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  • il y a 5 mois
Suite aux déclarations de François Bayrou, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a réagi en affirmant que "la seule perspective possible, c'est la censure". Une prise de parole qui laisse entrevoir un affrontement politique à l'Assemblée nationale dans les mois à venir.

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Transcription
00:00D'abord, nous ferons nos propres propositions à la rentrée.
00:03Et sur les bases actuelles, je vous le dis, la seule perspective possible est la censure.
00:09Mais une censure de votre propre chef ?
00:11C'est-à-dire, vous arrivez fin septembre, début octobre, vous déposez une motion de censure ?
00:15Ou bien, vous attendez une discussion budgétaire ?
00:17Et si ce budget passait par 49-3, vous ripostez par une censure ?
00:22Je viens de vous dire que nous ferons nos propres propositions.
00:24Et nous verrons comment réagira le gouvernement.
00:26Il y a encore un temps.
00:26Il y a un sujet, et je vous l'ai dit en introduction,
00:29moi, je ne nie pas la situation budgétaire actuelle.
00:32Simplement, ce que je dis, c'est qu'il y a d'autres façons d'entrer dans le sujet.
00:36Et que la façon dont il est entré, le gouvernement, est une mesure profondément injuste.
00:40Et donc, nous chercherons à corriger, et d'abord, y compris, à nous interroger sur la trajectoire.
00:46Pourquoi 44 milliards ?
00:47Vous comptez sur ce chiffre ?
00:49Je me souviens que Michel Barnier avait été devant la Commission européenne,
00:52avait proposé dans un premier temps 25 milliards.
00:54Et que ça avait été jugé parfaitement acceptable par la Commission européenne.
00:58Pourquoi on est passé de 25 à 44 ?
01:00Parce que les déficits se sont aggravés, Olivier Faure.
01:03Honnêtement, entre 2024, la charge de la dette est à 70 milliards d'euros.
01:12Vous savez très bien que chaque année, nous avons une perte de 60 milliards
01:15qui est liée aux cadeaux fiscaux faits par les gouvernements successifs d'Emmanuel Macron.
01:20Ce qu'on veut dire, c'est que la situation s'est dégradée.
01:22C'est-à-dire que ce qu'avait proposé Michel Barnier, il y a plus d'un an, n'est plus valable aujourd'hui.
01:27Ce n'est pas dégradé au point qu'on passe de 25 à 44, pardon, mais on n'a pas multiplié par deux,
01:31ce qui, en fait, était la situation de décembre dernier.
01:33Vous l'avez vous-même dit, ça avait été jugé acceptable.
01:37C'était vraiment la limite.
01:38C'était bien sûr.
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