- il y a 6 mois
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00:0011h-13h, Pascal Praud sur Europe 1.
00:03Et puis le Premier ministre a également parlé de jouets, cher Jean-Pierre Foucault,
00:08puisque vous avez vu qu'il y a une prime aux salariés seigneurs,
00:11donc vous allez pouvoir travailler encore quelques temps.
00:17Oui, mais vous m'avez déçu tout à l'heure, mon cher Pascal.
00:20Pourquoi ?
00:20Parce que vous avez parlé de Jean-François Albertini,
00:24c'était Jean-Albertini, mais son nom d'artiste, c'était Jean-François Moritz.
00:28Oui, c'est pour ça que j'ai confondu, vous avez parfaitement raison.
00:31Trump me disait encore tout à l'heure, Pro se trompe toujours.
00:34Mais oui, bien sûr, mais vous avez raison.
00:36Et en fait, c'est Didier Barbelivien qui m'a raconté cette histoire incroyable,
00:40ils l'ont écrit à Europe, cette chanson, paraît-il, mais en 20 minutes.
00:45Et je crois qu'il est mort, Jean-Albertini, malheureusement, et c'était un ami.
00:48Il est mort il y a quelques années.
00:50Il avait écrit avec Christophe Haddine et les marionnettes, vous voyez.
00:55Écoutez, c'est pour ça que vous êtes Jean-Pierre Foucault,
00:57parce que vous êtes, voilà, vous êtes notre mémoire.
01:00Et voilà, Didier m'a raconté, parce qu'ils en ont rendu plus d'un million.
01:05Et je crois, Didier m'a raconté, est-ce pour cette chanson, est-ce pour une autre,
01:10mais que Succès Total et le producteur, un jour, sort dans la rue François 1er
01:17et dit à Didier, tiens, voilà, je te remercie et c'était une Porsche.
01:22Ben oui, mais parce qu'à l'époque...
01:23Vous ne voulez pas me remercier un peu ?
01:25Non, mais aujourd'hui, aujourd'hui, on ne vend plus de disques.
01:28Mais quand tu vendais un million de disques en 83 ou 84,
01:34ça ne coûtait sans doute pas grand-chose de produire un disque
01:37et tu gagnais sans doute beaucoup d'argent, Jean-Pierre Foucault.
01:39Bien sûr, c'est vrai, c'est vrai.
01:41J'ai une autre histoire concernant une chanson qui a été écrite en quelques minutes.
01:46C'est Salvador qui me l'a raconté.
01:47Ils étaient dans un bistrot un peu bourré, il faut le dire, avec Bernard Guimet.
01:51Et sur la nappe en papier du bistrot, ils ont écrit en 10 minutes Syracuse.
01:55C'est quand même assez extraordinaire.
01:56Ils ont mis toute une liste de noms de vides, etc.
01:59Et ils ont fait ce succès qui est exceptionnel.
02:02Ils en ont vendu des centaines de milliers.
02:04Et le paradoxe, c'est que je ne sais pas si vous êtes allé à Syracuse, Jean-Pierre,
02:08mais c'est moche comme tout.
02:09C'est moche, c'est moche.
02:10J'aimerais tourner Syracuse, l'île de Paco-Kerouan.
02:15Et c'était Henri Salvador, mais c'est moche comme tout, Syracuse.
02:18Donc c'est ça qui est quand même assez paradoxal.
02:21Bon, il est 12h37, on est avec Jean-Pierre Foucault.
02:24Vous êtes où là, Jean-Pierre, en ce moment ?
02:26Je suis à Caride Rouet dans les bouches du Rhône.
02:28Ah oui, donc là, vous êtes chez vous ?
02:31Je suis à la maison, tout à fait.
02:33Et je vois de mon balcon, je vois la mer.
02:36Et je vois le fond de la mer, si vous dire qu'elle est claire.
02:39La Méditerranée.
02:40Mais bien évidemment.
02:42Mais bon, vous avez de la chance.
02:43Nous, on est là, on est des petits salariés, on est obligés de bosser.
02:46Il y a du bleu aussi.
02:47Il y a du bleu, voilà, il y a du bleu autour de nous.
02:49Mais la grande famille d'Europe 1.
02:50Parce que vous avez commencé, et c'est ça qui est intéressant,
02:53c'est une des raisons pour lesquelles vous êtes venu avec nous.
02:55Vous êtes passé par Europe 1.
02:57Et je voulais que vous nous racontiez cette rue François 1er,
03:00qui était mythique, et ce qui, à l'époque, était avec vous.
03:04Alors c'est assez extraordinaire, parce qu'après m'être fait virer,
03:07au bout de six mois de Radio Monte Carlo, avec Patrick Topaloff,
03:10nous avions gagné un concours.
03:11Nous sommes allés recommander par quelqu'un, voire Lucien Maurice,
03:15qui était le patron des programmes d'Europe 1.
03:18Europe 1, Alma 9000, boîte poste à 150 Paris 8ème.
03:21Et nous sommes arrivés au François 1er.
03:23Et Lucien Maurice nous a engagés, simplement parce qu'on avait une bonne bouille.
03:27Et il nous a donné l'émission du soir, qui s'appelait Service de nuit,
03:3123h30, 1h du matin.
03:32C'est-à-dire que moi, pendant une semaine, j'animais Topaloff réalisé.
03:35Et ensuite, la semaine d'après, c'était l'inverse.
03:37Et là, franchement, à Europe, j'ai appris mon métier.
03:40J'ai appris mon métier en regardant les plus grands.
03:42Les Jacques Paoli, les Georges Hatzoulaire, les Maurice Siégène,
03:46Léandré Arnaud, Michel Lancelot, Daniel Philippaki,
03:50qui encore était au micro de Salut des Copains avant de passer le relais.
03:54C'était la radio laboratoire, c'était la radio jeune,
03:58que la France entière écoutait.
04:00Alors qu'il y avait la radio Luxembourg vieillissante,
04:03il y avait Paris Inter encore plus vieillissante.
04:06La fraîcheur venait d'Europe, incontestablement.
04:08Et vous avez cité un nom d'une personne, d'abord, qui est disparue très jeune,
04:13qui s'appelait Michel Lancelot, qui était très moderne.
04:16Et je fais le parallèle avec Jean-Michel Desjeunes,
04:19parce que tous les deux, lorsque vous revoyez leurs émissions,
04:22il y a une modernité dans l'expression,
04:25où ils parlent vraiment, ils ne déclament pas,
04:29comme on déclamait peut-être encore à l'époque.
04:30Jacques Paoli est formidable aussi, de ce point de vue-là,
04:33dans la manière.
04:34Et André Arnaud, bien sûr, André Arnaud est formidable.
04:38André Arnaud.
04:39Mais alors, oui, c'était une époque.
04:41Alors, ça veut dire quoi, exactement ?
04:42Apprendre son métier, ça veut dire quoi, au fond ?
04:45Apprendre son métier, c'était regarder les autres.
04:48Moi, mon rêve, c'était de faire de la radio,
04:50de faire du divertissement.
04:52Et pendant des mois et des mois,
04:53j'étais de l'autre côté de la vitre, rue François 1er,
04:56voir Maurice Birault.
04:57Voilà un autre nom que j'avais oublié de vous citer.
04:59Maurice, qui était une immense vedette de radio,
05:02qui faisait rire la France entière.
05:04Et tous les jours, moi j'avais 17, 18 ans, 18 ans,
05:06je regardais Maurice Birault faire.
05:08Et un jour, il m'a fait un petit signe du doigt,
05:10il m'a dit de venir passer de son côté.
05:13Et il m'a dit, écoute, je vois que tu t'intéresses à ça,
05:15je pars tourner un film la semaine prochaine,
05:17c'est toi qui vas me remplacer.
05:18Je lui ai dit, c'est pas possible.
05:20Et ça m'est tombé dessus comme ça.
05:21Et j'ai eu l'immense honneur,
05:23et j'avais la trouille d'ailleurs,
05:25de remplacer Maurice Birault pendant qu'il tournait un film.
05:27Et c'est ainsi que j'ai appris mon métier,
05:29si je puis dire, sur le tas.
05:31Mais là, vous aviez 18 ans, Jean-Pierre ?
05:33Exact, 19 ans.
05:35C'était en 19...
05:36Non, oui, 19 ans et 20 ans.
05:38Je suis né en 47, avant Jésus-Christ,
05:40et c'était en 1967.
05:42Mais là, vos parents, vous avez laissé,
05:44on connaît votre histoire familiale,
05:45votre mère, vous avez laissé, par exemple,
05:48faire cette vie-là,
05:50sans passer forcément par la case étude ?
05:54Elle acceptait l'idée ?
05:56C'est-à-dire que la case étude m'a lamentablement abandonné.
05:59Assez rapidement, si vous voulez.
06:03Et je suis entré dans la vie active, heureusement, rapidement.
06:05Et après avoir quitté Monte-Carlo,
06:07ma mère m'a prêté sa 2 chevaux,
06:09et nous sommes avec Patrick montés,
06:11comme l'on dit à Paris.
06:13Et finalement, ma passion est devenue mon métier,
06:17ce qui a rassuré plutôt ma mère.
06:19J'avais ma tante, que j'adorais,
06:20qui habitait de nuit sur scène,
06:21chez qui je normais, etc.
06:23Donc tout était fait pour que toute ma vie
06:26soit consacrée à cette passion.
06:28Et je ne savais pas, en 1967,
06:30que 60 ans après,
06:32j'en reparlerai avec vous, Pascal.
06:33C'est insensé.
06:35Vous vous souvenez, par exemple, en 1967,
06:37le niveau de vie d'un jeune comme ça,
06:39animateur, ou d'un jeune journaliste ?
06:41Est-ce qu'il gagnait bien sa vie ?
06:43Je gagnais 25 francs de l'heure,
06:45pour ne rien vous cacher.
06:46Et pour être plus précis,
06:48à Monte-Carlo,
06:49je gagnais 1000 francs par mois.
06:51Mais nous étions logés avec petit déjeuner.
06:54Donc c'était 1000 francs par mois, voilà.
06:55Je crois que c'était à la hauteur du SMIC à l'époque.
06:59Et 25 francs de l'heure,
07:00et un jour,
07:01Lucien Maurice m'a appelé,
07:02m'a convoqué dans son bureau,
07:03il m'a dit, mon petit,
07:04c'est bien ce que tu fais,
07:06je te passe à 30 francs.
07:07Alors pour moi,
07:08c'était extraordinaire.
07:10Mais pourquoi on était payé à l'heure ?
07:13On était payé à l'heure,
07:14et vous savez que l'angoisse que nous avions,
07:16il y avait un sas entre le couloir
07:18et le studio d'antenne,
07:19et il y avait un tableau de service.
07:21Et mon angoisse,
07:22c'était le vendredi,
07:23de regarder le tableau de service
07:24de la semaine qui suivait,
07:25pour savoir si j'y étais toujours.
07:27Parce que c'était ça.
07:28On n'était pas engagé à l'année,
07:30on était engagé à l'heure.
07:32Voilà.
07:32Nous étions des meneurs de jeux
07:33engagés à l'heure,
07:35sauf les grandes modètes
07:36comme Lirault,
07:37comme Hubert,
07:38il y avait Hubert Royaf, bien sûr,
07:40il y avait Jakurevitch,
07:41qui était là aussi,
07:43tous ses grands noms.
07:44Et petit à petit,
07:45j'ai creusé mon petit sillon,
07:48et je suis arrivé jusqu'au bout.
07:50Et l'histoire d'Europe,
07:51évidemment,
07:51elle est très liée,
07:5267-68,
07:53aussi aux événements de 68,
07:55parce que c'est la seule radio...
07:56C'est bien d'entendre ça.
07:57Voilà,
07:57et puis c'est la seule radio
07:58qui est plus libre,
08:00plus libre que le pouvoir d'État
08:01qui est incarné par Inter.
08:02Donc,
08:03la jeunesse va écouter Europe 1,
08:05il y a également l'émission
08:06de Philippe Acky,
08:09« Salut les copains ! »
08:10Cette radio marque son époque
08:13à ce moment-là.
08:14Vous restez jusqu'à quand,
08:14à Europe ?
08:16Je restais à Europe
08:17de 3 ans,
08:1867-68-69,
08:20et ensuite,
08:21attiré par le bleu,
08:23je suis retourné à Monaco,
08:24je suis resté à 75 ans.
08:25Donc,
08:25la raison,
08:26finalement,
08:26pour laquelle vous...
08:27Parce que Radio Montical,
08:28à l'époque,
08:29émettait depuis le sud de la France.
08:32Depuis le sud de la France,
08:33c'est ça.
08:33Et la raison pour laquelle,
08:34c'est parce qu'il y a beaucoup de Marseillais,
08:36d'ailleurs,
08:36et beaucoup de gens du sud
08:37qui ont du mal,
08:38toujours avec Paris,
08:39et la raison,
08:40c'est parce qu'il y a trop de gris à Paris,
08:42donc vous redescendez dans le sud.
08:43Je vais vous dire un truc,
08:44Paris est en noir et blanc,
08:45et moi,
08:46j'habite en couleur.
08:47Donc,
08:48c'est ce que c'est.
08:50C'est la différence qu'entre vous et moi.
08:52Il y a une ville qui est Nantes aussi,
08:54qui est la plus belle ville du monde,
08:55mais sinon...
08:56Et la télé,
08:57parce que là,
08:58à la télé,
08:58vous commencez à faire des apparitions,
09:00quand même,
09:00dans ces années 70...
09:02Petit à petit,
09:04j'ai fait une émission
09:05qui s'appelait C'est Dimanche,
09:06qui avait lieu le dimanche,
09:07bon.
09:08Titre original,
09:09titre à la Étienne Moujotte,
09:10si vous me permettez.
09:12Ça, c'est les titres à la Étienne Moujotte.
09:14Vous rentriez dans le bureau de Moujotte,
09:16vous lui disiez,
09:16voilà,
09:16on va faire une émission de sport
09:17qui va s'appeler le dimanche.
09:18Il me dit,
09:19ben,
09:19appelez ça Sport Dimanche,
09:20ou Dimanche Sport,
09:22ou Dimanche Sport.
09:23Ça,
09:23c'est les titres à la Étienne Moujotte.
09:25Donc,
09:25j'ai fait C'est Dimanche en 72,
09:27c'était,
09:28je présentais Maïa Labeille,
09:29je présentais Léon Zitrone,
09:30qui avait une émission
09:33où il allait faire des brocantes,
09:34avec un monsieur qui s'appelait
09:35Simon Mointrop,
09:36qui était l'impressario de Mike Brandt,
09:38voilà.
09:39Donc,
09:39j'étais pas soeur de place,
09:40si vous voulez.
09:41Ensuite,
09:41j'ai disparu pendant 5 ou 6 ans,
09:43je suis revenu avec les jeux de 21,
09:45puis l'Académie des Neufs,
09:46puis ça que la soirée,
09:47et puis...
09:48Ah ben voilà,
09:48l'Académie des Neufs.
09:49je crois que vous faites un titre
09:51de mémoire pour l'équipe de France,
09:54Aller la France,
09:55non,
09:55en 78,
09:56avec Topaloff ?
09:57Non,
09:57non,
09:58c'était pas avec Topaloff,
09:58c'était avec mon collègue Léon
09:59de Radio Montréal-Garbeau.
10:00tout à fait,
10:01c'est en 78.
10:03Oui,
10:03pour la partie nord,
10:04c'est Max Meigné qui chantait,
10:05puisqu'il était à Luxembourg,
10:06et puis moi,
10:07je chantais la chanson
10:08qui a été un triomphe,
10:09évidemment,
10:09puisque nous avons vendu
10:1117 exemplaires de cette chanson,
10:13qui n'a pas bien aimé
10:14l'équipe de France de gagner.
10:15Qui est évidemment un collector.
10:16Jean-Pierre Foucault est avec nous,
10:18il est 12h40,
10:19alors c'est la mémoire
10:19de la radio,
10:20de la télévision,
10:21c'est ça qui est formidable,
10:22ces années-là,
10:23je disais tout à l'heure,
10:24j'ai vu une photo de vous,
10:25je voulais vous l'envoyer,
10:26on vous voit à côté
10:26de Claude François,
10:28vous avez,
10:28à mon avis,
10:30on est en 68,
10:3169,
10:3270,
10:3271,
10:33vu la coupe de Claude François,
10:34on n'est pas encore
10:35dans les années disco,
10:39et on vous voit
10:39avec des sabots hollandais,
10:42à l'époque.
10:44C'était la mode !
10:45Mais oui,
10:45bien sûr,
10:46et cette photo,
10:47alors il y a une photo de groupe,
10:48et c'est vrai que forcément
10:49pour vous,
10:50il y a une nostalgie,
10:51parce que,
10:51alors moi je trouve que,
10:53j'adorerais vous faire parler
10:54encore plus longtemps,
10:55parce que vous les avez connus,
10:57j'ai reçu Claude Lemel
10:58l'autre jour sur CNews,
11:00mais j'ai trouvé ça formidable,
11:02c'est quelqu'un qui a écrit
11:03toutes les chansons de Joe Dassin,
11:04vous,
11:04vous les avez sentis,
11:05vous avez senti la bête
11:06de ces gens-là,
11:08qui sont des stars françaises
11:10très importantes,
11:11Claude François,
11:12Joe Dassin,
11:13et Claude François n'était pas toujours
11:14le type le plus sympathique,
11:15paraît-il.
11:15Ce n'était pas toujours
11:17le plus sympathique avec moi,
11:18je dois dire que c'était
11:18plutôt agréable,
11:20et j'ai présenté le fameux
11:21gala à la salle Vallée à Marseille,
11:23où il est tombé,
11:23vous savez,
11:24peu avant la fin du spectacle,
11:26et je n'ai su que 20 ans après
11:27que c'était un coup monté,
11:29parce que,
11:29il était deuxième derrière Johnny,
11:32et Paul Lederman
11:32voulait absolument trouver
11:33quelque chose
11:34pour que Claude François
11:35remonte
11:36dans la presse
11:38des gamins,
11:39et il avait imaginé
11:41que Claude François,
11:42à la fin du spectacle,
11:43pour éviter qu'on
11:44rembourse la salle évidemment,
11:45à la fin du spectacle,
11:47de tomber,
11:48et il était considéré
11:49comme mort,
11:49et Paul Lederman me dit,
11:51vas-y monte,
11:52va leur dire que c'est fini.
11:53Et là,
11:54bien que je sois marseillais
11:55devant un public marseillais,
11:56je me suis fait jeter
11:57d'une façon extraordinaire,
11:58et la photo
11:59que vous avez citée
12:00à quelques instants,
12:01c'était lors du retour
12:02de Claude François
12:03à Marseille
12:03au panier des sports,
12:04il a commencé
12:05son retour de chambre
12:06par,
12:06je suis tombé à Marseille,
12:08je me relève à Marseille,
12:09c'était pas beau ça.
12:10Mais ça avait fait
12:11la une de François,
12:12parce que je crois
12:12même qu'il y a une interview
12:13sur une civière,
12:15c'était un événement,
12:16en France c'est quelle année ça
12:18Jean-Pierre Foucault ?
12:19Tout le monde y a cru,
12:20c'était 69,
12:2370 je pense.
12:25Alors vous êtes revenu,
12:26alors donc Europe 1,
12:26vous commencez à Europe 1,
12:27vous allez à Montécart,
12:28après vous irez
12:29chez les Rouges,
12:31et puis vous êtes,
12:31alors quand vous êtes revenu
12:32chez nous,
12:33et vous serez cet été
12:33chez nous,
12:34depuis 67,
12:3668, 69,
12:37vous n'étiez plus revenu
12:37à l'Europe,
12:38il n'y avait pas eu
12:38de retour,
12:41vous étiez resté.
12:41Il n'y avait pas eu
12:42de retour,
12:42et là j'étais très flatté,
12:43comme demande,
12:44quand Dona Vidal-Reven
12:46m'appelle et me dit,
12:48je vais te faire
12:49une proposition,
12:50tu vas me prendre
12:50pour un idiot,
12:51de remplacer Thomas Hilde
12:53dans Culture Média,
12:54j'ai tout de suite accepté,
12:55parce que la radio
12:57me fait vibrer,
12:57beaucoup plus
12:58que la télévision,
12:59j'adore le métier
13:00que vous êtes en train
13:00de faire, Pascal,
13:01et je suis heureux,
13:02j'espère être un auteur
13:03pendant 15 jours,
13:04d'être entre 11h et 13h
13:06sur Europe cet été.
13:07Bon, en tout cas,
13:08auprès de ma mère,
13:09j'ai ma cote à remonter,
13:11puisque c'est vous
13:13qui me remplacez,
13:15si j'ose dire,
13:15on n'est pas bon.
13:17Mais c'est vrai
13:17que tous les gens le disent,
13:19il y a une liberté
13:19à la radio,
13:20un plaisir,
13:21c'est la conversation
13:21qu'on a là ensemble,
13:23qui est improvisée,
13:24d'ailleurs,
13:24et puis c'est vrai
13:26que Jean-Pierre Foucault,
13:27l'écouter,
13:28c'est toujours
13:29de ce point de vue intéressant.
13:29On n'a pas parlé
13:30de l'Académie des Neufs,
13:31moi j'adorais
13:32l'Académie des Neufs,
13:33et je n'avais pas 10 ans,
13:34j'avais 18 ans,
13:35et je regardais ça,
13:37on était en fac déjà,
13:38mais il y avait,
13:39parce qu'il y a plusieurs entrées
13:40dans l'Académie des Neufs,
13:42et ce que j'aime
13:42dans cette émission,
13:44c'est qu'il y avait
13:44des gens souvent
13:45très cultivés,
13:46très intelligents,
13:47très forts,
13:47mais qu'il y avait
13:48une forme d'auto-dérision
13:49à travers des gens
13:50comme Daniel Prévost,
13:51à travers des gens
13:52qui étaient là,
13:53qui faisaient que cette télé,
13:54elle était à la fois divertissante,
13:56mais extrêmement intelligente.
13:58Bien sûr,
13:59parce qu'on recevait
13:59des académiciens
14:00de vrais aussi.
14:01Mais bien sûr,
14:01mais bien sûr,
14:02tu t'amusais,
14:04il y avait quelque chose
14:05de bon enfant,
14:06et qui traduit aussi
14:07de l'époque,
14:08forcément,
14:08elle était plus légère
14:09qu'aujourd'hui.
14:11Et c'est là
14:12que j'ai repris d'ailleurs,
14:13il y a une blague
14:14que je fais à l'antenne
14:15qui est la blague
14:16de Daniel Prévost,
14:17quand on entend
14:18le mot autrichien,
14:20je dis autrichien
14:21à sa mère,
14:22c'est exactement
14:24Daniel Prévost
14:24qui le faisait,
14:25Jean-Pierre,
14:26c'était les blagues
14:26de Daniel Prévost,
14:27il prenait du temps
14:28des autrichiens.
14:28Daniel Prévost,
14:30Gérard Armandès,
14:31Laurence Baddy,
14:32Micheline Dax,
14:33voilà.
14:33Mais c'est des gens
14:34formidables en fait,
14:35parce que c'est des gens
14:35qui ont beaucoup de talent,
14:37Roger Carel,
14:39c'est des gens
14:39qui vous disent
14:41sans doute rien,
14:41mais c'est des gens
14:42qui avaient beaucoup de talent,
14:43qui ne se prenaient pas
14:44du tout au sérieux,
14:45et qui faisaient ce métier,
14:46Galabru était très très intelligent,
14:49mais il a tourné
14:50dans des choses horribles,
14:51mais il s'en fichait,
14:52il y avait,
14:53voilà,
14:53c'était le métier.
14:53Il a eu besoin d'argent
14:54parce qu'il a eu
14:55une vie amoureuse compliquée.
14:57C'est ce qu'il raconte.
15:00Bon,
15:00donc vous,
15:00vous êtes là,
15:01quel jour,
15:01Jean-Pierre ?
15:02Je suis là à partir
15:03du 14 juillet,
15:04et je remercie
15:05la mairie de Paris
15:05de tirer un feu d'artifice.
15:11Fabrice,
15:12vous serez là ?
15:12Oui,
15:13Olivier aussi.
15:14Je serai là aussi.
15:15Alors,
15:15vous n'imaginez pas,
15:16Olivier Guédec,
15:17pour lui,
15:18vous n'imaginez pas
15:19qu'il est un jeune,
15:20mais non,
15:20mais c'est vrai,
15:21il a dit,
15:22je vais travailler
15:22avec Jean-Pierre Foucault,
15:23mais c'est la vie,
15:26parce que de la même manière
15:27que Jean-Pierre a appris
15:28avec des gens
15:29qui étaient plus âgés,
15:30c'est la transmission.
15:32C'est ça qui est...
15:32Et puis,
15:33quand vous aurez
15:33l'âge de Jean-Pierre,
15:34il y aura peut-être...
15:35Alors,
15:35je crois que la radio,
15:36est-ce qu'elle existera encore ?
15:37J'espère quand même.
15:40Est-ce que la radio...
15:41Franchement,
15:42est-ce que la radio...
15:43Non,
15:43mais ne me dites pas ça !
15:44Mais on n'en sait rien !
15:45Vous savez ce qu'il y a...
15:46Là,
15:46j'étais ce matin
15:47avec le patron du Figaro,
15:48il n'y a plus un journal
15:49qui se vend au kiosque.
15:51Alors,
15:51il y a le numérique,
15:52mais les choses changent.
15:54Qu'est-ce que vous voulez
15:54que je vous dise ?
15:54La télé...
15:56Qui regarde la télé en linéaire
15:57dans votre jeune génération ?
15:58Vous regardez la télévision,
15:59Géraldine ?
16:00Pas beaucoup.
16:01Ben oui,
16:02souvent les gens la regardent
16:03en décalé,
16:04tout ça,
16:04on ne sait pas ce que ce sera.
16:06C'est vrai que c'est...
16:07D'où d'ailleurs...
16:09Alors,
16:10des Jean-Pierre Foucault,
16:10des Michel Drucker,
16:11il n'y en aura plus en fait.
16:12C'est vrai.
16:13En tout cas,
16:13de cette manière-là,
16:14aujourd'hui,
16:15c'est des influenceurs,
16:17paraît-il.
16:17Même nous.
16:18Paraît-il.
16:19Paraît-il.
16:19On va inviter Dubaï.
16:20On va inviter Dubaï.
16:22Bon,
16:23en tout cas,
16:23merci Jean-Pierre,
16:24c'était sympa de vous avoir,
16:24comme toujours.
16:26Merci,
16:26j'ai préparé vos vacances,
16:27ne vous inquiétez pas.
16:28Oui,
16:28je suis au courant de l'affaire.
16:29Qu'est-ce qu'il y a ?
16:30On peut savoir ?
16:31On a un ami en commun.
16:32On ne peut pas savoir.
16:34On a un ami en commun,
16:36c'est M. Ajouda,
16:37un indice,
16:38c'est M. Rosprovitch.
16:39Dans la pièce de...
16:40Comment dire,
16:41M....
16:41Oui,
16:42on dit ça,
16:42un Rosprovitch,
16:43qui vient toujours sauter
16:45dans le Père Noël
16:46et une ordure.
16:47Prescovitch.
16:48C'est M. Prescovitch.
16:49Notre ami,
16:49c'est M. Prescovitch.
16:50Il y a eu un petit arrangement,
16:51il y a eu ?
16:52Pas du tout,
16:52pas du tout,
16:53mais il est assez présent.
16:54Il est 12h51.
16:56Salut Jean-Pierre
16:57et bonne journée.
16:58Salut à tous.
16:59Bonne journée.
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