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  • il y a 4 mois
Le 14 juillet dernier, Donald Trump avait lancé un ultimatum à Vladimir Poutine, donnant 50 jours à la Russie pour cesser les hostilités en Ukraine sous peine de sanctions économiques sévères. Ne constatant aucune avancée, le président américain a réduit ce délai ce lundi 28 juillet: il donne désormais "10 à 12 jours" au maître du Kremlin pour faire cesser le conflit. Mais quelles sanctions le président américain peut appliquer à Vladimir Poutine? 

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Transcription
00:00Oui, vous l'avez dit, l'idée de Donald Trump c'est d'aller punir les pays qui font du commerce d'hydrocarbures avec Moscou,
00:06ceux qui achètent le pétrole russe et qui du coup indirectement financent la machine de guerre du Kremlin.
00:13Concrètement, Trump pourrait imposer à ces pays des droits de douane punitifs, on parle de droits de douane à 500%,
00:19ce qui leur fermerait totalement l'accès au marché américain.
00:23En fait, l'idée derrière tout ça, c'est de faire peur à ces pays pour les dissuader d'acheter du pétrole russe.
00:29Ce qui du coup permettrait totalement d'assécher les finances de Moscou.
00:33Voilà en tout cas pour la théorie. Dans la pratique, c'est évidemment bien plus compliqué à mettre en oeuvre.
00:38D'abord parce que, vous l'avez rappelé, ça voudrait dire sanctionner la Chine et l'Inde qui sont les deux plus gros consommateurs,
00:45les plus gros acheteurs de pétrole russe.
00:48Et puis aussi, le pétrole russe, il faut bien voir qu'il est vendu sur le marché noir.
00:51C'est de la contrebande avec des navires fantômes, etc. Donc très dur à contrôler.
00:56Et Trump lui-même, avant-hier, s'est montré d'ailleurs assez sceptique sur l'efficacité de ces mesures.
01:02Il explique globalement que Poutine s'en moque.
01:04Une déclaration qui montre à l'évidence la frustration grandissante de Donald Trump face à ce conflit qui s'enlise
01:10et qu'il n'arrive pas à régler.
01:12Pour l'instant, d'ailleurs, son ultimatum n'a eu aucun effet sur le terrain.
01:15Au contraire, les bombardements se sont intensifiés, ce qui alimente encore un peu plus l'impatience de Donald Trump face à la Russie.
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