- il y a 5 jours
Mustapha El Atrassi arrête le stand-up ! Mais avant cela, il présente son tout dernier spectacle “Game Over".
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00:00:00...
00:00:00On a tous une soeur folle qui fout la honte.
00:00:27Même si tu ne l'as pas, tu la connais, cette soeur folle qui fout la honte, elle a 53 ans, elle n'aime pas, elle vit chez la daronne.
00:00:37Quand il y a des invités, on se dit, Inch'Allah, elle ne parle pas trop.
00:00:42Moi, ma soeur folle, elle s'appelle Hakima.
00:00:44Et croyez-moi, l'Olympien, vous n'êtes pas prêts pour Hak.
00:00:48Moi, Hakima, ce n'est même pas ma soeur, c'est mon frère.
00:00:52C'est mon gars sûr, elle m'a protégé toute mon adolescence, d'accord ?
00:00:57Un jour, Zahima, j'ai eu un problème avec mon prof de sport au collège.
00:01:00Hak, elle a rugle ça.
00:01:04Écoute bien, dans mon quartier, il y avait un collège de Kassos, qui s'appelle Jean de la Bruyère, d'accord ?
00:01:09Et mon prof de sport, M. Masson, il a ouvert un business parallèle de barres chocolatées.
00:01:14D'accord ? Je ne sais pas si vous vous rappelez, au collège, il y a un distributeur officiel.
00:01:18Et nous, c'était tellement Kassos, il y a un prof qui ramenait des barres chocolatées de chez lui, des Kinder Country, des balistos et tout.
00:01:22Et il les faisait vendre par des élèves à la récré.
00:01:25Je ne sais pas si ça vous permet de jauger le niveau du collège.
00:01:29Ouais.
00:01:29Donc, il y avait ce marché noir qui s'est installé, normal, on récréait tout.
00:01:33Un jour, je m'en rappelle, tu sais, je vais voir les mecs qui m'y cravent, comme ça.
00:01:39Et eux, ils pensent que je veux rouler un Kit Kat.
00:01:42Et dans vos yeux, je vois bien que vous aussi, vous pensez que je voulais rouler le Kit Kat.
00:01:48Bon.
00:01:50J'ai rouler le Kit Kat.
00:01:51Mais je ne l'ai pas volé en mode, je suis un JN, je n'ai rien à manger à la maison, je vole une barre chocolatée au collège.
00:01:58Rien à voir.
00:01:58Parce que je vais vous le dire, cher public de l'Olympia, ce soir, pour ce dernier spectacle,
00:02:02vous ne retrouverez pas le discours misérabiliste qu'on retrouve chez n'importe quel comédien aujourd'hui sur scène.
00:02:07Ils sont là en mode, ma famille, c'était la misère, on est allé chez Lidl.
00:02:10Zippé.
00:02:12D'accord ?
00:02:13Mes frères et sœurs, écoutent bien.
00:02:14Mes frères et sœurs, ils vendaient de la coke, on vivait mieux que les Kardashian.
00:02:19On se laisse pas mourir, nous.
00:02:22Il n'y a pas de misère chez nous.
00:02:24Oh non.
00:02:26Pas chez nous.
00:02:29On dit souvent que la cocaïne peut détruire un homme, on oublie de dire que ça peut sauver une famille.
00:02:36Nous, il y a des Noël, on avait deux homards chacun, alors je m'en bats les couilles, leur Kit Kat.
00:02:41Non, je vais t'expliquer pourquoi je l'ai volé, parce que je suis un Hagar au collège.
00:02:45Mais sale, tu vois.
00:02:46Je voulais le voler pour dire que je prends ce que je veux, où je veux, il y a quoi.
00:02:49D'accord ?
00:02:50Sauf que quand je mets le Kit Kat dans ma poche, comme ça,
00:02:52Monsieur Masson, il me voit au loin.
00:02:54Sa tête échange.
00:02:56Il voit son business couler devant lui.
00:02:59On n'a jamais vu de prof de sport courir.
00:03:06Moi, oui.
00:03:08Vous êtes pas prêts pour cette scène de cassos, je crois.
00:03:10Il commence à courir très vite vers moi.
00:03:12Moi, je réagis pas.
00:03:13Je dis, va faire quoi une fois qu'il arrive ici, gars ?
00:03:16C'est ce qu'il fait une fois qu'il arrive devant moi.
00:03:19Il m'étrangle.
00:03:24C'est disproportionné.
00:03:25Un Kit Kat, une strangulation.
00:03:34Il m'accroche.
00:03:36Il est fou.
00:03:37On accroche pas les gens comme ça.
00:03:39Un peu de savoir-vivre, Monsieur Masson.
00:03:42Non, mais là, vous croyez que je rigole ?
00:03:43Mais vous imaginez cette scène de cassos que j'ai vécu ?
00:03:46T'imagines devant tout le monde à la récré ?
00:03:47T'as ton prof de sport qui t'étrangle de toutes ses forces,
00:03:50avec des mains d'ahons, hein ?
00:03:53En criant devant tout le monde comme ça.
00:03:54Prends le Kit Kat !
00:03:55Prends-le !
00:03:58Je t'ai vu !
00:04:01Il m'a relâché, j'étais dans les vagues.
00:04:02Je parlais tout seul, chouïa.
00:04:04J'étais là, ouais, j'ai vraiment vécu cette dinguerie, là.
00:04:10Il me laisse sur place, chouïa.
00:04:11Et il va voir le proviseur en premier.
00:04:13Vous vous souvenez quand il faisait ça, les profs,
00:04:14pour se couvrir, pour raconter leur version en premier ?
00:04:17Il l'a très bien fait.
00:04:18À tel point qu'ils m'ont convoqué une heure plus tard
00:04:20pour me dire qu'ils allaient me virer du collège.
00:04:23Oh, tot, tot, tot, tot, tot, tot, tot, tot, tot, tot, tot, tot.
00:04:27Déjà, on me rouge.
00:04:31Et en plus, on va me virer pour ça.
00:04:33Qu'est-ce que j'ai fait de mal ?
00:04:33J'encaisse mal.
00:04:34J'ai pas la bonne taille de cou pour les grosses pattes de Monsieur Masson.
00:04:39Et non, ça devient sérieux.
00:04:40Trois jours après, ils organisent un conseil de discipline, frère.
00:04:43Pour me virer en ça.
00:04:45Alors, s'il y en a dans la salle qui croient que leur famille, c'est la street,
00:04:48votre famille, c'est rien à la street.
00:04:50Vous allez voir c'est quoi la street.
00:04:51Ma famille, elle est hard, frère.
00:04:53Conseil de discipline, on a été convoqués,
00:04:55mais je me rappelle qu'il y avait que ma mère qui était convoquée.
00:04:57J'y suis allé avec ma mère, mon frère,
00:05:00et choc.
00:05:02C'était al dente.
00:05:04Écoute bien l'histoire.
00:05:08Les 30 premières minutes, chaque prof parle très mal de moi
00:05:11et explique à quel point je mérite de me faire expulser, d'accord ?
00:05:15Et ma famille, elle dit rien pendant longtemps, alors que c'est des sauvages.
00:05:17Tout le monde est sage, ils disent rien, ils écoutent.
00:05:19Le seul qui était bizarre, c'était mon frère.
00:05:21C'est le seul qui était debout tout le long.
00:05:24Il faisait des allers-retours derrière les profs.
00:05:26Avec un air que je définirais de menaçant.
00:05:34À un moment donné, alors que personne ne lui parle,
00:05:37il va avoir les profs comme ça d'un coup.
00:05:39Et il fait...
00:05:39Moi, je vais y aller.
00:05:47Parce que si je reste 30 secondes de plus,
00:05:49je vais en canner.
00:05:51Et il se barre comme ça, il fait une belle sortie.
00:05:52On a fait comme vous.
00:05:56On l'a applaudi à ce moment-là.
00:05:58Incroyable.
00:05:59Quelle sortie.
00:06:03Et là, Hek n'a toujours pas parlé.
00:06:06C'est la plus folle de ma famille.
00:06:08Elle a rien dit encore.
00:06:10Mais détail très important.
00:06:11Elle parle pas.
00:06:12Mais à ses pieds, il y avait un gros sac de sport noir.
00:06:18Et nous, on avait autant peur que les profs
00:06:19parce qu'on savait pas ce qu'il y avait dans le sac.
00:06:20On est tous en danger à ce moment-là.
00:06:25À un moment donné, le proviseur, il parle de problème d'éducation.
00:06:31Ah, t'as vu, ça vous a zèvres.
00:06:33Alors que c'est même pas votre histoire, les frères.
00:06:37On aime pas ça, l'arabe.
00:06:38Le mot éducation, on aime pas.
00:06:40Nous, on entend éducation, on est là.
00:06:42Ah, ma mère, c'est une quba, apparemment.
00:06:45Elle suce des bites et tout.
00:06:46Hack, elle a entendu éducation.
00:06:58Une bouteille de champagne qui s'ouvrait.
00:07:00Pup !
00:07:01Elle s'est levée sans parler.
00:07:04Elle a fait le tour de la table
00:07:05en direction de M. Masson.
00:07:07Et c'était une grande table.
00:07:07T'as un Game of Thrones.
00:07:08Il y avait un suspense de ouf avant qu'elle arrive de l'autre côté.
00:07:10Nous, on était là.
00:07:11Chouïa, elle arrive devant le prof.
00:07:20Sans parler, sans rien.
00:07:21Elle se pose devant M. Masson comme ça.
00:07:22Et c'est ce qu'elle lui fait ?
00:07:24Elle l'a étranglée.
00:07:27Vous, vous croyez que je raconte des blagues
00:07:28pour faire un spectacle d'humour ?
00:07:30Vous pouvez l'applaudir.
00:07:31Elle m'a défendu, les frères.
00:07:35Ça, c'est ma vie.
00:07:37Moi, j'ai encore la scène dans ma tête, Chouïa.
00:07:39Je ne sais pas si vous captez ta sœur
00:07:40qui est 30 ans, prof de sport,
00:07:42gros, elle le fait en survête.
00:07:44Qui devient tout rouge,
00:07:45qui tape sur la table en M. Masson comme ça.
00:07:47Mais c'est un des plus beaux moments de ma vie, frère.
00:07:51Quand elle a relâché,
00:07:51il était comme moi à la récré.
00:07:53Il était en mode,
00:07:53« Waouh, j'ai vraiment vécu cette dinguerie, là ! »
00:07:56Elle aurait pu s'arrêter là, Chouïa.
00:08:01Elle l'arqueuse et tout.
00:08:02C'est bon, on est vengé, normalement.
00:08:04Non, elle est gourmande.
00:08:07Chouïa, elle est gourmande.
00:08:08Elle est un petit peu chémignon, les gourmandes.
00:08:10Elle aime bien aller un peu plus loin.
00:08:11Qu'est-ce qu'elle fait ?
00:08:11Elle le laisse sur place.
00:08:13Elle fait le tour de la table,
00:08:14de la Game of Thrones,
00:08:15en direction son sac de sport noir
00:08:17que vous avez oublié jusqu'ici,
00:08:18mais pas elle.
00:08:20Regarde, elle attrape le sac de sport.
00:08:22Il était lourd de ouf.
00:08:23Elle l'ouvre comme ça,
00:08:24elle le vide sur la table.
00:08:25Même nous, on n'était pas prêts
00:08:26pour ce qu'on a vu.
00:08:27Le sac, il était rempli de Kit Kat.
00:08:31C'est pas une sœur incroyable.
00:08:33Elle a fait une mise en scène.
00:08:35C'est un génie.
00:08:35Elle s'est pas arrêtée là.
00:08:41Elle prenait chaque Kit Kat,
00:08:42elle est jetée sur la gueule
00:08:43de Monsieur Masson comme ça,
00:08:45en disant,
00:08:45tiens, crevard,
00:08:46on n'est pas des voleurs, nous.
00:08:48On n'est pas des voleurs,
00:08:49on n'est pas des voleurs.
00:08:50tu vas me dire que t'as acheté
00:08:53200 Kit Kat.
00:08:55Là, tu peux applaudir.
00:09:03Mon grand frère est fou aussi.
00:09:05Mon grand frère, il est fou.
00:09:07Il y en a qui ont un grand frère
00:09:08fou dans la salle ?
00:09:09Les Arabes, j'en peux plus de nous.
00:09:13On est fiers de trucs nuls.
00:09:18Que du Hubs.
00:09:20La daronne, elle pleure tous les jours.
00:09:22De toute façon, je ne suis plus arabe.
00:09:30J'ai résilié mon abonnement
00:09:31il n'y a pas très longtemps.
00:09:32Ça ne m'a apporté que des problèmes.
00:09:37La marre des Arabes,
00:09:38oh la la la dème.
00:09:39J'en profite
00:09:40pendant que je vous ai tous rassemblés,
00:09:41pour vous parler un peu
00:09:43de quelques problèmes qu'on a.
00:09:45Ça peut prendre du temps.
00:09:48Alors pareil,
00:09:49commencez à vous détendre
00:09:50parce que je vois sur le net,
00:09:51des fois, il y a des gens qui disent
00:09:52ouais, oh la honte,
00:09:53Moustapha, il fait des blagues
00:09:54sur les Arabes
00:09:55pour faire rire les gouères.
00:09:56T'envoie beaucoup autour de toi.
00:09:59Arrêtez de vous la raconter.
00:10:00Oh la la, dème.
00:10:02Redescendez sur Terre.
00:10:04Vous vous prenez pour qui ?
00:10:06Zama, vous validez des gens ?
00:10:08Mais t'es qui, frère ?
00:10:10Il y a des gars,
00:10:10ils sont en bas de chez leur mère.
00:10:1247 ans.
00:10:13Trop de boulettes sur vête.
00:10:16Tu parles d'un grand monsieur,
00:10:17Zama Macron, il va dire.
00:10:18C'est un bon, lui.
00:10:20Mais tu juges qui ?
00:10:21T'as une dent sur deux,
00:10:22sale bâtard de...
00:10:23C'est un bon.
00:10:24Moi, je te dis,
00:10:25c'est un bon.
00:10:25Je te dis,
00:10:26je connais,
00:10:26c'est un bon.
00:10:32Oh la, les Arabes,
00:10:33on est agressifs.
00:10:36On est agressifs.
00:10:36On n'est pas organisés aussi.
00:10:38Oh la, on n'est pas organisés.
00:10:40Regarde, même quand on ouvre
00:10:40un paquet de gâteaux,
00:10:41on ouvre toujours de l'autre côté,
00:10:45on voit l'ouverture facile
00:10:48et on ne veut pas.
00:10:49On le retourne,
00:10:50on l'a,
00:10:50donc il n'y a pas ouverture.
00:10:51La vie, elle n'est pas facile,
00:10:52rien.
00:10:57On n'est pas organisés,
00:10:58mon frère.
00:10:59Tu sais,
00:10:59tu te rends compte quand ?
00:11:00Quand tu te compares au Gouer,
00:11:01une fois de plus.
00:11:02Les Gouer,
00:11:03elles sont organisées,
00:11:04mon frère.
00:11:04La preuve, c'est quoi ?
00:11:05T'as vu qu'on y rend de la boxe ?
00:11:11Le carton,
00:11:13les jdides et tout.
00:11:15Le scotch,
00:11:15il n'est même pas décollé en même temps.
00:11:17Ils peuvent le remettre et tout.
00:11:20Nous, qu'on doit rendre la boxe,
00:11:23on ne retrouve même pas la boxe.
00:11:26C'est devenu un meuble.
00:11:29Il y a un pot de fleurs dessus,
00:11:30un tsebi
00:11:31et la photo du Hesh
00:11:32qui regarde en l'air comme ça.
00:11:36Il n'est pas organisé,
00:11:37mon frère.
00:11:43Et le carton,
00:11:44on ne retrouve pas le carton,
00:11:45rien.
00:11:46On est obligé d'aller chez Lidl,
00:11:47on trouve un autre carton.
00:11:49Nous, on rend des boxe bouilliques
00:11:50dans des cartons chouettes
00:11:51et puis on est les seuls
00:11:51à faire ça, rien.
00:11:55Il n'est pas organisé,
00:11:56mon frère.
00:11:57On est agressif.
00:11:59Oh là,
00:11:59on est agressif.
00:12:01Surtout les darons de l'époque,
00:12:02là.
00:12:03Alhamdulillah,
00:12:03ça a changé.
00:12:04Les nouveaux darons,
00:12:04ils sont cools quand même.
00:12:05Ils jouent avec leurs enfants
00:12:06et tout.
00:12:07T'as vu,
00:12:07les nouveaux darons,
00:12:08ils font un truc de ouf
00:12:09par rapport aux ans
00:12:09qu'un daron
00:12:10qui ne faisait pas du tout.
00:12:11T'sais,
00:12:11ils leur parlent.
00:12:16Nous,
00:12:17on connaissait pas
00:12:17le son de la voix
00:12:18de nos darons.
00:12:19Quand j'y repense,
00:12:20c'est un bruit de ceinture.
00:12:21C'est un...
00:12:21Ouais,
00:12:22c'était ça,
00:12:23sa voix.
00:12:24Oh là,
00:12:24ils étaient là
00:12:25que pour nous taper,
00:12:25les bâtards.
00:12:27T'avais envie de leur dire.
00:12:28Tu sais que les ceintures,
00:12:29c'est aussi
00:12:29pour mettre des jeans
00:12:30ouf.
00:12:34Oh là,
00:12:35daron qui parle pas,
00:12:36il regarde la parabole
00:12:37au fond de la pièce,
00:12:38il regarde,
00:12:38mais il sait même pas
00:12:39combien il a d'enfant.
00:12:40Des fois,
00:12:43il te croise dans le couloir,
00:12:44il te met un coup de pied
00:12:44et on le dit,
00:12:45merde,
00:12:45tu sais même pas pourquoi.
00:12:47Tu payes pour un autre.
00:12:51Ça mange du raisin
00:12:52avec du rhum.
00:12:53C'était qui,
00:12:54ces gars-là ?
00:12:57Ah,
00:12:58on s'est bien débarrassés.
00:12:59Oh là là là.
00:13:04Agressif,
00:13:04les arabes.
00:13:04Oh là là là là.
00:13:06Les gouères,
00:13:06ils sont doux.
00:13:08T'as vu les gouères
00:13:08quand ils fuguent.
00:13:10Les parents,
00:13:14ils pleurent.
00:13:16Ils arrivent plus
00:13:16à se nourrir.
00:13:18Ils mettent leurs photos
00:13:19sur des briques de lait.
00:13:22T'as déjà vu un arbé
00:13:22sur une brique de l'ben ?
00:13:24Non,
00:13:25on sait qu'on le trouvera
00:13:26par nous-mêmes.
00:13:29Et quand ils reviennent
00:13:30enfin les gouères,
00:13:31les parents,
00:13:31ils sont là,
00:13:32il y a France 3
00:13:32qui filme et tout.
00:13:34Oh,
00:13:34Gwendoline,
00:13:35viens dans mes bras.
00:13:36Plus rien n'avait de saveur
00:13:37sans toi.
00:13:38J'écouterai tout
00:13:39ce que tu dis.
00:13:40nous,
00:13:40quand on rentre,
00:13:42c'est de l'beb,
00:13:42c'est de l'beb.
00:13:43Rentre,
00:13:43rentre,
00:13:43rentre.
00:13:44Rentre,
00:13:45rentre,
00:13:45rentre,
00:13:45rentre.
00:13:45C'est de l'beb.
00:13:46Allez,
00:13:46j'y rentre.
00:13:47Rentre,
00:13:47je vais te rappeler
00:13:48pourquoi t'es parti,
00:13:49moi.
00:13:51Welcome back.
00:13:59Agressif.
00:14:00On a raté,
00:14:01on est agressif.
00:14:02qu'est-ce que je dis,
00:14:03on n'est pas sensibles
00:14:04aussi.
00:14:05On n'est pas sensibles
00:14:06mon frère.
00:14:07Il y a des trucs
00:14:07que ça ne nous touche pas.
00:14:10L'écologie et tout.
00:14:14Les astronautes et tout.
00:14:16Comment on s'en bat les couilles
00:14:17ça aussi.
00:14:19Thomas Pesquet et tout.
00:14:22Il nous dit,
00:14:22il a fait le tour du globe
00:14:23dans l'espace et tout.
00:14:25On fait des réponses
00:14:25qui n'ont rien à voir.
00:14:26Et moi,
00:14:27ça me paye mon loyer
00:14:28et tu es dans l'espace.
00:14:32Ils ne sont pas les couilles.
00:14:37Le pire,
00:14:38c'est les guerres
00:14:38qui vont voir des films
00:14:39à l'espace et tout.
00:14:40Nous,
00:14:40on n'aime même pas ça.
00:14:41Tu vois ce que je veux dire ?
00:14:42Genre Gravity,
00:14:43seul sur Mars.
00:14:45Ils sortent comme ça
00:14:46devant le cinéma,
00:14:46le film est fini,
00:14:47ils font une gareau
00:14:48et ils osent dire ça.
00:14:49Ils font que c'est
00:14:50vachement bien fait,
00:14:51je trouve.
00:14:53Ah,
00:14:53par rapport à toutes les fois
00:14:54où tu es dans l'espace,
00:14:55c'est ça,
00:14:55tu as reconnu des...
00:14:56des endroits où tu es allé
00:14:57sur Saturne,
00:14:58d'accord.
00:14:58C'est le délire.
00:15:03On ne rentre pas
00:15:04dans les délires aussi
00:15:04identitaires,
00:15:06les nouvelles identités.
00:15:07On a déjà du mal
00:15:07à affirmer la nôtre.
00:15:09Tu vois,
00:15:09les guerres sont
00:15:09dans un nouveau délire.
00:15:11Binaire,
00:15:12pas binaire,
00:15:12Adel Chicollo.
00:15:15On ne rentre pas
00:15:16la donne.
00:15:17Ah non,
00:15:18les guerres,
00:15:18ils rendent fou
00:15:19leurs parents en ce moment.
00:15:21Il y a des petites filles
00:15:21de 8 ans,
00:15:22elles se réveillent le matin.
00:15:23Maman ?
00:15:24Je ne suis plus une fille.
00:15:29Je suis une Peugeot 508.
00:15:31Ouais,
00:15:32je me sens
00:15:32Peugeot 508.
00:15:34Ouais,
00:15:35je vais me faire greffer
00:15:36un joint de culasse.
00:15:36Nous,
00:15:43ça ne marche pas
00:15:43genre le truc avec nous.
00:15:45Nous,
00:15:45il y a un ranger,
00:15:46il vient nous voir,
00:15:46il dit,
00:15:47je me sens femme.
00:15:48Ah ouais,
00:15:48t'as une mythe ?
00:15:50Ah bah prends-la
00:15:50et nique ta mère avec.
00:15:55On est hard,
00:15:56mon frère.
00:15:58Mais j'aime ce qu'on est.
00:16:00Je suis fier de ce qu'on est.
00:16:02On est incroyable.
00:16:03Oh là,
00:16:03je suis fier
00:16:03d'être un arabe.
00:16:04J'aime trop.
00:16:08On nous a trop fait croire
00:16:09que c'était pas bon.
00:16:11Soyez fier.
00:16:12Soyez fier
00:16:13des trucs que j'aime pas entendre.
00:16:14Même nous,
00:16:14on fait de grandes erreurs
00:16:15entre nous.
00:16:16Il y a des erreurs
00:16:17à ne plus reproduire.
00:16:18Je veux pas faire
00:16:18de leçons de morale,
00:16:19c'est pas du tout mon style,
00:16:20d'accord ?
00:16:20Mais je vais vous dire un truc.
00:16:21Il y a une phrase
00:16:22que je veux plus entendre.
00:16:23T'as vu quand il y a un harbe
00:16:24qui ressemble pas trop à un harbe ?
00:16:26T'as vu ce qu'on dit tous ?
00:16:28Il passe bien.
00:16:31Ça veut dire quoi ?
00:16:31Faut ressembler à un guère
00:16:32pour passer bien ?
00:16:33Ça,
00:16:33je veux plus jamais l'entendre.
00:16:34Il y a plus qu'on le dise
00:16:35entre nous,
00:16:35d'accord ?
00:16:36Moi,
00:16:36je veux que dans quelques années,
00:16:37on dise
00:16:37« T'as vu,
00:16:38lui là-bas avec ses bouclettes,
00:16:39sa balafre et sa sacoche ? »
00:16:42« Ouais,
00:16:42il passe bien,
00:16:43oh là là ! »
00:16:43C'est ça que je veux entendre
00:16:45dans quelques années.
00:16:46Soyez fier de nous.
00:16:48Soyez fier de nous,
00:16:48il y a de quoi l'être.
00:16:52Pendant qu'on applaudit,
00:16:52sachez que mon frère
00:16:53et ma soeur
00:16:54sont dans la salle ce soir,
00:16:55on peut les applaudir.
00:17:00Ah ouais,
00:17:01mon frère.
00:17:01Mon frère,
00:17:04il a déjà vendu
00:17:04la même voiture
00:17:05à deux personnes différentes.
00:17:09Le même jour.
00:17:11Ça,
00:17:11c'est pour vous le présenter
00:17:12tranquillement,
00:17:13d'accord ?
00:17:14Sachez qu'il était
00:17:15très fort en faux chèques.
00:17:16Il avait des faux chéquiers
00:17:17très grands faussaires,
00:17:18d'accord ?
00:17:19Alors,
00:17:19pareil,
00:17:19ici,
00:17:19c'est la street,
00:17:20on n'est pas impressionné
00:17:21par ce genre de truc,
00:17:21on a tous fait des faux chèques
00:17:22où on connaît des gens
00:17:23qu'on en fait,
00:17:24d'accord ?
00:17:24Mais ce qui s'ajoute
00:17:25chez mon frère,
00:17:25la valeur ajoutée,
00:17:27c'est l'audace.
00:17:29Mais il...
00:17:30Mais il...
00:17:33Je vais raconter
00:17:35à quel point
00:17:36il est niqué
00:17:36et il est bête,
00:17:37mon frère,
00:17:37d'accord ?
00:17:38Quand j'étais petit,
00:17:39une fois,
00:17:39il prend un faux chéquier,
00:17:40il va chez Lacoste
00:17:42et il achète
00:17:42tous les articles
00:17:43de la boutique,
00:17:44il les saigne.
00:17:45Dès le lendemain,
00:17:46chez Lacoste,
00:17:47il décide de plus jamais
00:17:48encaisser les chèques
00:17:49après leur rencontrer
00:17:50avec mon frère.
00:17:51Une semaine plus tard,
00:17:53il me prend,
00:17:54il retourne dans la même boutique
00:17:55avec un autre faux chéquier.
00:17:57Il rachète plein d'articles
00:17:58et les pose sur la caisse
00:17:59comme ça.
00:18:00Alors non seulement
00:18:01les vendeurs refusent,
00:18:03mais surtout,
00:18:04ils le reconnaissent.
00:18:06Il les a dépouillés
00:18:07mardi dernier.
00:18:09Et c'est là qu'intervient
00:18:10l'audace de mon frère.
00:18:12Oui,
00:18:12normalement,
00:18:13tu te fais péter,
00:18:13ça fait deux escroqueries
00:18:14si on compte celle
00:18:15de la semaine d'avant.
00:18:16Tu vois,
00:18:16ils appellent la police,
00:18:17tu peux finir au chetard.
00:18:18Tu te sauves à ce moment-là.
00:18:19Qu'est-ce qu'il fait
00:18:19à ce moment-là
00:18:20quand il le repère,
00:18:21il les engueule.
00:18:23Il dit,
00:18:24mais c'est un scandale.
00:18:26Vous me confondez
00:18:26avec un autre gars.
00:18:28De toute façon,
00:18:28pour vous les Arabes,
00:18:29on a tous la même tête.
00:18:30C'est enfin un truc racisame.
00:18:33Je le sors de la boutique,
00:18:35on se retrouve devant
00:18:36et là,
00:18:36je me rends compte
00:18:37qu'il t'est énervé en vrai.
00:18:43Oh là.
00:18:44De toute façon,
00:18:49avec des racistes
00:18:49dans ce pays,
00:18:50la France,
00:18:50je n'y arrive plus.
00:18:51Oh là là,
00:18:51la France va bien.
00:18:53C'est toi le problème.
00:18:54C'est pas à toi,
00:18:55en fait.
00:18:57Là,
00:18:57ça te prouve
00:18:58qu'il est fou.
00:18:58J'avais plein d'indices
00:18:59qui me prouvaient
00:18:59qu'il était fou.
00:19:00Mais c'est ce jour-là
00:19:01où il y a eu un déclic
00:19:02où je me suis dit
00:19:02c'est bon,
00:19:03il est matraouot.
00:19:05D'accord ?
00:19:05Parce que c'est même pas ça
00:19:06le pire.
00:19:07C'est que moi,
00:19:07je l'attrape,
00:19:07on marche un peu vite
00:19:08parce qu'ils ont appelé
00:19:09pour se couvrir,
00:19:11pour se sauver,
00:19:12on marche un peu vite,
00:19:12on se retrouve 3, 4 rues derrière.
00:19:14À un moment donné,
00:19:14je lui pose la question.
00:19:15Je lui dis,
00:19:16t'es un ouf,
00:19:16pourquoi t'as fait ça ?
00:19:17Et t'as repéré,
00:19:18tu les engueules et tout.
00:19:19T'es un ouf,
00:19:19pourquoi t'as fait ça ?
00:19:21Il met un silence,
00:19:22il me regarde sérieusement
00:19:22et il me dit
00:19:23oh là,
00:19:24j'adore mon brouillé,
00:19:25oh là là,
00:19:25j'aime trop.
00:19:26Ça me fait vibrer,
00:19:27j'ai passé un bon moment.
00:19:28Viens,
00:19:29on va chez Sephora,
00:19:29ils me font un Fahrenheit.
00:19:33Il est niqué,
00:19:34mon frère.
00:19:35Mon frère Sadek,
00:19:35il est niqué.
00:19:37J'ai essayé de travailler avec lui.
00:19:38Ça n'a pas marché,
00:19:39lui c'est trop chlèl
00:19:40pour lui ce que je fais.
00:19:42Lui il faut qu'il y ait
00:19:42le goût du rèps,
00:19:43l'odeur du parloir,
00:19:45tu vois ce que je veux dire ?
00:19:47Il y a une époque,
00:19:47il vivait un peu chez ma mère,
00:19:49il l'a rendu folle,
00:19:50dans son adolescence,
00:19:51il a fait des dingueries.
00:19:52Une fois ma mère,
00:19:53elle rentre dans sa chambre,
00:19:54elle l'a surpris
00:19:55en train de scotcher
00:19:55des plaquettes de chiche
00:19:56sur une meuf
00:19:59qui n'avait pas l'air d'accord.
00:20:05Et une fois de plus,
00:20:10l'audace de mon frère,
00:20:10tu t'excuses normalement,
00:20:11il regarde ma mère,
00:20:12il fait,
00:20:12jamais tu frappes,
00:20:13on est en train de réviser et tout.
00:20:20Quelle audace !
00:20:22Et il pense toujours à des business
00:20:23qui ne deviendraient même pas en tête.
00:20:25Et à une époque,
00:20:26mon frère,
00:20:27il vendait des oiseaux.
00:20:30Oh là,
00:20:30il était dans les oiseaux.
00:20:32Il avait des perroquets
00:20:33à 1000 balles chez lui,
00:20:34il les faisait se baiser entre eux
00:20:35et tout pour en avoir d'autres.
00:20:36Il n'a aucune limite.
00:20:42C'est un ouf.
00:20:44Et il ne veut rien,
00:20:44c'est une pince.
00:20:45Il ne veut pas lâcher ouhida.
00:20:47Même quand il part en vacances,
00:20:48même le plus grand crevard,
00:20:49en vacances,
00:20:50il fait le seigneur.
00:20:51Mon frère,
00:20:51non.
00:20:52C'est ce qu'il fait
00:20:52quand il va en vacances,
00:20:53il choisit une destination
00:20:54près de Andorre,
00:20:55une ville comme ça,
00:20:56pour acheter des garrons
00:20:57et les vendre au retour.
00:20:59Moi,
00:21:00il m'a déjà dit en mode sérieux,
00:21:01je ne veux pas que les vacances
00:21:02me coûtent,
00:21:03je veux qu'elles me rapportent.
00:21:04même quand il a un problème
00:21:08avec sa voiture.
00:21:09C'est le seul truc
00:21:09où tu ne peux pas filouter.
00:21:10Tu as un problème avec ta voiture,
00:21:11tu dois payer les réparations.
00:21:12C'est comme ça,
00:21:12tu ne peux pas faire.
00:21:13Autrement là,
00:21:14vous n'êtes pas prêts
00:21:14pour la folie de mon frère.
00:21:16Quand il a un problème
00:21:16avec sa voiture,
00:21:17il fait quoi ?
00:21:18Il se met à une intersection
00:21:19et il fonce sur des voitures
00:21:25pour leur dire
00:21:27vous n'avez pas respecté
00:21:28la priorité.
00:21:29De toute façon,
00:21:30il y a des racistes
00:21:30dans ce pays-là.
00:21:31En France,
00:21:31je n'y arrive plus.
00:21:32J'étouffe.
00:21:32Oh là,
00:21:33je...
00:21:33C'est un génie.
00:21:35Vous pouvez l'applaudir.
00:21:36C'est le ref.
00:21:39Ah ouais.
00:21:43Et il porte ses couilles.
00:21:44Mon frère,
00:21:45il porte ses couilles.
00:21:45Alors pareil,
00:21:46je vous l'ai dit,
00:21:47je ne suis pas là
00:21:47pour faire l'éloge de la violence,
00:21:48on n'est pas impressionné
00:21:49par les trucs de cassos,
00:21:50mais il a eu quelques dérapages,
00:21:51mon frère, quand même.
00:21:52Je me rappelle une fois
00:21:52pendant le ramadan,
00:21:53il s'est passé une dinguerie.
00:21:54C'était le ramadan,
00:21:55on était posés à la maison,
00:21:56maman préparait à manger,
00:21:57belle journée,
00:21:57on attendait,
00:21:58tu vois que ce soit l'heure
00:21:59et tout.
00:22:00Et nous à Tours,
00:22:00on vivait au rez-de-chaussée,
00:22:02toujours fenêtre ouverte,
00:22:03donc tout le monde voyait
00:22:03ce qui se passait chez nous.
00:22:04D'accord ?
00:22:05Mon frère,
00:22:05il s'est mal garé,
00:22:06les hnouches y passent,
00:22:07ils veulent savoir
00:22:08qui est le responsable.
00:22:09D'accord ?
00:22:09Ils viennent par la fenêtre
00:22:10et ils nous parlent
00:22:11très très mal.
00:22:11Ils nous parlent mal comme ça.
00:22:12Elle sort.
00:22:16Là, on s'est dit,
00:22:17oh, le Tours va prendre
00:22:18un peu de retard, là.
00:22:21Là, vous n'êtes pas prêts,
00:22:22oh là là.
00:22:23Vous n'êtes pas prêts.
00:22:24Elle était enceinte.
00:22:25Genre de huit mois,
00:22:26une dinguerie, d'accord ?
00:22:28Elle sort vers les keufs,
00:22:29elle marche vers eux
00:22:29sans parler.
00:22:30Elle se dit,
00:22:31c'est une femme enceinte,
00:22:31peut-être qu'elle veut
00:22:32qu'on l'aide.
00:22:34Oh, si tu veux qu'on l'aide.
00:22:35Non, non, non,
00:22:36c'est ce qu'elle a fait,
00:22:36elle trouve une keuf,
00:22:37il y avait une keuf meuf,
00:22:39une homologue féminine.
00:22:41Sans parler,
00:22:41elle commence à se taper
00:22:42avec elle, oui.
00:22:44Mais là,
00:22:45elle s'est tapée avec une keuf
00:22:46et un berger allemand.
00:22:48Crois-moi ou pas,
00:22:49je m'en bats les coups,
00:22:49je vous raconte juste mon histoire.
00:22:51Ils lui ont jeté un chien
00:22:51pour la calmer,
00:22:52elle se tapait avec les deux
00:22:53en même temps.
00:22:55Je ne dirais pas
00:22:55qu'elle est perdue ou gagnée,
00:22:57je dirais moite-moite.
00:23:00Et je suis fier
00:23:01et soulagé
00:23:02de pouvoir enfin raconter
00:23:04ces histoires, d'accord ?
00:23:05Tu vois, parce que c'est
00:23:06mon dernier spectacle,
00:23:06je peux enfin vous dire réellement
00:23:08qu'il y a beaucoup de gens
00:23:09qui se présentent
00:23:09dans leur premier spectacle.
00:23:10Moi, j'ai attendu
00:23:11qu'on se connaisse 25 ans
00:23:12pour vous dire enfin
00:23:13qui j'étais.
00:23:13Parce que si je vous avais raconté
00:23:15ça en début de carrière,
00:23:16les gens, ils auraient là.
00:23:18On est d'accord ?
00:23:18Maintenant, on se connaît assez
00:23:19pour que vous puissiez comprendre
00:23:21ce qui se passe dans ma famille.
00:23:22Je vais vous dire un truc
00:23:22surtout, je le répète.
00:23:24Je ne fais pas l'éloge
00:23:25de la violence, d'accord ?
00:23:26C'est juste que derrière
00:23:27la violence de ma famille,
00:23:28il y avait de la poésie.
00:23:30Et je vais te dire un truc,
00:23:30dans ma famille,
00:23:31quand il y avait une dinguerie,
00:23:32il y avait une dinguerie
00:23:33dans la dinguerie.
00:23:36Vous allez comprendre.
00:23:37C'est déjà bien cassos
00:23:38ta sœur qui se tape avec
00:23:39bah de quelle bête finalement.
00:23:44On est déjà bien
00:23:44dans le fait divers.
00:23:45On est d'accord ?
00:23:46Ça suffit, normalement.
00:23:50Et non, pendant qu'il se passe ça,
00:23:52mon frère, il s'est énervé d'un coup.
00:23:55Alors que lui,
00:23:55il ne faisait même pas le ramadan.
00:23:59Il ne parlait pas,
00:24:00il était assis,
00:24:02comme ça,
00:24:03on la voit par la fenêtre
00:24:03avec la keuf.
00:24:04Et pendant qu'il y a cette bagarre,
00:24:06mon frère, il attrape
00:24:07un bol de frérin.
00:24:11Il s'approche de la fenêtre
00:24:12au ralenti, comme ça,
00:24:12en slow motion.
00:24:13Même nous, on était sans voix,
00:24:16on s'est dit,
00:24:16il va vraiment faire
00:24:18ce qu'il croit qu'il va faire.
00:24:20Et il n'y avait même pas
00:24:21la haine bruyante
00:24:22des keufs,
00:24:23des fils de pute,
00:24:24non, sournois.
00:24:30Et frère,
00:24:31tu sais ce qu'il fait ?
00:24:32Quand il arrive devant la fenêtre,
00:24:33tu sais ce qu'il fait ?
00:24:34Tu sais, il se baisse
00:24:35pour qu'on voit que son bras
00:24:36en catapulte.
00:24:39Comme ça, il ne peut pas
00:24:39se faire péter au tribunal.
00:24:41Il veut dire,
00:24:41vous avez vu le gars
00:24:42au bout du bras ?
00:24:43Non, vous avez vu un bras ?
00:24:45Bonne chance pour l'enquête.
00:24:51Il est devant la fenêtre,
00:24:52comme ça,
00:24:52et mon frère,
00:24:53c'est le genre de gars,
00:24:53il va au bout de ses rêves.
00:24:57Je vous riais,
00:24:58même nous,
00:24:58on n'était pas prêts.
00:24:59Des fois, on en reparle
00:24:59dans la famille,
00:25:00on est encore choqués
00:25:01de cette scène.
00:25:02D'un coup,
00:25:02sans parler,
00:25:03en mode touchdown,
00:25:04on y prend le bol
00:25:05et il l'éclate
00:25:06contre la voiture des keufs.
00:25:07Vous riais,
00:25:07elle a éclaté
00:25:08la voiture des keufs
00:25:09parce que vous savez très bien
00:25:10que la rera,
00:25:11c'est beaucoup plus lourd
00:25:11qu'une voiture de keufs.
00:25:12Et je vais vous dire un truc.
00:25:17Je rectifie
00:25:17ce que j'ai dit tout à l'heure.
00:25:18Dans ma famille,
00:25:19quand il y avait une dinguerie,
00:25:20il y avait une dinguerie
00:25:21dans la dinguerie
00:25:22de la dinguerie.
00:25:25Parce que
00:25:25ce n'est même pas
00:25:26le plus fou dans l'histoire
00:25:26ce que je viens de vous raconter.
00:25:27Le fait que ma soeur
00:25:28se tape avec un berger allemand
00:25:29et une keuf.
00:25:30Le fait que mon frère
00:25:31jette un bol
00:25:32de rera
00:25:33sur les keufs,
00:25:34ce n'est même pas
00:25:34le plus fou dans l'histoire.
00:25:35Le plus fou dans l'histoire,
00:25:36c'est la réaction
00:25:37que mon frère
00:25:37a eue juste après
00:25:39avoir jeté le bol.
00:25:40Vous n'êtes pas prêts.
00:25:41Il a jeté le bol
00:25:42comme ça.
00:25:43Il a couru dans sa chambre
00:25:44et il a fait semblant
00:25:47de naisse.
00:25:59Il est niqué.
00:26:00Il est niqué.
00:26:02C'est pour ça
00:26:02que je voulais faire
00:26:03le portrait de ma famille
00:26:04avant de vous dire au revoir
00:26:05pour que vous compreniez
00:26:05comment on en est arrivé là.
00:26:08Je ne suis que le fruit
00:26:09de mon environnement
00:26:09et j'en suis fier
00:26:10une fois de plus.
00:26:11Je le répète.
00:26:11Tu vois ce que je veux dire ?
00:26:12Parce qu'il y en a
00:26:13qui me trouvent harre
00:26:14mais je suis le plus doux
00:26:15de ma famille, frère.
00:26:17C'est-à-dire qu'ils respectent R.
00:26:20Regarde, il y a à peu près
00:26:2025 ans,
00:26:21on a perdu ma tante.
00:26:24Elle est morte de ouf.
00:26:27Plus de nouvelles.
00:26:29Pselam Ali.
00:26:29Elle est morte.
00:26:31C'est pas bien ce que vous faites,
00:26:39je me livre et tout,
00:26:41ça d'ahak.
00:26:44Non, tu sais pourquoi
00:26:45je le répète plusieurs fois ?
00:26:47Parce que les Arabes,
00:26:47on a enterré tellement
00:26:48de gens vivants.
00:26:51On est obligé
00:26:51de double-checker
00:26:52à chaque fois.
00:26:52T'as pas vu ta mère
00:26:54quand elle appelle
00:26:55quand il y a un décès
00:26:55au bled
00:26:56et que ta mère elle appelle
00:26:57c'est toujours le même coup de film.
00:26:58Elle appelle ta mère
00:26:58comme ça et elle fait
00:26:59METTE
00:27:00et à l'autre bout
00:27:02j'ai fini ils font
00:27:02METTE METTE.
00:27:04Tu vois,
00:27:04faut un double-mette
00:27:05minimum
00:27:06avant de s'engager
00:27:06sur la mort
00:27:07de quelqu'un.
00:27:08Tu peux pas dire
00:27:08que quelqu'un est mort
00:27:09sans un double-mette.
00:27:10C'est minimum un double-mette.
00:27:11Double-mette minimum.
00:27:12Et ma tante
00:27:17elle était MOUTE MOUTE.
00:27:21Et il se trouve
00:27:22que le même jour
00:27:23il y a le rappeur
00:27:24Toupaq qui meurt.
00:27:27Mon frère
00:27:27ça l'a
00:27:28détruit.
00:27:33Pendant que ma mère
00:27:34récitait le Coran
00:27:35en pleurs dans le salon
00:27:36il écoutait
00:27:41Oh là ils ont le mis
00:27:42les larmes aux yeux
00:27:43frère.
00:27:52Et il montait le son
00:27:53on entendait
00:27:53même le Coran.
00:27:55On entendait
00:27:56Oh see no changes.
00:28:03C'est dur
00:28:03de s'aimer
00:28:03entre frères
00:28:04c'est pas facile
00:28:05tous les jours
00:28:06mais faut se forcer
00:28:07à le faire
00:28:07d'accord
00:28:07c'est comme ça
00:28:08parce que moi
00:28:09je vous sors
00:28:09que le côté
00:28:09positif
00:28:10rigolo
00:28:11de mon frère
00:28:11mais c'est pas facile
00:28:12de s'aimer au quotidien
00:28:13moi dans la vie
00:28:13tous les jours
00:28:13mon frère
00:28:14il me rend fou
00:28:15il me rappelle
00:28:16il fait des trucs
00:28:16tu sais regarde
00:28:18l'été dernier
00:28:18j'ai loué
00:28:19une villa
00:28:19au port de la plage
00:28:20dans le sud
00:28:20de la France
00:28:21pour faire
00:28:22pour faire
00:28:23j'ai bégayé de ouf
00:28:24on aurait dit
00:28:25l'IPTV
00:28:25un soir
00:28:26de Ligue des Champions
00:28:26il y a que vous
00:28:30qui pouvez comprendre
00:28:31cette blague
00:28:31vous allez me manquer
00:28:33bande de bâtards
00:28:33vous allez me manquer
00:28:39ça grince
00:28:39et donc je disais
00:28:43donc je disais
00:28:43il rend fou
00:28:58j'avais loué une villa
00:28:59au bord de la plage
00:29:00dans le sud de la France
00:29:01j'appelle ma famille
00:29:02pour qu'elle participe
00:29:03un petit peu
00:29:04à ces vacances là
00:29:05qu'elle en profite
00:29:05avec nous
00:29:06je dis
00:29:06emmenez tous vos enfants
00:29:07et tout
00:29:07ça va être cool
00:29:08mon frère il m'a rendu fou
00:29:09avant de venir
00:29:10il a réussi à me rendre fou
00:29:12avant de venir
00:29:12pourquoi
00:29:14il habitait
00:29:14à 5h de route
00:29:16de la villa que j'ai loué
00:29:17mais moi je connais pas la villa
00:29:18c'est une loque
00:29:18il sort de chez lui
00:29:19comme ça
00:29:20à 5h de route
00:29:20il a affaire
00:29:21je lui dis
00:29:21bah vas-y
00:29:22je t'envoie l'adresse
00:29:22c'est ce qu'il me répond
00:29:23t'inquiète
00:29:24je trouverai
00:29:25sans indice
00:29:27sans rien
00:29:28il s'est pris pour les impôts
00:29:29le bâtard
00:29:30il est venu avec sa famille
00:29:35l'inquiète
00:29:42il est que ça
00:29:48avec sa meuf
00:29:49et tout
00:29:49ils ont un chien
00:29:51il est le mec
00:29:53qui jetez le harina
00:29:54sur les que
00:29:55rendez-moi mon frère
00:29:57ils ont un chien
00:29:59et tu sais ce qu'elle fait
00:30:01sa meuf
00:30:01elle masse le chien
00:30:03ils sont niqués les goers
00:30:06non moi je me sème
00:30:09mène au bord
00:30:09de la piscine normale
00:30:10et là ils parlent
00:30:10en massant
00:30:11un golden retriever
00:30:12comme ça
00:30:13bon là des fois
00:30:14j'ai envie de lui dire
00:30:14bah suce-le en fait
00:30:15bah suce-le
00:30:17suce-le le chien
00:30:18suce-le direct
00:30:19suce-le
00:30:20t'es en mode préliminaire
00:30:21tu chauffes pour rien
00:30:22mesquine
00:30:22ils comprendraient pas
00:30:23ce qu'il se passe
00:30:23il y a le petit rouge à lèvres
00:30:24qui est sorti et tout
00:30:25suce-le
00:30:26suce-le sans que tu te freines
00:30:28parce qu'il y a du monde
00:30:29suce le chien
00:30:30suce-le
00:30:30suce-le
00:30:31suce-le le chien
00:30:32suce-le
00:30:33suce-le chien
00:30:34et fixe-moi quand tu le suces
00:30:35fixe-moi
00:30:36je veux même pas que tu
00:30:37clignes des yeux
00:30:38je veux que tu défies
00:30:39du regard
00:30:39tu me suces le chien
00:30:40suce-le
00:30:41suce-le
00:30:42suce-le chien
00:30:43suce-le chien
00:30:44le chien tu me suces en fait
00:30:46fais pas ça
00:30:47m'attends pas
00:30:47t'es pas loin
00:30:48suce-le chien
00:30:49suce-le
00:30:50tu vas le sucer avant 18h
00:30:51suce-le
00:30:52prendre ses mènes
00:30:53enroule autour de sa bite
00:30:54et mange un hot dog
00:30:55au vrai sens du terme
00:30:56suce-moi
00:30:57ce putain de chien
00:30:58tu vas le sucer
00:30:59suce-le
00:31:00suce-le
00:31:01suce-le
00:31:02suce-le
00:31:03suce-le
00:31:03c'est moi qui louer la maison
00:31:05tu veux rester
00:31:05suce-le chien
00:31:06suce-le
00:31:07chien
00:31:08fais pas ça
00:31:08tu comprends pas
00:31:09je te fais les gestes
00:31:10regarde
00:31:10suce-le chien
00:31:11suce-le chien
00:31:13suce-le chien
00:31:14suce-le-chien
00:31:26suce-le chien
00:31:28non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non j'ai eu une absence
00:31:35moi je t'ai blé
00:31:39je vois mes sénètes s'envoler oh non revenez j'en avais pas besoin déjà
00:31:55non ça et on repart sur un délire familial je parti en couille de ouf là j'ai senti ouais
00:32:05ça je peux recontrôle c'est terminé waouh ce que j'essaie de dire c'est que tu as vu j'ai retenu
00:32:13avec ses enfants je les aime pas il a un fils de huit ans je lui dis j'attends juste d'être
00:32:30majeur pour te péter on l'a raconte entraîne toi je vais t'enculer quand je pense
00:32:34oh là son fils de huit ans et on l'a la même c'est
00:32:5325 ans de carrière à son fils de huit ans si il a une tête d'adulte
00:33:00tu connais ces enfants qui ont une tête d'adulte qui créent un malaise dans le salon
00:33:09ça te regarde en diagonale et tout j'ai vu une glace ou une gareau lui j'arrive même pas à comprendre
00:33:15pourquoi il y a à ce bout là dans le salon
00:33:18ouah il m'a ramené à ce bout là ouai
00:33:21en sa fille en sa fille en sa fille en sa fille de 14 ans
00:33:30c'est sa fille en sa fille en sa fille en sa fille en sa famille l'autiste
00:33:56mais autiste ça avec une ordonnance et tout elle pourra se garer où elle veut
00:34:09et ils croient que c'est un génie parce qu'ils ont vu ça dans 7 à 8 j'ai parlé une fois avec
00:34:18elle roule assez loin d'être un génie c'est même pas une théière je les aime pas les enfants de
00:34:27mon frère si je connaissais un pédophile je leur présenterai ouais j'ai dit ça ouais je suis parti
00:34:33en couille ouais c'est rare ce que vous venez d'entendre mais c'est à cause de vous vous me
00:34:38pousser de plus en plus à chaque fois j'étais né avant vous avez créé un monstre
00:34:42ça avait créé un monstre moi je l'aime mon frère on d'arra qui connaît un puis ça me zèv sa fille
00:34:57depuis que je fais ce scale j'ai mal à 17 de moyenne maintenant juste pour me casser les couilles
00:35:03c'est comment je le sais que je suis fou ma mère et a pas longtemps à m'a pris rendez-vous avec un
00:35:10imam quand on organise ce genre d'événements c'est que tu as fait deux trois sorties de route
00:35:15oui c'est pas une promotion le dîner est incroyable on dînait que cet imam à la fin ma
00:35:22mère elle montre comme ça elle dit à l'imam vous pensez qu'il faut faire dans le ria pour lui et
00:35:27c'est mon trop loin comme une créature qu'on peut même plus toucher pour lui pour ça là
00:35:31tu sais il a répondu quoi l'imam il a fait il s'est auto-exorcisé
00:35:39après on lui a demandé bah dis nous tu sais ce qu'il a dit va falloir plusieurs séances il a dit
00:35:45ça je dis y'a pas de séance je dois partir en tournée moi et mes genoux nous on doit faire
00:35:50d'arrak je te dérange moi quand tu fais la tête non bah laisse moi travailler frère
00:35:55c'est pas facile d'être fou parce que je vous le dis moi je joue pas un rôle les frères
00:36:03là vous voyez un hamar parler pendant une heure et demie en peignoir mais moi ça continue derrière ma vie
00:36:11privée c'est un scandale vous imaginez 30 secondes ma vie privée tu as vu comment je suis sale quand je parle
00:36:17imagine quand je suis
00:36:20c'est sale
00:36:25et attention moi quand je j'peute
00:36:32il me faut une concurrence pas une gamine en face
00:36:37il n'y a pas longtemps y'a une neuf elle me faisait
00:36:39oh c'est moi mal c'est moi mal à patate dans le dos ah ah bah c'est ça que t'as demandé non c'est
00:36:47l'atracie là je rigole pas avec ta gueule j'aurai de l'acrymo je t'aurais gazé ta mère
00:36:51il a fait que fais moi mal
00:37:00et je caîne de plus en plus vite ah ouais maintenant je dis au hubert reste en bas
00:37:05c'est une pause fume une garot j'arrive
00:37:09je finirai seul en ma vie je la finirai seul c'était un choix tu vois parce que les meufs tu
00:37:18les cheveux deux fois je prenne pour la merde tes gosses il n'y a pas longtemps y'a une meuf
00:37:22elle me fait on ferait pas un dîner à quatre j'en ferai même pas un dîner à deux arrache ta gueule
00:37:27je connais pas tout mon famille casse toi ah ouais je vais vous dire un truc où que vous soyez dans
00:37:36la salle j'aime plus ken je vous le dis ça aussi je prends ma retraite j'aime plus ken j'aime plus
00:37:42j'ai fait le tour de ce truc j'aime plus je j'aime plus et je veux dire un truc la société nous a
00:37:48matrixé avec le sexe ou est-ce que je veux dire ouais voilà dès que tu retrouves tes couilles tu me
00:37:53parles
00:37:57à l'élan les mètres quelqu'un d'autre vous montrez moi ce que je disais c'est que la société nous a
00:38:12matrixé avec le sexe que vous pensiez gérer ou pas vous pensiez pas être un obsédé sexuel on est
00:38:17tous des obsédés sexuels à des échelles différentes parce que je veux dire que tu le
00:38:21penses ou pas d'accord parce qu'on est matrixé par ça depuis qu'on est petit il ya quelque chose de
00:38:25frontal dans les publicités et même beaucoup de messages subliminaux qu'on a même pas l'impression
00:38:28de voir tu vois ce que je veux dire depuis qu'on est petit pour vendre un yaourt ils te mettent une
00:38:32meuf à poil et le problème c'est qu'aujourd'hui cette nouvelle génération ils sont persuadés que
00:38:35réussir c'est coucher avec des bonnes meufs et tout ce que je veux dire concentre toi sur autre
00:38:39chose tu gagneras en temps et en argent d'accord parce que je vais vous dire un truc je vais vous dire un
00:38:43truc les frères je vais vous dire un truc j'ai ken pour vous plus qu'il n'en faut je te jure tu cours
00:38:54après ça une fois que tu l'as je me verrai je peux d'aujourd'hui je me verrai tu sais je veux mais j'y
00:39:04crois plus on dirait on m'a forcé ah mais c'est bon je fais toujours les mêmes coups de gueux sur
00:39:12la tête toujours le même temps bon j'ai c'est juste pour pas avoir des bleus sur le calouette c'est
00:39:17médical ce que je fais aujourd'hui des fois je voudrais embaucher une inférieure qui vient me
00:39:20tirer le lait deux fois par mois de c'est une auxiliaire de vie ce que je recherche j'y crois
00:39:24pas je viens de me lever d'une sieste quand j'ai à la fin de ton zeub il est tout en revue tout
00:39:31mais où est-ce comme ça on dirait y'a dix crêles qui l'ont pété devant footlocker ton zeub il t'en
00:39:36veut de regard chelou dit tu m'as fait quoi viens on pisse comme avant juste on pisse t'aimes bien
00:39:44pisser des fois tu fais ah ça te suffit pas gourmand où vous soyez les femmes dans la salle où vous
00:39:57soyez sachez un truc c'est que je j'aime plus ça mais vous ratez quelque chose ah oui à vous ratez
00:40:04ou l'eau voit les filles vous ratez je vous le dis vous ratez parce que c'est parce que un temps
00:40:19çauesday de plus n'a d' например ce que haya un métier sur nous les vivant
00:40:25n' citation à cette fois de plus basque cer pas ou le sujet
00:40:26ça va
00:40:28si cette fois par nos dérange des profondeurs
00:40:29ça va venir à unebilirale
00:40:29ça va venir à ce qu'en bout
00:40:30c'est toujours cours pour une merveille
00:40:32non
00:40:34elle est pas
00:40:36ici
00:40:38j'ai été
00:40:39j'ai choisi
00:40:39il
00:40:40qui
00:40:41ça va
00:40:41c'est
00:40:43des
00:40:46entre
00:40:46C'était une autre absence là je sens que je me rappelle pas des cinq dernières minutes
00:41:11J'arrête de parler arabe parce que je connais le peu de gouerre qu'il y a dans la salle ils vont abuser demain ils vont dire ah ouais il a parlé pendant une heure et demie en arabe non mais merci quoi
00:41:21Il parle comme ça
00:41:23Non pas trop arabe quand même faut pas rester trop dans le délire de communautaire tu vois ce que je veux dire un petit peu
00:41:30He dit, pourquoi pas les deux ans
00:41:49J'ai besoin d'avoir regardé les gens qui m'entraînent à vous.
00:41:55Je vais vous voir, je vais vous voir. Je vais vous donner.
00:41:59Je vais vous dire quelque chose.
00:42:01J'ai une limite.
00:42:04Pourquoi est-ce que j'ai une limite?
00:42:06Je vais vous dire, j'ai une limite.
00:42:10Je vais vous dire, j'ai une limite.
00:42:13Je vais vous dire, j'ai une limite.
00:42:16J'ai une limite.
00:42:19Je vais vous dire, j'ai une limite.
00:42:21Je vais vous dire, j'ai une limite.
00:42:25J'ai dérapé, j'ai dérapé encore.
00:42:41Je ne t'en dérape pas.
00:42:45Quand je dis ça, il y a toujours des crêles qui me regardent de travers dans la salle.
00:42:48Il me regarde comme s'il n'y avait plus d'oasis.
00:42:54Oh les crêles ça va, on est ensemble les frères.
00:42:58Voilà, c'est réglé.
00:42:59Ah merci, merci à ma famille pour cette folie, merci.
00:43:08Merci infiniment.
00:43:09Quels sont les traits de caractère qui m'ont inculqué, qui m'ont transmis encore.
00:43:12Qu'est-ce qu'on a en armes?
00:43:13On a l'autodérision.
00:43:14L'autodérision mon frère.
00:43:15L'autodérision c'est important, une arme absolue pour affronter la vie au quotidien.
00:43:19Pourquoi je suis le meilleur mon frère?
00:43:26Pourquoi je suis le meilleur?
00:43:27Parce que tu peux pas jouer avec moi.
00:43:28Tu peux pas jouer dans la même cour que moi.
00:43:30Avant de me présenter sur scène, j'ai défoncé tous les gens de ma famille.
00:43:33Il y a les plus gros charieurs, j'ai devenu numéro un de ma famille.
00:43:36Ensuite de mon quartier, ensuite de Paname.
00:43:38Il n'y en a pas un qui peut parler avec moi.
00:43:40N'importe quelle vanne que tu vas essayer de faire sur moi, tu le sais très bien que
00:43:43t'es devant le chef mon frère.
00:43:44Je te le dis que t'es le seum ou pas.
00:43:45Il y en a qui rêvent d'être à ma place.
00:43:46Ah moi aussi je peux faire d'ahak.
00:43:48Nick Taras, pense à moi quand t'es au snack.
00:43:50C'est ici, ça se passe, c'est la tracée.
00:43:52Je sais que vous avez le seum.
00:43:53Il y en a même leur meuf, elle rigole, ils aiment pas.
00:43:55Elle rigolera jamais autant avec vous qu'avec moi.
00:43:57Quand vous allez la ken ce soir, elle pensera à Mumus et son corps tordu.
00:44:02D'accord?
00:44:03Tu peux pas en voile le bun, elle a dit.
00:44:12Tu peux pas jouer avec moi, frère.
00:44:14D'accord?
00:44:15Je vais t'expliquer pourquoi.
00:44:16Parce que la vanne que tu vas essayer de faire sur moi.
00:44:18J'ai pensé à 20 piges mon frère.
00:44:20J'ai 20 ans d'avance sur ce que tu vas essayer de me dire.
00:44:23Je sais que mon corps il est m'harbaq.
00:44:26Je le sais.
00:44:27J'ai un corps d'enfant.
00:44:28C'est un pédiatre qui me suit.
00:44:30J'ai le cardio d'un chibéni de 87 ans.
00:44:35Je suis essoufflé quand je me branle.
00:44:40J'ai des problèmes digestifs incroyables aussi.
00:44:43J'arrive pas à rrin.
00:44:45Qui oserait dire ça?
00:44:47Je reste des heures aux toilettes, j'arrive pas à zbeul.
00:44:50Ça sort pas.
00:44:51Des fois j'ai envie de me verser du coca dans le cul et rajouter un manteau.
00:44:55J'ai déjà pensé à ça tellement j'arrive pas à rrin mon frère.
00:44:59T'as vu le corps que j'ai?
00:45:01T'as vu ce corps?
00:45:02Regarde la forme de mon corps, on dirait un boomerang.
00:45:06Je peux même pas me suicider.
00:45:08C'est chaud que je remonte comme ça.
00:45:12Regarde le huck.
00:45:13Y'a pas de huck frère.
00:45:14J'ai une seuf.
00:45:15Je suis né avec une seuf.
00:45:16Ensuite ils ont creusé pour que je puisse rrin.
00:45:18Mais à la base j'ai qu'une seuf, rien.
00:45:20Et j'suis bossu.
00:45:21Faites pas Zahima, vous avez jamais remarqué que j'étais bossu.
00:45:24On dirait j'ai un sac à dos en secrète sous le peignoir.
00:45:28Le jour où on va m'enterrer, y'aura un dodan dans le cimetière.
00:45:32Qu'est-ce que tu veux faire à un mec qui dit ça de lui-même?
00:45:34J'ai gagné les frères.
00:45:38Je sais hague, reste tranquille quand même.
00:45:40Elle veut gratter mon buzz.
00:45:42Tu peux pas jouer avec moi.
00:45:45Merci pour cette auto-dérision, chère famille.
00:45:48Merci pour cette folie.
00:45:49Mais je le répète.
00:45:50Cette folie n'est pas facile.
00:45:52Assume au quotidien.
00:45:53Le pire c'est quand j'étais petit.
00:45:54Moi je me suis calmé un peu.
00:45:55La dinguerie que j'ai faite c'était quand j'ai passé le permis.
00:45:58J'ai fait une dinguerie.
00:45:59Tu sais la moniterie c'était une grosse gouère.
00:46:02Bien rose.
00:46:07Tu la mets au rayon charcuterie, tu passes, tu la vois même pas.
00:46:09C'est pourquoi ils ont mis un jean à ce halouf et pas les autres ?
00:46:13J'suis confus.
00:46:14J'suis confus.
00:46:20Grosse haloufa de ouf.
00:46:22Haloufa te sors.
00:46:25Et Zahama, cette monitrice d'auto-école, elle aimait pas ma façon de conduire.
00:46:29Alors que j'avais une voiture depuis que j'avais 14 ans.
00:46:32On l'a que mon frère m'a vendu au lieu de me dire conduit pas.
00:46:35En me rajoutant Stéphane Tarot.
00:46:40Je conduisais depuis longtemps mais j'avais pas appris dans les codes de l'auto-école.
00:46:43Une fois de plus je vous l'ai dit ma famille m'a toujours appris à ne pas suivre les codes.
00:46:46Un jour c'est parti en couille. Forcément tu te confrontes à cette société.
00:46:49C'est parti en couille.
00:46:50Je me rappelle c'était une heure de conduite comme ça.
00:46:52Une belle journée.
00:46:53En pleine campagne comme ça.
00:46:54Elle m'a stressé l'autre haloufa.
00:46:57Toutes les 30 secondes elle me disait vous roulez trois à droite.
00:46:59Arrêtez de rouler à droite.
00:47:00Oh la la il sert encore à droite.
00:47:02Moi je parlais pas juste un moment donné dans ma tête j'ai dit redis une fois à droite.
00:47:10Elle la redirait.
00:47:12Frère sans réfléchir j'ai braqué le volant et j'ai foncé dans un champ de maïs.
00:47:17Mais longtemps.
00:47:18Normalement au bout de 20 secondes je lui dis j'ai fait une dinguerie j'arrête.
00:47:22Je passais l'A3, je passais l'A4.
00:47:24Elle repondissait comme ça.
00:47:25Des trucs de maïs qui tapent sur le pare brise.
00:47:27Elle a pleuré de toute sa graisse.
00:47:29Zitte le out comme ça qui sortait de ses yeux.
00:47:31Et moi j'étais genouné frère.
00:47:33Genouné.
00:47:34Je criais des trucs de ouf en conduisant.
00:47:36Je disais personne t'entendra ici.
00:47:38Personne.
00:47:41C'est toi et moi.
00:47:50Petit j'étais tellement fou que mon frère m'a mis son Xanax à l'âge de 9 ans.
00:47:57Pour ceux qui ne connaissent pas le Xanax dans la salle.
00:48:00C'est un médicament qu'on prescrit aux drogués.
00:48:02Afin qu'ils arrêtent la cocaïne ou l'héroïne.
00:48:05Mon frère qui n'a aucun diplôme.
00:48:07Encore moins celui de médecin.
00:48:09M'a prescrit ce truc un jour.
00:48:12Il m'a dit tiens je te trouve un peu speed.
00:48:16Prends prends moi ça m'a beaucoup aidé pour Tupac.
00:48:22Merci.
00:48:27Je ne sais pas si vous réalisez.
00:48:31Je fais que raconter ma vie.
00:48:32Je ne sais pas si vous captez à quel point.
00:48:34Ils me donnaient du 50 mg.
00:48:36Pour les dépressifs de la salle.
00:48:38Vous savez de quoi je parle.
00:48:39Et pour ceux qui ne sont pas au courant.
00:48:40Il n'y a pas plus haut dans le Xanax.
00:48:42C'est dangereux pour un adulte.
00:48:45Non mais voilà vous ne réalisez pas ce que je suis en train de vous dire.
00:48:48Non vous ne vous rendez pas compte que ma vie c'était tellement une vie de cassos.
00:48:52Que chaque jour à 9 ans je prenais un Xanax.
00:48:55Parce que ça faisait Tahak mon frère.
00:48:59Vous ne réalisez pas Allah.
00:49:01Vous ne réalisez pas.
00:49:04Un jour je n'arrivais pas à dormir.
00:49:06J'en ai pris un et demi.
00:49:09Je me suis tenté un petit 75.
00:49:13J'ai failli canner en vrai.
00:49:15J'ai commencé à dormir.
00:49:16C'est ce qui m'a réveillé.
00:49:17Mon cœur il se barrait tout seul.
00:49:18Mon cœur il tape fort comme ça.
00:49:21Je deviens blanc.
00:49:22J'ai failli mourir en vrai.
00:49:23Et là vous allez comprendre jusqu'au bout la folie de mon frère.
00:49:26Je vais le voir je suis blanc.
00:49:27Je vais canner vraiment.
00:49:28Je le regarde je dis.
00:49:29Sander je crois que je vais mourir à cause de ce que tu m'as donné.
00:49:31Je vais mourir.
00:49:32T'es ce qu'il me répond.
00:49:33On va passer à 25 mg dans un premier temps.
00:49:36On va baisser les cadences.
00:49:37On est allé un peu fort.
00:49:38Là on va y aller.
00:49:39Piano piano.
00:49:45Je suis le fruit de ma famille frère.
00:49:46Donc merci pour ces caractéristiques.
00:49:51D'accord ?
00:49:52On a parlé donc de la folie.
00:49:53On a parlé de l'autodérision.
00:49:55Très important.
00:49:56Le détachement.
00:49:57Merci de m'avoir offert cette vertu.
00:49:59Qui est le détachement.
00:50:01Je m'en bats les couilles de tout frère.
00:50:03Tu le sens ou pas ?
00:50:04Et faites la même chose.
00:50:05Ne vivez pas dans les yeux des autres.
00:50:07Faites votre life.
00:50:08Faut s'en battre les couilles.
00:50:09Mais moi je m'en bat tellement les couilles
00:50:10que des fois si je choque des gens.
00:50:12Et des gens qui sont dangereux.
00:50:14Tu vois ?
00:50:15Je t'explique.
00:50:16Mon dealer au bled.
00:50:17Il veut plus me voir.
00:50:19Et il m'a dit.
00:50:20T'es un monstre.
00:50:23Tellement je suis détaché.
00:50:24Je vous explique l'histoire.
00:50:25Un jour je suis allé pêcher un bout à chiche à Cazin.
00:50:27Quartier de Wulfa pour ceux qui connaissent.
00:50:29Voilà.
00:50:30Bravo.
00:50:31Vos cousins sont des dealers.
00:50:32D'accord.
00:50:35Je vais pêcher un bout à chiche tout seul.
00:50:36Je suis en voiture.
00:50:37Je vois mon dealer.
00:50:38Je le connais.
00:50:39Je vais en face de chez lui.
00:50:40Il arrive en face de moi.
00:50:41Et c'est pas comme d'habitude.
00:50:42Il avait des pansements autour de la tête.
00:50:44Et du sang qui coulait de l'oreille.
00:50:46Tu vois ?
00:50:47Il vient me voir avec des gros yeux.
00:50:48Il me fait.
00:50:49Waah dinguerie.
00:50:50J'ai fait un accident de moto.
00:50:51J'ai tapé un petit.
00:50:52Je me suis sauvé.
00:50:53Je crois qu'il est mort.
00:50:54Je sais pas quoi faire.
00:50:55Non mais tu m'as ramené ce que je t'ai demandé.
00:50:56Rien.
00:50:57Parle de zèvres.
00:50:58A la période où j'étais le plus fou.
00:50:59C'était en cinquième.
00:51:00Il y a des vraies afflites dans la salle.
00:51:01Vous savez très bien de quoi je parle.
00:51:02La cinquième c'est l'âge d'or d'Alpicelle.
00:51:03En cinquième tu veux te battre.
00:51:04Tu veux oui.
00:51:05Tu veux faire les dors en même temps.
00:51:06Tous les midis ont mangé chez Damien Dupuis.
00:51:07Bessif.
00:51:08Il ne nous a jamais invités.
00:51:10Non.
00:51:11On allait manger des burgers du Lidl.
00:51:13Avec la sauce orange.
00:51:14Faites pas d'or d'Alpicelle.
00:51:15Faites pas d'arriver.
00:51:16Non.
00:51:17On allait manger des burgers du Lidl.
00:51:20Avec la sauce orange.
00:51:21Faites pas d'argent.
00:51:23Faites pas d'argent.
00:51:25C'est ça.
00:51:26Faites pas d'argent.
00:51:27C'est ça.
00:51:28C'est ça.
00:51:29Il avait des gens.
00:51:30Non.
00:51:31Tu fais des gens.
00:51:32Quand je me suis dit,
00:51:33à la paix,
00:51:35Faites pas Zahama, vous l'avez bien tapé le burger pahlal hein, vous l'avez bien tapé
00:51:41avant de chahed, pour ceux qui font Zahama ils voient pas, c'est le burger qui est jamais
00:51:47chaud comme tu veux, il est ou grillé ou mouillé, y'a rien entre les deux, le pain il est brûlant,
00:51:54y'a du verglas sur le steak, t'es obligé de le rejemmer à la main pour le chauffer comme
00:51:57ça, je suis trop technique les frères, rappelez-moi multibay, c'est une belle période, j'aime
00:52:04mon souvenir, période d'insouciance, on joue à la console, c'était une belle période,
00:52:09mais à cette époque là Damien, il avait un nouveau délire, qu'est-ce qu'il faisait
00:52:13quand on mangeait le burger, et il allumait le gaz, ah oui les cassos blancs c'est réel
00:52:19il allumait le gaz, rien, il prenait des oeufs d'horizontale et toilette, et dans sa cuisine
00:52:28il faisait des flammes de 5 mètres comme ça, une fois de plus vous réalisez pas ce que
00:52:39je vous raconte, je vous parle d'une personne qui est tellement pauvre, que pour se divertir,
00:52:46il brûle sa cuisine, ça lui permet de s'évader, nous on était plus choqués de ce truc là,
00:52:54on a fini par s'habituer, et un jour il s'est passé une dinguerie chez Damien, on est chez
00:52:58Damien comme chaque midi, et là on voit qu'il y a des meufs chez lui, on a rleur, on a fait
00:53:03non, des burgers, des houinettes, oh !
00:53:11moi je viens de Tour-Nord, quartier du Beffrois, quartier sale, mais faut savoir que dans le
00:53:19centre-ville de Tour, il y a des familles issues de l'aristocratie, des familles très riches
00:53:23issues de la bourgeoisie, et il se trouve que les filles qui étaient chez Damien ce midi là,
00:53:26en faisaient partie, tu sais des petites blondes qui faisaient du tennis et tout tu vois,
00:53:30elles ont même pris le bus longtemps pour venir traîner avec les slagzites,
00:53:33ça a été un double choc pour nous, tout d'abord un choc social, on n'était pas du
00:53:39même rang, on savait pas trop quoi se raconter, mais surtout, on avait douze raisons, on savait
00:53:43pas parler aux filles, tout simplement, donc on les a invités à manger un délicieux burger
00:53:47orange, et dans un silence de sourds, d'un coup Damien il se lève, et il se dirige vers
00:53:58les toilettes, et on sent que c'est pas pour pisser, Rouya il ressort avec un désodorisontail
00:54:07familial, je crois qu'il l'avait acheté chez Métro, jamais utilisé, il l'avait gardé
00:54:12pour ce jour là, il marchait au ralenti comme mon frère avec le harera, on s'est dit la
00:54:18même chose, il va vraiment faire ce qu'il croit qu'il va faire là, surtout que les meufs
00:54:23elles connaissaient pas son délire, Rouya il se met derrière les meufs, il allume le
00:54:29gaz, mais là il fait des flammes, mais t'as le puits du fou, sa main il a fait ça pour
00:54:43draguer, sauf que dans sa folie, il a brûlé la moitié des cheveux d'une petite blonde,
00:54:56oh la, ça sentait le halo au fait, elle s'est levée, elle a commencé à pleurer, elle est
00:55:03partie avec toutes ses copines, même ses copines elles pleuraient et tout, vous connaissez
00:55:06les guerres, elle s'invente une vie, on leur a dit on vous a brûlé vous, vous pleurez,
00:55:09oh la la, et même si on était hard à l'époque, on s'est rendu compte que là c'était allé
00:55:16trop loin, tu vois ce que je veux dire, elles ont refermé la porte, il y a eu un silence
00:55:19comme ça dans la pièce, personne n'osait parler, rien, pendant un moment, c'est moi
00:55:23qui ai rompu le silence, à un moment donné j'ai regardé les gars, je dis, les gars, faut
00:55:27qu'on parle de ça là, ben Damien il a brûlé une meuf, 5 minutes après ça sonne, on se
00:55:39dit c'est les hnouches, ça peut se comprendre, ben on a brûlé une meuf, on peut comprendre
00:55:47qu'ils veulent connaître les, tu vois, faire connaissance, connaître les tenants et les
00:55:51aboutissants, non c'était pas les hnouches les frères, alors je vous préviens pour la
00:55:55fin de cette histoire, s'il y a des âmes sensibles, ça va être difficile, si moi je vous préviens
00:56:01c'est que ça va être difficile, par contre pour les bâtards, régalade, vous vous êtes
00:56:09prévenus, ça sonne, ça sonne, ça sonne, très longtemps d'accord, on finit par ouvrir,
00:56:15c'était pas les hnouches frères, c'était la blonde à moitié chauve qui est revenue en
00:56:18pleurant, on l'a même pas reconnu au début puisqu'elle était côté chauve, on s'est dit
00:56:25à l'envoyer son ref et tout, attends, attends, regarde la fin de l'histoire, regarde la fin
00:56:33de l'histoire, elle vient, elle fait ça, elle fait iiii, iiii, elle fait comme ça, iiii,
00:56:41elle fait ça, elle fait, iiii, iiii, et en plus, vous m'avez volée l'argent du bus,
00:56:55ah c'est rare, c'est pas un humour pour tout le monde, je sais à qui je parle,
00:56:59elle pense qu'à sa gueule elle pense à damien il s'est évadé ce jour-là moi je moi je
00:57:11je vous parlerai bien de mon père mais je le connais ap donc il y en a qu'on
00:57:24les infos dans la salle fait comme avec vos soeurs fait tourner son kimono chantier je
00:57:31rêve d'une bagarre prévenez bras tv je vais en démarrer un soir je connais pas mon
00:57:37père je connais pas non non je connais pas ce monsieur mais c'est un ouf tout ce que
00:57:42j'apprends de lui je le connais à travers ce qu'on me raconte de lui et c'est un ouf je
00:57:45comprends mieux mon humour tu vois mon père il est bête il est bas hakim a et mon
00:57:50frère ont vécu chez lui
00:57:54ai-je besoin de finir cette phrase très très fou mon père très très fou d'accord
00:58:00un humour agressif comme j'aime mais je comprends mieux qui je suis maintenant
00:58:04c'est un humour de faveur en vie de drac tu vois c'est parce que comme je voulais
00:58:07préciser au début de la soirée mon frère il y a une époque il a vécu entre chez ma
00:58:10mère et entre chez mon père et à un moment donné l'adolescent mon frère il a
00:58:14demandé à mon père est-ce que tu veux bien m'offrir me payer une grande école
00:58:17c'est comment il lui a répondu mon père il a pris une feuille il a dessiné une
00:58:22bite dessus il a dit tiens je vais t'envoyer ça tous les mois tous les mois
00:58:27tu vas recevoir ça regarde voilà ce qui coule dans mes veines voilà mon adn
00:58:31quel héritage je crois que j'aurais préféré un appart en fait
00:58:34je le connais pas mon père non j'ai pas honte de le dire c'est vrai je connais pas
00:58:41c'est comme ça ça arrive à plein de gens tu vois je vais pas mon plus gros rapport
00:58:45avec mon père c'est quand j'étais petit il m'a kidnappé on fait ça l'arabe on
00:58:51vole même ce qui nous appartient un kidnapping fou d'ailleurs même le
00:58:57kidnapping il était chelou mon frère tu vois il m'arrache au bled pour que j'aille
00:59:01vivre avec lui en france en tête à tête comme si je l'aimais bien il m'a même pas
00:59:04demandé rien il m'arrache au bled de ma mère il part avec moi en voiture en
00:59:10direction de la france pour ne vivre qu'avec moi et il pouvait pas me dire que
00:59:13j'allais pas revoir ma mère sinon c'est comme s'il m'avouait que c'était un
00:59:15kidnapping tu vois ce que je veux dire c'est là et peur que je lui casse les
00:59:17couilles sur la route que je disais où maman je veux voir maman rentre quand
00:59:20voir maman c'est comment il a géré ça il m'a fait boire deux bouteilles de sirop
00:59:23il m'a codéiné la gueule frère j'avais quatre ans il m'a beau work on m'appelait
00:59:30l'ilm beau work à l'époque plus jeune chemker d'europe il m'a foncé dès le
00:59:34matin je me suis réveillé deux jours plus tard sur une banquette arrière en
00:59:39espagne lutte en train de conduire avec un sourire t'as taken et je savais pas
00:59:46ce qui m'arrivait j'avais pas compris ce qui m'arrivait vraiment on me l'a jamais
00:59:49dit tu vois ce que je veux dire et je me rappelle près de moi il y avait une
00:59:51caisse de raisin et qui la vache dans l'espagne et tout et j'avais très faim
00:59:55tu vois je commence à manger du raisin et je me rappelle je regarde mon père comme
00:59:58ça je dis papa papa je vais en laisser un peu pour maman
01:00:03et il a rigolé je suis resté un peu avec lui dieu merci c'est pas lui qui
01:00:11m'a éduqué je serais encore plus fou que là là d'accord ce qu'il a prévu une
01:00:15éducation pour moi je vous ai dit j'avais quatre ans mais je me rappelle des
01:00:18moments forts que j'ai vécu à ce moment là il m'a inscrit à l'école
01:00:21j'oublierai jamais mon premier jour de maternelle il vient me chercher à la
01:00:24sortie pas un bonjour rien il regarde comme ça il fait tu t'es battu
01:00:27moi fièrement je dis non et là il dit à la hama pour la la dame c'est déçu de la
01:00:36réponse je vous ai pas raconté toute l'histoire d'ailleurs elle figure cette
01:00:41histoire dans mon livre fable je sais pas si on a dans la salle qu'on lue mon
01:00:44livre fable quelques-uns ça fait plaisir pas beaucoup de chanter qui est pas
01:00:48beaucoup le lecteur ce soir pour ceux qui n'ont pas lu je vous raconte cette
01:00:53histoire parce qu'elle est bien plus profonde que ce que je viens d'en
01:00:56raconté tout ce que je veux dire comment vous dire en fait il m'a pas
01:01:00juste arraché avec lui il a volé le passeport de ma mère et de toutes mes
01:01:05soeurs pour qu'elle reste coincé à vie au bled
01:01:08ouais il était taquin le dame il aime bien surprendre et du coup ma mère s'est
01:01:15retrouvé son papier coincé au maroc privé de son pays d'accueil elle pouvait
01:01:19même pas venir me récupérer tu vois ce que je veux dire et malgré ça elle a
01:01:25franchi tous les obstacles pour non non non non t'inquiète je gère
01:01:34pas tant que ça non non je vais aller au bout de cette histoire il faut aller au
01:01:41bout de cette histoire c'est bien le thème de la soirée aller au bout de cette
01:01:45histoire écoute bien 1 1 m'a récupéré avec le courage que seule une femme peut
01:01:51connaître je vais être précis là dessus d'accord et profitez-en ce soir pour
01:01:56applaudir vos mères
01:01:57vos mères écartées
01:02:09ouais ouais mon frère on a vécu ça ouais c'est une journée spéciale à 4 ans normalement t'as pas de vrai
01:02:23souvenir sauf si c'est des moments très fort et je me rappelle de chaque instant chaque seconde de
01:02:29ce moment là de ce moment ma mère m'a récupéré frère parce que moi je pensais que j'allais jamais
01:02:34la revoir je pense tu capte un peu on m'a rien dit frère pour moi j'allais plus jamais voir ma mère
01:02:41d'accord et un jour je suis à l'école en plein après midi à rentrer dans la classe elle est revenu du
01:02:48bled frère d'accord elle a pris un taxi elle lui a demandé de rester devant à rentrer dans la classe
01:02:54elle parle pas frère une guerrière tu vois elle avance vers moi elle me prend dans ses bras et par la
01:03:01personne elle a sa mission tu vois elle me prend comme ça elle se dirige vers la sortie et là il ya des
01:03:08profs amas que c'est de l'empêcher de sortir tu vois et je me rappellerai vite cette phrase elle
01:03:13me l'a pas répété un non je l'entends encore cette phrase elle a dit précisément si vous ne laissez pas
01:03:22sortir j'explose la porte au mot près pour l'alard même au mot près frère et ce jour là était peut-être
01:03:33le plus important de ma vie tu vois j'ai retrouvé ma mère j'ai retrouvé on peut la remercier
01:03:48c'est le jour le plus important de ma vie c'est ça et comme je voulais dire cet âge là t'as pas de
01:03:54vrais souvenirs quoi voir des souvenirs à noter ce jour là m'attendu la main frère elle a jamais relâché
01:04:00jamais on est un c'est pas maintenant et était la seule pour l'acte est la seule pour l'art et la
01:04:08seule il n'y a rien d'autre
01:04:12ah ouais une daronne ça vaut de l'or mon frère
01:04:17ce jour là on a marché en ville j'avais retrouvé ma mère j'avais retrouvé ma mère tu vois et à ma
01:04:26erreur et regarde le gros le plus gros souvenir que j'ai de ce jour là frère elle m'a acheté un paquet
01:04:31de gâteaux et je dis maman maman je vais en laisser un peu pour papa elle a rigolé
01:04:43ok on va finir avec ma tonte
01:04:58que beaucoup d'entre vous connaissent déjà sous le nom de fatna ben chef ya il y en a qui la connaissent dans
01:05:05la salle on en famille là vous connaissez vos putains de classique pour ceux qui connaissent pas
01:05:11ce qu'il est pas autour non j'irai à mon frère faut que les gens apprennent ma tante fatla ben
01:05:17chef ya la soixante dix ans on sort de deux ans de placard alors il y en a qui connaissent pas dans
01:05:22la salle vous dire qu'est ce qui s'est passé à l'écraser quelqu'un sans faire exprès tout non
01:05:25gérer un four elle faisait transiter tout le chiche vers l'europe donnez-moi c'est elle frère mais
01:05:34c'est pas la raison pour laquelle je l'ai gardé pour la fin alors je vous précise que de tous
01:05:37ceux que je viens de vous décrire fatna ben chef ya est la plus folle de toutes d'accord tu vois des
01:05:43genounes mais en plein jour il ya un horaire pour les genoux normalement non des fois la garde
01:05:53longtemps que des toits sans parler comme ça avait fait ça tu dis à quoi là elle dit non non rien
01:06:01il ya un genoune à côté de toi là ah ben ça va tu m'as fait peur je croyais que c'est un truc
01:06:04chelou et tout la journée peut continuer une fois elle vient dormir chez nous au bled le lendemain
01:06:10ray au réveil petit déjeuner elle a pas dit bonjour elle ou première phrase elle nous regarde
01:06:15elle nous fait ah j'ai mal dormi avait un genoune dans ma chambre tu dis comment ça y avait un genoune dans
01:06:21ta chambre ça fait ouais une dame blanche elle est venue vers moi elle m'a mordu le coup comme ça j'ai
01:06:29proche une voix contre son vie ici nous et là me dit mais non elle est repartie parce que j'ai mis de
01:06:37l'huile dans ma bouche et j'ai soufflé comme ça je sais pas quel genre de tuto et regarde mais c'est
01:06:51une catastrophe pourquoi j'ai gardé pour la fin parce que l'une des trois caractéristiques que je vous ai
01:06:58donné tout à l'heure que j'ai listé elle en est la meilleure illustration à savoir le détachement mon
01:07:04frère le détachement on est tous les élèves de fatna ben shafia en termes de détachement moi le
01:07:09premier elle s'en bat les couilles de tout frère d'accord c'est les gens l'invitent plus chez eux
01:07:13d'accord le maroc est le pays le plus hospitalier du monde on invite des gens qu'on n'a jamais vu
01:07:18qu'on croise dans la rue là les gens la connaissent mais ne l'invite plus chez eux c'est un choix ce genre
01:07:24de femme elle a invité chez des gens et tape leurs enfants parce que ça me il faut trop de bruit quand
01:07:32elle parle et tout vous la connaissez c'est fatna ben shafia mon frère autre chose soyez fiers de
01:07:41votre famille quoi qu'il arrive d'accord soyez fiers de chaque membre de votre famille c'est très
01:07:47important très très important même s'il ya des choses qui se racontent pas racontez les
01:07:51personnes est parfait et les familles qui font semblant d'être parfaite ne font que semblant
01:07:55d'accord et je veux dire même mieux c'est ennuyeux une famille parfaite il se passerait
01:07:59il ya aucune singularité soyez fiers de chaque membre de votre putain de famille de l'olympia
01:08:04d'accord très important chaque membre c'est votre famille c'est votre sang les frères je vous ai dit
01:08:13ça pour vous préparer à la suite parce qu'il ya plein de choses qui se racontent pas moi je les
01:08:18raconte je m'en bats les couilles c'est c'est ma sincérité qui primera ce soir d'accord parce que
01:08:22regarde elle est folle à un niveau fatna ben shafia elle n'est pas folle en moitié comme les
01:08:27goéras les fofolles à la montrer son cuiré stone non non elle est folle mais c'est de la vraie folie
01:08:33roya d'accord elle est tellement faute est ce qu'il ya fait pas de la ben shafia c'est quand elle est
01:08:38heureuse elle peut être dans ton salon chez toi et tout normal si elle est heureuse fatna à la
01:08:43manière très spéciale d'exprimer son enthousiasme qu'est ce qu'elle fait si elle est heureuse fatna d'un
01:08:48coup elle elle enlève sa culotte et piste chez toi frère je rentre fixe en fiche et cette folie
01:08:59là quand on va faire ça on est même plus choqué nous on dirait dans un bon délit aujourd'hui
01:09:04le plaisir de l'avoir heureuse autre chose fatna adore les enterrements ah c'est son délire elle
01:09:19aime trop les enterrements frère attention les arabes adorent les enterrements je sais très
01:09:22bien surtout au bled ils y vont pour manger pour l'appareil à l'adore les enterrements et un truc
01:09:46qui se faisait dans mon village à rabat à l'époque qui se fait peut-être moins je sais pas si vous
01:09:50êtes au courant mais si je sais pas si vous le savez mais dans notre religion à nous les les
01:09:53scientologues il ya peut-être des hanouches dans la salle nous les scientologues je sais pas si
01:10:02vous êtes au courant mais si quelqu'un meurt après l'horaire du hasr on peut plus l'enterrer je
01:10:07sais pas si vous êtes au courant de ce truc moi je fais pas le malin ya pas longtemps je ne savais
01:10:09pas d'accord si on meurt après l'horaire du hasr qui l'après midi pour ceux qui savent pas à peu
01:10:13près tu vois t'as pas le droit de l'enterrer si c'est après cet horaire là il faut attendre faire
01:10:17une veillée mortuaire et enterrer la personne le lendemain et dans mon village qu'est ce qui se
01:10:22faisait ce que pour les femmes uniquement pour les femmes quand c'était le cas il fallait faire
01:10:25cette veillée mortuaire on enduisait le corps de la femme de haine et d'accord on mettait du
01:10:29hana sur tout son corps c'est pas religieux c'était juste pour préserver son corps afin qu'il soit
01:10:33présentable le lendemain qui ne pourrissent pas dans la nuit d'accord tout le monde arrivé à suivre
01:10:37il ya aucun problème alors écoute bien un jour fatna allait poser à l'enterrement
01:10:41petite assiette de tram lunettes de soleil belle journée comme elle aime
01:10:48et là elle apprend qu'au premier étage il ya une morte remplie de hana qu'est ce qu'elle fait
01:10:59fatna la malicieuse elle s'extirpe de la pièce elle s'éclipse elle fait le tour de la maison
01:11:05elle grimpe par la fenêtre et déjà qui à 70 ans fait du parcours quelle souplesse elle rentre dans
01:11:15la pièce pour se retrouver en tête à tête avec la morte et la morte elle était mout mouton elle voit
01:11:23qu'au pied de la mort qui a un bol rempli de hana qu'est ce qu'elle fait fatna frère elle enlève tous
01:11:29ses vêtements elle prend le hana et elle enduit son corps de hana la jambe le bras mais pas
01:11:34seulement elle en met vraiment partout elle insiste sur le visage elle en met vraiment
01:11:38beaucoup sur son visage dans quel but dans le but de ressortir dans la pièce principale
01:11:50afin de leur faire croire
01:11:51qu'elle a ressuscité c'est ce niveau de folie dont je te parle
01:11:59eh ouais mon frère ça c'est ma tante
01:12:02eh ouais le fruit tombe j'allais bien loin de l'arbre hein
01:12:05tout s'explique
01:12:08je sais pas si vous imaginez elle est sortie à poil gros que je remplis de hana en courant
01:12:13vers les invités comme ça ils sont barrés en criant elle s'est jetée sur la soeur de la
01:12:17morte en disant c'est de sa faute celle qui m'a tué elle
01:12:21détail très important dans l'histoire que je vais vous raconter elle a aucun complice avec elle dans
01:12:32cette blague elle allait seule à cet enterrement c'est pour se faire d'un hack elle même c'est là
01:12:37que c'est un génie
01:12:38fatla est folle mais là faut que je vous raconte le plus gros coup de la carrière de fatla ben
01:12:48chafia ou là vous n'êtes pas prêt sa master class un coup qu'elle a organisé avec elle même
01:12:54finalement on change pas une équipe qui gagne là vous n'êtes pas prêt tout ce que je viens de
01:12:59vous raconter c'est mignon à côté de ça je vous le répète c'est sa master class qu'est ce qui se
01:13:04passait à une époque où elle allait régulièrement dormir chez sa cousine à la campagne d'accord et
01:13:11comme vous savez que ce soit au maroc en france n'importe où dans le monde à la campagne pas
01:13:14toujours les moyens d'avoir une chambre pour chacun avec un lit pour chacun donc chaque soir
01:13:19elle devait dormir dans le même lit que sa cousine jusqu'ici rien de bizarre sauf que
01:13:25écoute bien le plan de fatna qu'est ce qu'elle faisait la nuit quand elle dormait avec sa cousine
01:13:30tu sais elle faisait semblant de bouger dans son lit comme ça dans le noir et frottait sa cousine
01:13:35pas genre elle est fleurée elle a frotté elle jouait sa cousine comme un gars qui sort du
01:13:41hebz elle jouait comme ça elle frottait la cuisse de sa cousine et sa cousine elle sentait un truc qui
01:13:47frottait sur sa cuisse pourquoi est-ce que sa cousine sentait un truc qui frottait sur sa cuisse
01:13:52parce que fatna a récupéré des couilles de mouton qu'elle s'est calé dans le slip pour frotter sa
01:14:05cousine afin de d'ac voilà de quel genre de folie on parle ok chaque soir gros coup très louette sur la
01:14:20cousine comme ça chaque soir et sa cousine elle en a eu marre elle a dit un jour faut que je lui en
01:14:27parle je me tricheux faut que j'ouvre ma gueule j'ai des bleus et tout un soir comme d'hab coup de
01:14:37calouette de trop sa cousine elle fait non la fois que j'en ai fait excuse moi fatna ouais je veux pas
01:14:44déranger un mais ça fait plusieurs semaines que tu dors à la maison et quand tu te retournes dans ton
01:14:49sommet je sens un truc qui frotte contre ma cuisse vous n'êtes pas prêt pour la réponse de fatna
01:14:55fatna est dans le noir regardez ce qu'elle lui répond à lui demande donc sa cousine c'est quoi
01:15:00qui frotte contre ma cuisse on va se mettre dans le noir pour se mettre en condition comme si on
01:15:04était dans le lit avec fatna imaginez bien vous venez de lui poser cette question voilà ce que
01:15:07fatna te répond d'accord elle fait comme ça la réponse à sa cousine elle lui fait
01:15:10faut que je te raconte un secret
01:15:18la journée je suis une femme
01:15:27mais après le maghreb
01:15:36fatna devient fait voilà ce qu'elle lui dit voilà de quoi on parle voilà de quoi on parle précisément
01:15:48ouais frère oh oui c'est ça mon histoire et vous le savez en afrique noire ou dans le maghreb ou peu
01:15:56importe c'est la discrétion qui prime on n'aime pas que les voisins connaissent nos histoires machin
01:16:00et tout elle fatna c'était l'inverse rien elle elle voulait que tout le village parle de ça que les
01:16:05gens au hanout ils disent waouh il paraît que ça devient un rachet de la nuit après 17h monstre faut
01:16:10l'appeler fait tout au courant fallait que ça atteigne ce buzz là pour elle elle a réussi si tout le monde en
01:16:15parle d'accord elle a continué elle fait durer les blagues fatna elle a continué des semaines et des
01:16:20semaines à faire croire à ce truc tu vois et un jour elle est chez la même cousine et vous le savez les
01:16:24marocains on rigole beaucoup mais faut se dire la vérité il ya des fois quand c'est trop familial
01:16:27il ya des ambiances un peu strictes des fois il ya que des haches des enfants trop familial ça par la
01:16:32peine dans le salon et tout fatna elle aime pas ça et ce jour là elle était posée donc chez cette
01:16:35cousine dans cette ambiance trop stricte pour elle à un moment donné elle va boire un verre d'eau dans la
01:16:39cuisine comme ça et là elle entend que ça parle de ça donc elle se dit c'est bon j'ai gagné tu vois peut-être je
01:16:44peux leur avouer aujourd'hui sauf qu'elle aurait pu le faire verbalement non aller dans l'événementiel
01:16:55roya vous n'êtes pas prêt pour ce qu'elle a fait elle arrive en face de son parler comme ça elle
01:17:04sort la grosse paire de calouettes elle leur jette à la gueule en tant que rigoler elle a passé le plus
01:17:10beau jour de sa vie raire
01:17:40prête et vraiment
01:17:44prête et à la gueule
01:17:49prête et à la gueule
01:17:50Applaudissements.
01:18:20Applaudissements.
01:18:22Applaudissements.
01:18:42Écoutez bien, je ne fais jamais ça d'habitude.
01:18:44C'est une règle que j'ai depuis le début, quand le spectacle est terminé.
01:18:47Il est terminé, d'accord ?
01:18:49Mais là, c'est un peu spécial.
01:18:50C'est quand même vraiment la dernière fois qu'on se voit les frères, d'accord ?
01:18:54Ce n'est pas des blagues.
01:18:55Et vous aussi.
01:18:56Alors, je vais vous dire un truc juste.
01:18:57Il était temps pour moi de mettre un point à cette parenthèse, d'accord ?
01:19:03Et j'ai des mots très importants à vous dire, c'est que ce métier me bousille de l'intérieur, d'accord ?
01:19:09Vraiment.
01:19:10Merci beaucoup.
01:19:11Mais c'est un gros combat pour en arriver là, d'accord, de tous les jours.
01:19:16Ce n'est pas un métier normal.
01:19:17Et je l'ai fait de tout mon cœur, peut-être trop.
01:19:21Ce que je voulais vous dire, c'est que vos rires sont mes larmes, d'accord ?
01:19:26Et il est temps pour moi de rire un peu.
01:19:28Et je crois que c'est à votre tour de pleurer.
01:19:30Et si on laisse là, il y a des gens que j'aime dans la salle, ils savent qui ils sont.
01:19:36Il n'y a rien à se prouver en public.
01:19:39Si je laissais l'émotion prendre le pas sur cette situation, le temps d'une phrase, je vous dirais que vous allez me manquer, c'est tout.
01:19:48Merci.
01:19:49Merci.
01:19:50Merci.
01:19:51Merci.
01:19:52Merci.
01:19:53Merci.
01:19:54Merci.
01:19:55Merci.
01:19:56Merci.
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