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  • il y a 5 mois
Une première, et de nombreuses réactions. Ce samedi 19 juillet, la pétition, lancée par Eléonore Pattery, une étudiante de 23 ans, contre la loi Duplomb et sa mesure très contestée de réintroduction d'un pesticide a atteint l'objectif des 500.000 signatures sur le site de l'Assemblée nationale et a même enregistré plus de 800.000 signatures ce dimanche 20 juillet au matin.

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Transcription
00:00Tout à fait, c'est une victoire populaire qui, je crois, est le signe que c'était la goutte de trop,
00:05la goutte de trop du poids des lobbies dans la construction de nos politiques publiques.
00:09Moi, j'ai été élue il y a un an et je n'avais pas mesuré à quel point les lobbies ont une place encore très importante
00:15et le lobby de l'agrochimie, de la FNSEA, en l'espèce, ont été extrêmement, je vais dire, à l'initiative,
00:22à la manœuvre pour que cette loi puisse être écrite, adoptée dans des délais inédits quand il s'agit de notre santé environnementale.
00:29Et puis c'est la goutte de trop aussi.
00:30D'où la saisine du Conseil constitutionnel.
00:31Exactement, et puis c'est aussi la goutte de trop par la lâcheté.
00:34Moi, je vois les macronistes se tortiller sur les réseaux sociaux pour expliciter un vote,
00:38nous dire en 2018 on a voté ça, mais maintenant on vote ça, etc.
00:41En réalité, ils ne sont pas du tout à l'aise parce que quand on réintroduit une substance nocive pour l'environnement,
00:49pour la santé, il faut analyser les risques et les bénéfices.
00:53Les bénéfices sont minimes, les risques sont, j'allais dire, immensément déjà prouvés scientifiquement,
00:59mais on le sait, dans les années qui vont suivre, cela va faire l'objet d'études supplémentaires
01:04et surtout de risques potentiels qui pourraient être révélés.
01:07Et vous disiez que l'argument principal de M. Duplon, c'est de dire,
01:11nous n'allons pas importer ce que nous interdisons déjà, ou bien nous importons ce que nous interdisons chez nous.
01:17Mais il y a un élément que vous oubliez, c'est que ce pesticide, l'acétamipride, reste dans nos sols, dans nos eaux.
01:24Donc ça, ce n'est pas de l'importation, c'est très clairement de la pollution des sols, des nappes phréatiques,
01:29donc de l'eau que nos enfants peuvent boire, c'est la pollution de nos sols et donc la disparition des pollinisateurs.
01:35Ça, ce n'est pas de l'importation de produits, c'est des conséquences très directes pour les agriculteurs et pour notre souveraineté alimentaire.
01:41C'est-à-dire qu'il y a un élément de la pollution de nos sols et pour notre souveraineté alimentaire.
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