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Les Vraies Voix avec Vincent Lavenu, Bernard Thévenet , Vincent Barteau, Pascal Chanteur , Léo Peters

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##LVQFBLF-2025-07-25##

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Transcription
00:00Bonsoir, les vraies voix du Tour de France. Au sommaire de cette émission, les 50 ans de la première victoire de Bernard Thévenet dans le Tour de France.
00:11Le double vainqueur sera avec nous dans un instant. Autre question que nous nous poserons, Pogacar est-il vraiment imbattable ?
00:18Et puis les Français, Vauclin, Parépeintre, Gégat, Martinez, Grégoire, nous laissent-ils présager d'un avenir radieux pour notre cyclisme ?
00:25L'édition 2025 marque-t-elle le début d'une nouvelle ère du cyclisme où la force collective prime ?
00:31Notre grand témoin de l'émission, ancien modeste coureur professionnel, il est devenu l'un des managers légendaires du cyclisme mondial,
00:40avant d'être débarqué par son nouveau sponsor. Vincent Lavenu est avec nous, il va nous accompagner tout au long de l'émission.
00:48Bonsoir Vincent, est-ce que vous nous entendez ?
00:51Vincent ne nous entend pas, il est en connexion, vous le voyez certainement sur la chaîne YouTube de Sud Radio.
00:57En tout cas, Vincent va nous retrouver dans un instant, on règle tout ça.
01:02Nous sommes également avec notre consultant Vincent Barthaud qui nous a fait vivre tout à l'heure l'arrivée à la plagne.
01:11Vincent Barthaud qui est avec nous.
01:13Et puis nous aurons aussi dans un instant, je vous l'ai dit, Bernard Thévenet.
01:18Bernard Thévenet qui est là. Bonsoir Bernard.
01:23Bonsoir Frédéric, bonsoir tout le monde.
01:25Bon, ça fait 50 ans, ça fait 50 ans que ce Tour de France qui ne ressemble à aucun autre.
01:30C'était la première fois à l'arrivée sur les Champs-Elysées.
01:33La création du maillot à poids de meilleurs grimpeurs, du maillot de meilleurs jeunes, le maillot blanc.
01:38Et puis la défaite du plus grand coureur de tous les temps, le belge Eddy Merckx, terrassé par un certain français, Bernard Thévenet.
01:45Bernard, ce Tour il y a 50 ans, ça fait quoi 50 ans ?
01:51Bah, je savais surtout que quand j'ai gagné, je ne pensais jamais qu'on m'en parlait encore 50 ans après.
01:56Bah ouais, pourtant, il fallait vous en douter, battre Merckx dans l'étape de Praloup.
02:00Oui, oui, oui, oui, non, je m'en doutais, honnêtement, non, je ne me doutais pas du tout qu'on m'en parlait 50 ans après.
02:06Ça me fait vraiment plaisir de se rendre compte qu'il y a des gens qui étaient satisfaits, qui étaient très contents, certainement,
02:13qui étaient très heureux qu'il se fasse un petit français, comme je l'avais dit, qui gagnait le Tour de France.
02:18Surtout devant l'Ogre Eddy Merckx.
02:20Bah oui, voilà, c'est ça.
02:21Bon, aujourd'hui, Bernard, il faut qu'on rappelle quand même que vous êtes très présent sur le Tour de France,
02:26et c'est pour ça qu'on est très heureux de vous avoir comme ça.
02:29Vous êtes sans doute encore à La Plagne.
02:31Vous avez un rôle très particulier sur le Tour de France aujourd'hui, Bernard Thévenet.
02:35Oui, je travaille pour l'organisateur du Tour de France.
02:40C'est un ambassadeur, c'est un beau titre, mais c'est surtout des relations publiques.
02:45J'ai une voiture avec un pilote, il y a deux invités tous les jours, qui je fais découvrir le Tour de France.
02:50C'est à côté du Tour de France, parce que le Tour de France, c'est une grande course équipe.
02:53Mais il y a aussi un rôle social ou sociétal.
02:56C'est un des rares événements où on rencontre autant de diversité dans les générations.
03:02Ça va depuis les bébés jusqu'au centenaire.
03:05Et puis, on rencontre toutes sortes de gens au bord de la route.
03:09Il y a des ouvriers, des paysans.
03:11Il y a même des ministres dans la course.
03:13Donc, c'est vraiment diversifié.
03:15Alors, justement, puisque vous parlez de ministres, vous, vous avez eu la chance de recevoir le maillot jaune en ce 20 juillet 1975 du président Giscard d'Estaing.
03:24Après, les présidents n'y sont plus revenus, pratiquement, remettre sur les Champs-Elysées.
03:28Non, non, non, il n'y a plus de président.
03:31Il y a des gens qui pensent que Jacques Chirac avait remis le maillot jaune comme président.
03:34Maintenant, il était maire de Paris.
03:35Il n'était pas encore président de la République.
03:37Donc, oui, à ce jour, je suis le seul, depuis 120 ans, que le Tour de France existe, je suis le seul à avoir reçu le maillot jaune.
03:45Je vous entends, mais très faiblement.
03:47Alors, bon, on vient d'entendre, je vous entends très faiblement.
03:51Vous avez entendu, c'est Vincent l'avenue.
03:53Ça y est, on vient de l'avoir.
03:55Vous avez reconnu Vincent, Bernard Thévenet.
03:57Voilà, il est là.
03:58Vincent, qui est le grand témoin de l'émission.
04:00C'est bon, Vincent, vous nous entendez ?
04:02Je vous entends 5 sur 5.
04:03Est-ce que vous, vous m'entendez ?
04:04Parfaitement, parfaitement, Vincent.
04:06Alors, bon, Bernard était content de vous entendre.
04:08Bernard, je continue à vous poser cette question parce que vous avez gagné en 75, mais aussi en 77.
04:15Alors, on se refera une émission dans 2 ans, pour les 50 ans.
04:19Voilà.
04:20Mais lequel est le plus beau, finalement ?
04:22Parce que le 75, il est quand même, avec tout ce qu'on vient de dire, inégalable.
04:30Sur le coup, je trouvais que celui de 77 avait été plus difficile, plus ardu contre Kuiper.
04:36Ceci avait une sorte de coalition entre Kuiper, Zutmelk et Vanimpe.
04:41Mais bon, tout le monde n'a retenu que celui de 75.
04:43Beaucoup de gens ont oublié.
04:44Merci d'avoir parlé de celui de 77, parce que beaucoup de gens ont oublié celui de 77.
04:49Alors, le problème, Bernard, c'est qu'il a été oublié à cause un peu de Greg Leman et de Laurent Fignon.
04:56Parce qu'il n'y avait que, je crois, de mémoire, mais comme je suis un de vos fans, je ne me trompe pas beaucoup,
05:0248 secondes seulement d'écart entre vous et Kuiper.
05:04Alors qu'avec les 8 secondes entre Leman et Fignon, du coup, ça a un petit peu enlevé la magie, mais c'était très serré.
05:11Et puis, l'arrivée sur les Champs-Elysées, où tout le peloton chute, vous aussi, en 77, parce que...
05:16Et on en a parlé avec Rémi André, notre monsieur météo.
05:20Quand il pleut sur les Champs-Elysées, et ça va être le cas dimanche, c'est très difficile de tenir.
05:24Oui, oui.
05:25Je crois que maintenant, il y a des possibilités de laver la route, si on peut dire.
05:31Donc là, c'est vrai qu'on avait vécu une période relativement chaude.
05:34et il n'y avait plus d'un seul coup.
05:36Et il y avait beaucoup de...
05:38Il y avait du gras sur le bitume.
05:42Et c'est vrai que, déjà, on n'était plus très nombreux.
05:44On était une petite soixantaine, là.
05:46Et je crois qu'il y a 3-4 coureurs qui ne sont pas tombés, c'est tout.
05:48Oui, oui.
05:49C'était vraiment un très mauvais moment.
05:52C'était une fin de course difficile.
05:54Bernard, vous nous avez fait rêver.
05:57Donc, on revient à ses 50 ans de première victoire en 1975.
06:01Vincent Barthaud, notre consultant, est avec nous.
06:03Je vous vois, Vincent.
06:05Vincent, vous, vous avez pris le maillot jaune en 1989.
06:07Quelques années après, Bernard Thévenet, il a été un exemple pour vous, Vincent Barthaud.
06:13Oui, alors, je l'ai pris en 84.
06:14En 89, c'est Marseille.
06:16Oui, oui, oui.
06:17En 89, la victoire à Marseille.
06:19Et puis en 84, oui, oui.
06:20Donc, ça ne nous rajeunit pas, ça.
06:22Exactement.
06:23Bernard, oui, ça a été un de mes idoles.
06:26J'ai eu la chance aussi de l'avoir comme directeur sportif à RMO.
06:30Donc, effectivement, on se côtoie de temps en temps sur le Tour de France.
06:33Mais grand, grand respect à lui.
06:35Ah oui.
06:35Comment était-il, Bernard Thévenet, en directeur sportif ?
06:37Il était aussi sélectionneur de l'équipe de France, hein, Vincent ?
06:41Oui, alors, il a été sélectionneur en équipe de France.
06:44Et puis, il a été directeur sportif chez RMO quand je suis arrivé en 86.
06:50Et j'en garde des bons souvenirs.
06:52C'était vraiment un honneur d'être maladier par un tel champion.
06:58Bernard, quand on vient vous voir sur le Tour de France, vous gardez le sourire, vous saluez tout le monde.
07:03Vous êtes double vainqueur du Tour de France.
07:05Vous êtes l'homme qui avait fait plier Eddy Merckx.
07:09Vous avez toujours gardé cet amour de la relation humaine ?
07:14Oui, oui, parce que, finalement, on existe grâce à nos supporters.
07:21On a beau faire de grands exploits, si on n'a pas de supporters, on n'a pas de gloire.
07:25Donc, nos supporters, ils font notre notoriété, ils font notre gloire.
07:31Et je pense qu'il ne faut pas oublier les gens qui...
07:35Et puis, il y a des moments, on n'est pas bien dans des courses, il y a des gens qui les encouragent quand même.
07:38Donc, ça remonte le moral.
07:40Donc, c'est très important d'avoir ces supporters autour de soi.
07:44Et donc, de leur rendre...
07:45On leur fait un petit sourire, ça ne coûte pas grand chose, mais les gens sont contents.
07:49Et oui, et moi, je me souviens du...
07:50Alors, je suis désolé, ça ne va pas vous rajeunir, Bernard,
07:53mais je me souviens du petit fan de vous que j'étais sur un critérium où je vous avais fait coucou et j'avais eu un coucou.
07:59Vincent Lavenu, vous qui êtes une référence dans le milieu du cyclisme.
08:04Alors, je ne sais pas si vous nous entendiez, mais bon, j'ai rappelé votre parcours.
08:07Vous êtes un de nos managers légendaires de l'histoire du cyclisme.
08:11Pour vous, Vincent, c'est qui Bernard Thévenet ? C'est quoi ? C'est quel symbole ?
08:16Alors, déjà, merci pour vos compliments, ça fait toujours plaisir.
08:21Merci beaucoup.
08:23Écoute, Bernard, simplement, c'est un personnage, un contournat de l'histoire de notre sport.
08:28Et toutes les anecdotes que vous venez d'évoquer, je peux les confirmer.
08:33Déjà, j'ai côtoyé aujourd'hui, j'ai côtoyé Bernard au départ de l'étape d'Albertville.
08:40Donc, on a conversé pendant cinq minutes et j'ai pu observer, encore une fois,
08:43la gentillesse, l'humilité de ce grand personnage du cyclisme qu'il a été.
08:48Bien sûr, on met toujours en avant ses victoires du Tour, ses maillots jaunes.
08:52Mais Bernard est quelqu'un qui est abordé à tous les instants par plein de personnes,
08:57qu'elles soient importantes ou pas.
08:58Et il répond toujours avec une extrême gentillesse, beaucoup d'attention, beaucoup de bienveillance.
09:04Voilà, ça classe l'homme.
09:05Le champion, bien sûr, on le connaît, mais ça classe l'homme aussi.
09:08Voilà, je trouve qu'il vieillit très bien, notre Bernard.
09:11Il a une santé incroyable.
09:15On voit qu'il a toujours cet amour pour le cyclisme, il a cette reconnaissance du public.
09:20Et voilà, son parcours est exemplaire.
09:22Moi aussi, j'ai des anecdotes avec lui.
09:24D'abord, un, sa victoire en 75 au Tour, il avait fait tomber Merckx.
09:31Je crois que c'est à Praloup, mais moi, si je me rappelle bien.
09:33Oui, et c'est le 13 juillet, pour ceux qui disent que ça ne porte pas bonheur, le 13.
09:36Ça vous porte bonheur, Bernard, le 13, on est d'accord ?
09:39Un grand merci à Vincent aussi.
09:42C'est le premier qui a retenu une victoire dans l'équipe de RMO où j'étais directeur sportif.
09:47Oui, parce que, alors tout à l'heure, c'est une des anecdotes que je voulais rappeler.
09:52Oui, alors justement, on fait le lien, parce que tout à l'heure, je faisais un petit clin d'œil,
09:56je disais, bon, plutôt modeste coureur professionnel, mais légendaire manager d'équipe en parlant de Vincent.
10:01Mais c'est vrai, RMO.
10:03Alors, la petite anecdote avec Bernard Thévenet, directeur sportif, donc Vincent l'a venu.
10:07Alors déjà, non, je vais revenir à l'anecdote de 1975, parce que Bernard fait tomber Merck, ça praloue.
10:13Le lendemain, l'étape arrivait à Cerchevalier.
10:16Et moi, j'habitais Briançon, à Rhône-Azur, peut-être à 500 mètres du passage de la route.
10:22Alors, je me suis dépêché, j'ai regardé l'étape à la télévision,
10:26je me suis dépêché de courir à travers champ pour aller voir passer Bernard Thévenet en jaune.
10:30C'était la première journée où il avait son maillot jaune.
10:33Et l'arrivée est à Cerchevalier, je pense, sur le circuit automobile qui était un circuit de glace de Cerchevalier.
10:38Je suis remonté à la maison au courant pour revoir cet arrivée.
10:41Donc, c'était la première fois que je voyais vraiment passer Bernard en chair et en os avec son joli maillot jaune.
10:46Après l'anecdote du directeur sportif, c'est vrai aussi.
10:50J'ai été une année coureur chez RMO et la première course de la saison qui s'appelait la ronde pyrénéenne.
10:58Effectivement, c'était Bernard, mon directeur sportif, et j'ai remporté cette épreuve-là.
11:02Et j'étais stupéfait de voir à quel point Bernard était heureux de voir un de ses coureurs gagner.
11:08Je le voyais faire des bons à l'arrivée et je me disais,
11:11mais comment un gars qui a gagné deux fois le Tour de France peut être aussi heureux de me voir gagner cette course-là ?
11:16Ah, qu'il est beau, ce récit.
11:19Alors, Bernard, on doit vous quitter.
11:21On va rester, nous, avec Vincent Lavenu et Vincent Barthol.
11:24Les deux Vincent, là, on va revenir sur le Tour de France.
11:27Merci d'avoir été avec nous, Bernard Thévenet.
11:30Mais peut-être un mot, ce Tour de France de 75,
11:33il ne ressemble pas du tout à celui, 50 ans après,
11:36que va gagner l'immense et magnifique Tadej Pogacar.
11:39C'est un autre monde, on est d'accord ?
11:42Évidemment, c'est tout à fait différent.
11:44Mais vous savez, la société, il y a 50 ans, elle n'était pas du tout comme celle de maintenant.
11:47Le cyclisme a évolué en même temps que la société, donc c'est très bien.
11:50Si on n'avait pas évolué, on serait un sport ringard.
11:53Donc, il n'y a pas beaucoup, on n'arriverait pas à avoir des jeunes.
11:56Bon, la course est différente, le matériel est différent, tout est différent.
12:00Mais on bénéficie maintenant de technologies ou de moyens qu'on n'avait pas il y a 50 ans.
12:07Eh bien, maintenant, on les utilise et je trouve que c'est très bien pour le cyclisme.
12:10C'est un sport qui s'est modernisé.
12:13Il y a peut-être des moments où c'est un peu embêtant avec les dorillettes et des choses comme ça.
12:17Mais il a suivi un gré et c'est tant mieux.
12:20Sinon, je le répète, il n'y aurait pas beaucoup de jeunes qui voudraient faire du cyclisme.
12:25On était combien de 50 ans ?
12:27Bernard, vous savez, chez ma grand-mère, il y avait la photo de son petit-fils qui avait 5 ans
12:32et qui levait les bras avec un maillot jaune et qui avait dessus les damiers maillot Peugeot.
12:37Ça se faisait à l'époque.
12:39Et c'était vous et c'était moi.
12:41Eh bien, je suis tellement heureux de vous avoir dit bravo et merci pour tout.
12:44Et bon anniversaire pour ces 50 ans, mon cher Bernard Thévenet.
12:48Merci beaucoup.
12:49Merci.
12:50On se retrouve dans un instant pour les vraies voix du Tour de France avec nos deux Vincent.
12:54Vincent Lavenu et Vincent Barthaud.
12:56On va débriefer ce Tour de France.
12:58A tout de suite.
13:00Les vraies voix du Tour de France.
13:03Avec notre invité d'honneur, Vincent Lavenu.
13:06Avec notre consultant, Vincent Barthaud.
13:09Les invités se succèdent.
13:10On a eu le plaisir de célébrer les 50 ans du premier Tour de France,
13:14remporté par Bernard Thévenet qui était avec nous.
13:16On va donc s'intéresser au Tour de France 2025 maintenant.
13:21Mais donc quand même pour vous rappeler que Vincent Lavenu, notre invité d'honneur,
13:26eh bien c'est Casino, AG2R, Chazal, des équipes qui ont fait l'histoire du cyclisme.
13:32Et puis c'est Romain Bardet, Yann Kirsipou, Pascal Chanteur, Benoît Cosse-Neufroy, Valentin Paré-Peintre.
13:37C'est vous tout ça, Vincent Lavenu.
13:40Vous avez été gentiment débarqué.
13:45C'est le jeu du sport business aujourd'hui.
13:48Est-ce que ça va bien déjà, Vincent ?
13:51On vous sent en pleine forme.
13:54Oui, oui.
13:54Alors j'ai été débarqué gentiment, je ne sais pas.
13:59J'ai essayé d'y aller diplomatiquement, mais c'est à vous de trancher.
14:03Oui, il n'y a pas de souci.
14:05C'est un sujet que je ne souhaite pas trop commenter parce que ça a été très très débreu.
14:11Ça a été tellement, on va dire, subi de manière incroyablement.
14:16Je n'ai pas vu arriver cette chose-là et puis c'était malvenu.
14:19Donc j'ai passé un moment très très difficile, évidemment.
14:23Je pense qu'on aurait pu faire les choses tellement autrement.
14:26Voilà, maintenant c'est derrière moi.
14:28Mon amour pour le cyclisme est toujours là.
14:32comme Bernard Thévenet, comme les gens qui sont vaccinés avec un rayon de bicyclette,
14:36comme on dit.
14:38Voilà, donc aujourd'hui ça va mieux.
14:42Ma nouvelle vie me permet de prendre plus soin de moi.
14:48J'ai perdu 10 kilos parce que je ne suis pas au resto tout le temps
14:51et je ne suis pas derrière mon volant.
14:52Oui, on vous voit affûté.
14:54On vous voit affûté.
14:55Oui, affûté.
14:56Il y a encore un peu de marge, mais je fais un peu plus de vélo.
14:59Mais voilà, ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui,
15:01en plus je travaille sur un nouveau projet.
15:03Peut-être qu'on en parlera un petit peu tout à l'heure.
15:04On en parlera tout à l'heure, oui.
15:06Et ça me fait du bien.
15:07Ça me fait du bien, voilà.
15:08Bon, alors on reparlera de ce projet.
15:09Et puis je voudrais quand même rappeler pour les auditeurs de Sud Radio
15:11que vous vous êtes retrouvé piégé pour plusieurs raisons.
15:14Mais en fait, vous ne pouviez pas entamer un bras de fer
15:16avec le géant sponsor, en l'occurrence AG2R,
15:20qui voulait absolument racheter votre structure sportive
15:25que vous déteniez.
15:26Si vous disiez non, eh bien, c'était 110 collaborateurs
15:29qui se retrouvaient au chômage.
15:31Donc, soit vous vendiez, soit l'équipe disparaissait.
15:35Donc, c'est bon.
15:35Voilà pour la stratégie.
15:37Alors, revenons sur ce Tour de France 2025.
15:40Vincent Barton, on a vécu l'arrivée tout à l'heure avec vous.
15:43Ce Pogacar, il est absolument intouchable.
15:48Oui, juste une petite parenthèse, Fred.
15:50Je vais vite dire un mot sur Vincent, l'avenue.
15:53C'est parce que j'adore ce mec.
15:54Bien sûr.
15:54J'ai trouvé, on a couru ensemble.
15:56J'ai fait les six jours avec lui.
15:58Moi, j'étais dans la grosse équipe.
16:00Il était dans une équipe un peu plus modeste.
16:02Et j'ai eu la chance quand même de faire les six jours avec lui.
16:05J'en garde un bon souvenir.
16:07Et c'est vrai que j'ai toujours trouvé que c'était le manager
16:10qui était parti de rien.
16:11Vous avez cité ses équipes, ses sponsors.
16:14Il s'est battu alors que par rapport à d'autres
16:16qui ont eu un petit peu plus de facilité de lui
16:19au niveau du relationnel et autres,
16:20lui, il s'est battu.
16:21Il a grimpé, grimpé, grimpé.
16:23Malheureusement, ça s'est mal fini.
16:25J'ai trouvé ça aussi injuste.
16:26Mais voilà, j'adore ce mec.
16:28C'était la parenthèse.
16:28Bon, oui, non, mais parenthèse acceptée.
16:30Et vraiment, merci, merci, Vincent, pour...
16:33Vincent Bartho, pour ce petit clin d'œil.
16:36Donc, Pogacar, il n'y avait rien à faire.
16:38Il n'y a pas eu d'erreur de tactique.
16:40Il était plus fort et c'est tout, quoi.
16:43Ben oui, c'est ça le problème.
16:44C'est que depuis le début du Tour
16:46et depuis quelques années, il est au-dessus des autres.
16:49Il est trop fort.
16:50Vingogor n'est pas assez fort
16:52et ça devient un peu ennuyant.
16:55Franchement, c'est vrai.
16:56On a commencé à voir qu'il gagnait tout le temps.
16:58Donc, tout le monde commençait à dire
16:59que ce n'est pas marrant qu'il gagne.
17:02Voilà, et c'est toujours lui.
17:03Puis maintenant, on a l'impression
17:05qu'il laisse un peu le morceau,
17:06qu'il laisse faire un peu les autres.
17:08Et on entend encore des trucs
17:09où on dit qu'on s'ennuie
17:10parce qu'il n'attaque pas.
17:12Mais comme le disait Bernard tout à l'heure,
17:15le vélo a évolué,
17:17le matériel, la nutrition,
17:19et j'en passe.
17:20Mais c'est vrai qu'il domine tellement
17:22que ça devient compliqué,
17:24non seulement pour nous, les consultants,
17:26mais aussi pour les autres équipes.
17:28Ce soir, on peut dire que le podium,
17:31il est plié.
17:31C'est-à-dire, premier Tadej Pogacar,
17:34deuxième Jonas Vingegaard
17:36et troisième Florian Lipovic.
17:39On est d'accord, ça ne bougera pas jusqu'à Paris.
17:42Non, non, c'est le podium.
17:44Voilà, c'est le podium.
17:45Mais bon, il y a encore les têtes de demain
17:46sans grande difficulté.
17:49Mais bon, tant qu'on n'a pas franchi la ligne
17:50non plus à Paris,
17:51ce n'est pas nouveau ce que je vais dire.
17:52On ne sait jamais qu'il peut encore gagner.
17:54Mais la logique des choses
17:56est que les trois premiers
17:57sur le classement général,
17:59au moment précis,
18:00seront les trois sur le podium à Paris.
18:03Vincent Lavenu,
18:04quel regard vous portez sur Tadej Pogacar ?
18:06Il est de la trempe des Inno, Merckx.
18:11On est d'accord ?
18:13Moi, je l'adore.
18:14Personnellement, j'adore.
18:15Je trouve que c'est un garçon
18:16qui est pétillant de bonheur,
18:20d'enthousiasme,
18:21qui a un panache incroyable.
18:23Il est capable de s'en s'y dans des opérations.
18:26Même si là, sur la dernière semaine du Tour,
18:28pour moi,
18:29Vingegaard a gommé un petit peu
18:31l'écart qu'il avait écrit en début de Tour.
18:33On a vu qu'en début de Tour,
18:35Pogacar attaquer,
18:36et Vingegaard systématiquement
18:37se faisait lâcher.
18:38Et on voit bien que depuis deux jours,
18:40Pogacar n'a pas réussi
18:41à décrocher Vingegaard.
18:43Et je pense qu'aujourd'hui,
18:44il n'était pas si serein que ça,
18:45Pogacar.
18:48Il a essayé plusieurs fois
18:49de lâcher Vingegaard,
18:51et il n'a pas réussi.
18:53Et je pense qu'il n'a pas souhaité
18:55amener Vingegaard jusqu'à la ligne d'arrivée
18:57pour que Vingegaard gagne l'étape.
18:59Donc, il a joué son jeu.
19:00Moi, personnellement,
19:01je l'aime beaucoup
19:01parce qu'il est vraiment...
19:04Il prend des initiatives incroyables.
19:06Il se lance dans des opérations
19:08loin de l'arrivée.
19:08On se rappelle le championnat du monde
19:10l'année dernière
19:10où il est capable de prendre
19:13des risques incroyables.
19:15Moi, j'adore.
19:16Il sait tout faire.
19:17Il sait tout faire.
19:17Il grimpe, il roule, il descend.
19:19Il est toujours placé au bon endroit.
19:20Et je trouve qu'il est éminemment sympathique
19:23avec tout le monde.
19:24Il a toujours un petit sourire,
19:25toujours un petit mot gentil.
19:27Par exemple, on a vu à l'arrivée,
19:28aujourd'hui,
19:29il a failli être inversé
19:30par quelqu'un qui voulait
19:32simplement aider
19:33Arendtman à repartir.
19:36et il y a eu un petit accrochage.
19:39On a vu qu'il ne s'est pas énervé.
19:40Il aurait pu s'énerver.
19:41Il était au bout de la fatigue.
19:43Il est resté très chevalresque.
19:45Moi, j'adore ce coureur.
19:46Si on parle de palmarès,
19:49on ne peut pas comparer les époques,
19:51bien évidemment.
19:52Mais c'est de l'ordre de Merckx
19:53parce qu'il gagne aussi.
19:56Il gagne...
19:57Pas encore Paris-Roubaix,
19:58il lui manque ça,
19:59mais il gagne les monuments.
20:00Et ça, ça change tout.
20:01Oui.
20:02Pour moi, je pense que
20:03c'est des périodes différentes.
20:04Je pense qu'il est l'égal de Merckx,
20:06même si Merckx, on sait,
20:06a gagné 524 victoires, je crois.
20:09Lui, il n'en gagnera jamais autant,
20:10bien sûr,
20:11parce que les époques sont différentes.
20:12Merckx courait peut-être
20:13180 ou 200 jours par an à l'époque.
20:15Lui, il n'en fait que 80 ou 70.
20:17Donc, il ne gagnera jamais
20:18autant de victoires que Merckx.
20:19Par contre, au niveau du palmarès,
20:20il est incroyable.
20:21Il est capable de gagner
20:22les classiques en début de saison,
20:24fin de saison,
20:25les courses par étape.
20:26Moi, j'adore.
20:27J'adore ce coureur
20:28et je pense qu'il fait
20:29beaucoup de bien au vélo.
20:29Bon.
20:30Alors, Vincent Lavenu,
20:31vous restez avec nous.
20:31Vous êtes notre invité d'honneur
20:33sur toute cette émission
20:34et nos consultants,
20:36on parlait de la piste tout à l'heure
20:37avec Vincent Barthaud,
20:38vont faire le relais au boudin.
20:40C'est-à-dire comme on faisait
20:41ou à la volée, à l'américaine.
20:43Mais Vincent,
20:44avant de passer le relais
20:45à Pascal Chanteur,
20:47on aura également Léo Peters,
20:49le directeur sportif
20:50de Saint-Michel,
20:52préférence homme au berle.
20:54Vous savez,
20:54l'équipe de 3e division.
20:55On va justement s'intéresser
20:57à tout cet écosystème du cyclisme.
20:59Mais Vincent, pour terminer,
21:00coup de cœur pour Kévin Vauclin
21:02qui va terminer dans le top 10 ?
21:04Exactement,
21:05un beau Tour de France
21:07pour Kévin Vauclin.
21:09Effectivement,
21:097e,
21:10sa place ne bougera pas.
21:12Donc, 7e à Paris,
21:13c'est magnifique.
21:14Alors, peut-être que
21:14le plus dur commence pour lui
21:16parce que,
21:17vous savez,
21:18quand on fait un magnifique
21:19Tour de France comme ça,
21:20je pense qu'il va avoir
21:21beaucoup de propositions d'équipe.
21:22Est-ce qu'il va rester
21:23avec Emmanuel Hubert ?
21:24Est-ce qu'il va signer
21:25dans une autre grosse équipe ?
21:27Je n'en sais rien.
21:28Mais peut-être que le plus dur
21:29commence pour lui
21:30parce que quand on fait
21:31un beau Tour comme ça,
21:32reconfirmé par les années
21:34qui suivent,
21:34il est jeune.
21:35Mais voilà,
21:36tant mieux,
21:37ce qui est pris est pris.
21:38Voilà,
21:38donc félicitations à lui.
21:39Alors,
21:40l'avis des Français,
21:41des cyclistes français,
21:42l'avis des équipes
21:43de cyclisme françaises,
21:45mais en comparaison
21:46aux internationales,
21:48on va en parler
21:49dans un instant
21:49avec notre grand témoin
21:51de ce soir,
21:51Vincent Lavenu.
21:52Pascal Chanteur,
21:53notre consultant
21:54qui prend donc
21:55le relais de Vincent Barthaud
21:56qu'on embrasse
21:57et qu'on salue
21:57qui vous fera vivre
21:58les arrivées
21:59pour le dernier week-end,
22:00Vincent Barthaud.
22:01Il a du mal à me...
22:03Il n'arrive pas
22:03à prendre leur lait,
22:04je tends la main
22:05mais il arrive fort.
22:07Ce n'était pas
22:08sa spécialité,
22:08la piste,
22:09à Pascal Chanteur.
22:10Il va nous retrouver
22:10dans un instant.
22:11Et puis,
22:11Léo Peters,
22:12on va le découvrir,
22:14un jeune directeur sportif
22:15qui est le frère
22:16d'ailleurs de Nance.
22:18Nance Peters
22:18qui est pro,
22:20qui a été un de vos coureurs
22:21chez AG2R,
22:23Vincent Lavenu.
22:23Voilà,
22:24on fera le point
22:24sur plein de choses.
22:25Restez bien avec nous,
22:26ce sont les vrais voix
22:27du Tour de France
22:27sur Sud Radio.
22:33Les vrais voix
22:34du Tour de France
22:34avec notre invité d'honneur
22:36Vincent Lavenu,
22:38ancien modeste
22:38coureur professionnel.
22:39Il est devenu
22:40un des manageurs légendaires
22:41du cyclisme mondial
22:42avant d'être débarqué
22:44par son nouveau sponsor.
22:45Il est avec nous,
22:46notre consultant
22:47ancien coureur
22:48de votre équipe,
22:49Vincent Pascal Chanteur,
22:51désormais président
22:52de l'UNCP,
22:53le syndicat des coureurs
22:54professionnels français.
22:55Et puis,
22:56nous accueillons
22:56Léo Peters,
22:57directeur sportif
22:58de Saint-Michel,
22:59préférence homme,
23:00Aubert,
23:01c'est Aubert 93,
23:02c'est comme ça
23:02qu'on précise précisément
23:03une équipe
23:05de troisième division
23:06qui, elle,
23:06n'a pas accès
23:07au Tour de France.
23:08Bonsoir,
23:09Pascal Chanteur.
23:11Bonsoir.
23:12Bonsoir à toutes et tous.
23:14Bonsoir,
23:14Léo Peters.
23:16Bonsoir,
23:17bonsoir tout le monde.
23:18Merci Frédéric
23:19pour l'invitation.
23:20Ah ben très heureux
23:21parce que c'est important
23:22de parler de cette équipe.
23:23Alors les petits gars
23:23d'Aubert,
23:24vous aussi,
23:24vous êtes mythique.
23:25On a parlé des équipes
23:26de Vincent Lavenu.
23:27On en profite
23:28pour saluer
23:28Stéphane Javalet,
23:29votre manager historique.
23:31C'est quoi en ce moment
23:32le programme
23:32de vos coureurs
23:33qui ne font pas
23:34le Tour de France
23:34sur ce mois de juillet,
23:35Léo Peters ?
23:38Alors,
23:39c'est vrai que pour les équipes
23:42qui ne font pas
23:43le Tour de France,
23:43il y a un creux
23:44au mois de juillet,
23:45donc à la sortie
23:45du championnat de France,
23:46du mois du championnat national
23:48qui a eu lieu aux Herbiers
23:49à la fin du mois de juin.
23:50Donc,
23:50tous les coureurs
23:51ont eu une petite semaine
23:53de vacances
23:53et de récupération
23:54à la maison
23:55pour encaisser
23:55ce début de saison
23:56bien chargé
23:57avant de repartir
23:59sur des bases collectives
24:01avec un stage
24:02en montagne
24:03qu'on a fait
24:04en Savoie
24:06la semaine dernière.
24:07Donc,
24:07un stage de 8 jours,
24:098 à 10 jours
24:10avant de reprendre
24:11les compétitions
24:12par le Tour d'Alsace,
24:13une épreuve de classe 2
24:14qui s'enchaînera
24:15avec le Tour de l'1
24:16et le calendrier habituel
24:18de fin de saison français
24:20passé par la Polynormande,
24:22le Tour du Limousin,
24:23le Poitou-Charentes,
24:24etc.
24:25Oui,
24:25notamment,
24:26voilà,
24:26notamment ces Coupes de France,
24:28on parlait de la Polynormande,
24:30cher à Daniel Mangias,
24:32évidemment,
24:32à qui on envoie un salut
24:34puisque,
24:35bon,
24:36il a connu un pépin de santé,
24:37Daniel Mangias,
24:38mais je rassure tous ses fans,
24:40ça va bien.
24:41Alors oui,
24:41donc comme quoi,
24:42la dizaine de pros
24:43que vous avez
24:44sous votre direction,
24:45Léo Peters,
24:46vit ce mois de juillet
24:47différemment
24:48que les gros.
24:50Alors,
24:50vous savez,
24:50il y a le système,
24:51en fait,
24:52hiérarchique des équipes,
24:54il y a les World Tours,
24:55elles sont 18 équipes,
24:56après,
24:57il y a des équipes
24:57UCI Pro
24:59qui sont des équipes solides
25:01et puis les Continentales,
25:03les 3e division.
25:04Vincent Lavenu,
25:05est-ce qu'aujourd'hui,
25:07il y a un petit peu
25:09comme au football
25:09où on se dit,
25:10bon bah tiens,
25:11on va jouer le Real Madrid,
25:12le PSG,
25:13Manchester City,
25:14si on est le traditionnel
25:16Ajax d'Amsterdam
25:17et je ne sais quel,
25:20FC Porto par exemple,
25:21on a difficilement
25:22des chances de rivaliser
25:23parce que
25:24ce n'est pas
25:24les mêmes budgets.
25:25Est-ce qu'on arrive un peu
25:26à cette situation
25:27dans le cyclisme
25:28aujourd'hui ?
25:30Alors,
25:31déjà,
25:31les 3 divisions,
25:33c'est une réalité
25:33qui a été mise en place
25:34au fil du temps.
25:36De temps à autre,
25:37les équipes,
25:383e division,
25:39continentale,
25:40ont l'occasion
25:41de se frotter
25:42aux équipes
25:43pour le tour,
25:43notamment en France,
25:44grâce au calendrier français,
25:46aux Coupes de France
25:47et aux nombreuses épreuves
25:48qui sont très bien organisées
25:50en France
25:50par les organisateurs.
25:51Donc,
25:51on côtoie,
25:52les équipes pour le tour
25:53côtoient les équipes
25:54de 3e division
25:54et c'est toujours
25:56très important
25:57parce que
25:58dans ces équipes
25:59de 3e division,
26:00elles sont là souvent
26:00pour faire de la formation,
26:01elles permettent
26:02à des jeunes coureurs
26:02qui n'avaient pas accès
26:04forcément directement
26:05au World Tour
26:06de se mettre en évidence,
26:08de progresser,
26:09de prendre le temps
26:09de progresser aussi
26:10parce qu'aujourd'hui,
26:11c'est vrai qu'on parle
26:12beaucoup de jeunes coureurs
26:13qui sont tout de suite
26:13à haut niveau
26:14mais d'abord,
26:15tout le monde
26:15ne fonctionne pas
26:17à la même vitesse,
26:17tout le monde
26:17n'a pas la même histoire,
26:18il y a des coureurs
26:19qui ont fait aussi des études
26:20donc elles sont très très importantes
26:22pour la formation
26:22et je crois qu'en France
26:23notamment,
26:24on a un très très bon équilibre
26:25entre les équipes
26:25de 3e division,
26:26les Pro Team
26:27et les World Team.
26:29Oui,
26:29et d'ailleurs,
26:30vous vous retrouvez
26:30et vous vous retrouvez
26:31je parlais des Coupes de France,
26:36gagnent ces Coupes de France,
26:37les grosses équipes
26:38se retrouvent
26:39avec les moyennes
26:39et puis les petites
26:40sur les Coupes de France.
26:43Vincent,
26:44je reviens sur ma question
26:45dans un instant
26:45mais puisque vous avez abordé
26:46le sujet
26:47et qu'on a Pascal Chanteur,
26:49le président de l'UNCP,
26:50le syndicat des coureurs,
26:51je voudrais conclure
26:52sur cette question,
26:54est-ce qu'aujourd'hui
26:54un coureur cycliste
26:55de 3e division,
26:56Pascal Chanteur,
26:58il peut assurer
26:59un train de vie
27:00d'un sportif de haut niveau
27:02ou pas ?
27:04Première chose,
27:05toutes les équipes
27:06continentales françaises
27:08sont des équipes
27:09continentales professionnelles,
27:11c'est-à-dire qu'elles ont
27:11toutes des contrats
27:13de travail
27:13en bonne et due forme
27:15de coureurs cyclistes
27:16professionnels.
27:17Elles ont un cahier
27:18des charges
27:18qui est très rigoureux
27:19sur lequel la Ligue nationale
27:21a travaillé
27:22il y a déjà
27:222-3 ans de ça
27:23pour augmenter
27:25le professionnalisme
27:26de ces équipes
27:28et en l'occurrence
27:29les équipes en France
27:30font un merveilleux travail
27:32que ça soit
27:33de formation
27:34mais aussi administrativement
27:36où ils sont extrêmement rigoureux
27:38sur toute la partie
27:39professionnelle
27:43du personnel
27:44et de l'équipement
27:46qui compose
27:47et qui permet
27:48de fonctionner correctement
27:49pour une équipe cycliste.
27:51Bon,
27:52confirmation,
27:53Léo Péter,
27:54c'est ce que
27:54vos garçons
27:56aujourd'hui
27:57ont une situation
27:58on va dire
27:59pas sereine
28:01parce qu'évidemment
28:02l'objectif pour chacun
28:03est de gravir les échelons
28:05mais est-ce qu'ils arrivent
28:06à vivre correctement
28:07de leur course
28:09de leur métier
28:10de coureur cycliste
28:10Léo Péter
28:11Oui alors
28:13tout à fait
28:13comme disait
28:14Pascal Chanteur
28:15effectivement
28:15tous les coureurs
28:16ont un contrat de travail
28:17c'est donc des contrats
28:20à durée déterminée
28:21puisqu'on parle
28:21de sport de haut niveau
28:22et tous les coureurs
28:24ont un minimum salarial
28:25qui leur permet
28:26de vivre décemment
28:28alors on n'est pas sur
28:28des salaires
28:30comme les stars
28:30du Tour de France
28:31dont vous parliez
28:32en première partie
28:33d'émission
28:34forcément
28:34mais voilà
28:35les coureurs ont tous
28:35un minimum salarial
28:36qui leur permet
28:37de vivre décemment
28:37de leur passion
28:40et ne pas débourser
28:42d'argent
28:42pour pratiquer
28:43leur passion
28:43à l'inverse
28:44de certaines équipes
28:47à l'étranger
28:47notamment
28:48ou en amateur
28:48en France par exemple
28:49Oui oui oui
28:50et Pascal Chanteur
28:51il y a un salaire minimum
28:52il est de combien
28:53pour les coureurs cyclistes ?
28:55Il est de 25%
28:57au-dessus du SMIC
28:57et c'est quelque chose
28:59que l'on négocie
29:00chaque année
29:01en commission paritaire
29:02et je tiens
29:04à souligner aussi
29:05que nous avons
29:06un dialogue social
29:08extrêmement constructif
29:10entre les employeurs
29:11et les représentants
29:13des coureurs
29:14que nous sommes
29:16et ça c'est très important
29:17parce qu'il faut le souligner
29:18c'est pas dans tous les sports
29:20que ce genre de choses
29:21se pratiquent
29:22Alors on a sécurisé
29:23en France
29:24en revanche
29:25et donc je reviens
29:25vers vous Vincent Lavenu
29:26parce qu'on va aborder
29:27maintenant la comparaison
29:28avec les grosses équipes
29:30bon vous vous étiez
29:31à la tête
29:32d'une grosse équipe
29:33World Tour
29:34donc en l'occurrence
29:36ça s'est terminé
29:37sur AG2R
29:38qui est aujourd'hui
29:40devenu décathlon
29:41AG2R
29:42sur le Tour de France
29:43est-ce que
29:44on en a parlé
29:45lundi dernier
29:45avec Marc Madiot
29:46est-ce que
29:47pour les structures françaises
29:49c'est difficile
29:50notamment fiscalement
29:52est-ce que les français
29:53partent avec un désavantage
29:54par rapport
29:55à la concurrence internationale
29:56Vincent Lavenu
29:59on a notre système
30:03social fiscal
30:04qui est propre
30:04qui est
30:07on va dire
30:07à l'image
30:08de ce qui se passe
30:09dans la société
30:09par rapport aux entreprises
30:10ou aux autres sports
30:12c'est-à-dire que
30:13nous on paye des salariés
30:14avec des taux
30:15de charges sociales
30:16qui sont assez importantes
30:17on sait que
30:18en gros
30:18la moyenne
30:19des charges sociales patronales
30:20tourne autour des 40%
30:22suivant le niveau
30:23des salaires
30:23et aussi
30:24on prélève
30:2521%
30:26de charges sociales
30:27aux coureurs
30:27donc si on additionne
30:29les charges sociales patronales
30:30et salariales
30:31ça fait au bas mot
30:3265%
30:33de prélèvement
30:34pour les charges sociales
30:35ce qui n'est pas du tout le cas
30:36pour une grande partie
30:37des équipes professionnelles
30:38étrangères
30:39puisque ce sont
30:40des travailleurs indépendants
30:41donc qui facturent
30:42tout simplement
30:43donc ils ont des contrats
30:44qui sont bruts
30:45et le résultat
30:47est net
30:48pour le coureur
30:48donc forcément
30:49il y a une disparité
30:50énorme
30:51entre les équipes françaises
30:52et les équipes étrangères
30:53oui ça c'est le système
30:54qui veut ça
30:55c'est-à-dire qu'aujourd'hui
30:55en France
30:56on n'a pas de possibilité
30:57de payer des coureurs
30:58à titre indépendant
30:59ça veut dire qu'on paye
31:00la sécurité
31:01par moins de possibilités
31:04c'est ça
31:04parce que si on facture
31:05si on propose le système
31:06aux coureurs français
31:07d'une facturation
31:08comme ce que vous venez de dire
31:10Vincent
31:10c'est moins sécure aussi
31:11c'est moins sécure
31:14non
31:14il y a des assurances privées
31:15qui
31:15il y a des coureurs français
31:17qui courent pour l'étranger
31:19qui fonctionnent
31:20avec ce système là
31:21et qui par ailleurs
31:22s'assurent eux-mêmes
31:22directement
31:24mais le coût global
31:25des assurances
31:26quand c'est un coureur
31:28qui les prend pour lui-même
31:29elles sont maximum
31:30à 15 ou 20%
31:31au lieu de représenter 65%
31:33donc en termes
31:34de finances propres
31:36en termes de cash
31:37qui rentrent pour des coureurs
31:38notamment quand il s'agit
31:39de gros salaires
31:40évidemment les coureurs
31:42sont attirés
31:42par des équipes étrangères
31:43on a vu
31:44de très gros coureurs
31:45repartir à l'étranger
31:46il y en aura
31:47de plus en plus
31:48malheureusement
31:48parce que je sais
31:49qu'il y a des très bons
31:50coureurs français
31:50qui l'an prochain
31:51iront courir
31:52sur d'autres cieux
31:52bon ça c'est un fait
31:53aujourd'hui
31:54les grandes équipes
31:55on les connaît
31:55donc l'équipe du leader
31:57du classement général
31:58du Tour de France
31:59UAE
31:59qui veut dire
32:00Émirats Arabes Unis
32:01c'est donc un sponsor
32:02d'un état
32:03c'est très comparable
32:04à ce qui se passe
32:05avec le PSG
32:06qui est soutenu
32:07par le Qatar
32:08avec Manchester City
32:09également les Émirats Arabes Unis
32:10donc là
32:11on a un système
32:12d'un pays derrière
32:13on a aussi
32:14la deuxième grosse équipe
32:15de Jonas Vingegaard
32:17le Danois
32:17qui est le team
32:18Visma Liseba
32:19qui est une équipe
32:20donc néerlandaise
32:21qui est très forte
32:22on a également
32:22une autre équipe
32:24de pays
32:24Bahreïn
32:25bref
32:25des grosses structures
32:26le Kazakhstan
32:27Astana
32:28et tout
32:28est-ce que
32:30Pascal Chanteur
32:31à terme
32:32si des pays
32:33continuent
32:34de s'investir
32:35dans le cyclisme
32:36comme ça
32:36et de faire
32:37des multinationales
32:38le cyclisme français
32:40risque de
32:41courir à sa perte
32:42alors
32:44première chose
32:45je voudrais revenir
32:45sur ce qu'a dit
32:46Vincent
32:47il faut bien savoir
32:49qu'il est interdit
32:50d'avoir des contrats
32:52d'indépendants
32:52dans des structures
32:54dans des entreprises
32:54françaises
32:55avec des salariés
32:56français
32:56domiciliés
32:57en France
32:58ça c'est déjà
32:59la base
33:00et là
33:01et là
33:01est le problème
33:02comme vient
33:03très bien
33:04de l'expliquer
33:04Vincent
33:05c'est qu'à un moment donné
33:06la politique
33:08de notre sport
33:09c'est-à-dire
33:10l'organe supérieur
33:11celui qui régit tout
33:13c'est-à-dire
33:13l'UCI
33:14aurait dû
33:15et devrait
33:16mettre en place
33:16une obligation
33:18de salarier
33:20l'intégralité
33:21des coureurs
33:23ce qui était
33:23ce qui était
33:24demandé
33:25lorsqu'il y avait eu
33:26la mise en place
33:29du protour
33:29et qui a été
33:31abandonné
33:31sous la pression
33:32d'un certain
33:33nombre de pays
33:34surtout à l'époque
33:35de la T-Mobile
33:36et l'Allemagne
33:37en particulier
33:37qui elle
33:38autorise
33:39ces contrats
33:40d'indépendants
33:41tout ça pour dire
33:42par rapport à ce que
33:42tu me posais
33:43comme question
33:43bien entendu
33:44il faut se rendre compte
33:45qu'un pays
33:46on prend l'exemple
33:47de UAE
33:48pour qu'une équipe
33:49française
33:50puisse avoir
33:51déjà
33:51l'opportunité
33:52d'avoir
33:53le même potentiel
33:56financier
33:57il faudrait
33:5830%
33:59de suppléments
34:00par rapport
34:01au budget
34:01de UAE
34:02ils sont déjà
34:0360 millions
34:04d'euros
34:04donc il faudrait
34:06entre 15 et 20 millions
34:09supplémentaires
34:09c'est juste
34:10pas possible
34:11aujourd'hui
34:11on connait
34:12les budgets
34:12et qui plus est
34:14que les équipes
34:14françaises
34:15font un travail
34:16admirable
34:16il faut le reconnaître
34:17parce que souvent
34:17on les stigmatise
34:19on décrit un petit peu
34:21leur travail
34:21mais on voit que
34:22la formation
34:23elle est là
34:24parce qu'ils sont
34:25systématiquement
34:27je vais dire
34:28un mot fort
34:29mais cambriolés
34:32par les jeunes
34:33coureurs
34:33qu'ils arrivent
34:35à former
34:36et à signer
34:38au début
34:39de leur carrière
34:40on l'a vu
34:41avec Lénie Martinez
34:43et Valentin Parépeintre
34:44qui a été découvert
34:46par Vincent Lavenu
34:47et qui s'est imposé
34:48au sommet du Ventoux
34:49Valentin Parépeintre
34:50c'est encore
34:51une autre question
34:52je pense que Vincent
34:52aurait été tout à fait
34:53capable de le préserver
34:55au sein de son équipe
34:56ça c'est un autre problème
34:58c'est plutôt
34:58je ne vais pas rentrer
35:01dans le débat
35:01mais je pense
35:03qu'il y a des fois
35:04au niveau humain
35:06des choses
35:07qui ne sont pas faites
35:08correctement
35:08tu en as parlé
35:09tout à l'heure
35:10au sujet de Vincent
35:11mais au sujet
35:12des coureurs
35:13on pourrait dire
35:13la même chose
35:14d'accord
35:14on a bien compris
35:16avec ces évolutions
35:18il y a eu un discours politique
35:20et je pourrais ne pas l'avoir
35:21oui oui oui
35:23bon Léo Péters
35:24je le rappelle
35:26directeur sportif
35:27d'une équipe
35:27de 3ème division
35:28la célèbre Robert
35:29les petits gars d'Auber
35:30qui est devenu
35:31alors il y a plusieurs sponsors
35:32etc
35:32Léo Péters
35:33quand vos coureurs
35:34affrontent
35:35dans des courses
35:36directement
35:37ces équipes
35:37World Tour
35:38ou même
35:38les équipes
35:39Pro Team
35:39est-ce qu'il y a
35:41une espèce
35:41de défiance
35:42et même
35:44une défiance
35:46on va dire
35:47de complexe
35:49de supériorité
35:50de la part
35:51de ces équipes
35:51c'est facile
35:52pour vous
35:52de courir
35:53contre elles ?
35:55alors non
35:56c'est pas facile
35:57forcément
35:57après si on part
35:59en étant défaitiste
36:00à ce moment là
36:00on part pas
36:01c'est l'essence
36:01du sport de haut niveau
36:02le but
36:02c'est de partir
36:04en ayant
36:05des ambitions
36:06qui soient élevées
36:08c'est certain
36:09qu'on n'a pas
36:10les mêmes leaders
36:10on n'a pas
36:11les mêmes effectifs
36:12on n'a pas
36:12les mêmes calendriers
36:13de course
36:13on n'a pas
36:14les mêmes budgets
36:15on revient toujours
36:18sur les mêmes problématiques
36:19mais néanmoins
36:21il faut actionner
36:22d'autres leviers
36:23pour pouvoir
36:23ferrailler
36:25avec ces grosses équipes
36:27du top niveau mondial
36:28même si on les côtoie
36:29assez peu
36:30on côtoie quand même
36:31certaines
36:31toutes les World Tours
36:32françaises
36:33notamment sur les Coupes de France
36:35ou les courses à étapes françaises
36:36et il faut actionner
36:37d'autres leviers
36:37pour essayer
36:39de
36:39lesquels
36:40par exemple
36:41de tirer notre épingle du jeu
36:42et donc ça passe par
36:43lesquels
36:44ces leviers
36:45Léo Peters
36:46quel levier
36:47il faut activer
36:47par exemple
36:48par exemple
36:53courir ensemble
36:55courir
36:56de manière très solidaire
36:58connaître le circuit
36:59par coeur
37:00anticiper
37:02la course
37:04tenter d'avoir
37:04des coups d'avance
37:05tenter des choses
37:07que des grosses équipes
37:08ne tenteraient pas
37:09forcément
37:10en ayant
37:12du monde à l'avant
37:13en étant opportuniste
37:14et voilà
37:15c'est ce qui permet
37:16d'un jour
37:18tirer le gros lot
37:20et pouvoir
37:21tirer un gros résultat
37:24mais forcément
37:25forcément
37:26on n'a pas
37:27au départ
37:28les mêmes armes
37:29qu'une équipe
37:30qu'une
37:31World Tour
37:32et l'occasion de dire
37:34quand on fait
37:35comme vous
37:36directeur sportif
37:37de ces équipes
37:37il faut faire preuve
37:38de génie
37:38et c'est là aussi
37:39qu'on se forme
37:40bon bah
37:40c'est un système
37:41qu'on connait bien
37:42finalement
37:42dans beaucoup de sports
37:43Vincent Lavenu
37:44cette main mise
37:46aujourd'hui
37:46due à eux
37:47donc l'équipe
37:48de Tadej Pogacar
37:49qui a grosso modo
37:51dans son équipe
37:52allez
37:53ce sont des équipes
37:54de neuf
37:56tous des leaders
37:58quasiment potentiels
37:59sur des courses
38:00très différentes
38:01ça veut dire
38:02que ça a changé
38:03la stratégie de course
38:04on a vu par exemple
38:06que des coureurs
38:07disaient
38:08on ne peut plus
38:08s'échapper
38:09on a moins
38:10on a moins
38:11de liberté
38:13alors aujourd'hui
38:14c'est Timène Arendtman
38:15qui s'est imposé
38:16qui a résisté
38:17aux leaders
38:17est-ce que
38:18la stratégie de course
38:20évolue
38:20est-ce qu'on entre
38:21dans une nouvelle ère
38:22de la stratégie
38:23du cyclisme
38:24Vincent Lavenu
38:24oui oui
38:26c'est évident
38:26que les équipes
38:28ont beaucoup évolué
38:29parce que aussi
38:29les budgets
38:30ont évolué
38:31la technique
38:31a évolué
38:32le matériel
38:33la nutrition
38:33tout a évolué
38:34et aujourd'hui
38:35on voit bien
38:35que pour gagner
38:36un tour de France
38:36il faut être armé
38:37avec une équipe
38:38extrêmement solide
38:39donc c'est pour ça
38:40que les plus grosses
38:41équipes mondiales
38:42engagent les meilleurs coureurs
38:43c'est vrai qu'à eux
38:44ils sont capables
38:45aujourd'hui
38:45de prendre des coureurs
38:47leaders
38:48qui seraient leaders
38:49dans des équipes
38:50notamment chez nous
38:51en France
38:51et qui ne sont que
38:52le numéro 6
38:53numéro 7
38:54ou numéro 8
38:54dans ces équipes-là
38:55donc ils ont une capacité
38:57à verrouiller la course
38:58et à maintenir
38:59on voit
39:00quand on voit
39:01le niveau sportif
39:01un tour de France
39:02forcément
39:03les Pogacar
39:04sont bien obligés
39:05d'avoir des équipiers
39:06extrêmement solides
39:07même si on a vu
39:07qu'aujourd'hui
39:08il n'y avait plus grand monde
39:09à ses côtés
39:10malgré le fait
39:12qu'il ait des Adamietz
39:13des Sivakov
39:15Marc Solaire
39:16etc
39:16ils sont tous
39:18des grands champions
39:18donc voilà
39:20tout a évolué
39:20mais c'est normal
39:21aujourd'hui
39:22si vous voulez remporter
39:22un grand tour
39:23il faut avoir
39:23une équipe extrêmement solide
39:25et ça veut dire
39:26que ces victoires
39:27sont plutôt destinées
39:28aux grosses armadas
39:29ça c'est un petit peu évident
39:31après il peut y avoir
39:31une surprise
39:32à un moment donné
39:33je rappellerai
39:34que Ben O'Connor
39:36l'année dernière
39:36qui était encore
39:37chez nous
39:37a terminé deuxième
39:39de la Vuelta
39:39il s'en a fait très peu
39:40pour qu'il remporte la Vuelta
39:41grâce à une échappée
39:42au long cours
39:43où il a résisté
39:44finalement
39:44et par rapport aux échappées
39:46ce que vous disiez
39:47tout à l'heure
39:47c'est que
39:48cette année
39:49on a vu quand même
39:50pas mal d'échappées
39:51arriver au bout
39:51les Benelli
39:52les Ben O'Connor
39:53encore aujourd'hui
39:54à Rensmann
39:54deux fois à Rensmann
39:55à deux reprises
39:56voilà
39:57on a vu quand même
39:58sur ce Tour de France
39:59des échappées
40:00arriver au bout
40:01ce qui n'était pas le cas
40:01l'année dernière
40:02l'année dernière
40:03il y a eu très très peu
40:04d'échappées
40:05qui sont arrivées au bout
40:05donc je crois
40:06que c'est plutôt encourageant
40:06oui effectivement
40:07ça veut dire
40:08Pascal Chanteur
40:09que Tadej Pogacar
40:10a un petit peu
40:11laissé filer
40:11ou pas ?
40:13oui bien entendu
40:14Pogacar
40:16il est en colère
40:17je pense qu'il en veut
40:19pas mal à Wisma
40:20je pense que
40:22la manière
40:22et la technique
40:23la tactique
40:24comme Vingegaard
40:26le dit
40:26depuis quelques jours
40:27j'ai une botte secrète
40:30la botte secrète
40:31je pense qu'il cherchait
40:32à surtout
40:33mettre
40:33à la faute
40:35Pogacar
40:36et qui plus est
40:37on l'a bien vu hier
40:39dans la descente
40:39dans la descente
40:41du col de la Madeleine
40:42si c'est ça
40:44sa tactique
40:45sportivement
40:47c'est bien dommage
40:48et aujourd'hui
40:50on a bien vu
40:52qu'il aurait aimé
40:54pouvoir gagner
40:54l'étape
40:56mais pas à n'importe quel prix
40:58et en l'occurrence
40:59de se mettre en difficulté
41:00face à Vingegaard
41:01et le fait que ça soit
41:03un coureur de chez Ineos
41:04qui puisse le faire
41:05à la place d'un Visma
41:06lui convient tout à fait
41:07Bon
41:08alors Vincent Lavenu
41:09vous savez
41:09on a une émission
41:11sur Sud Radio
41:13chaque semaine
41:13qui s'appelle
41:13Champion du sport au business
41:15où le champion entrepreneur
41:16présente son programme
41:18il vous reste une minute
41:19pour nous dire
41:20en quoi consiste
41:21votre nouveau projet
41:22allez-y Vincent Lavenu
41:23il y a des entrepreneurs
41:27alors reprenez
41:29parce qu'on ne vous entendait
41:30pas au début
41:30allez-y reprenez
41:31d'accord
41:31donc j'accompagne
41:33des entrepreneurs
41:33qui ont créé
41:35un nouveau projet
41:36qui s'appelle
41:36Ma Petite Entreprise
41:38Équipe Cycliste
41:38donc je conseille
41:39à tous les auditeurs
41:40d'aller sur le site internet
41:41et de regarder
41:42à quoi s'il s'agit
41:43il s'agit aujourd'hui
41:43de mettre en avant
41:44l'entrepreneuriat français
41:45en tant que vrai
41:46qu'il y a une grande similitude
41:47entre ces entrepreneurs
41:48qui se lèvent tous les matins
41:50qui sont courageux
41:50qui prennent des risques
41:51et le coureur cycliste
41:52donc le but
41:53c'est de monter
41:54une équipe cycliste
41:54professionnelle
41:55pour l'année prochaine
41:56féminine dans un premier temps
41:57avec le soutien
41:58de centaines
41:59et de centaines d'entreprises
42:00donc on a déjà collecté
42:01à peu près 400 entreprises
42:02il nous en faut encore
42:04aux 200 ou 300
42:05pour pouvoir partir
42:06mais on espère
42:07dès 2026
42:07partir avec une équipe féminine
42:09de niveau pro-team
42:10c'est-à-dire de deuxième niveau
42:11pour pourquoi pas
42:12accéder autour de France
42:13génial
42:14génial
42:15une minute
42:15oui
42:16et bien pile pile
42:17voilà
42:17et bien c'est le temps
42:18pour moi de rendre
42:19merci
42:20à Léo Péters
42:22je le rappelle
42:23le directeur sportif
42:24de l'équipe
42:25Saint-Michel
42:26préférence homme
42:27Aubert 93
42:28équipe de 3ème division
42:29allez nous chercher
42:30des bonnes gagnes
42:31cher Léo Péters
42:32merci d'avoir été avec nous
42:34et puis
42:35on va s'y attacher
42:36dès la semaine prochaine
42:37en Alsace
42:39autour d'Alsace
42:39c'est noté
42:40c'est noté
42:41Pascal Chanteur
42:43notre Pascal Chanteur
42:44notre consultant
42:46on se retrouve ce week-end
42:47sur Sud Radio
42:48pour le grand final
42:49oui oui oui
42:50bien sûr
42:51bien sûr
42:51avec cette étape
42:52à Pontarlier
42:53et bien sûr
42:54les Champs-Elysées
42:55bien entendu
42:56ça va être magnifique
42:57et surtout
42:58je voudrais juste dire
42:59un petit mot
42:59rapide
42:59Jordan Géga
43:00il vient d'une équipe
43:01continentale professionnelle
43:03il ne faut pas l'oublier
43:04et il va terminer
43:05sans doute 11ème
43:06oui bien vu Pascal
43:07on a explosé le chrono
43:09voilà
43:10on a explosé le chrono
43:11mais c'était bien
43:12de le dire pour ça
43:13le temps quand même
43:13pour moi de vous dire
43:14merci cher Vincent Lavenu
43:16vous êtes pour moi
43:17un exemple
43:18de l'histoire du cyclisme
43:19et c'est un grand plaisir
43:20de vous recevoir
43:21comme notre grand témoin
43:22de cette émission
43:23les vrais voix du Tour de France
43:24on aura un rendez-vous
43:25lundi soir
43:26où Pascal Chanteur
43:27pourra encore nous tirer
43:28des grandes tirades
43:31sur les coureurs français
43:31parce que oui
43:32ils nous ont régalé
43:33pour beaucoup d'entre eux
43:34merci à lundi
43:35pour les vrais voix

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