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Transcription
00:00L'ERN et plus largement la droite n'ont pas caché leur indignation ce week-end après les propos d'Emmanuel Macron.
00:05Chaque jour on court après des événements, des petites polémiques.
00:09Il y a en effet de la violence mais qui vient aussi de division, qui vient...
00:13Bon, tout ça sont des problèmes de fond et moi je trouve dans nos débats publics d'abord on s'intéresse qu'à ce qui va mal.
00:20Et on a cette espèce de passion pour le drame permanent et pas assez aux débats qui nous permettent collectivement de faire mieux.
00:26Emmanuel Macron, alors que les drames violents se multiplient dans le pays, plusieurs voix s'élèvent pour dénoncer les mots méprisants du chef de l'État.
00:34Arthur Delaborde, les oppositions l'accusent de déni et de déconnexion.
00:38C'est une phrase qui choque par son sens autant que par son timing.
00:42Alors que le pays est endeuillé par la mort de Benoît, 17 ans, poignardé à Dax et confronté à une recrudescence de violence, agression, règlement de compte, attaque contre les forces de l'ordre,
00:52le président choisit de dénoncer ceux qui, à ses yeux, agitent des faits divers.
00:58Pour nombre de responsables politiques, c'est une manière de minimiser des drames bien réels.
01:03L'une des premières à réagir, Sarah Knafo, députée européenne de Reconquête, écrit
01:07« Il y a des parents qui enterrent leur fils de 17 ans et un président qui appelle ça « Bren Waché » sur un fait divers, qu'il ose leur dire en face.
01:16Marine Le Pen dénonce de son côté un détachement indécent et un président enfermé dans le déni.
01:22Ce qui indigne au-delà des mots, c'est ce qu'il révèle.
01:25Un fossé croissant entre un président focalisé sur sa communication, en l'occurrence climatique,
01:31et une population qui, elle, réclame des réponses concrètes à une insécurité qui ne cesse de gagner du terrain.
01:36Arthur Delabor.

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