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  • il y a 5 mois
Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, était l'invité d'Apolline de Malherbe dans le "Face à Face", sur BFMTV et RMC.

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Transcription
00:00Parce que c'était quelqu'un de très apprécié, sur tous les bancs de l'Assemblée,
00:04qui incarnait, je vous dis, une droite comme on l'aimait.
00:08En tout cas, je préfère cette droite-là, républicaine,
00:10qui se soucie de la souveraineté du pays,
00:14et qui était un peu dans une lignée, on va dire, gaullienne.
00:19Et surtout, se donner la mort, je n'ai pas de commentaire à faire,
00:22parce que je pense que ça appartient à chacun,
00:24mais oui, ça nous a beaucoup secoués.
00:26Moi, ça m'a vraiment considérablement secoué.
00:28– Un grand choc, vous avez entendu Sandrine Rousseau peut-être,
00:31elle a aussi dit, la moitié des députés ne vont pas bien.
00:34Est-ce que vous diriez qu'il y a une tension, qu'il y a une pression, qu'il y a une souffrance ?
00:37– Non, mais je ne veux pas mettre ça en lien, si vous voulez,
00:40parce que moi, je ne connais pas les raisons de son suicide,
00:44donc je ne veux pas mettre ça en lien.
00:45Une souffrance, je ne sais pas.
00:47Moi, je pense que la grande préoccupation de l'Assemblée, en fait,
00:50c'est que depuis maintenant un an, on contourne sans arrêt l'Assemblée nationale.
00:55C'est-à-dire que la majorité de l'Assemblée nationale ne correspond pas à l'exécutif,
00:58pour les raisons que vous savez, de la décision d'Emmanuel Macron, qui est un problème.
01:02Et du coup, effectivement, ça provoque un mal-être,
01:05parce qu'à certains moments, vous avez l'impression que vous ne faites pas
01:09tout ce que vous pourriez faire, tout ce que vous auriez envie de faire.
01:11Bon, voilà, donc ça, je pense que ça provoque effectivement
01:15un état un peu de stress et autres,
01:18mais je ne veux pas mettre ça en lien avec l'IOMAR.
01:20Excusez-moi.
01:21Excusez-moi.
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