- il y a 5 mois
Donald Trump souhaite mettre fin à la guerre en Ukraine le plus rapidement possible. Le président américain souhaite relancer les négociations en mettant Moscou sous pression avec de nouvelles livraisons d'armes à l'OTAN et des droits de douanes à la hausse pour les alliés de la Russie.
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TVTranscription
00:00La situation internationale à présent, les discussions au point mort, place aux menaces.
00:04Donald Trump change de stratégie face à l'intransigeance de Vladimir Poutine.
00:08Le président américain pose un ultimatum, il laisse à son homologue russe 50 jours
00:12pour mettre un terme à la guerre sous peine de sanctions sévères.
00:15Bonsoir Naouf Al-Kawafi, on vous retrouve en direct de New York.
00:18Donald Trump qui compte utiliser les alliés du Kremlin comme moyen de pression.
00:21Absolument, Donald Trump qui durcit le ton, qui s'impatiente face à Vladimir Poutine,
00:31face à l'absence notamment d'un cessez-le-feu.
00:33Pour comprendre ce qui est en train de se passer, il faut rembobiner.
00:36Donald Trump candidat à l'élection présidentielle, il disait quoi ?
00:39Il disait moi, président des Etats-Unis, je mets fin à la guerre en l'espace de 24 heures.
00:43Force est de constater que c'est beaucoup plus compliqué que prévu.
00:46Les négociations sont au point mort avec le Kremlin.
00:48Donald Trump a donc changé de stratégie, de discours ces derniers jours.
00:52Avec notamment des mots forts à l'encontre du Kremlin.
00:54La semaine dernière par exemple, il disait que Vladimir Poutine racontait beaucoup de conneries
00:58et qu'il fallait agir.
00:59C'est ce qu'il a fait aujourd'hui en annonçant ces différentes mesures,
01:02notamment cet ultimatum.
01:04Il accorde un délai de 50 jours à Vladimir Poutine pour trouver une solution,
01:08un accord de paix avec l'Ukraine.
01:10Si ce n'est pas le cas, il imposera des taxes de douane,
01:14notamment à l'encontre de la Russie et de ses alliés.
01:17Donald Trump a également expliqué qu'il allait envoyer des armes à l'Ukraine via l'OTAN.
01:21Et ça, c'est une bonne nouvelle pour l'Ukraine.
01:23Donald Trump, on l'a su il y a quelques instants,
01:26s'est entretenu au téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky
01:30pour lui manifester son soutien.
01:32Vous aurez donc compris ce revirement de situation.
01:35La question maintenant, c'est de savoir,
01:36est-ce que du côté du Kremlin, on prend au sérieux ces différentes mesures ?
01:39Est-ce qu'on va respecter cet ultimatum imposé par le président américain ?
01:43Merci Naofel Al-Kawafi pour toutes ces précisions.
01:46On accueille en plateau Alain Richard.
01:48Bonsoir, ancien ministre de la Défense.
01:50Bonsoir, Ulisse Gossé, notre éditoriste politique internationale.
01:52Bonsoir, général Pélix-Trandi, notre consultant défense.
01:56Bonsoir, Jean-Marc Sylvestre, économiste et éditoriste pour Atlantico.
01:59Et bonsoir, Roxana Melnichuk.
02:00Vous êtes politologue ukrainienne,
02:02directrice de l'association Unie pour l'Ukraine.
02:04Vous nous donnerez, vous, dans un instant,
02:07votre regard sur ce changement de stratégie de Donald Trump.
02:10Avertissement, donc, lancé par Donald Trump,
02:14alors qu'il recevait aujourd'hui le secrétaire général de l'OTAN,
02:16Marc Rutte, changement de ton aussi vis-à-vis des Européens.
02:19On va en parler dans un instant,
02:20avec ce renforcement de l'envoi d'armes.
02:24Mais ce sont les Européens qui vont payer la facture.
02:27On s'y arrêtera dans quelques minutes.
02:28Avant d'entrer dans le détail des annonces, Alain Richard,
02:30votre perception des choses, le président américain,
02:32s'est-il définitivement rangé derrière l'Ukraine ?
02:35Je ne peux pas employer la verbe définitivement avec lui.
02:39Honnêtement, on reste dans l'incertitude,
02:42on reste dans les balottements
02:43des prises de position successives du président Trump.
02:49Et donc, ça ne fait que mettre plus la pression sur les Européens,
02:52en se disant que la seule sécurité,
02:54c'est ce qu'on est capable de faire nous-mêmes.
02:56– Oksana Melnychuk, votre regard à vous, en tant qu'Ukrainienne,
03:01est-ce que ce soir, vous êtes rassurée,
03:05vous êtes pleine d'espoir, vous êtes sur le qui-vive,
03:07vous restez méfiante par rapport aux annonces de Donald Trump ?
03:11– Vous savez, on est tellement habituée
03:12aux toutes ces annonces de Donald Trump
03:14qu'on a bien compris qu'il ne faut pas écouter ce qu'il dit,
03:17il faut voir ce qu'il va faire.
03:19Parce qu'aujourd'hui, il dit une chose,
03:21demain, il peut dire autre chose.
03:23Mais ce qui est important, c'est qu'enfin,
03:25il a compris qu'il a été joué par Poutine.
03:29C'est ça qui est le tournement, vraiment,
03:32si vous voulez, l'être décisif.
03:33– Il a ouvert les yeux, c'est ça que vous dites ?
03:34– Il a ouvert les yeux, enfin.
03:37Mais ça nous coûtait six mois des victimes énormes.
03:40Parce que tout ce bombardement massif,
03:43ils ont eu lieu parce que Poutine,
03:45il a bien compris que la voie est ouverte.
03:47La politique et le comportement de Trump,
03:49il a donné le feu vert à Poutine
03:51pour faire tout ce qu'il a fait.
03:53Et cette décision, le fait que Trump est fâché,
03:58peut-être ça va calmer un peu Poutine.
04:00Mais il faut savoir, il y a un petit détail
04:02qui n'était pas très discuté.
04:05Le 3 juillet, quand Trump parlait la dernière fois avec Poutine,
04:09Poutine lui dit clairement et directement
04:11qu'il va commencer au bout de 60 jours
04:13l'offensif direct sur toute la ligne du front contre l'Ukraine.
04:17Il a dit, je vous préviens, je vais faire ça au bout de 60 jours.
04:21C'est pour ça, peut-être,
04:22Trump aussi
04:24prit un peu le...
04:27Comment dire ?
04:29Il s'est précipité pour annoncer
04:31que je vous donne 50 jours
04:32pour mettre fin à la guerre et tout.
04:34Il a bien compris, il a reçu
04:36un vrai ultimatum de la peur de Poutine
04:38et il n'a pas eu le choix.
04:40C'est grâce aussi à la tension
04:43du Congrès américain
04:44et grâce à la politique assez intelligente,
04:47je pense, que menée l'Union européenne.
04:48Alors justement, on y reviendra tout à l'heure,
04:50on s'arrêtera sur ce sommet de l'OTAN à la haie
04:52il y a quelques semaines
04:53où l'attitude de Marc Rutte
04:56avait posé question
04:58puisqu'il avait vraiment
04:59flatté Donald Trump.
05:02Alors est-ce que le résultat
05:04de sa stratégie ce soir ?
05:05On se posera la question dans un instant.
05:07On va détailler les annonces avec vous, Ulysse.
05:08Et d'abord, cet ultimatum
05:09qui a été fixé par Donald Trump.
05:1150 jours pour mettre fin à la guerre.
05:13Sinon, il augmente les droits de douane
05:15de 100% de ses alliés.
05:16De quels alliés il parle ?
05:18Il parle de la Chine
05:19et il parle de l'Inde.
05:21L'ultimatum, c'est la mauvaise nouvelle du jour.
05:23La bonne nouvelle, c'est que les Ukrainiens
05:25vont pouvoir avoir les armes qu'ils demandent
05:27en sachant que ce sont les Européens
05:29qui vont les payer aux Américains
05:30puisque Trump a dit
05:31que ça ne coûtera rien aux contribuables américains.
05:34Donc la bonne nouvelle,
05:35c'est que les missiles patriotes,
05:37les systèmes de défense
05:38absolument indispensables
05:39vont arriver en Ukraine assez rapidement
05:41et ça va permettre de soulager
05:43les Ukrainiens qui subissent
05:44des attaques absolument majeures de Poutine.
05:47La mauvaise nouvelle,
05:48c'est que l'ultimatum va durer 50 jours.
05:50C'est-à-dire qu'il donne 50 jours à Poutine
05:52pour faire ce qu'il a envie de faire
05:54et peut-être une offensive.
05:55En tout cas, poursuivre la guerre
05:56et poursuivre les bombardements.
05:59Vous savez, des centaines de drones par nuit
06:01qui attaquent les villes ukrainiennes.
06:03C'est vraiment incroyable.
06:07Mais Trump a mis sept mois pour comprendre
06:10que Poutine n'arrêterait pas la guerre.
06:13Ce n'est pas pour autant un clash définitif
06:15entre Poutine et Trump.
06:16Il faut bien le comprendre.
06:17C'est vraiment...
06:19Il lui donne du temps pour négocier.
06:20Et là où il y a une vraie nouveauté,
06:22c'est que Trump en appelle aux Chinois et aux Indiens
06:25pour qu'ils fassent pression sur Poutine.
06:27Ça ne marchera sans doute pas.
06:28Mais on voit que...
06:30Pourquoi ça ne marchera pas ?
06:31Parce que la Chine est contre cette guerre.
06:33Elle l'a dit.
06:34Elle n'a jamais reconnu l'annexion
06:35ni de l'Ukraine, ni de la Crimée,
06:36ni des territoires du Donbass.
06:40Mais finalement, ils n'ont rien fait
06:41pour empêcher Poutine de poursuivre la guerre.
06:43Et les Indiens, ce n'est pas leur guerre.
06:45Ils ont toujours appelé à autre chose.
06:47Donc, ce ne sont pas des pions importants.
06:50Mais ce qui est important,
06:51c'est que Trump fait appel à eux.
06:53Il internationalise le conflit
06:55d'une façon intéressante.
06:57et il appelle à une nouvelle négociation.
07:00Donc, c'est plutôt bien.
07:01Alors que Poutine refuse toujours à cesser le feu.
07:04Donc, il y a une bonne nouvelle
07:05et une mauvaise nouvelle.
07:06Et puis, ce soir,
07:07il y a une femme qu'il faut saluer quand même.
07:09Une femme qui a sans doute convaincu son mari.
07:13C'est-à-dire Mélania.
07:14Mélania, dont on connaît la discrétion
07:16et les désaccords avec son mari,
07:18mais qui a toujours soutenu l'Ukraine
07:19depuis le début du conflit
07:20de façon discrète mais réelle.
07:22Et Trump raconte lui-même aujourd'hui.
07:23C'était absolument incroyable
07:24cette conférence de presse aujourd'hui
07:25à la Maison-Blanche,
07:26dans le bureau Oval.
07:27Trump dit, vous savez,
07:29le soir, je rentre à la maison,
07:30je rentre dans mes appartements
07:31de la Maison-Blanche
07:32et je vois Mélania.
07:34Je lui dis, tu sais, Mélania,
07:35j'ai eu un discours,
07:36un appel téléphonique
07:37absolument merveilleux
07:38avec Vladimir aujourd'hui.
07:39Ça s'est très bien passé.
07:41Et Mélania lui répond,
07:42oui, mais il a encore bombardé
07:44une ville hier.
07:45Donc, c'est elle
07:45qui lui ouvre les yeux.
07:46Disons qu'elle a joué son rôle
07:48et Trump l'utilise aujourd'hui
07:49pour que Poutine comprenne
07:52que ça ne peut pas continuer.
07:53Jean-Marc Sylvestre,
07:54votre regard à vous
07:55d'économiste,
07:56est-ce que ces leviers d'action
07:59employés par Donald Trump,
08:00ces menaces d'augmenter
08:02les droits de douane
08:02de 100% sur ses alliés,
08:04donc en l'occurrence,
08:04essentiellement la Chine
08:05et l'Inde,
08:06ça peut être un moyen
08:07de pression efficace ?
08:09Ça peut évidemment
08:10être un moyen de pression
08:11efficace,
08:12notamment du côté des Chinois,
08:13parce que les Chinois,
08:14comme le disait Ulysse,
08:16n'aiment pas cette guerre.
08:17Ils n'ont jamais approuvé
08:18la guerre que Poutine fait
08:21en Ukraine,
08:22mais ils l'ont toujours
08:22laissé faire.
08:23En revanche,
08:24ce dont les Chinois ont besoin,
08:25c'est de croissance économique.
08:27Ce dont ils ont besoin,
08:28c'est de commerce international.
08:30Et toutes mesures de sanctions
08:32qui viennent s'ajouter
08:33sur les difficultés
08:34qu'il y a déjà aujourd'hui
08:35au niveau du commerce extérieur,
08:36viennent gêner
08:37le développement de la Chine.
08:40La Chine est véritablement
08:41en crise économique actuellement.
08:44Le Président a un problème
08:46avec une partie de sa population
08:48parce qu'il n'a pas suffisamment
08:50d'emplois,
08:51il n'a pas la possibilité non plus
08:52de redistribuer
08:53sous forme de biens de consommation
08:55les excédents commerciaux
08:56qu'il ne vend plus
08:57dans les pays occidentaux.
08:59Il a besoin de réanimer
09:01le commerce extérieur.
09:02Donc, sanctionner de 100%
09:04les droits de douane
09:04sur les Chinois
09:05comme sur les Indiens,
09:07d'ailleurs,
09:07eh bien, ça revient
09:08à les asphyxier.
09:09Mais pourquoi laisser 50 jours
09:11de délais, Alain Richard ?
09:12Comment vous l'interprétez ?
09:14Je pense que c'est un défaut
09:15de cohérence
09:15parce qu'il a commencé
09:17à exprimer la volonté
09:19d'un cessez-le-feu rapide.
09:21Il a mené un certain nombre
09:22de manœuvres
09:23de façon très conciliante,
09:25pour ne pas dire
09:26carrément vassale
09:28avec Poutine.
09:30Et maintenant qu'il a,
09:31semble-t-il,
09:33fait à peu près l'analyse
09:34que Poutine
09:35voulait maintenir
09:36cette guerre
09:37d'usure
09:38pour essayer
09:39de mettre
09:40l'Ukraine à genoux,
09:41il lui donne
09:41encore du temps.
09:42Donc, honnêtement,
09:45je n'arrive pas
09:46à avoir de logique.
09:47Il y a cet ultimatum
09:48qui a été...
09:49Je peux supposer,
09:51si vous voulez.
09:52Aujourd'hui,
09:52Kellogg est arrivé,
09:53Kellogg est le représentant
09:55de Trump pour l'Ukraine,
09:56il est arrivé aujourd'hui
09:57à Kiev pour rester une semaine.
10:00Et c'est nos analystes,
10:01on a beaucoup parlé
10:02aujourd'hui à ces sujets
10:03de 50 jours.
10:04On revient à cette conversation
10:06de Trump avec Poutine.
10:07Poutine, il a annoncé
10:08clairement dans 60 jours,
10:10c'était 3 juillet,
10:11on est 14 aujourd'hui.
10:133 juillet,
10:14il a parlé de 60 jours
10:16et je commence offensif.
10:17Je ne veux pas entendre parler
10:18ni de paix,
10:19ni de trêve,
10:19ni de négociations.
10:22Pourquoi ces 50 jours
10:23aujourd'hui ?
10:25Parce que Kellogg,
10:26il va étudier
10:27les situations en Ukraine,
10:29sur place,
10:29il va rester une semaine
10:30à Kiev,
10:31sur place,
10:31pour étudier,
10:32pour examiner les situations.
10:33Il va aller sur le front,
10:35sans doute.
10:36On suppose que peut-être,
10:38à ce moment-là,
10:39il y aura les autres
10:41décisions militaires
10:42dont on ne connaît pas,
10:43mais on va voir
10:44sur le front
10:45pour éviter
10:47cette offensive
10:48des 60 jours.
10:49Et si au bout
10:50de ces 50 jours,
10:51quand toutes les préparatifs
10:52seront faites,
10:54si Poutine ne réagit pas
10:56à cet ultimatum,
10:57il y aura les réponses
10:58militaires
10:58dont l'Ukraine a tant de temps.
11:00Il y a cet ultimatum
11:02et il y a aussi,
11:03et là c'est une annonce
11:04majeure,
11:05l'envoi de nouveau
11:06d'armes aux Ukrainiens.
11:08Pour le coup,
11:08c'est...
11:08Pas l'envoi,
11:09pas l'envoi.
11:09Alors justement,
11:10justement,
11:11on va s'arrêter là-dessus,
11:13vous me devancez,
11:14vous me devancez,
11:15parce qu'il faut quand même
11:16souligner une chose,
11:16c'est quand même
11:17une volte-face de Donald Trump
11:18puisqu'il y a quand même
11:1815 jours,
11:1915 jours me semble-t-il,
11:21il avait annoncé
11:22la suspension
11:23de certaines livraisons
11:23d'armes à Kiev,
11:24donc de ce point de vue-là,
11:25c'est une volte-face.
11:26Mais qui va payer ?
11:27Voilà.
11:28Là derrière,
11:29le deal commercial,
11:30le businessman n'est jamais loin,
11:31qui va payer ?
11:32C'est nous.
11:32C'est nous les Européens.
11:34Donc en fait,
11:34c'est tout bénef
11:35pour Donald Trump.
11:36Oui,
11:36et il le dit d'ailleurs
11:38à ses compatriotes
11:39en disant
11:39les contribuables américains
11:41n'ont rien à payer.
11:42Donc effectivement,
11:42c'est très malin.
11:43On peut se dire
11:43qu'il est surprenant,
11:46inconsistant,
11:46etc.,
11:47mais c'est malin finalement.
11:48Au lieu de continuer
11:49à livrer des armes
11:50à l'Ukraine
11:51comme le faisait Joe Biden,
11:52finalement,
11:53il envoie la facture.
11:54Avant,
11:55il refusait de les vendre.
11:56Donc en fait,
11:56les États-Unis
11:57vont fabriquer des armes,
11:58vont les envoyer à l'OTAN,
11:59vont faire payer l'OTAN,
12:00enfin l'Europe
12:00et les autres membres de l'OTAN.
12:01Et le mécanisme
12:02qui est complètement
12:03il est dit
12:04et qui est d'ailleurs
12:05assez surprenant,
12:06c'est que Trump va demander
12:07aux pays de l'OTAN,
12:09de l'Alliance Atlantique,
12:09de jouer les intermédiaires
12:11pour qu'ils achètent
12:12les armes à l'Amérique
12:13et qu'ils les donnent
12:14ensuite gratuitement
12:15à l'Ukraine.
12:15C'est du jamais vu.
12:17C'est parce qu'il ne voulait
12:18pas se passer
12:19comme quelqu'un
12:20qui ne tient pas ses paroles
12:21devant ses électeurs.
12:23Il est toujours pacifiste.
12:24D'ailleurs,
12:25il a dit
12:25que c'est la guerre
12:26des Européens.
12:27Je vends l'armement
12:29aux Européennes
12:30et eux,
12:31ils font avec ça
12:32tout ce qu'ils veulent.
12:33Et de mon côté,
12:33c'est purement transactionnel.
12:34C'est comme ça
12:34qu'ils présentent aussi
12:35des choses des électeurs.
12:37Mais vous savez,
12:38c'est très important
12:39de rassurer notre spectateur.
12:41Ce ne sont pas
12:41les contribuables européens
12:42qui vont payer.
12:43C'est avec l'argent
12:45qu'ils viennent
12:46d'avoir gelé russe.
12:48C'est avec cet argent-là
12:49que ce sera payé.
12:50Alors voilà,
12:50je vais vous poser la question
12:51Jean-Marc Sylvestre
12:52parce que qui va payer
12:53au final ?
12:54Ce n'est pas nous,
12:54contribuables ?
12:55J'ai compris
12:55qu'il y avait
12:56deux petites choses.
12:57Ces patriotes valent
12:59un milliard de dollars.
13:01C'est très important.
13:02Mais on va les payer
13:02presque deux milliards
13:03parce qu'avec les frais
13:05de transport,
13:06de mise en place,
13:08de composition,
13:08ça va revenir à deux milliards.
13:09Alors,
13:10comment va-t-on les payer ?
13:12Vraisemblablement
13:12sur les actifs
13:14des Russes
13:16qui sont actuellement
13:18les intérêts des actifs.
13:20Il y a les intérêts
13:21de ce qu'on fait actuellement.
13:23On prend les intérêts,
13:23on utilise...
13:24C'est déjà dépensé ça.
13:26On utilise des intérêts
13:27mais il y a aussi
13:28l'utilisation des actifs
13:30qu'on pourrait...
13:31Et ça,
13:31ça pourrait être une des voies
13:32parce que jusqu'à présent,
13:33on a été...
13:34et la France notamment,
13:35il n'est pas d'accord.
13:35Oui,
13:36c'était balayé par Emmanuel Macron.
13:37Oui,
13:37alors c'était balayé
13:38par Emmanuel Macron
13:39au nom du respect
13:40du droit international.
13:41Mais est-ce que
13:42lorsqu'on parle de Poutine,
13:43on doit tenir compte
13:44du respect du droit international ?
13:46Toute la question est là.
13:47Et les Américains
13:48ont beaucoup de biens
13:49qui sont en dépôt chez eux.
13:52Alors,
13:52de toute façon,
13:54honnêtement,
13:55c'est un tel enjeu
13:56de sécurité européenne.
13:58On a accepté
13:59le rééquilibrage
14:00des efforts financiers
14:01entre États-Unis
14:03et Européens
14:04dans le cadre de l'OTAN.
14:06C'est la suite logique.
14:08Honnêtement,
14:09c'est notre responsabilité.
14:11S'il n'y a pas un sujet
14:12de sécurité de l'Europe
14:14à l'heure actuelle
14:15qui nous saute aux yeux,
14:16c'est bien quand même
14:16le risque de recul de l'Ukraine.
14:18C'est la confirmation
14:19que l'Europe,
14:20si elle veut assurer sa sécurité,
14:21elle doit le faire
14:22sans les Américains.
14:23C'est pas une très bonne...
14:24Et Trump nous donne
14:24un exemple chaque jour
14:25de cette nécessité...
14:26C'est pas une super bonne nouvelle
14:27pour les contribuables,
14:28mais c'est quand même...
14:30Ça va rallonger l'addition
14:31pour le budget.
14:32C'est le retour
14:33à une certaine logique.
14:34On était sur 40 milliards d'économies.
14:34Là, on sera sur 45 milliards d'économies.
14:36On en parlera tout à l'heure
14:37du budget.
14:38Grandes orientations budgétaires
14:39qui doivent être annoncées
14:40par François Bayrou.
14:41Donc, des armes supplémentaires livrées
14:44et notamment ces fameux missiles Patriots.
14:45J'aimerais bien qu'on aille au mur
14:48vous rejoindre,
14:49Général Pellisrandi,
14:50pour mieux comprendre
14:51les enjeux autour
14:52de ces systèmes anti-aériens Patriots.
14:55Quelle est leur spécificité
14:57qui vont être livrés à Kiev ?
15:00Déjà, voilà.
15:01À quoi ça ressemble ?
15:02Alors, en fait,
15:03une batterie Patriots,
15:04c'est trois composantes.
15:07Là, vous avez en image
15:08là où il y a les missiles,
15:10vous voyez,
15:10qui sont dans ces silos.
15:12Et ces missiles,
15:12c'est eux qui vont intercepter
15:14soit des avions,
15:15soit d'autres missiles
15:16tirés par les Russes.
15:17La deuxième composante,
15:19c'est le radar
15:21qui va détecter la menace.
15:24Et ça, c'est extrêmement important.
15:25Il faut pouvoir, en fait,
15:27voir...
15:27Alors, voilà.
15:28On voit le fonctionnement ici.
15:29Et le troisième composante,
15:33c'est le poste de contrôle
15:35qui va à la fois
15:36utiliser les données du radar
15:39et donner les ordres de tir
15:41aux différents lanceurs
15:43qui sont répartis
15:44autour de la zone à protéger.
15:47Alors, le radar, justement,
15:48on va s'arrêter dessus
15:48parce que Patriots,
15:49ce n'est pas un nom.
15:50C'est un acronyme.
15:51Ça veut dire
15:52Fized Array Tracking Radar
15:54to Intercept on Target.
15:55Traduction approximative,
15:57radar de poursuite
15:57à antenne active
15:58pour interception de cibles.
16:00Derrière cette appellation,
16:01il faut comprendre
16:01que ce qu'il y a de plus important
16:02dans le système Patriot,
16:04c'est le radar.
16:05Absolument.
16:05Et vous voyez,
16:06vous avez ici une image
16:07de ce radar
16:08qui est sur un véhicule
16:09qui est un radar fixe
16:11et qui va permettre
16:12de détecter
16:14toutes les cibles potentielles
16:15à très longue distance.
16:16Et donc,
16:17les signaux
16:18qui vont être récupérés,
16:19ils vont être ensuite analysés
16:21dans ce poste de commandement
16:22et après,
16:23en fonction de la catégorisation
16:25de la menace,
16:26on va tirer
16:26les missiles Patriots
16:28pour intercepter ces menaces.
16:30Quand on parle
16:30de cibles potentielles,
16:32est-ce qu'on parle
16:33des drones aussi ?
16:33Parce qu'on sait
16:34que l'attaque subit massivement
16:35des attaques de drones.
16:36Est-ce que c'est efficace
16:36en la matière ?
16:38Alors, en fait,
16:39ce n'est pas très intéressant
16:39de détruire des drones
16:41qui ne valent pas très cher
16:42avec des missiles Patriots.
16:44Il y a d'autres systèmes,
16:45par exemple,
16:46des missiles plus légers
16:47qu'on appelle
16:47par exemple
16:48les missiles Mistral,
16:49fabriqués par la France
16:50ou des canons
16:51ou voire même
16:52des drones anti-drones.
16:54Par contre,
16:54l'intérêt du système Patriots,
16:56c'est qu'il va permettre
16:57d'intercepter
16:58des missiles,
16:59par exemple,
17:00des missiles balistiques
17:00ou des missiles de croisière
17:02qui, eux,
17:02sont plus performants
17:03et qui peuvent provoquer
17:04bien plus de dégâts
17:05que les drones.
17:06Vous dites qu'il n'y a pas
17:07d'intérêt d'utiliser
17:08les missiles Patriots
17:08contre les drones
17:09parce que ça a un coût.
17:11Bien entendu.
17:11Et c'est bien ça,
17:12la problématique.
17:13C'est qu'en gros,
17:14un missile Patriots,
17:16alors en fait,
17:17c'est 3 millions de dollars
17:19le missile,
17:20mais il faut comprendre
17:20que la batterie complète,
17:23c'est entre 500 millions de dollars
17:25et 1 milliard de dollars.
17:27Donc c'est extrêmement,
17:28extrêmement cher
17:29et c'est la raison
17:30pour laquelle,
17:30eh bien,
17:31il faut essayer
17:32d'utiliser à bon escient
17:34les missiles.
17:353 millions de dollars
17:38par missile,
17:39vous voyez que ça représente
17:40des sommes
17:40qui vont très vite
17:41aller très haut.
17:43Ça chiffre très vite
17:44et on pourrait se dire
17:46que ça ressemble
17:47au dôme de fer israélien.
17:48Sur le principe,
17:49c'est un peu pareil,
17:50sauf que ce n'est pas
17:50la même superficie à couvrir.
17:51Bien entendu.
17:52Et c'est ça,
17:53toute la difficulté,
17:54c'est que,
17:54autant le dôme de fer israélien,
17:56qui comporte d'ailleurs
17:57en partie des missiles Patriots,
18:00il couvre la surface
18:01du territoire israélien.
18:03L'Ukraine,
18:04c'est 500 000 km²,
18:06donc c'est carrément impossible
18:07d'envisager un dôme de fer
18:09pouvant protéger
18:10l'ensemble du territoire.
18:11Donc on va protéger
18:12les endroits les plus importants,
18:14la capitale,
18:15des villes importantes
18:16ou par exemple
18:17des bases militaires.
18:18Donc il y a des choix à faire,
18:19on ne peut pas couvrir
18:20la totalité
18:21de l'espace aérien ukrainien.
18:23Merci Général
18:23pour ces explications,
18:24on va pouvoir retourner
18:26tous les deux autour de la table.
18:27Ulysse,
18:28la protection du ciel,
18:29c'est vraiment un enjeu crucial
18:31dans cette guerre ?
18:32Oui, mais alors le Général
18:33a pointé du doigt
18:34quelque chose de fondamental,
18:36c'est que dans les dernières semaines,
18:38les Russes ne se contentent pas
18:39de tirer des missiles balistiques
18:41qui sont effectivement atteignables
18:43par le système patriote de défense,
18:46mais ils tirent des essaims de drones.
18:48C'est-à-dire que ce n'est pas
18:4910 drones, 20 drones,
18:50c'est une centaine de drones
18:52qui s'abattent sur une ville.
18:53Pourquoi ?
18:54Parce qu'en fait,
18:54ils veulent complètement
18:56bloquer l'espace aérien ukrainien
19:00et empêcher la défense
19:01d'être efficace.
19:02Donc face à ces essaims de drones,
19:04il faut imaginer
19:05une nouvelle riposte
19:06qui est technologiquement
19:08difficile à mettre en place
19:09mais que les Ukrainiens
19:10sont en train de mettre en place.
19:11Mais ce n'est pas le travail.
19:12Parce qu'elle n'existe pas
19:13cette nouvelle riposte ?
19:14Non, parce que
19:15qu'est-ce que vous faites contre un...
19:16C'est ce qu'ont fait les Iraniens
19:17aussi contre Israël,
19:18des centaines de drones
19:20en même temps,
19:21même si vous avez
19:22un bouclier du ciel très...
19:23Donc les drones,
19:23d'une certaine façon,
19:24sont plus dangereux aujourd'hui ?
19:25C'est la grande révolution
19:27technologique de cette guerre.
19:28Si vous voulez,
19:28on est passé en trois ans
19:30d'une guerre de tranchées
19:31à une guerre technologique
19:32avec des drones
19:33et donc les missiles patriotes,
19:35c'est fondamental
19:36pour protéger Kiev,
19:37par exemple,
19:38ou une grande ville
19:39qui est menacée,
19:40mais ça ne peut pas
19:41empêcher des essaims
19:42de drones
19:43d'arriver à déstabiliser
19:45une population,
19:46à lui faire peur,
19:48à l'intimider
19:48et à faire beaucoup
19:49de dégâts
19:50et même des victimes.
19:50Donc la livraison
19:51de ces missiles patriotes
19:52ne changera pas
19:54le cours de la guerre,
19:55selon vous ?
19:55Si, si, ça change
19:56parce que ça va
19:57quand même assurer...
19:59On va couvrir
20:00notre ciel, enfin,
20:01parce que jusqu'à présent,
20:01on a eu six systèmes
20:03de drones,
20:04systèmes patriotes.
20:05Là, la promesse
20:06est faite pour 17.
20:08Donc 17 systèmes
20:09plus 6,
20:10bon, il y a 12
20:11qui étaient un peu abîmés,
20:13mais disons,
20:14il y aura une vingtaine
20:15et c'est le chiffre
20:16dont le président Zelensky
20:17a parlé tout le temps
20:18qu'il a besoin
20:18de ce chiffre
20:19des systèmes patriotes
20:20pour couvrir
20:21la protection civile,
20:24couvrir le ciel.
20:25Mais ce qui concerne
20:26les drones,
20:27les Ukrainiens
20:28ont inventé
20:29les drones percepteurs,
20:31les drones
20:32qui perceptent
20:33aujourd'hui
20:34le niveau
20:34de perception
20:35des drones
20:36par ce nouvel
20:36système technologique,
20:3886%.
20:39C'est quand même
20:40assez impressionnant,
20:42mais ce n'est toujours
20:43pas suffisant
20:43pour que les Ukrainiens
20:45puissent dormir
20:46parce qu'on ne dort
20:47pas les nuits
20:47s'il n'y a pas
20:49beaucoup de victimes.
20:50Mais le syndrome
20:51post-traumatique
20:52est énorme aujourd'hui.
20:53Les gens ne durent pas
20:54pendant les mois
20:55et on a les conséquences
20:57graves déjà.
20:57Il y a ce système
20:58de défense antiaérien,
20:59Général Pellistrandi,
21:01mais Marc Rutte
21:01dit aussi que
21:02l'Ukraine va recevoir
21:03un grand nombre
21:04d'armes,
21:05qu'il n'y aura pas
21:05que ces missiles patriotes.
21:06De quelles autres
21:07armes on parle ?
21:08Alors en fait,
21:09il faut bien comprendre
21:10que les Ukrainiens
21:12sont sur la défensive.
21:13Donc de quoi
21:13ont-ils besoin ?
21:14Ils ont besoin
21:15notamment
21:16d'obus d'artillerie.
21:18Donc ça,
21:18c'est un élément
21:18qui est extrêmement important.
21:19Il faut leur fournir
21:20plus d'obus d'artillerie.
21:22Mais sachant que
21:23en fait,
21:24l'aide militaire européenne
21:25est aujourd'hui
21:26devenue supérieure
21:27à l'aide militaire américaine.
21:29Maintenant,
21:30la difficulté,
21:31c'est que de toute façon,
21:32on ne peut que aider
21:34à la défense
21:35de l'Ukraine
21:35en attendant
21:36en fait
21:37un processus
21:38de négociation.
21:39C'est ça,
21:39ce qu'il faut bien comprendre.
21:40C'est que,
21:41par exemple,
21:41les missiles patriotes
21:43ou d'autres types
21:43de missiles
21:44qui vont permettre
21:45de protéger
21:45les villes ukrainiennes
21:47permettent juste
21:48de se défendre.
21:49En quelque sorte,
21:50on donne des boucliers,
21:51mais la problématique,
21:52c'est que les Russes,
21:53ils ont encore
21:53beaucoup d'épées.
21:54Henri Guénaud nous a rejoint.
21:56Bonsoir Henri Guénaud.
21:57Bonsoir.
21:57C'est un conseiller spécial
21:58de Nicolas Sarkozy
21:59à l'Elysée,
22:00auteur de la septième fois
22:01les murailles tombaires
22:01aux éditions du Rocher.
22:03Et Claude Blanche-Maison
22:04est également avec nous.
22:05Bonsoir Claude,
22:06ancien ambassadeur de France
22:07en Russie.
22:07On va justement
22:08prendre la direction
22:08de Moscou,
22:09voir comment ces annonces
22:10autour de l'armement
22:11et autour de cet ultimatum
22:12de 50 jours
22:13de Donald Trump
22:15ont été accueillis
22:16par le Kremlin.
22:16Bonsoir Paul Gogo,
22:17vous êtes sur place.
22:18Y a-t-il des réactions
22:19officielles ce soir ?
22:23Pour l'instant,
22:24les seules réactions
22:25viennent du Kremlin.
22:27Ce sont les principales,
22:28pas de Vladimir Poutine
22:28mais de son porte-parole
22:30qui lui,
22:31Dmitri Peskov,
22:32finalement adopte
22:33une position
22:33presque inattendue,
22:35c'est-à-dire
22:35qu'il pousse
22:36à modérer
22:38les réactions
22:38à ces annonces
22:41de Donald Trump
22:41comme si en Russie
22:43on ne croyait pas vraiment
22:44que ces sanctions
22:45pouvaient être réelles.
22:46Et il faut avouer
22:47que la Russie
22:48a beaucoup de raisons
22:49de le croire
22:50parce que les sanctions
22:50on en parle depuis
22:51plusieurs mois.
22:52Mais il y a cette idée
22:53que tant que rien n'est fait
22:54eh bien ça n'existe pas.
22:57On a craint,
22:58en tout cas la Russie
22:59a craint dans l'après-midi
23:00que l'économie,
23:01la bourse notamment
23:02s'effondre suite,
23:04en attendant ces annonces,
23:05ça n'a pas été le cas
23:06parce qu'on considère ici
23:08que ce que Donald Trump
23:09suggère est moins grave
23:11que ce qu'on aurait pu imaginer.
23:12Et puis surtout,
23:13comme je le disais,
23:14on se dit,
23:15et ça,
23:15ça a été écrit
23:16dans la presse ce matin
23:16que finalement,
23:17quelle que soit l'annonce
23:18faite par Donald Trump,
23:20eh bien peut-être
23:21qu'un simple appel
23:22entre Vladimir Poutine
23:23et Donald Trump
23:23permettrait de régler
23:25ce qui pourrait être
23:26considéré ici
23:26comme un malentendu
23:27avec cette attitude
23:29qui consiste,
23:30comme d'habitude,
23:31à renvoyer
23:31la responsabilité
23:32sur l'Ukraine,
23:33à expliquer que
23:33si les négociations
23:34n'avancent pas,
23:35c'est que l'Ukraine
23:36ne le veut pas,
23:37que la Russie
23:37serait de bonne foi,
23:38qu'elle serait prête
23:39à reprendre
23:41ces négociations
23:42à tout moment
23:42en ajoutant,
23:43et je termine là-dessus,
23:44quelques menaces
23:46à l'attention
23:47des Pays-Baltes
23:47et ça,
23:48ce n'est pas anodin
23:48non plus.
23:49Le Kremlin
23:50annonce ce soir
23:51qu'il considère
23:51que les actions,
23:52l'attitude des Pays-Baltes
23:53est une attitude
23:54de provocation
23:55et que ça pourrait
23:56appeler une réponse
23:57de la Russie un jour.
23:58Ce sera aussi
23:59à surveiller
23:59ce qui se passe
24:00du côté des Pays-Baltes.
24:01Merci Paul Gogo
24:02des Armaquiev,
24:02un ultimatum
24:03au Kremlin,
24:03changement de stratégie,
24:05changement de ton
24:05avec des mots
24:06de plus en plus durs
24:08vis-à-vis de Vladimir Poutine.
24:13Je ne veux pas dire
24:15que Poutine est un assassin,
24:17mais c'est un homme dur.
24:21Il a mené en bateau
24:24Clinton, Bush, Obama, Biden,
24:26mais pas moi.
24:30Changement notable
24:31quand on se rappelle
24:32les mots
24:32qu'il employait
24:33et encore peu
24:34pour parler
24:35du président russe.
24:36Écoutez.
24:40Vladimir Poutine
24:41est un homme
24:41très intelligent,
24:42il est très rusé,
24:43mais j'ai eu affaire
24:44à des gens
24:44vraiment mauvais.
24:48Je vous le dis
24:49à ce sujet,
24:49il faut comprendre
24:50qu'il n'avait
24:51aucune intention
24:52à mon avis
24:52de régler cette guerre.
24:55Je pense qu'il voulait
24:56vraiment
24:56tout ce qu'il se passe
24:57actuellement.
25:01Quand j'ai été élu,
25:02nous avons discuté
25:03et je pense
25:04que nous allons
25:04trouver un accord.
25:08Donald Trump
25:08qui était beaucoup
25:09plus sévère
25:09vis-à-vis de Vladimir Zelensky
25:10à l'époque
25:11et aujourd'hui
25:13on a le sentiment
25:13que le vent
25:14est en train de tourner.
25:16Je posais cette question
25:17est-ce qu'il s'est rangé
25:17définitivement
25:18du côté de l'Ukraine ?
25:20Est-ce qu'on peut parler
25:20ce soir, Henri Guéno,
25:21de tournant
25:22à la fois
25:23dans ce changement
25:24de stratégie
25:24et ce changement
25:25de ton employé
25:26par le président américain ?
25:27D'abord,
25:28ce que je trouve
25:28extraordinaire,
25:28c'est chaque fois
25:29qu'il se passe
25:29quelque chose
25:30sur tous les plateaux,
25:32on se demande
25:32si c'est un tournant,
25:33un moment historique.
25:36Aucun de ces événements
25:38n'a été un grand tournant
25:39ni un événement historique
25:41puisque ensuite
25:41le vent s'est mis
25:42à souffler
25:43en sens inverse.
25:44On se rappelle
25:45de la rencontre
25:45entre le président Zelensky
25:49président Trump
25:50à la Maison Blanche,
25:51on s'est dit
25:51ça y est,
25:52c'est un tournant
25:52et puis finalement
25:53les choses
25:54ne se sont pas passées
25:56de cette façon.
25:57Je crois que là
25:58ce sera sûrement
26:00la même chose.
26:02Il y a beaucoup de mots.
26:03cette guerre
26:05indépendamment
26:06de tout le sang
26:07qui coule
26:07et qu'on ne voit jamais
26:08d'ailleurs
26:09sur le front ukrainien.
26:12C'est devenu
26:13une grande scène de théâtre.
26:16Chacun y joue
26:17son rôle.
26:19Poutine le sien
26:20en monstre froid
26:21qui continue d'avancer
26:23quoi qu'il arrive.
26:28D'autre côté,
26:28Donald Trump
26:29qui joue le rôle
26:30de Donald Trump
26:31avec à la fois
26:32sa propre cohérence
26:35malgré tout
26:36et puis
26:37son imprévisibilité
26:38pour tout observateur
26:39extérieur
26:40et sa volonté
26:42comme tous les acteurs
26:43au fond de ce jeu
26:44je ne parle pas
26:45des Ukrainiens
26:46qui ne veulent pas
26:46perdre leur pays
26:47perdre leur indépendance
26:48mais tous les autres
26:49personne ne veut perdre
26:50la face.
26:51Donc
26:51Trump ne veut pas
26:53perdre la face
26:54il a promis
26:55qu'il allait arrêter
26:55cette guerre
26:56en 24 heures
26:56alors il a déjà
26:57perdu son pari
26:58mais il veut quand même
26:59absolument
27:00montrer
27:01qu'il peut
27:02arrêter cette guerre
27:03que sinon
27:03c'est la faute
27:04des autres
27:04et qu'il prendra
27:05des sanctions
27:05terribles
27:06contre les autres
27:06mais ce soir
27:08une fois de plus
27:09on a des ultimatums
27:11et l'ultimatum
27:13c'est la manière
27:14la plus mauvaise
27:15de régler
27:16les problèmes
27:17politiques et diplomatiques
27:18surtout avec
27:19les grandes puissances.
27:20Et sur quoi
27:20Vladimir Poutine ?
27:22La Russie
27:23n'acceptera jamais
27:23d'ultimatum
27:25de qui que ce soit
27:25voilà
27:26elle peut se laisser
27:26convaincre par ses intérêts
27:28mais pas d'ultimatum
27:30en particulier
27:30d'ultimatum public
27:31les chinois
27:33n'accepteront pas
27:34d'ultimatum
27:34quoi qu'en pensent
27:35les chinois
27:36de ce conflit
27:37il est impensable
27:39que la Chine
27:40et le président chinois
27:41acceptent
27:41un ultimatum
27:42si vous ne faites pas
27:45ce que je vous dis
27:45à propos de la Russie
27:46et bien
27:46on va vous sanctionner
27:48les américains
27:48viennent à peine
27:49de conclure
27:50un accord commercial
27:50avec la Chine
27:51après un risque
27:53de guerre commerciale
27:55absolument apocalistique.
27:56Donc pour vous
27:57c'est un coup d'épée
27:58dans l'eau
27:58cet ultimatum ?
27:59mais ça ne peut pas marcher
28:00oui c'est une forme
28:01de théâtre
28:02quand une fois
28:03il y a plus de psychologie
28:04dans cette affaire
28:04de psychologie
28:05trumpienne
28:06comme de psychologie
28:07chez Poutine
28:07ou chez Xi Jinping
28:10on pourrait dire
28:12la même chose
28:12de l'Inde
28:13ces pays
28:14sont des pays
28:14qui ne sont pas
28:16sensibles
28:17aux ultimatums
28:18imaginez
28:18qu'on donne
28:19un ultimatum
28:21à la France
28:21ce serait pareil
28:22imaginez
28:23quand la France
28:23lance un ultimatum
28:24à l'Algérie
28:24voyez ce que ça donne
28:25sauf quand vous avez
28:28la possibilité
28:29d'écraser l'adversaire
28:30l'ultimatum
28:31ne mène à rien
28:32voilà
28:32donc cet ultimatum
28:34c'est la réaction
28:36viscérale de Trump
28:37pour montrer
28:39qu'il garde encore
28:40le contrôle
28:42de tout ça
28:43et qui est
28:46pour l'instant
28:46vexé
28:48en fait
28:48de ne pas arriver
28:49à ses fins
28:50après toutes les promesses
28:51qu'il a faites
28:51donc il a lancé
28:53ses ultimatums
28:55et je ne vois pas
28:56comment
28:56ni la Chine
28:57ni l'Inde
28:58ni a fortiori
28:59la Russie
28:59vont plier
29:00devant ces ultimatums
29:02donc on est dans
29:03le théâtre
29:03théâtre tragique
29:05mais théâtre
29:05vous évoquiez tout à l'heure
29:06cette séquence
29:07dont on se rappelle tous
29:08de Volodymyr Zelensky
29:09dans le bureau
29:10de Donald Trump
29:11il était resté impassible
29:12face aux anciennes photos
29:14d'horreur
29:15que Zelensky
29:16lui avait brandies
29:17est-ce qu'il est
29:18Claude Blanche Maison
29:19Donald Trump
29:19en train de réaliser
29:20la brutalité
29:22de Vladimir Poutine
29:23ou est-ce que ce soir
29:24c'est la réaction
29:25d'un homme
29:25qui s'est senti méprisé
29:26et c'est l'égo
29:27qui parle ?
29:28Je pense qu'en effet
29:29il a été excédé
29:30par le contenu
29:30de la conversation
29:31de la sixième
29:32conversation téléphonique
29:33il y en a peut-être
29:34eu d'autres
29:34qui ne sont pas connus
29:35mais il y en a eu
29:35six publics
29:36et en effet
29:37il a été excédé
29:38par le fait
29:39que Poutine
29:40lui décline
29:41les six conditions
29:42ou sept conditions
29:43d'aboutir à la paix
29:45qui sont toujours les mêmes
29:46il n'a fait aucune concession
29:47alors que Trump
29:48lui en a fait beaucoup
29:48moi ce qui m'intéresse
29:50dans ce qu'a dit
29:50votre correspondant à Moscou
29:51c'est le fait
29:52que le Kremlin
29:53minimise
29:54ce que Trump a dit
29:55dans le fond
29:57ce que dit le Kremlin
29:58c'est mais bon
29:59quelques batteries
30:00antiaériennes en plus
30:03c'est pas le Pérou
30:04après tout
30:04on en a vu d'autres
30:05ça rallongera simplement
30:07un peu plus la guerre
30:08c'est le narratif
30:08habituel du Kremlin
30:09et puis deuxièmement
30:11quant au droit de douane
30:13en effet
30:15pour ce qui est de la Russie
30:16ça lui fera
30:17pas beaucoup d'effet
30:18puisque les échanges
30:19entre la Russie
30:20et les Etats-Unis
30:21sont proches de zéro
30:22en revanche
30:24vis-à-vis de la Chine
30:25il est probable
30:26en effet
30:26que ça provoquera
30:28un tel esclandre
30:29que Trump
30:30n'osera pas
30:30les mettre en application
30:32et quant à l'Inde
30:33on voit pas non plus
30:34très bien
30:35quelles conséquences
30:35pratiques ça pourra avoir
30:36mais cela dit
30:38donc effectivement
30:39je vais un petit peu
30:39dans le sens
30:40de monsieur Guénaud
30:41mais cela dit
30:42aujourd'hui
30:43la priorité
30:44quand même
30:45pour tout le monde
30:45c'est de sauver l'Ukraine
30:48c'est de donner
30:49un coup de main à l'Ukraine
30:49et pour donner
30:50un coup de main à l'Ukraine
30:50il faut lui donner
30:52des moyens
30:52de se défendre
30:53et la perception
30:55de Zelensky
30:55c'est celle-là
30:56c'est Trump
30:57aujourd'hui
30:57va nous donner
30:58les moyens
30:59de nous défendre
31:00enfin techniquement
31:01c'est pas lui
31:01qui va donner les moyens
31:01il va donner les moyens
31:02mais il va se retenir
31:03par les Européens
31:04pour donner les moyens
31:04le secrétaire général
31:05de l'ONU
31:05assez habilement
31:06a négocié en deux fois
31:08avec Trump
31:09pour faire en sorte
31:10que ça apparaisse
31:11comme étant transmis
31:12à l'OTAN
31:13pardon le secrétaire général
31:14de l'OTAN
31:15donc à négocier
31:16mais en fait
31:17en disant à Trump
31:18ça sera payé
31:19par les états membres
31:20européens
31:21de l'OTAN
31:22ne vous inquiétez pas
31:23vous pourrez dire
31:24à vos électeurs
31:25que ça ne leur coûtera rien
31:26et d'autre part
31:27vous pourrez dire
31:28à vos industriels
31:29que ça va encourager
31:30leur production
31:30donc c'est tout bénéfice
31:32et en effet
31:33ça a un effet immédiat
31:34ça satisfait Zelensky
31:36parce que Zelensky
31:37il a un besoin
31:39désespéré
31:40d'outils de défense
31:42anti-aérienne
31:43et ça couvre ce besoin
31:44mais effectivement
31:45ça ne résout pas le problème
31:46à plus long terme
31:46il y a un autre point
31:47qui est très intéressant
31:48venant de Moscou
31:49c'est qu'aujourd'hui
31:49la bourse de Moscou
31:51a grimpé
31:51comme s'il y avait
31:53une bonne nouvelle
31:53donc vous voyez
31:54l'effet de l'ultimatum
31:55juste une anecdote
31:56sur ce que disait
31:57Henri Guénaud
31:58et ce qui est très vrai
31:58sur la Chine
32:00grande puissance
32:00peut-elle être sujette
32:01à un ultimatum
32:02de Trump
32:03dans un livre
32:04qui sort aux Etats-Unis
32:05cette semaine
32:06on raconte
32:07une conversation
32:07entre
32:08Donald Trump
32:10et Xi Jinping
32:10et Trump lui dit
32:11si vous attaquez Taïwan
32:13je vous bombarde
32:14et je bombarderai Pékin
32:15et que lui dit Xi Jinping
32:17il dit mais je ne vous crois pas
32:18enfin je vous crois
32:19qu'à 10%
32:20donc vous voyez
32:20il est dans cette espèce
32:21de négociation permanente
32:23comme le
32:24enfin il se veut
32:25le grand parrain
32:26de la planète
32:27d'une certaine manière
32:27mais Xi Jinping
32:29n'y croit pas non plus
32:30donc effectivement
32:30Poutine lui
32:31dans sa forteresse du Kremlin
32:32il n'a aucune raison
32:33vraiment de croire
32:34que Trump
32:36va bombarder le Kremlin
32:36donc effectivement
32:38le résultat
32:39ça va être vraiment
32:40de savoir
32:40si les 17
32:42systèmes de défense
32:43patriotes
32:44qui peuvent empêcher
32:45les missiles russes
32:46d'arriver sur l'Ukraine
32:47vont arriver
32:48et dans combien de temps
32:49et comment ça va soulager
32:51au moins un peu
32:52les Ukrainiens
32:53comment vous interprétez
32:54Henri Guénaud
32:54ce deal commercial
32:55entre Donald Trump
32:57et l'OTAN
32:58puisque c'est comme ça
32:58qu'il l'a présenté
32:59en gros
33:00voilà moi je vous commande
33:01vous me commandez des armes
33:03moi je les fabrique
33:03je vous les livre
33:04mais c'est vous Européens
33:05qui allez payer
33:06est-ce que
33:06ce sont les Européens
33:08qui ont réussi
33:09à faire plier
33:09Donald Trump
33:10ou c'est lui
33:10qui a réussi
33:12à imposer
33:12ses conditions
33:13lui il impose
33:14ses conditions
33:14sa condition
33:15est toujours la même
33:16je veux bien faire
33:18tout ce qu'on veut
33:19mais je ne paierai pas
33:20voilà
33:21donc il fait payer
33:22les autres
33:22ça c'est son aspect
33:24sa dimension commerciale
33:25homme d'affaires
33:26etc
33:27et puis
33:28c'est cohérent
33:30avec son discours
33:30son discours
33:31aux Américains
33:32c'était
33:33on a assez payé
33:33pour les autres
33:34voilà
33:34donc là c'est vraiment
33:36c'est un tour
33:37de passe-passe
33:38mais qui va mettre
33:39les Européens en face
33:40de leur responsabilité
33:41parce que
33:42imaginez
33:43il faut payer
33:43pour réduire les déficits
33:44il faut payer
33:45pour augmenter
33:45nos moyens militaires
33:46et il faut payer
33:47pour l'Ukraine
33:48puisque les Etats-Unis
33:50veulent bien aider
33:50mais ils ne paieront rien
33:51c'est nous qui paierons
33:52leurs armements
33:53donc voilà
33:55lui il tire tout à fait
33:56son épingle du jeu
33:57il se garde quand même
33:58le beau rôle
34:00de celui qui aide
34:01mais ce n'est pas celui
34:01qui paye
34:02mais au final
34:02c'est gagnant-gagnant
34:03pour lui
34:04mais ce n'est pas
34:06gagnant-gagnant
34:06pour les Européens
34:07justement
34:08on va évoquer le budget
34:08puisque François Bayrou
34:10annoncera ses grandes
34:11orientations budgétaires
34:13demain
34:13avec une rallonge du budget
34:14a priori
34:15maintenant ce n'est pas
34:1640 milliards
34:16mais 45 milliards
34:17donc d'économies
34:18qui devraient être recherchées
34:20suite à cette rallonge
34:21du budget de la défense
34:22on va en parler
34:22dans un instant
34:23Regueno
34:23mais d'abord
34:23Général Pellistrandi
34:24sur ce changement de pont
34:26vis-à-vis de Donald Trump
34:27mais aussi vis-à-vis
34:28des Européens
34:29aujourd'hui
34:29il a salué
34:30le courage des Européens
34:32mais en même temps
34:33il nous fait payer aussi
34:33la note derrière
34:34mais on sait
34:35à quel point
34:36les rapports personnels
34:37sont importants
34:38pour Donald Trump
34:39aujourd'hui
34:41il avait rendez-vous
34:41avec Marc Rutte
34:42le secrétaire général
34:43de l'OTAN
34:44son attitude
34:44avait été pointée du toit
34:45lors du sommet de l'OTAN
34:47à l'AE
34:47on s'est dit
34:48voilà
34:48il s'était courbé
34:48devant Donald Trump
34:49il l'avait flatté
34:50il l'avait même appelé
34:51daddy papa
34:53dans une séquence
34:53qui avait fait polémique
34:55est-ce que finalement
34:55cette stratégie
34:56de Marc Rutte
34:57a été payante ?
34:58Il est expert
35:00dans la flagornerie
35:01voilà
35:02maintenant
35:02c'est vrai que
35:03Trump il marche
35:04il marche à ça
35:05il a besoin en permanence
35:06d'être
35:06et il n'arrête pas
35:09de dire que
35:09c'est lui le meilleur
35:10que les autres présidents
35:12y compris d'ailleurs
35:13les présidents républicains
35:15je pense à George Bush
35:16père et fils
35:17sont nuls
35:18bon voilà
35:19et il faut faire avec
35:20maintenant la problématique
35:21c'est que
35:22tout le monde
35:23n'est pas dupe
35:24voilà
35:24et l'attitude
35:27de Marc Rutte
35:27qui a été quand même
35:28vraiment
35:28à la haie
35:29dans la flagornerie
35:31bon
35:31est-ce que
35:32c'est payant
35:33à terme
35:34bon il va falloir
35:36il va falloir voir
35:37mais il est vrai
35:38aussi que
35:38Donald Trump
35:40ne raisonne que
35:40dans le rapport de force
35:42que ça soit
35:42le rapport de force
35:43dire collectif
35:44d'état à état
35:46ou le rapport de force
35:47individuel
35:48avec les autres dirigeants
35:50et ça
35:50il va falloir faire avec
35:51pour les 4 ans
35:52qui viennent
35:52mais il ne faut pas
35:53oublier non plus
35:54l'attention
35:55qu'il a subie
35:56Donald Trump
35:57de la part
35:58de son congrès
35:59et quand on parle
36:01de tout ce qu'il
36:03pense faire
36:05ce n'est pas uniquement
36:06les tarifs
36:06qu'il va impliquer
36:07contre les Russes
36:08c'est vrai que les tarifs
36:09ça ne les touchera pas
36:10parce qu'il n'y a pas
36:11beaucoup d'échanges
36:12commerciaux
36:12entre les deux pays
36:13mais ce qui est important
36:14c'est qu'il prépare
36:15une loi
36:16pour les sanctions
36:17et les sanctions
36:18contre les Russes
36:19ça
36:20ça sera vraiment
36:21un truc d'Achille
36:23le point d'Achille
36:24des Russes
36:24parce que
36:25le prix de pétrole
36:26et aussi
36:28la vente
36:29des ingrains
36:31de phosphate
36:32ça c'est deux sources
36:34de financement
36:34de la guerre
36:35et en l'occurrence
36:35il n'est pas allé jusque là
36:36aujourd'hui
36:37la menace
36:38ça reste
36:38sur les droits de douane
36:39sur les alliés russes
36:40mais il a annoncé
36:41que le congrès
36:41va voter bientôt
36:42donc on espère
36:43et on attend
36:44cette vote là
36:45parce que ça
36:45fermer le robinet
36:47de financement
36:48de la guerre
36:48c'est ça
36:49la possibilité
36:50de finir cette guerre
36:51c'est ça
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