 000 morts.
06:11Starmer a décidé de suivre la voie de Macron,
06:13c'est très bien,
06:14mais je ne suis vraiment pas d'accord avec eux.
06:17Il vient de dire Donald Trump...
06:20La voie de Macron, vous avez vu à quel point c'est...
06:22Le Hamas est quand même reconnu par Macron.
06:24Non, là je parle de Donald Trump.
06:25Oui, mais vous avez vu à quel point
06:26Emmanuel Macron a réussi son coup.
06:28Il doit être extrêmement fier.
06:29C'est-à-dire qu'il a fait de cette question palestinienne
06:31son nouveau fer de lance.
06:32Il a considéré que la question de la reconnaissance
06:34de la Palestine allait devenir la fierté française.
06:36Et donc c'est pour cela qu'il a fait,
06:37pour être le premier.
06:38L'Espagne l'avait fait bien avant,
06:40pour être le premier de cette nouvelle vague.
06:41Et chaque nouvelle reconnaissance
06:43va passer par le moule macroniste.
06:45Et Emmanuel Macron fera un tweet,
06:47Jean-Noël Boron fera des tweets
06:48à chaque fois qu'un nouveau pays
06:49reconnaîtra l'état de Palestine,
06:51parce qu'il a considéré que la France
06:52allait devenir une espèce de représentant
06:55palestinien en Europe.
06:56Et c'est dramatique qu'on en arrive
06:57à ce que ce soit la France
06:59qui soit affiliée à ça, à chaque décision.
07:01Et quand on parle d'électoralisme,
07:02pardon, dans le cas de la France
07:04et dans le cas du Royaume-Uni,
07:06il y a évidemment une question de l'électorat en place.
07:08Au Royaume-Uni, le nombre de musulmans
07:10a doublé en 10 ans.
07:12Vous avez des populations,
07:13notamment à Londres, à Birmingham,
07:14à Manchester,
07:15où les blancs européens
07:17sont en place de devenir minoritaires.
07:19Donc il y a évidemment une question électorale.
07:21Derrière, on fait plaisir à un électorat
07:23quand on reconnaît l'état de Palestine.
07:24Le sens du timing, je découvrais aujourd'hui
07:27que dans les colonnes du JDD,
07:30que le gouvernement britannique proposait
07:32une offre d'emploi administrateur de la charia.
07:35Et qu'il y avait eu une...
07:36Regardez.
07:37Face à la levée de boucliers,
07:39notamment dans les rangs conservateurs,
07:40le gouvernement du Royaume-Uni
07:42a supprimé de son site
07:43une offre d'emploi d'administrateur de la charia
07:45dans un tribunal islamique informel.
07:49Parce que, ça c'était une enquête du Times
07:51datant de 2024,
07:5385 tribunaux islamiques
07:54seraient installés en Grande-Bretagne
07:56pour rendre des décisions religieuses
07:57relatives au mariage
07:58et à la vie de famille des musulmans.
08:00Des instances informelles
08:02qui prétendraient se substituer
08:04aux droits britanniques.
08:06Je précise enfin que les Français
08:09ne sont pas contre la reconnaissance
08:10d'un État de Palestine.
08:12Absolument pas.
08:12Mais ils ne sont pas contre maintenant.
08:14Absolument.
08:15Pas dans ces conditions-là.
08:1678% des Français sont contre
08:18une reconnaissance de l'État de Palestine
08:20sans condition.
08:21Tout à fait.
08:22Voilà.
08:22Donc c'est ça qui peut surprendre.
08:24Et vous avez parlé de l'électorat.
08:27Emmanuel Macron n'a jamais été aussi faible
08:28dans les sondages.
08:29Peut-être qu'il aspire.
08:30Un peu comme Dominique de Villepin.
08:32J'ai oublié la formule
08:32d'Alexandre Devecchio.
08:33C'était l'islamo-gaullisme.
08:35Voilà.
08:35Mais de toute façon...
08:36Peut-être qu'il rejoint les rangs
08:37de l'islamo-gaullisme.
08:39C'est grandi.
08:40En essayant de capter
08:41quelques points de sondage.
08:43Vous l'avez fait en 2017.
08:44Exactement.
08:44Dès que vous avez un problème...
08:45Et on salue Alexandre Devecchio.
08:46Je le dis à l'Élysée,
08:47c'est Alexandre Devecchio le problème.
08:49Moi, je...
08:49Je n'ai rien dit.
08:51Rachel Kahn.
08:52Non, mais à partir du moment
08:53où vous avez une baisse
08:54dans les sondages,
08:55à partir du moment
08:55où vous avez un problème
08:56de popularité,
08:57de notoriété,
08:59il faut taper
08:59soit sur les Juifs,
09:01soit sur Israël.
09:02En tout cas, mais...
09:02C'est un peu réditeur
09:03comme manière de verre.
09:05La stratégie de Rima Hassan,
09:06ça a été celle-là.
09:07J'ai l'impression
09:08que la stratégie de Rima Hassan,
09:09si vous voulez,
09:09ça fait depuis des années
09:10qu'elle n'a pas changé de ligne.
09:12Oui, oui, oui.
09:13Il y a trois ans,
09:13elle n'appelait pas
09:14à éradiquer le Hamas.
09:15Non, ça c'est certain,
09:17mais au niveau
09:17des réseaux sociaux, etc.
09:18Après, le populisme,
09:20là, il est,
09:21comme vous l'avez signifié,
09:23il est tout à fait palpable.
09:24C'est-à-dire...
09:24Bon, le populisme...
09:26Parfois, ça n'est pas
09:27un gros mot, le populisme.
09:28Je sais que c'est insultant
09:30dans la bouche de certains
09:31de dire populiste.
09:33Clientéliste.
09:34Clientéliste, c'est autre chose.
09:36En revanche,
09:36je vous souhaitais avoir la réaction,
09:38enfin, entendre Jean-Noël Barraud.
09:40C'est vrai que c'était très intéressant,
09:41son discours à l'ONU.
09:44Moi, j'ai retenu 38 secondes
09:45qu'il ne dira jamais
09:46à propos de la France.
09:47C'est vrai.
09:48Et jamais à propos des Français.
09:49Écoutez.
09:51Mesdames et messieurs,
09:54instruite par son histoire,
09:56entachée du sang
09:56de guerre fratricide,
09:59fidèle aux principes
10:00qui fondèrent
10:01les Nations Unies
10:02il y a 80 ans,
10:04la France reconnaît
10:05comme sacrée
10:06le droit des peuples
10:07à disposer d'eux-mêmes.
10:10Parce qu'il n'y a rien
10:11de plus précieux
10:12pour l'homme
10:12que la dignité
10:14de se tenir libre
10:15et debout
10:16sur la terre
10:17dans laquelle plongent
10:19ses racines.
10:21Parce que le privé
10:22de ce droit
10:23conduit inévitablement
10:25au ressentiment,
10:27à la violence
10:28et à la guerre.
10:30Vous avez dit quoi,
10:30Sébastien Ligné ?
10:31Non, mais c'est du charabia.
10:32Pourquoi vous dites
10:33c'est du charabia ?
10:34C'est magnifique.
10:36Il n'y a rien
10:37de plus précieux
10:38pour l'homme
10:39que la dignité
10:39de se tenir libre
10:41et debout
10:41sur la terre
10:42dans laquelle
10:42plongent ses racines.
10:43C'est magnifique.
10:44Merci, Tchadjpt.
10:45Non, mais honnêtement,
10:47de toute façon,
10:47les discours à l'ONU,
10:50il y a tout un cérémonial
10:51un petit peu ridicule,
10:52c'est hyper protocolaire,
10:53on essaye de faire du poétique,
10:54de faire du Malraux,
10:55du De Gaulle,
10:56mais en fait,
10:57la réalité,
10:57c'est que les hommes
10:58qui parlent devant l'ONU,
11:01hormis à quelques exceptions
11:02près pour le moment historique,
11:03c'est des discours
11:04pour se faire plaisir,
11:04c'est des discours
11:05que personne n'écoute,
11:06que personne n'entend.
11:07Moi, ce qui m'intéresse,
11:08c'est est-ce que Jean-Noël Barraud
11:09pourrait dire, par exemple,
11:11pendant une campagne présidentielle
11:12en France,
11:13lorsqu'il soutiendra
11:14le candidat macroniste
11:16de 2027,
11:17quoique certains considèrent
11:19que le macronisme sera mort,
11:20il n'y a rien de plus précieux
11:22pour l'homme
11:22que la dignité
11:23de se tenir libre
11:24et debout sur la terre
11:25dans laquelle plongent ses racines.
11:27L'international réactionnaire
11:28est là, André Valigny.
11:29Pas du tout.
11:30Excellent.
11:30Pas du tout.
11:31C'est le patriotisme
11:33au sens du terme.
11:34On est fiers d'être
11:34dans son pays,
11:36de cultiver ses racines,
11:39son identité.
11:40Tant mieux.
11:41Mais est-ce qu'il pourrait dire
11:42la même chose en France ?
11:44J'espère qu'il pourra le dire.
11:45J'espère qu'il pourra le dire.
11:46J'avais l'impression
11:47que les Français
11:48qui veulent se tenir
11:49libre et debout
11:50dans les terres
11:51dans lesquelles
11:53ils plongent leurs racines,
11:54c'est pas facile,
11:55mais c'est plutôt ça,
11:57plutôt à l'impression
11:57qu'ils sont parfois stigmatisés.
11:59Ils sont même ringardisés.
12:01Ringardisés, vous dites.
12:01Ils sont ringardisés, absolument.
12:03Parce qu'ils sont trop français,
12:04voyez-vous.
12:05Trop blancs, trop français.
12:07C'est la France-Rance.
12:07C'est la France-Rance, absolument.
12:09Mais non, mais je ne crois pas.
12:10D'un point de vue ethnique
12:11comme d'ailleurs
12:11d'un point de vue
12:12de l'universel,
12:14puisque être français,
12:16c'est une identification,
12:18c'est un mode de vie.
12:19Et donc, faire son français,
12:20c'est à la fois une gloire
12:22et à la fois, malheureusement,
12:23une attaque,
12:24peu importe les origines
12:25qui sont les autres.
12:25Il y a un peu
12:26de français de souche
12:27dans le discours
12:28de Jean-Noël Barraud.
12:29Pardonnez-moi.
12:30Il n'y a rien
12:31de plus précieux pour l'homme
12:32que la dignité
12:33de se tenir libre et debout
12:34sur la terre
12:34dans laquelle plonge ses racines.
12:36Français de souche.
12:37Pardonnez-moi.
12:38Français,
12:39ce n'est pas une insulte.
12:41Alors,
12:41ça peut être insultant
12:42pour certains.
12:43Je ne pense pas.
12:44Si Sarah Knafo
12:45avait fait le même discours,
12:46vous avez des tweets
12:47de toute la macronique.
12:48C'est le retour
12:49de l'international à l'actionnaire.
12:51On avance
12:52et je vous montre
12:52l'image du jour,
12:53André Valény,
12:53parce que ça vous concerne,
12:54vous qui êtes avocat.
12:55Très, très intéressant
12:56de voir le monde
12:58dans lequel on vit
12:59et de faire
13:00une sorte de focus
13:02sur le monde judiciaire.
13:05Je peux revenir
13:05d'un mot sur le réactionnaire ?
13:09Non, parce que
13:11ce qu'a dit Barraud
13:12est très bien.
13:13Il n'y a rien de plus précieux
13:13pour un homme
13:14que de se tenir debout.
13:16avec dignité
13:16sur la terre
13:17où plongent ses racines.
13:19Il n'y a souvent
13:20rien de plus pénible
13:21et douloureux
13:22pour un homme
13:22que d'être déraciné.
13:23Je pense aux immigrés
13:25qu'on stigmatise
13:26un peu trop souvent
13:27et qui sont là
13:27parce que la misère
13:29les a poussés
13:29à quitter leur pays
13:31et leur famille.
13:32Cette phrase,
13:33on peut la renverser
13:34pour penser aux immigrés
13:35qui ont été déracinés.
13:37Mais alors, attendez.
13:38Vous avez entièrement raison
13:39et on pourrait
13:40tirer le fil
13:41un peu plus loin.
13:42Je pense à tous
13:43les immigrationnistes
13:44qui ne pensent pas
13:45une seule seconde
13:46au déracinement
13:47des personnes
13:48qui quittent leur terre
13:49et qui se retrouvent
13:50dans une culture
13:50qu'ils ne connaissent pas,
13:51qu'ils ne partagent pas
13:52et qui souffrent
13:53parce qu'on n'a même plus
13:55les moyens de les accueillir.
13:56Et qui sont exploités
13:57par un MEDEF
13:57qui les accueille
13:58à bras ouverts.
13:59Ce n'est pas que le MEDEF.
14:00Moi, j'ai plus France Terre
14:02d'asile en tête
14:03que le MEDEF.
14:03Mais vous avez raison,
14:04il y a aussi le MEDEF.
14:06Gérald Darmanin,
14:07l'image du jour.
14:08C'est vrai que c'est
14:08un sujet passionnant.
14:09Mais là, pour le coup,
14:10c'est très intéressant aussi.
14:12Je disais,
14:13c'est un monde étrange
14:14dans lequel nous vivons
14:15qui ne respecte plus rien.
14:17On pouvait être
14:17en désaccord avec les gens.
14:19On pouvait être
14:19en confrontation
14:20avec les gens.
14:21Mais le B à bas,
14:22le respect,
14:23on se dit bonjour,
14:24on se sert la main
14:24et puis ensuite,
14:25on échange,
14:25on débat.
14:26idée contre idée.
14:27Gérald Darmanin,
14:28qui d'ailleurs sera
14:29notre invité demain
14:30à 20h dans l'heure des pros,
14:32était en déplacement
14:33pour présenter son projet
14:34de réforme de la sanction pénale.
14:36Il y a des caméras
14:36un peu partout.
14:37Puis vous avez deux avocats
14:38qui vont l'interpeller
14:40et dont une avocate
14:42qui va refuser
14:43de lui serrer la main
14:44fièrement devant les caméras.
14:46Regardez cette séquence,
14:47j'ai trouvé ça hallucinant.
14:49Une question,
14:50M. le ministre,
14:50de la part d'un avocat.
14:51Oui, mais vous me dites
14:54que ce n'est pas
14:54M. le ministre,
14:55s'il vous plaît.
14:56Vous ne répondez pas
14:56aux questions.
14:57Les professionnels
14:58vous demandent
14:58Ah, c'est dommage.
14:59On est venu justement
14:59pour vous poser
15:00plein de questions.
15:01En toute bienveillance.
15:01Vous n'avez plus de temps.
15:02Bonjour, madame.
15:03Non, je vous sent très bien.
15:04Vous voyez ?
15:04Non, mais par contre,
15:06j'ai des questions
15:06à vous poser.
15:07Vous ne savez pas la main.
15:07Non, mais par contre,
15:08j'ai des questions
15:08à vous poser.
15:09En toute bienveillance.
15:10On est fair-play.
15:11On est fair-play,
15:12mais parce qu'on veut
15:12des réponses.
15:13C'est ça qui s'appelle
15:13la démocratie.
15:14Madame, quand on commence...
15:15Sur les peines qui existent déjà
15:16que vous voulez prononcer.
15:17Maître, avec tout le respect
15:17que je dois.
15:18Quand on ne serre pas
15:18la main des gens,
15:19ça commence en irrespect
15:20et c'est dommage
15:20pour votre profession.
15:21Et c'est dommage
15:22pour la profession,
15:23dit-il.
15:23Elle est fière de faire ça
15:25et elle va s'expliquer.
15:26Elle va expliquer son geste.
15:27Alors là, les amis,
15:29c'est 30 secondes d'explication.
15:30Vous avez trois heures
15:31pour comprendre le rationnel.
15:32Regardez.
15:34On n'est pas souhaité
15:34lui serrer la main
15:35parce que j'estime
15:36que sa politique
15:38et la façon
15:39dont il la mène
15:41n'est pas en fait
15:43de la politique
15:43est quelque chose
15:44qui conduit simplement
15:45à la volonté d'être élu.
15:47Et c'est ce que je perçois
15:47moi de chez lui.
15:48C'est ma clause de conscience
15:49de ne pas accepter
15:49de lui serrer la main.
15:50Néanmoins,
15:51j'avais des questions
15:51à lui poser
15:52et je constate aussi
15:53qu'au moment où nous,
15:54on a eu des questions
15:55à lui poser
15:55et des choses à lui dire,
15:56il est parti.
15:57Donc peut-être
15:57qu'il peut comparer
15:58le fait de ne pas serrer
15:59la main de quelqu'un
16:00et de partir
16:01qu'on répond aux questions.
16:01En attendant,
16:02ce n'est pas moi
16:02qui ai des responsabilités publiques.
16:03Je me tourne vers vous,
16:04André Vallée.
16:05En fait,
16:06j'ai de la peine
16:07quand je vois cette séquence-là.
16:08Je me dis
16:08qu'on n'a plus
16:09aucune limite.
16:10La clause de conscience,
16:11qu'est-ce que ça veut dire
16:11la clause de conscience,
16:13s'il vous plaît ?
16:13Gardons notre sérieux
16:15et notre calme.
16:15La clause de conscience,
16:16ça joue pour les journalistes.
16:18Mais la clause de conscience,
16:19alors attendez,
16:20imaginons André Vallée,
16:22je vous déteste.
16:24Vous me croisez,
16:25vous êtes caméra,
16:25c'est le retour du grand ministre.
16:27Mais je vous déteste
16:28et je ne vous serre pas la main.
16:30Et je dis,
16:30c'est ma clause de conscience.
16:32Qu'est-ce que ça veut dire ?
16:33Qu'est-ce que ça veut dire par là ?
16:34D'abord,
16:34moi,
16:34je ne vous déteste pas.
16:38Et quand bien même,
16:39je vous serrerai la main
16:40parce que c'est la moindre
16:41des courtoisies républicaines.
16:42En l'occurrence,
16:44il s'agit d'une manifestation officielle
16:45qu'une avocate,
16:46en plus une avocate
16:47qui a prêté serment,
16:48qui a fait des études,
16:50qui est censée être quand même
16:51entre guillemets
16:52civilisée,
16:53éduquée,
16:54cultivée,
16:55refuse de serrer la main
16:57du ministre
16:57parce qu'elle n'est pas d'accord
16:58avec sa politique.
16:59C'est la vantable.
16:59Cela dit,
17:00elle doit être très contente ce soir
17:01parce que ça lui fait
17:01une belle publicité.
17:02J'ai hésité à montrer
17:03cette séquence,
17:04André Valény,
17:04pour deux raisons.
17:05D'abord,
17:06peut-être que,
17:07écoutez,
17:07elle regrette ce geste-là.
17:09J'ai tenté de la joindre,
17:10elle était un joyeux.
17:11Elle regrette peut-être
17:12ce geste-là.
17:12Il y a le coup de l'émotion,
17:14elle voit des caméras,
17:14bon,
17:15elle a envie de rentrer.
17:16Puis deux,
17:17c'est faire une promotion
17:18si elle l'assume,
17:18elle l'assumait ensuite,
17:20c'est faire une promotion
17:21à quelqu'un
17:21qui ne le mérite pas.
17:22Mais simplement,
17:23ça dit beaucoup du climat
17:24actuellement
17:24et du climat de la justice.
17:26Et moi,
17:26je fais un parallèle
17:27entre ce que je viens de voir,
17:29ce n'est pas le même niveau,
17:30mais écoutez attentivement
17:31la secrétaire générale
17:33de l'Union syndicale
17:36des magistrats.
17:37Elle s'appelle
17:38Alexandra Vaillant.
17:39Elle était invitée
17:39d'RTL ce matin
17:40et on lui a parlé
17:41de la réforme.
17:42Écoutez,
17:43parce qu'on lui pose
17:43la question,
17:44est-ce que la justice
17:44est laxiste ?
17:46Écoutez attentivement
17:47ce qu'elle va dire
17:47et moi,
17:48je fais un pont
17:49entre les deux.
17:49C'est une accusation
17:52que l'on entend beaucoup.
17:54Toujours une petite musique populiste
17:56qui revient
17:56concernant les magistrats.
17:57Les magistrats sont là
17:59pour appliquer la loi.
18:00Ils ne sont ni trop répressifs
18:02ni trop laxistes.
18:03Ils appliquent la loi
18:04en fonction du dossier
18:05qui leur est soumis,
18:06en fonction de ce qu'il y a
18:07dans le dossier.
18:09Donc,
18:09en disant
18:09en fait et en droit,
18:13en rendant une décision.
18:14Voilà.
18:15Donc,
18:15partir de ce projet
18:17en disant sous l'angle
18:18la justice est trop laxiste,
18:20non.
18:21Une petite musique populiste.
18:23C'est pour ça
18:23que ça m'a fait tiquer
18:24lorsque vous avez employé
18:25le terme populiste.
18:26Vous savez,
18:26c'est le...
18:27Mais Rachel,
18:28c'est toujours la même chose.
18:29C'est quand on n'a plus d'arguments,
18:30on sort le chiffon rouge populiste
18:32un peu comme le chiffon rouge
18:34extrême droite.
18:36Très, très intéressant
18:37dans cette déclaration.
18:38On ne parle pas d'un syndicat
18:38pas vous, Rachel, bien sûr.
18:39On ne parle pas du syndicat
18:40d'escrème gauche.
18:40Non,
18:41c'est le premier syndicat
18:41de magistrats.
18:42On est sur un syndicat majoritaire
18:43qui est plutôt censé être modéré.
18:45C'est bien pour vous expliquer
18:46à quel point le système judiciaire
18:47est sclérosé de l'intérieur
18:48et ça symbolise aussi
18:50le fait que la tâche
18:51de Gérald Darmanin
18:52est complexe.
18:53Je ne sais pas
18:53si c'est mission impossible.
18:54Mais honnêtement,
18:55on n'est pas loin.
18:56Parce que quand on voit
18:56qu'avec sa prison
18:58de haute sécurité,
18:59vous avez à peine
19:00la première porte est refermée,
19:03vous avez le communiqué
19:04du syndicat de la magistrature,
19:05vous avez la Ligue des droits de l'homme,
19:08vous avez des magistrats
19:09qui vous expliquent
19:09qu'on va faire en sorte
19:10que certaines mesures
19:12ne s'appliquent pas.
19:13Vous vous rendez compte ?
19:14Vous avez un avocat
19:14qui porte plainte ?
19:15Un avocat qui porte plainte.
19:16Là, avec la mesure
19:17qu'il présente,
19:18il explique qu'on va essayer
19:19de redonner du pouvoir au juge
19:20et expliquer qu'on va pouvoir
19:21condamner des délinquants
19:21à des peines de moins
19:22d'un mois de prison.
19:23Mais à la fin,
19:24ça reste à la décision du juge.
19:26Et si un juge rouge
19:27décide qu'il n'appliquera pas
19:29la loi du ministre,
19:29il ne l'appliquera pas.
19:31Sa tâche est immense.
19:32Bon, il faut dire à cette dame,
19:34la secrétaire générale
19:36de l'Union syndicale des magistrats,
19:37Alexandra Vaillant,
19:38bien que 80% des Français
19:40considèrent que la justice
19:41est laxiste.
19:42Est-ce que c'est un drame ?
19:43Est-ce que ça fait de ces gens
19:44des gueux ?
19:45Non, non, bien sûr que non.
19:46Des imbéciles ?
19:47Non, mais...
19:47Pour les respecter.
19:48Écoutez pourquoi ils considèrent
19:49que la justice est laxiste.
19:50Vous voyez ce que je veux dire ?
19:51Bien sûr.
19:51Et Gérald Darmanin
19:52a parlé de ça aujourd'hui.
19:54J'ai trouvé intéressant
19:54la phrase dans laquelle il dit
19:56« Les magistrats ne sont pas laxistes,
19:58c'est le système judiciaire qu'il est. »
20:00Tout entendu,
20:01ce sont les lois pénales
20:02qui ne sont pas assez sévères.
20:03D'où son idée
20:03de durcir les lois pénales,
20:04de les rendre plus sévères.
20:06Mais Darmanin lui-même
20:06a reconnu que les magistrats
20:08n'étaient pas laxistes.
20:08Ils appliquent des peines.
20:09Il ne peut pas se mettre
20:10à d'autantique des peines
20:11avec son cœur par la loi.
20:12Oui, alors André,
20:13cet argument,
20:14je l'entends beaucoup.
20:15Ils appliquent la loi.
20:16Pardonnez-moi,
20:17et vous le savez mieux que personne.
20:18Un magistrat,
20:20il peut utiliser
20:21des éléments dans la loi
20:22en bien ou en mal.
20:25C'est ce qu'on appelle
20:25la libre appréciation du juge.
20:26Ah oui,
20:26mais la libre appréciation,
20:27c'est très intéressant.
20:28On prend le cas des peines planchées.
20:30Les peines planchées,
20:31elles n'étaient pas exécutées.
20:32Parce qu'à chaque fois,
20:33vous aviez dans la peine planchée
20:34des dérogations.
20:36Voilà.
20:36Donc, encore une fois,
20:37c'est leur droit.
20:39Mais un jour,
20:40il faudra peut-être avoir
20:40le courage de deux choses.
20:42Un,
20:42que le syndicat de la magistrature,
20:44ça devienne la grande muette
20:45comme pour les militaires.
20:49Et deux,
20:49d'avoir des peines minimales
20:51où le magistrat
20:53ne pourra pas faire
20:54ce qu'il veut de la loi.
20:55Quand vous regardez
20:55les émeutiers du 14 juillet,
20:57il y en a qui risquaient
20:57cinq ans d'emprisonnement.
20:58Ils ont pris six mois avec sursis.
21:00Je suis allé en comparaison.
21:01C'est immédiat.
21:01Et vraiment,
21:02je vous assure,
21:03j'ai l'impression
21:03de vivre un façois judiciaire
21:05avec à chaque fois
21:06les mêmes arguments.
21:07Et franchement,
21:08ce n'est pas facile
21:09pour le président magistrat.
21:11Mais avec un décalage XXL
21:13entre les réquisitions
21:14et finalement la décision de justice.
21:16Moi, j'aime bien
21:16que vous ayez lié les deux sujets.
21:18Bien sûr.
21:19Parce qu'en fait,
21:20on a dans notre système juridique
21:22une hiérarchie des normes
21:23où il y a des lois
21:24effectivement écrites
21:25et des lois non écrites.
21:26Et des lois de coutume.
21:28Des lois qui permettent
21:29d'appliquer notamment
21:30la fraternité
21:31et le respect
21:31que nous devons
21:32à un ministre.
21:33Eh bien,
21:34elle devait,
21:35parce qu'elle est avocate,
21:36appliquer cette loi non écrite
21:37qui est de serrer la main.
21:39Pardonnez-moi,
21:39elle est ridicule.
21:40Mais il faudrait peut-être,
21:41moi je serais très intéressé
21:42de voir comment
21:43on peut en arriver là
21:44à un tel niveau
21:46d'irrespect
21:47alors qu'on est avocat.
21:49c'est quand même incroyable.
21:52La publicité
21:53et puis on revient
21:54dans un instant
21:54on parlera des droits de douane.
21:57J'ai une question
21:57pour les téléspectateurs
21:58je sais que vous êtes très nombreux
21:59et je vous remercie
22:00même l'été
22:00vous êtes très nombreux.
22:01Si vous avez des nouvelles
22:02d'Emmanuel Macron
22:03dites-le moi.
22:05Parce qu'en fait
22:05on n'en a aucune.
22:06Depuis dimanche soir
22:07on essaye de savoir
22:08ce que pense le président
22:09de la République.
22:10Peut-être eu un coup de chaud
22:11à Brégançon
22:11quoique on l'a vu
22:12sur les réseaux sociaux
22:13tweetés
22:13ou envoyés des petits textos.
22:14Donc si vous avez
22:16sur les droits de douane
22:18des nouvelles
22:18du président de la République
22:19sinon c'est une alerte
22:21en vénévant
22:21dans les prochaines minutes.
22:22A tout de suite.
22:27Excuse à la télé.
22:28Eh bien écoutez
22:28je suis toujours attentif
22:30aux messages
22:30sur les réseaux sociaux
22:31et les téléspectateurs.
22:33Que disent-ils ?
22:33Alors là c'est pas drôle.
22:34Faites attention
22:35parce que vous avez souvent
22:36tendance à faire
22:37des gaffes.
22:39Donc je le dirai à la fin.
22:40Mais je pense fort à Rick
22:42qui vient d'envoyer
22:43un message très tendre
22:44qui disait que son papa
22:45nous regardait très souvent
22:46et que son papa
22:48s'était éteint
22:48et donc il nous regarde
22:50et qu'il pense à chaque fois
22:51qu'il nous regarde
22:52qu'il pense à lui.
22:53Donc on pense très fort
22:54à ce téléspectateur
22:56Rick Watt
22:56qui m'envoie ce message.
23:00Revenons à ce qu'on disait
23:01pendant la publicité
23:02parce qu'on a continué
23:03de parler de cette femme
23:04qui a refusé de serrer la main
23:05avocate
23:07à Gérald Darmanin.
23:09Et on se disait
23:09mais quelles sanctions ?
23:10Pas forcément des sanctions
23:11mais peut-être que le bâtonnier
23:12peut contacter l'avocate
23:14en disant
23:14ce ne sont pas des manières
23:15vous devez être exemplaire
23:17quand on est avocat
23:18vous pouvez ne pas partager
23:20les idées
23:20du ministre de la justice
23:21et au moins serrer lui la main.
23:24André ?
23:24Oui
23:25en même temps
23:25elle n'était pas
23:26dans l'exercice
23:27de sa profession.
23:28Elle était en robe
23:28pardonnez-moi
23:29devant le tribunal
23:30ah bah oui
23:30elle était en robe
23:31on peut revoir l'image.
23:32Ah d'accord
23:32elle était en robe.
23:33J'ai retrouvé la phrase
23:34que l'on prête
23:35que l'on dit
23:36lorsqu'on prête serment
23:37moi j'ai prêté serment
23:38en 1984
23:39donc c'est pas hier
23:40mais la phrase est toujours la même
23:42lorsqu'on prête serment
23:43devant le bâtonnier
23:44on dit
23:45je jure comme avocat
23:46d'exercer mes fonctions
23:47avec dignité
23:48conscience
23:49indépendance
23:50probité
23:51et humanité.
23:53Je ne pense pas
23:54qu'elle ait respecté
23:55son serment
23:56en s'étant comporté
23:57comme elle s'est comporté
23:58avec le ministre.
23:59Mais en revanche
24:00avec beaucoup de
24:01ça n'est pas je peux dire
24:01peut-être que le syndicat
24:02de la magistrature
24:03l'a applaudi
24:04peut-être que la France insoumise
24:05lui a dit
24:05félicitations ma petite dame
24:07pour les prochaines élections
24:08législatives
24:08venez avec nous
24:09elle a travaillé
24:11pour certaines associations
24:12c'est très intéressant
24:13de voir ce que diront
24:14les associations
24:15qui auront encore
24:16un peu plus d'argent
24:16pour lutter contre
24:17les discriminations
24:18et contre la haine
24:19pour éviter la haine
24:20déjà ça passe par
24:21se serrer la main
24:22et ensuite
24:22c'est important de débattre.
24:24Je voudrais juste
24:24qu'on aille sur le fond
24:25parce qu'on n'a même pas
24:25eu le temps de voir le fond
24:26mais on en parlera longuement
24:27avec Gérald Darmanin
24:29le ministre de la justice
24:30demain
24:30à 20h
24:32Gérald Darmanin
24:32qui a présenté
24:34son projet
24:35S.U.R.E
24:38renforcer la lisibilité
24:40et la crédibilité
24:40de la réponse pénale
24:42améliorer l'organisation
24:43et le fonctionnement
24:44de la justice criminelle
24:45Marie-Victoire
24:46Diodonnet nous explique
24:47Ce projet de loi
24:50est guidé par deux objectifs
24:51répondre à la crise
24:53de confiance dans la justice
24:54notamment compte tenu
24:55de la différence
24:56entre le prononcé
24:57de la peine
24:58et la peine véritablement
24:59effectuée par le condamné
25:01il s'agit aussi
25:02de répondre
25:03je cite
25:04à l'incapacité progressive
25:05de la justice
25:06à juger les crimes
25:07les plus graves
25:08dans des délais raisonnables
25:10alors parmi ces 10 articles
25:11il y a par exemple
25:12le fait de ne réserver
25:14le sursis simple
25:15qu'au primo délinquant
25:17c'est-à-dire aux personnes
25:18dont le casier judiciaire
25:19est vierge
25:19on peut également évoquer
25:21le rétablissement
25:22de peines de prison
25:23ferme de moins d'un mois
25:25dite ultra courte peine
25:27Gérald Darmanin
25:27propose également
25:28de supprimer
25:29les aménagements
25:30de peines
25:31rendues obligatoires
25:32principalement
25:33en cas de condamnation
25:34de peines de prison
25:35de moins d'un an
25:36bon à savoir
25:37sur le sujet
25:37en 2024
25:38plus de 40%
25:40des peines
25:40avaient été aménagées
25:42notamment par la pose
25:43d'un bracelet électronique
25:44ce chiffre était
25:45de 33%
25:46en 2019
25:47et puis
25:48une autre proposition
25:49c'est l'extension
25:50de la procédure
25:51du plaidé coupable
25:52non seulement
25:53avec les délits
25:54mais cette fois
25:55avec les crimes
25:56l'objectif derrière cela
25:57c'est bien sûr
25:58de réduire les délais
25:59d'audiencement
26:00et de jugement
26:016 ans d'attente
26:02en moyenne
26:02pour les cours criminels
26:03mais aussi
26:04de s'attaquer
26:04à la récidive
26:06le taux atteint
26:0660%
26:07dans les 5 ans
26:09qui suivent
26:09l'incarcération
26:11Sébastien Ligné
26:12là où c'est intéressant
26:13je trouve
26:13c'est qu'il détricote
26:15méthodiquement
26:15point par point
26:16tout ce qu'on fait
26:18ou entreprise
26:18ses prédécesseurs
26:19c'est-à-dire que
26:20Nicole Belloubet
26:21c'était la fin
26:22des aménagements
26:22enfin la démocratisation
26:24des aménagements
26:25de peine
26:25on est à plus de 40%
26:26aujourd'hui
26:27donc 40%
26:28des peines prononcées
26:29sont aménagées
26:29je ne sais pas si
26:29on rend compte
26:30du délire
26:30Eric Dupond-Moretti
26:33était contre
26:33un fervent partisan
26:36du sursis
26:37et donc il considérait
26:38qu'il ne fallait
26:38absolument pas
26:39enlever le sursis
26:40hormis pour les
26:40primo-délinquants
26:41et donc c'est drôle
26:43il détricote tout
26:44donc c'est à la fois
26:45il faut se féliciter
26:46parce que le volontarisme
26:47politique est toujours
26:47intéressant
26:48notamment d'un part
26:49d'un ministre de la justice
26:50là on peut un petit peu
26:51voir le verre
26:52à moitié vide
26:53c'est qu'on se dit
26:53que de temps perdu
26:55d'attendre 8 ans
26:56avant d'avoir enfin
26:57un ministre de la justice
26:58qui pour reprendre ses mots
27:00fait de la politique
27:00du bon sens
27:01vous avez venu de résumer
27:02la Macronie
27:03donc voilà
27:038 ans
27:03vous avez venu de résumer
27:04la Macronie
27:058 ans pour détricoter
27:06ce qui a été
27:06pour Eric Dupond-Moretti
27:07vous pourriez quand même
27:08l'appeler par son surnom
27:09le ministre du sentiment
27:10de la sécurité
27:11le droit de douane
27:12est-ce que vous avez
27:13cher téléspectateur
27:14des nouvelles d'Emmanuel Macron
27:16je ne sais pas où il est
27:17je ne sais pas
27:18s'il est satisfait
27:19de cet accord
27:19je ne sais pas si
27:20il est comme
27:21le premier ministre
27:23François Bayrou
27:24en considérant
27:25que c'est un accord
27:25qui est une soumission
27:26une soumission
27:27un accord welbeckien
27:29je rappelle
27:30parce que c'est très important
27:3115% de taxes
27:32sur les produits
27:33de l'Union Européenne
27:33mais c'est surtout
27:34que l'Union Européenne
27:35doit s'engager
27:36à acheter 750 milliards
27:37de dollars
27:38d'achats d'énergie
27:39pour remplacer le gaz russe
27:41et 600 milliards
27:42d'investissements
27:42supplémentaires aux Etats-Unis
27:44et les 750 milliards
27:45ce n'est pas étalé
27:46sur une décennie
27:47c'est très rapide
27:48donc on va devoir
27:49multiplier par 3
27:50les investissements
27:52sur l'énergie
27:53chez nos amis américains
27:58nos adversaires peut-être
27:59diront certains
28:00Donald Trump
28:01qui jubile
28:01depuis l'inégoration
28:03de son golfe
28:03en Écosse
28:04regardez c'était sa réaction
28:05cet après-midi
28:05nous venons juste
28:09de signer un accord
28:10avec l'Union Européenne
28:11mais aussi
28:12avec le Royaume-Uni
28:13vraiment un bon deal
28:16et un bon deal
28:17pour tout le monde
28:18tout le monde est heureux
28:19le Royaume-Uni
28:22voulait cet accord
28:23ils ont essayé
28:24de le faire
28:24pendant 12 ans
28:25et nous
28:26nous avons réussi
28:27ça veut bien dire
28:29que quelqu'un
28:29a fait du bon travail
28:30on revient
28:32sur la première question
28:33des nouvelles
28:34d'Emmanuel Macron
28:35comment se fait-il
28:36comment se fait-il
28:37que depuis
28:37dimanche soir
28:38le président
28:39de la république
28:40qui est le penseur
28:41de cette Europe
28:42qui vient de se
28:43mettre
28:44un genou à terre
28:46devant
28:47les Etats-Unis
28:48comment se fait-il
28:49qu'Emmanuel Macron
28:50n'ait pas réagi
28:51dit André Wallin
28:51moi je pense
28:53qu'il n'est pas
28:54très satisfait
28:54de cet accord
28:55et j'ai lu
28:56quelque part
28:56dans la presse
28:57que le premier ministre
28:59a fait son tweet
29:00après s'être concerté
29:01avec le président
29:02de la république
29:03donc François Béraud
29:04a dit qu'il était
29:05très mécontent
29:06de cet accord
29:07après en avoir
29:07parlé avec Macron
29:08et puis après avoir
29:09écrit oui
29:10le manifeste
29:11pour la constitution
29:12européenne
29:13mais ça c'était
29:13il y a longtemps
29:14oui bien sûr
29:14c'était il y a 20 ans
29:15oui bien sûr
29:16donc on parle de l'accord
29:16de ces derniers jours
29:18je pense qu'Emmanuel Macron
29:19ne va pas rester
29:20sans réagir
29:21il doit préparer
29:22quelque chose
29:22il doit s'activer
29:23il doit téléphoner
29:24je pense qu'il n'ait pas
29:25les bras croisés
29:26qu'il n'ait pas
29:27les bras croisés
29:28devant cet accord
29:28il n'y a qu'un numéro
29:30il ne répond pas
29:30c'est Ursula von der Leyen
29:31vous vous rendez compte
29:33du niveau
29:34c'est-à-dire qu'on en vient
29:34aujourd'hui
29:35le président de la république
29:36française
29:37qui un
29:37n'est pas encore au courant
29:38parce que c'est quand même
29:39ça qui est hallucinant
29:39c'est qu'on ne sait pas
29:41encore concrètement
29:41ce qu'il y a dans cet accord
29:42aujourd'hui
29:43non mais vous
29:43vous ne savez pas
29:44non non
29:44François Bayrou l'a dit
29:46il a dit qu'on ne connaissait
29:47pas encore tous les détails
29:48vous vous rendez compte
29:49le degré d'impuissance
29:50et donc maintenant
29:51c'est donc au président français
29:53d'appeler Ursula von der Leyen
29:55qui je rappelle
29:55n'est pas élue démocratiquement
29:56par les peuples européens
29:57et c'est à nous
29:59de l'appeler
29:59pour avoir des détails
30:00et pour taper du pont
30:00sur la table
30:01face à Emmanuel Macron
30:03c'est un monde
30:04idéologique
30:05dans lequel il a baigné
30:06grandit
30:07et qu'il a alimenté
30:07depuis des années
30:08qui s'effondre
30:09je suis désolé
30:10de le dire comme ça
30:11c'est vrai
30:12c'est profondément vrai
30:13l'européisme
30:14à outrance
30:15dont je me réclame
30:16mais maintenant
30:17je ne sais pas
30:18si vous vous réclamez
30:18aussi européiste
30:20que ça
30:21André Valigny
30:22un fervent européen
30:23je le demeure
30:23je ne vais pas abjurer
30:25ma foi européenne
30:26même si cet accord
30:27est très déséquilibré
30:28mais je pense que cet accord
30:29ne restera pas en l'état
30:30il ne sera pas appliqué
30:31en l'état
30:32il va être modifié
30:33il va être ajusté
30:34d'ailleurs le gouvernement le dit
30:35le ministre Barraud l'a dit
30:36le ministre Haddad l'a dit aussi
30:38je pense que cet accord
30:39qui est encore très flou
30:41d'après ce qu'on peut savoir
30:42des grands principes
30:43ont été évoqués
30:44mais on n'est pas entré
30:45dans les détails
30:46je pense que dans les détails
30:47les choses vont se rééquilibrer
30:48je l'espère
30:49en faveur de l'Europe
30:49il y a Gabriel Attal
30:51qui fait une tribune
30:52ce soir
30:53qui dit
30:53que parmi les propositions
30:55que l'on peut faire
30:55c'est de taxer davantage
30:57les services américains
30:58l'importation
31:00de services américains
31:01notamment les GAFAM
31:03le problème
31:04c'est que ça pénaliserait
31:05les entreprises européennes
31:06parce qu'elles ont besoin
31:07de ces services américains
31:08on est un peu piégé là
31:09mais je pense que l'accord
31:10je le répète
31:10ne va pas rester en l'état
31:12vous parlez de Gabriel Attal
31:13qui l'année dernière
31:14soutenait
31:14corps et âme
31:15Valéry Hayé
31:16Valéry Hayé
31:17qui se félicitait
31:19de réélire
31:20Ursula von der Leyen
31:22en disant que
31:23l'élection
31:23d'Ursula von der Leyen
31:25était l'empreinte
31:26de Renew Europe
31:27il faut aussi
31:28repréciser
31:28et remettre tout
31:29dans son contexte
31:29c'est bien d'écrire
31:30dans le Figaro Vox
31:31mais c'est aussi bien
31:32de rappeler
31:32qu'on a été
31:33un penseur
31:34un acteur
31:34un moteur
31:35de cette Europe
31:36qui aujourd'hui
31:37nous mène à cet échec
31:38dans la négociation
31:39avec Donald Trump
31:40je peux vous taquiner un peu
31:41allez-y
31:42alors là il n'y a aucun problème
31:43taquinez-moi
31:44Georgia Meloni
31:45est très satisfaite
31:46de l'accord
31:46bah oui
31:47mais il n'y a rien
31:48de surprenant
31:49pourquoi Georgia Meloni
31:50est satisfaite
31:50parce que Georgia Meloni
31:51entretient des relations
31:52extrêmement
31:53étroites
31:56avec l'Italie
31:57mais j'ai noté
31:58par exemple
31:58que
31:59Bernard Arnault
32:01était satisfaite
32:02de cet accord
32:02en disant
32:03dans cette situation
32:04aussi gravissime
32:05mais attendez
32:05moi je ne vais pas
32:06sur le fond
32:07du dossier
32:08c'est-à-dire je ne suis pas économiste
32:09je laisse les économistes
32:11le soin
32:11nous expliquer l'accord
32:12moi
32:13juste ce qui m'étonne
32:15et ce qui étonne
32:16les français
32:16c'est de se dire
32:17qu'est-ce que
32:18qu'est-ce que
32:19madame von der Leyen
32:20vient négocier pour nous
32:22et qu'est-ce que
32:23comment se fait-il
32:24qu'on ait laissé
32:25madame von der Leyen
32:26se liquifier
32:27dimanche
32:29devant Donald Trump
32:30j'ai lu
32:31une déclaration
32:31du commissaire européen
32:33je ne sais plus
32:33de quelle nationalité
32:34il est
32:34je crois qu'il est
32:35d'Europe centrale
32:36le commissaire européen
32:37dit qu'il a travaillé
32:38avec ses équipes
32:39pendant des mois
32:39et des mois
32:40sur cet accord
32:41que ça aurait pu être
32:42bien pire
32:42ça n'est pas une consolation
32:44mais enfin
32:44il réfute
32:45l'argument
32:46en légèreté
32:47de la part de
32:47le président de La Leyen
32:48je ne dis pas
32:49la légèreté
32:49je dis simplement
32:50qu'aujourd'hui
32:50vous avez tellement
32:52en européiste
32:53je ne dis vous
32:54André
32:55les européistes
32:57tellement délégués
32:58les pouvoirs
32:59à Bruxelles
32:59migratoires
33:01énergétiques
33:01agricoles
33:02commerciaux
33:04qu'aujourd'hui
33:04on n'a que nos yeux
33:05pour pleurer
33:05quand il y a un mauvais accord
33:06vous pensez
33:07qu'on s'en serait mieux
33:08sortis
33:08si on avait
33:08si tous les pays
33:12auraient pu avoir
33:13peut-être leur mot à dire
33:14ça aurait peut-être
33:14été pas mal
33:15dans une union démocratique
33:16ça je pense
33:17que ça va venir
33:18maintenant
33:18mais vous
33:19ça ne vous choque pas
33:20qu'une femme
33:22seule
33:22qui quand elle est obligée
33:23d'aller à l'hôpital
33:24parce qu'elle est malade
33:24en début d'année
33:25les travaux s'arrêtent
33:26parce que madame
33:27n'est plus là
33:27ça ne vous choque pas
33:29que dans l'Europe démocratique
33:30où il n'y a que des démocraties
33:31que l'instance
33:32dirigeante principale
33:34exécutive
33:35de l'Union Européenne
33:35soit dirigée par une femme seule
33:37dans un pouvoir centralisé
33:38vertical
33:39non élue
33:40non élue démocratiquement
33:41si elle est élue
33:42elle a été élue
33:43par le Parlement européen
33:44elle a été élue
33:45par le Parlement européen
33:45oui vous avez raison
33:46est-ce que c'est normal
33:47que l'Union Européenne
33:48soit élue
33:49par le Parlement européen
33:50vous avez entièrement raison
33:52et soutenue par Valérie Hayé
33:53et tous ses amis
33:54de Renue Europe
33:55et soutenue aussi par François
33:56j'allais le dire
33:57et par le PPE
33:57regardez j'allais le dire
33:58et soutenue par François
33:59Xavier Belani
34:00et le PPE
34:01et au moment
34:02il y a deux semaines
34:03cette mascarade
34:03aurait pu s'arrêter
34:04puisqu'il y avait une motion
34:05de censure
34:05qui l'a votée
34:07reconquête
34:08le Rassemblement national
34:10le groupe de
34:12comment s'appelle-t-elle
34:13Mario Maréchal
34:14et en revanche
34:16le PS a voté contre
34:17PPE a voté contre
34:18donc la droite
34:19de François-Xavier Belani
34:20Valérie Hayé a voté contre
34:21et LFI s'est abstenue
34:22je vous propose
34:23d'écouter Thierry Breton
34:24qui était ancien
34:25commissaire européen
34:26au coeur de ce réacteur
34:27qui nous amène
34:28à cette situation
34:29et qui explique
34:30que ça va être difficile
34:31de respecter l'accord
34:32parce qu'on a
34:34des constitutions
34:34extrêmement strictes
34:35et on n'a pas forcément
34:37autant de moyens
34:38que ne l'exige
34:39cet accord
34:40c'est un jour historique
34:43parce que
34:43encore une fois
34:45ce n'est pas l'Europe
34:46qui a voulu
34:47rentrer dans cette
34:48discussion commerciale
34:50c'est le président
34:51des Etats-Unis
34:52qui désormais
34:54et c'est le monde
34:55nouveau
34:55dans lequel nous entrons
34:56a décidé
34:57d'imposer sa loi
34:58sa vision des choses
35:00en ce qui concerne
35:01le commerce international
35:02à l'ensemble
35:03de la planète
35:04et donc à nous
35:05je rappelle que nous sommes
35:06le second marché
35:08au monde
35:08après les Etats-Unis
35:09on est donc
35:10la première puissance
35:11économique
35:12hors Etats-Unis
35:13nous avons donc
35:16comme les autres
35:16subi
35:17encore une fois
35:18non pas un accord
35:20mais
35:20ces demandes
35:22l'imposition
35:23de ce qu'ils souhaitaient
35:24pour que nous puissions
35:25continuer
35:25continuer à coopérer
35:27avec les Etats-Unis
35:27On sent que lui aussi
35:29est grogui
35:29Nicolas Dupont-Aignan
35:30a réagi ce matin
35:31il demande la démission
35:32de François Bayrou
35:33Il est Premier ministre
35:35je crois
35:35il devrait démissionner
35:36parce que
35:37Emmanuel Macron
35:38a cautionné cet accord
35:39cet accord
35:40il n'est pas tombé du ciel
35:41Madame van der Leyen
35:43elle a eu des réunions
35:44avec tous les chefs d'Etat
35:45donc
35:46moi je n'aime pas
35:47l'hypocrisie
35:48dans la vie politique
35:49il faut être clair
35:49moi j'ai combattu
35:50tous ces traités
35:51qui nous mènent là
35:52eux
35:53ils les ont tous votés
35:54ils les ont tous soutenus
35:55ils acceptent cet accord
35:57en sous-main
35:58et ils viennent faire
35:59les malins
35:59pour dire
36:00c'est pas bien
36:01si c'est la soumission
36:02on résiste
36:03on se couche pas
36:05Stéphane Peux
36:06le président du groupe
36:07de gauche démocrate
36:08et républicaine
36:09que dit-il
36:09cet accord est une honte
36:10une capitulation
36:11le Parlement français
36:12doit être saisi
36:13la France ne doit pas
36:14ratifier cet accord
36:16de soumission
36:16de l'Union Européenne
36:18aux USA
36:18la question qui se pose
36:19est pas mal
36:20et intéressante
36:21est-ce que c'est
36:22au parlementaire
36:23de dire
36:24allez on y va
36:25mais si on ne valide pas
36:27cet accord
36:27on rentre dans une sorte
36:28de Frexit
36:29qui ne dit pas son nom
36:30André Valigny
36:31mais voilà où ça nous a mené
36:33j'ai vu que le parti socialiste
36:34demande au président
36:35de réunir les chefs de parti
36:36et les chefs de groupe parlementaire
36:38pour parler de cette affaire
36:39tout parti confondu
36:40oui
36:40ah bah écoutez
36:41ça y est
36:42c'est après la fin du cercle
36:43de la raison
36:43c'est la fin de l'arqueur républicain
36:45il faudrait vérifier les textes
36:46mais je ne suis pas certain
36:47que le Parlement français
36:48ait le pouvoir
36:49de contredire
36:49une décision européenne
36:50sur les questions
36:51de commerce extérieur
36:52parce que la compétence
36:53à quel point
36:53on a tout donné
36:54la compétence
36:55a été déléguée
36:56quelle tristesse
36:57mais moi
36:57ce qui m'embête beaucoup
36:58c'est que ça fait
36:59des mois et des mois
37:00qu'on nous parle
37:01en européen
37:02entre guillemets
37:03en européen
37:03avec soi-disant
37:04cette Europe
37:05de la défense
37:05aujourd'hui on est dans
37:06une véritable
37:07guerre économique
37:08c'est une crise économique
37:10larvée
37:11et qu'on ne nous parle pas
37:12de guerre
37:12de défense européenne
37:15concernant l'économie
37:16et c'est très intéressant
37:17de voir le silence
37:18d'Emmanuel Macron
37:20d'essayer de le décoder
37:21pourquoi
37:21pourquoi il dit rien
37:23parce qu'il est
37:24l'acteur de cet échec
37:25et parce que c'est plus
37:26facile de faire
37:27un tweet
37:28pour se féliciter
37:29quand il y a des actions
37:30qui sont positives
37:31que d'arriver face
37:32aux français
37:32en disant
37:32Ursula von der Leyen
37:35a pris cette décision
37:36en européen
37:37on va l'assumer
37:38qu'il l'assume
37:39sa décision
37:40mais c'est la même
37:41raison pour laquelle
37:41il l'assume
37:42et après il va voir
37:43les français dans la rue
37:44mais qu'il l'assume
37:45c'est exactement la même
37:45raison pour laquelle
37:46il ne parle jamais
37:46de sécurité
37:47il ne parle jamais
37:47d'immigration
37:48et il ne parle quasiment
37:49jamais de budget
37:49parce que c'est un homme
37:50qui fuit son bilan
37:52et qui fuit ses responsabilités
37:53Dominique de Villepin
37:54là aussi tartufferie
37:55XXL de monsieur de Villepin
37:57pourquoi
37:58il tweet hier
37:5927 juillet 2025
38:00jour de la déclaration
38:01de la dépendance européenne
38:03un traité inégal
38:04il parle d'un accord
38:06à sens unique
38:07une vente forcée
38:08de 750 milliards
38:09j'ai presque une larme
38:10quand je dis
38:11Dominique de Villepin
38:12en revanche
38:12c'est pas la mémoire courte
38:132005
38:14Dominique de Villepin
38:15le même
38:16qui appelait à soutenir
38:17la constitution européenne
38:18à cinq semaines
38:21du référendum
38:22Dominique de Villepin
38:23veut démultiplier
38:24la campagne
38:24pour le oui
38:25jouer la proximité
38:26avec les français
38:27se poser en chef de bataille
38:29un grand français
38:30un grand européen
38:31c'est un combat difficile
38:33parce qu'il va falloir
38:34véritablement sortir de nous-mêmes
38:37sortir chacun des enjeux
38:40de nos vies personnelles
38:42pour nous élever au niveau
38:44de ce qui nous fait françaises
38:46et français
38:47c'est-à-dire cette aventure collective
38:48aventure collective
38:50qui nous mène aujourd'hui
38:51dans cette situation-là
38:52où la nation n'a plus le pouvoir
38:55et la déléguée
38:56à Bruxelles
38:57c'est ça
38:58pardonnez-moi
38:58André Valigny
38:59oui mais c'est un choix assumé
39:01enfin on a délégué
39:02certaines compétences
39:03il faut assumer
39:04le fait que ces compétences
39:05maintenant soient exercées
39:06au niveau européen
39:07mais je vous le répète
39:08à mon avis
39:08l'histoire n'est pas finie
39:09cet accord ne restera pas
39:10en l'état
39:10les choses vont se rééquilibrer
39:12ça ne peut pas rester comme ça
39:14une dernière question sur ce sujet
39:16mais de toute façon
39:17c'est toujours très intéressant
39:18d'échanger avec vous
39:19la question vous dites
39:21c'est un choix assumé
39:21mais c'est un choix
39:22que les français ne voulaient pas
39:23pourquoi on y est allé quand même ?
39:26comment ils ne voulaient pas ?
39:27c'est-à-dire que le non
39:28excusez-moi en 2005
39:29ils ont voté oui à Maastricht
39:31les français
39:31en 1992
39:32pardon c'était pas le même projet
39:33en 2005
39:34ça s'est joué à rien d'ailleurs
39:35à Maastricht
39:36oui mais le non
39:37l'a remporté en 2005
39:38ensuite il y a eu
39:39le traité de Lisbonne
39:40qui a été approuvé
39:40par le Parlement
39:41sous Nicolas Sarkozy
39:43c'est vrai ?
39:44c'est pour ça
39:44à aucun moment
39:45dans la campagne présidentielle
39:46de 2007
39:47qui a donc découlé
39:48d'un Parlement
39:49la question du traité
39:51est mise en avant
39:51par l'élection
39:52donc les électeurs
39:53n'ont jamais eu
39:53à voter
39:54à se positionner
39:55par rapport à un traité
39:55de la même manière
39:56que dire que
39:57Ursula von der Leyen
39:58est élue par le Parlement
39:59c'est faux
40:00puisque personne
40:01il n'y a aucun peuple européen
40:02qui vote lors des européennes
40:03pour Ursula von der Leyen
40:05on vote
40:05c'est une élection nationale
40:07si vous faisiez demain
40:08une élection européenne
40:09en disant
40:09attention il y a une candidate
40:11qu'il va falloir afficher
40:12pour la commission européenne
40:13et sachez que vous votez aussi
40:15pour le futur président
40:16de la commission européenne
40:17je vous promets
40:17que les résultats
40:18ne seront pas les mêmes
40:18ce qui est fascinant
40:19c'est de voir
40:20que Ursula von der Leyen
40:21était finalement
40:22l'égérie
40:24de la Macronie
40:26et des européistes
40:27du côté français
40:28puisque c'était
40:29c'est félicité
40:30Madame Hayé
40:31c'est félicité
40:32Madame Hayé
40:33c'est Madame Simplo double
40:34par rapport à
40:35Jordan Bardella
40:35aux élections européennes
40:36il y a quand même
40:37quelque chose
40:37de surprenant aussi
40:38dans cette affaire
40:39les mortiers d'artifice
40:41je ne sais pas
40:41si vous avez lu
40:42cette tribune
40:43de Jérôme Fourquet
40:44vraiment passionnante
40:45l'homme qui a murmuré
40:47à l'oreille du président
40:47de la république
40:48le mot décivilisation
40:49visiblement
40:50après les émeutes
40:51il dit que les mortiers
40:53d'artifice
40:53ça devient l'arme
40:54signature
40:55d'une guérilla urbaine
40:56à la française
40:57Célia Judas
40:58Ils sont devenus
41:02le symbole
41:03des violences urbaines
41:04en France
41:04Presque inexistants
41:06il y a 20 ans
41:06les mortiers d'artifice
41:08sont aujourd'hui
41:08de véritables armes
41:10pour les émeutiers
41:11Laurent Nunez
41:12préfet de police de Paris
41:13indiquait que plus de
41:1411 000 de ses engins
41:15pyrotechniques
41:16avaient été saisis
41:17par ses services
41:18lors d'opérations
41:19dans les jours
41:19ayant précédé
41:20le 14 juillet
41:21Bien que leur vente
41:22soit réservée
41:23aux professionnels
41:23depuis 2017
41:24se procurer
41:25des mortiers d'artifice
41:27est aujourd'hui
41:27très facile
41:28Les délinquants
41:29de cité
41:29n'ont manifestement
41:30aucun problème
41:31d'approvisionnement
41:32dans de nombreux quartiers
41:33ce sont des réseaux criminels
41:35souvent en lien
41:36avec le trafic de drogue
41:37qui ont approvisionné
41:38les jeunes émeutiers
41:39Très répandus
41:40lors des émeutes
41:41de 2023
41:41selon Jérôme Fourquet
41:43l'utilisation
41:43de ces engins
41:44marque un tournant
41:45dans l'effet de violence
41:47273 commissariats
41:49commissariats annexes
41:50ou gendarmerie
41:51furent ainsi attaqués
41:52durant les émeutes
41:53de l'été 2023
41:54Le recours massif
41:55aux mortiers
41:56a en effet changé
41:57la physionomie
41:57des violences urbaines
41:58par rapport aux émes
42:00de 2005
42:01Plus récemment
42:02dans la nuit du 18
42:03au 19 juillet dernier
42:04c'est le commissariat
42:05de Compiègne
42:06dans l'Oise
42:07qui fut la cible
42:08d'une quarantaine
42:08de tirs de mortiers
42:09Face à un nombre
42:10d'attaques
42:11toujours plus important
42:12le ministre de l'Intérieur
42:13Bruno Retailleau
42:14a récemment annoncé
42:15vouloir durcir
42:16les sanctions
42:17à l'encontre
42:18des vendeurs
42:19et utilisateurs
42:20de mortiers d'artifice
42:21Et vous savez
42:24Bruno Retailleau
42:26qui a utilisé
42:26cette expression
42:27la France des salauds
42:29mais là aussi
42:29ça rejoint le premier thème
42:30que nous avons traité
42:31à savoir
42:31la question
42:32enfin le second
42:33de justice
42:34si vous avez une fermeté
42:35en matière de judiciaire
42:36peut-être que vous aurez
42:37un peu moins
42:38de mortiers d'artifice
42:40Sabrina en un mot
42:41Une question anthropologique
42:44de conquête obsidionale
42:46de conquête de territoire
42:48et d'armes
42:50qui est parfaitement capable
42:52d'assumer le désir
42:53de sécession
42:55de ces jeunes
42:56de ces quartiers
42:57prioritaires de la ville
42:59et quand il dresse
43:00une fresque
43:01monsieur Fourquet
43:02et qu'il parle
43:03de l'expansion
43:04de la vente
43:04de ces mortiers
43:06et bien il y a un lien
43:08avec l'Europe
43:08puisque l'homo racaius
43:10s'adapte tout à fait
43:11à l'homo europeus
43:12et c'est en raison
43:13de l'affranchissement
43:15des frontières
43:15qu'ils arrivent
43:16à obtenir
43:18ce type
43:18d'un par destination
43:20je suis désolée
43:20je suis un peu sarcastique
43:21mais c'est une réalité
43:23mais dans le fond
43:23dans le fond
43:24il y a un problème
43:25de sécession
43:26il y a un problème
43:27de refus de la France
43:28il y a un problème
43:28d'état de siège
43:29dans certains quartiers
43:30et les mortiers
43:31ne font que
43:31affirmer
43:32une vitalité de quartier
43:34une réputation de quartier
43:35L'utilisation
43:36de mortiers d'artifice
43:37ce chiffre
43:37pour les téléspectateurs
43:38entre 2022
43:40et 2024
43:40plus 150%
43:43d'utilisation
43:44bonsoir
43:45Yohann Usaï
43:46ravi de vous retrouver
43:46bonsoir Yot
43:47vous n'avez jamais utilisé
43:48de mortiers d'artifice
43:49très rarement
43:50vous vous mettez le feu
43:51sur la piste
43:51à l'occasion
43:52vous mettez le feu
43:53sur la piste
43:53mais jamais
43:54vous ne tirez jamais
43:55sur les forces de l'ordre
43:56avec un mortier
43:58dans un instant
43:58vous allez nous présenter
43:59100% politique
44:00et vous allez nous donner
44:01votre programme
44:01mais je voudrais avant cela
44:02qu'on voit ce sujet
44:03puisqu'on va parler
44:04de l'antisémitisme
44:05en France
44:05Emmanuel Macron
44:08c'est sidérant
44:10de voir
44:10la manière de communiquer
44:12d'Emmanuel Macron
44:12il s'avère que
44:13Marie Saint-Filtre
44:14une artiste
44:15que vous ne connaissez
44:16peut-être pas
44:16des téléspectateurs
44:17c'est une femme
44:18qui est humoriste
44:19qui a fait des petites pastilles
44:20sur les réseaux sociaux
44:21et maintenant
44:21qui se produit
44:22dans plusieurs spectacles
44:24Saint-Filtre
44:25elle a confié
44:26sur Instagram
44:27avoir été victime
44:28d'amalgames antisémites
44:30à Marseille
44:30elle a été contrainte
44:32de partir
44:33et le président
44:35de la République
44:35Emmanuel Macron
44:36qui n'a pas dit un mot
44:37pour l'instant
44:38je le rappelle
44:39sur la question
44:40des droits de douane
44:41en revanche là
44:41il a réagi
44:42sur les réseaux sociaux
44:43puisqu'il lui a envoyé
44:44un message
44:44soutiens-vous
44:45chère Marie
44:46et à tous nos compatriotes
44:47victimes d'antisémitisme
44:49nous ne cèderons rien
44:50à ceux qui instrumentalisent
44:52le conflit au Proche-Orient
44:53cherchent à nous diviser
44:55à tel point
44:55qu'il avait oublié
44:56de marcher avec
44:56les Français de confession juive
44:58Corentin Alonso
44:59nous raconte
45:00ce qui s'est passé
45:01sur sa page Instagram
45:04l'humoriste
45:05Marie Saint-Filtre
45:06raconte avoir subi
45:07des invectives
45:08sur fond d'antisémitisme
45:09pendant qu'elle se trouvait
45:11à une terrasse de café
45:12à Marseille
45:13je commande une mauresque
45:14prête au kiff
45:15d'un apéro
45:15dans cette ville
45:16que j'adore
45:16et à ce moment là
45:17j'entends crier très fort
45:18derrière moi
45:18en tapant du pied
45:19vive la lutte
45:20du peuple palestinien
45:21et de plus en plus fort
45:22jusqu'à ce que cela
45:23devienne assourdissant
45:24après avoir tenté
45:25d'engager la discussion
45:26malgré elle
45:28la comédienne
45:29décide de partir
45:30pour s'éloigner
45:30de ce qu'elle appelle
45:31la bêtise et la haine
45:32sur le vieux port
45:34elle ressasse la scène
45:35et la peur l'envahit
45:36j'ai peur qu'on me reconnaisse
45:38en tant que juive
45:39et qu'on me considère
45:39en ennemi
45:40et que ma seule présence
45:41attise la haine
45:41et la violence
45:42en réponse à sa publication
45:44le président de la république
45:46l'a assuré
45:46de son soutien
45:48soutien à vous
45:48chère Marie
45:49et à tous nos compatriotes
45:50victimes d'antisémitisme
45:52nous ne céderons rien
45:53à ceux qui
45:54instrumentalisant
45:55le conflit
45:55au Proche-Orient
45:56cherchent à nous diviser
45:57même chose
45:58du côté du maire
45:59de Marseille
45:59Benoît Payan
46:00jamais la violence
46:01et l'antisémitisme
46:02n'auront leur place
46:03à Marseille
46:03ces attaques sont intolérables
46:05et leurs auteurs
46:06doivent être condamnés
46:07avec fermeté
46:07Marseille sera toujours
46:09une ville de tolérance
46:10et de fraternité
46:11en signe de résilience
46:13le lendemain
46:14l'humoriste a tenu
46:15à prendre un café
46:16à l'endroit même
46:17où s'était déroulé
46:18la scène
46:18à juste titre
46:20monsieur le rabat-joie
46:21Sébastien Ligné
46:22rabat-joie en chef
46:23me disait
46:24mais pourquoi
46:24tu l'appelles
46:25Marie Saint-Phil
46:25vous avez raison
46:26cher
46:27Saint-Phil
46:28c'est-à-dire
46:29que c'est son nom de scène
46:30je le dis aux téléspectateurs
46:31qui ne connaissaient pas
46:32Marie
46:33nom de scène
46:34Marie Saint-Phil
46:34Rachel
46:35en revanche
46:36ce qui m'intéresse
46:37c'est le fond
46:37c'est-à-dire
46:38c'est une jeune femme
46:39qui s'assoit
46:39qui est reconnue
46:40et qui parce que
46:41juive
46:42va être tout de suite
46:44attachée
46:45au conflit
46:46israélo-palestinien
46:48et on va se retrouver
46:49dans une situation
46:50comme celle-ci
46:51est-ce que
46:51allez on va dire
46:53c'est la moindre des choses
46:54d'envoyer un message
46:55peut-être qu'Amir
46:57aurait aimé aussi
46:58avoir un soutien
46:58du président de la République
46:59peut-être qu'il faut
47:00faire un peu plus
47:00que des textos
47:01ou des réponses
47:02sur les réseaux sociaux
47:03c'est exactement ça
47:04Eliott
47:04c'est-à-dire qu'aujourd'hui
47:06en plus
47:06je ne connais pas
47:08un seul juif
47:08qui n'ait pas eu
47:09un problème
47:09de ce type-là
47:11et on voit
47:11à quel point
47:12c'est pas
47:12ok Marie s'infiltre
47:14mais comment
47:14l'antisémitisme
47:16s'infiltre partout
47:17que ce soit
47:17dans le sport
47:18que ce soit
47:18dans l'art
47:21avec Amir
47:22les commerçants
47:23les journalistes
47:24Routel-Krieff
47:25les avocats
47:26les enfants
47:27dans l'avion
47:28etc
47:29et c'est vrai
47:29que le fait
47:30qu'on ait un président
47:30de la République
47:31qui n'ait pas fait
47:32cette marche
47:32contre l'antisémitisme
47:34qui répond
47:35sur Instagram
47:36à Marie s'infiltre
47:37comme s'il était
47:38un influenceur
47:39ce n'est pas possible
47:40aujourd'hui
47:40on veut des actes
47:41extrêmement forts
47:42et moi j'aurais aimé
47:42qu'il ait la posture
47:43comme le Maroc
47:44à l'époque
47:44le roi du Maroc
47:45avait dit
47:46pendant la seconde
47:47guerre mondiale
47:47il n'y a pas de juifs
47:49ici
47:49il n'y a que des Marocains
47:50voilà la posture
47:51d'un président
47:51de la République
47:52Sabrina Medjubur
47:54en un mot
47:54je suis entièrement
47:55d'accord
47:55et d'ailleurs
47:56je pense que
47:57le propos de Rachel
47:57peut s'étendre
47:58à l'ensemble
47:58des Français
47:59et la considération
48:00qu'est le président
48:00de la République
48:01pour la sécurité
48:02des Français
48:02et je rappelle
48:04et je rappelle
48:04que notre compatriote
48:05Boilem Sansal
48:06est toujours
48:07sous les joules
48:08des autorités algériennes
48:09et qu'à ce titre là
48:11je n'ai pas encore vu
48:12un seul geste
48:12de la part d'Emmanuel Macron
48:14ni même un tweet
48:14non mais c'est surtout
48:15les filles de Boilem Sansal
48:17qui n'ont pas eu de réponse
48:18et qui ont écrit une lettre
48:20au président de la République
48:21à l'être restée
48:22l'être morte
48:23malheureusement
48:24il nous reste une minute
48:25je voulais juste terminer
48:27avec la une de l'humanité
48:29qui rend hommage
48:30et qui met à l'honneur
48:33Georges Ibrahim Abdallah
48:34je suis resté debout
48:36alors vous dites
48:37c'est horrible
48:37c'est très intéressant
48:38parce que
48:39bon la liberté d'expression
48:40bien évidemment
48:41je rappelle que c'est
48:41un homme qui a été
48:43condamné à 41 ans de prison
48:45pour complicité
48:46dans l'assassinat
48:46de deux diplomates
48:47américains
48:48et israéliens
48:49donc qui a du sang
48:50sur les mains
48:51et qui est mis en avant
48:53et c'est 5 pages
48:55l'humanité
48:55qui est lue
48:58par une minorité
48:59de français
48:59bien sûr André Valigny
49:00mais peut-être que vous
49:01vous vous souvenez
49:02de cet attentat
49:03vous vous souvenez
49:04de cet attentat
49:05vous vous souvenez
49:05de 82
49:06vous vous souvenez
49:07du procès aussi
49:07j'imagine André Valigny
49:08oui je m'en souviens
49:09d'autant plus
49:10que j'étais assez lié
49:12avec Jacques Vergès
49:13qui était l'avocat
49:14de Abdallah
49:15et qui allait le voir
49:17régulièrement dans sa prison
49:18oui j'ai été choqué
49:18par cette une de l'humanité
49:19que l'on parle d'Abdallah
49:21de la cause palestinienne
49:22ok
49:23mais qu'on le mette à l'honneur
49:24à ce point
49:25avec une une aussi
49:26aussi comment dire
49:28le mettre autant en valeur
49:29c'est assez choquant
49:30en sachant en plus
49:31pardon
49:31que vendredi
49:32il a redit
49:33qu'Israël vivait
49:34ses derniers moments
49:35il a appelé vendredi
49:36dernier chapitre
49:37il a appelé vendredi
49:38donc cette une
49:39est d'autant plus un destin
49:39qui n'a rien renié
49:41de ses engagements
49:41terroristes
49:42et qui l'appelle toujours
49:43à détruire Israël
49:44et c'est cet homme là
49:45que l'humanité
49:46met en une
49:46venez 15 minutes
49:48avant l'émission
49:49plutôt que 5 minutes
49:50juste pour tiser la vôtre
49:51c'était vraiment
49:51une qui n'existerait pas
49:52sur votre argent
49:53je vous rappelle
49:54vous avez raison
49:55subvention publique
49:56l'humanité
49:56il y a une cohérence
49:57dans le titre
49:58je suis restée debout
49:59debout avec les terroristes
50:01que je souhaite accompagner
50:02aujourd'hui
50:02dans mon objectif
50:03de détruire
50:05pour l'humanité
50:06vraiment j'aurais aimé
50:08vous donner
50:08vous faire entendre
50:10le témoignage
50:10de Sarah
50:12qui est membre
50:13de l'association
50:14Femme Azadi
50:15après cette séquence
50:17bouleversante
50:17d'une jeune femme
50:18qui s'appelle Mariam
50:19dont le papa
50:20a été exécuté en Iran
50:21puisque les exécutions
50:22depuis la guerre de Deux jours
50:23explosent
50:24indifférence des médias
50:25indifférence des politiques aussi
50:27et puis dans l'actualité française
50:28j'ai vu quand même
50:29ça c'est très intéressant
50:30la chianlise
50:32c'est pour la rentrée
50:33le syndicat
50:34force ouvrière
50:35appelle à la grève
50:36à la rentrée
50:37mobilisation
50:38ils n'attendent même pas
50:39l'instar syndical
50:39on va se mobiliser
50:40et alors le plus drôle
50:42il faut se tenir les côtes
50:43c'est le préavis
50:44c'est un préavis
50:45du 1er septembre
50:46au 30 novembre
50:47préavis de grève
50:48de 3 mois
50:49c'est quand même extraordinaire
50:50on en parlait avec le ministre
50:51des transports ce matin
50:52mais vous inquiétez pas
50:53on va parler de ça
50:54le droit de grève
50:56qui est dévoyé
50:57je suis 13h retard
50:58je vous présente mes excuses
50:59Arnold Cara
51:00était à la réalisation
51:02à la vision
51:02c'était David Tonnelier
51:03au son Anatole
51:05Maxime Lavandie bien sûr
51:06à préparer cette émission
51:07ainsi que Félix Perola
51:08et dans un instant
51:09c'est Yohann Husey
51:10oui
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