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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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Transcription
00:00Il est 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros 2.
00:04On est avec Véronique Jacquier, ravie de vous retrouver comme chaque dimanche soir.
00:08Jules Torres, Sébastien Ligné, on est heureux d'avoir le dimanche soir Eric Nolot.
00:13Cher Eric, bonsoir.
00:15On va revenir sur ces petites phrases des hommes politiques qui restent.
00:20L'ancien ministre du sentiment d'insécurité, les Français n'ont pas oublié sa phrase.
00:24Et il est possible que les Français n'oublient pas la phrase d'Emmanuel Macron hier soir.
00:30Alors il a tenté de s'expliquer, je vais vous la faire écouter peut-être deux fois,
00:33parce que je ne suis pas sûr que ce soit très compréhensible.
00:36Et peut-être qu'on dira, en fait, Emmanuel Macron c'était le président du fait divers.
00:41Mais avant cela, c'est le point sur l'information avec Isabelle Piboulot.
00:44Bonsoir Isabelle.
00:45Bonsoir Elliot, bonsoir à tous.
00:47Deux marches blanches en souvenir de Hichem Mirawi.
00:49L'une a été organisée à Puget-sur-Argent dans le Var où a été tué le quadragénaire.
00:54Tunisien.
00:55La seconde marche a eu lieu ce matin à Marseille.
00:58Au total, près de 2000 personnes ont rendu hommage à Hichem.
01:01La victime a été tuée le 31 mai par un voisin, Christophe Bé,
01:05un crime qualifié de terroriste et raciste par la justice.
01:08Le constructeur automobile Renault va s'implanter en Ukraine.
01:12Le but, produire des drones destinés aux armées ukrainiennes et françaises.
01:16Leur modèle n'a pas été précisé.
01:18Selon le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu,
01:21les Ukrainiens sont meilleurs que les Français
01:23dans la capacité à imaginer des drones
01:25et pourront fournir un retour d'expérience.
01:27Kiev entend utiliser en 2025 plus de 4,5 millions de ses appareils.
01:33Et puis des militaires de la Garde nationale déployés dans les rues de Los Angeles.
01:372000 agents habituellement mobilisés lors de catastrophes naturelles.
01:41L'ordre a été donné hier soir par Donald Trump
01:43après des manifestations contre sa politique migratoire.
01:47Deux jours émaillés de violence.
01:48Pour le gouverneur démocrate de Californie,
01:51cette décision est délibérément incendiaire
01:54et ne fera qu'aggraver les tensions.
01:56Merci beaucoup Isabelle Piboulot pour le point sur l'information.
01:59On va commencer avec Emmanuel Macron
02:01qui est actuellement du côté de Nice
02:04en marge d'un sommet, sommet pour les océans,
02:07avec une cinquantaine de chefs d'État
02:09qui sont attendus demain du côté de Nice.
02:12Mais tout le monde...
02:13Du moins, il y a eu un moment où les médias n'en ont pas parlé.
02:17Mais désormais, c'est tellement gros
02:18que tous les médias s'en emparent.
02:20Cette déclaration d'Emmanuel Macron
02:22qui critique les responsables politiques,
02:24parfois de son camp,
02:26qui pense sécurité,
02:27qui parle beaucoup de la sécurité aujourd'hui,
02:30plutôt que de parler du climat.
02:32Certains préfèrent pendant ce temps-là
02:33brainwasher,
02:35en bon français c'est laver le cerveau,
02:38sur l'invasion du pays,
02:40sur la question migratoire,
02:41et les divers, les derniers faits divers.
02:44Alors, cette déclaration a fait scandale.
02:47Dans un instant, on découvrira
02:48l'explication confuse d'Emmanuel Macron.
02:51Mais ce que je veux d'abord,
02:51c'est qu'on voit le sujet de Chloé Tarka
02:53et Sarah Fenzari.
02:57La tension est encore palpable
02:59après les débordements
03:00qui ont suivi la finale de la Ligue des champions.
03:03Au total, deux décès,
03:04des dizaines de blessés
03:05et 560 interpellations.
03:07Dans ce contexte,
03:09Emmanuel Macron s'exprime,
03:10mais pour certains,
03:11à contre-courant de l'émotion collective.
03:14Depuis Nice,
03:15où le président se trouve
03:16dans le cadre d'une conférence
03:17de l'ONU sur les océans,
03:19le président se pose en vigie
03:20de l'écologie
03:21et dénonce
03:22ce qui, selon lui,
03:23brainwash,
03:24autrement dit,
03:25lave le cerveau
03:26avec les faits divers.
03:28Certains préfèrent pendant ce temps-là
03:29brainwasher sur l'invasion du pays
03:31et les derniers faits divers.
03:33Une déclaration
03:33qui fait réagir
03:35jusque dans les rangs du gouvernement.
03:36Je n'oppose pas,
03:38évidemment,
03:39la priorité
03:40à l'écologie.
03:43Je ne les opposerai jamais
03:44à cette autre grande priorité
03:46qui est la lutte contre,
03:48pas seulement contre l'insécurité,
03:50on voit bien,
03:51contre la violence.
03:52Mais pour une partie
03:53de la classe politique,
03:54les mots du chef de l'État
03:55ne passent pas.
03:57Sur X,
03:58la députée européenne
03:58Sarah Knafo
03:59publie des photos
04:00de mineurs tués
04:01ces dernières années,
04:02dont Thomas,
04:03poignardé à Crépaule,
04:04ou encore Benoît,
04:06tué à coups de couteau
04:07à Dax,
04:07le 31 mai dernier.
04:09Il y a des parents
04:09qui enterrent leur fils
04:10de 17 ans
04:11et un président
04:11qui appelle sa brainwasher
04:13sur un fait divers
04:13qu'il ose leur dire en face.
04:15De son côté,
04:16le député RN
04:17Jean-Philippe Tanguy
04:18dénonce un mépris
04:19pour les victimes
04:20de toutes les barbaries.
04:21Si pour 87% des Français,
04:23la sécurité doit être
04:24la priorité du gouvernement,
04:26ils sont toutefois
04:2772% à ne pas faire confiance
04:30à Emmanuel Macron
04:30pour se montrer fermes
04:32envers les auteurs
04:33de ces exactions.
04:35Parfois,
04:35il est un président
04:37heurtant.
04:39On pense à
04:39les Français
04:41qui réussissent
04:41et ceux qui ne sont rien.
04:43On pense à emmerder
04:44les non-vaccinés.
04:45On pense à traverser
04:46la rue.
04:46Mais est-ce que là,
04:47on a atteint
04:47une nouvelle étape,
04:49Éric Nolot ?
04:49Et quand je dis
04:50une nouvelle étape,
04:50c'est que la France
04:51pleure Benoît cette semaine.
04:53La France a marché
04:54et pleure Hichem également.
04:57On en parlera
04:57dans cette émission.
04:59un policier
05:00a passé la semaine
05:01dans le coma
05:02après les émeutes.
05:04On a eu une France
05:05le week-end dernier
05:05à feu à Paris
05:07et à sang
05:08du côté de Dax.
05:09et vous avez un président
05:10qui dit
05:10qu'est-ce qu'il dit ?
05:13Pardonnez-moi
05:13sur l'invasion.
05:14On brainwash
05:15sur l'invasion
05:16du pays
05:17et les derniers
05:18faits divers.
05:19Donc c'est le président
05:19des faits divers.
05:21D'abord la forme,
05:22ensuite le fond.
05:23Le problème d'Emmanuel Macron,
05:24c'est que soit
05:24il s'adresse à la racaille,
05:26champion mon frère,
05:27soit il s'adresse
05:28aux élites anglicisées
05:29brainwashées,
05:30mais il ne s'adresse pas
05:32aux 90%
05:32qui n'appartiennent
05:33à aucune des deux catégories
05:34que je viens de mentionner.
05:35C'est déjà un premier problème.
05:37Ensuite, sur le fond,
05:39écoutez, je crois
05:39qu'on l'a perdu,
05:40le président,
05:40il est passé ailleurs
05:41parce que les attaques
05:43au couteau,
05:43ce ne sont pas
05:44des faits divers,
05:44c'est devenu
05:44un fait de société.
05:46Le saccage
05:46et le pillage
05:47sous tous les prétextes,
05:48ce ne sont plus
05:49des faits divers,
05:50ce sont des faits de société.
05:51L'hyperviolence
05:52n'appartient pas
05:53aux faits divers,
05:54mais désormais
05:55aux faits de société.
05:56Donc moi,
05:57j'ai eu cette intuition,
05:58vous savez,
05:59l'incident de la porte d'avion
06:00où on a vu
06:01la chamaillerie conjugale,
06:02moi j'ai l'impression
06:02qu'il a lâché l'affaire
06:03Emmanuel Macron,
06:04qu'il est déjà
06:05dans l'après-Macron,
06:06qu'il prépare
06:06la suite de sa carrière
06:08et qu'il est complètement
06:09décroché, déconnecté
06:11des réalités
06:11que vivent les autres Français.
06:13Je trouve ça inquiétant
06:13pour tout vous dire.
06:14Inquiétant.
06:15Oui, c'est d'autant plus
06:16inquiétant qu'il est commentateur
06:18en plus de l'action
06:19de son gouvernement
06:19puisqu'implicitement
06:20il critique
06:21la politique
06:22de Bruno Retailleau
06:24et de Gérald Darmanin
06:25sur l'aspect sécuritaire
06:26et il est commentateur.
06:28Donc en plus,
06:28ça pose un problème institutionnel.
06:30Effectivement,
06:32le président de la République
06:33qui est censé présider
06:34et moi je le trouve
06:35particulièrement indécent
06:37effectivement
06:38par rapport à
06:38tous les faits de société
06:40qui viennent de se succéder
06:42que ce soit
06:42pour le petit Benoît Dax
06:45que ce soit bien entendu
06:46pour Elias
06:46et sa maman
06:47qui avait communiqué
06:48dans le Figaro
06:48on pense aussi aux parents
06:50de Thomas Acrépole
06:51bref, c'est complètement indécent
06:53et je pense que les Français
06:53sont sidérés.
06:55Eh bien écoutez,
06:55cette citération
06:56on va voir ce qui va se passer
06:57dans les prochains jours
06:58on va voir si c'est une provocation
06:59qui en amènera une autre
07:01et finalement on oubliera.
07:03Je parlais d'Éric Dupond-Moretti
07:04sa phrase
07:04le sentiment d'insécurité
07:06les Français ne l'ont pas oublié.
07:08Il a tenté de se justifier
07:09ils ne l'ont pas oublié.
07:10Il avait une porte de sortie
07:13en quelque sorte
07:14il y a quelques minutes
07:15Emmanuel Macron
07:16il aurait très bien pu dire
07:17ce qui aurait été d'ailleurs faux
07:18puisque c'est un entretien
07:19presse écrite
07:20donc c'est relu
07:21donc il l'assume cette phrase
07:23elle est assumée cette phrase
07:24mais il aurait très bien pu dire
07:26évidemment que la sécurité
07:28est une priorité des priorités
07:30si je suis à Nice
07:31c'est pour les océans
07:33quand je parle de faits divers
07:35il y a une accumulation
07:36des faits divers
07:37toutes mes pensées
07:38vont pour la famille de Benoît
07:39et d'ailleurs je me rendrai à Dax
07:40dans les prochains jours
07:41pour rencontrer le papa de Benoît
07:43Pour quoi faire ?
07:44Alors écoutez les explications
07:45d'Emmanuel Macron
07:47et j'ai une petite pensée
07:48aussi pour les médias
07:49ils ont attendu 17h30
07:51pour revenir sur la déclaration
07:5317h30 pour revenir sur la déclaration
07:55du président
07:56qui date d'hier
07:56Je trouve, regardons
07:59soyons lucides avec nous-mêmes
08:00chaque jour on court
08:01après des événements
08:02des petites polémiques
08:03je trouve que
08:05essayons collectivement
08:07d'avoir un débat
08:08où on progresse
08:09c'est-à-dire
08:10de se dire
08:11on vit dans une société
08:12qui a des défis
08:12on a un défi démographique
08:14écologique
08:16technologique
08:17d'unité du pays
08:19parce qu'il y a en effet
08:20de la violence
08:21mais qui vient aussi
08:22de division
08:23qui vient
08:23bon tout ça
08:25sont des problèmes de fond
08:26et moi je trouve
08:27dans nos débats publics
08:27d'abord on s'intéresse
08:29qu'à ce qui va mal
08:30et on a cette espèce
08:31de passion
08:32pour le drame permanent
08:33et pas assez aux débats
08:35qui nous permettent
08:36collectivement de faire mieux
08:37c'est affolant
08:39parce qu'en fait
08:39il n'y a rien qui va
08:40dans sa déclaration
08:41en fait je rêverais
08:42de commencer l'émission
08:43en disant
08:44sachez que les tentatives
08:45d'homicide
08:45des attaques au couteau
08:46ont été divisées
08:48sur les huit dernières années
08:49par cinq
08:49je rêverais de dire
08:51le président de la république
08:52avait fait cette promesse
08:53c'était d'ailleurs
08:54la grande cause nationale
08:56les violences faites aux femmes
08:57elles ont été réduites
08:58comme en Espagne
08:59par cinq
09:00six ou sept
09:01je rêverais de commencer par ça
09:02donc en fait
09:03le président de la république
09:04est incapable
09:05incapable
09:06de se remettre en question
09:07surtout moi je veux bien
09:08on aimerait bien
09:09les médias parler des choses
09:10qui vont bien
09:10mais rien ne va bien
09:11aujourd'hui
09:11on ne va pas inventer
09:13des chiffres positifs
09:14il n'y en a pas
09:14le bilan d'Emmanuel Macron
09:15il est catastrophique
09:16et là où je pense
09:17que les français
09:17peuvent être sidérés
09:18de cette sortie
09:19certes
09:19mais je ne pense pas
09:20qu'il puisse être surpris
09:20parce que c'est son idéologie
09:23c'est ce qu'il pense foncièrement
09:24Emmanuel Macron
09:25est un socialiste
09:26ça fait huit ans
09:27qu'il est au pouvoir
09:27et qu'il mène
09:28une politique socialiste
09:29l'immigration pour lui
09:30n'est pas un fléau
09:32c'est un moyen de production
09:34l'insécurité
09:34c'est un fantasme pour lui
09:36il l'a toujours dit
09:37et donc il ne fait que continuer
09:38ce qu'il a toujours pensé
09:39donc évidemment
09:40c'est son style
09:41et donc moi je ne peux pas
09:42entendre certains
09:43qui notamment dans son camp
09:44l'aile droite de la Macronie
09:46il faudra m'expliquer
09:46ce que c'est
09:46qui nous disent
09:47non mais là
09:48Emmanuel Macron
09:48je ne suis pas d'accord avec lui
09:49c'est ce qu'est pensé
09:50Emmanuel Macron
09:51depuis huit ans
09:51c'est pour ça
09:52que les français
09:53ont voté
09:53c'est pour ça
09:54que tous les ministres
09:56issus de la droite
09:56l'ont rejoint
09:57et donc on ne peut pas
10:00vous parlez de l'aile droite
10:01de la Macronie
10:02moi je n'ai vu aucun responsable
10:03et on y reviendra
10:04dans un instant
10:05sur les réactions politiques
10:06de l'aile droite
10:07de la Macronie
10:07se détacher
10:11s'extraire
10:12de cette déclaration
10:13d'Emmanuel Macron
10:13attendez
10:14vous savez en politique
10:16il y a aussi quelque chose
10:17il y a la responsabilité
10:18et puis il y a aussi le courage
10:19vous n'êtes pas obligé
10:21mon cher Eliott
10:21de suivre toutes les dingueries
10:23prononcées par le président
10:24de la République
10:24et en l'occurrence
10:25c'est une dinguerie
10:26vous avez noté quelque chose
10:27de très intéressant
10:27Eric Dupond-Moretti
10:28quand il dit
10:29le sentiment d'insécurité
10:30il l'assume
10:31mais il le dit
10:32à l'antenne
10:32chez Europe 1
10:33chez Sonia Mabrouk
10:34là c'est donc
10:35un papier
10:36avec des citations
10:37du président de la République
10:38je peux vous dire
10:38qu'elles ont été relues
10:39par l'Elysée
10:40donc c'est assumé
10:41il savait très bien
10:41le mot employé
10:43et quand on parle
10:44de drame humain
10:45quand on parle de mort
10:46quand il y a des familles
10:48en France
10:48qui enterrent leurs enfants
10:49actuellement
10:49c'est le cas
10:50du père de Benoît
10:51à Dax
10:52on n'utilise pas
10:53un mot de marketing
10:55on n'utilise pas
10:56un anglicisme
10:56on n'utilise pas
10:57des mots pareils
10:58et surtout
10:58on ne nie pas les faits
11:00parce qu'en niant les faits
11:01Emmanuel Macron
11:01il nie les victimes
11:02et on ne peut pas
11:03nier les victimes
11:04alors qu'on a
11:05une litanie de victimes
11:06et de prénoms
11:07que l'on pourrait citer
11:07pendant toute l'heure
11:08de votre émission
11:09ça n'est pas le rôle
11:10du président de la République
11:11un président de la République
11:12n'a pas à dire ça
11:13donc évidemment
11:14que les oppositions
11:15c'est même insultant
11:16de dire que les Français
11:17ont une passion
11:18pour le drame permanent
11:20mais vous vous rendez compte
11:21vous imaginez
11:22la famille de Benoît
11:23qui nous regarde
11:24c'est la phrase la plus terrible
11:25mais vous savez
11:25c'est le vieux débat
11:26de la récupération
11:28des mots interdits
11:30qu'on n'a pas le droit
11:30de prononcer
11:31Bruno Retailleau
11:32la semaine dernière
11:32il a utilisé le mot
11:33barbare
11:34une semaine de polémique
11:35dans le débat politique
11:36dans le débat médiatique
11:37on lui a reproché
11:37Bruno Retailleau
11:38il est visé directement
11:39par Emmanuel Macron
11:40c'est justement
11:41ce que je vous dis
11:41c'est qu'il est absolument
11:42visé
11:43je suis très intéressé
11:44d'avoir son avis
11:45Gérald Darmanin
11:46à mon avis également
11:47devrait se sentir visé
11:48donc c'est très intéressant
11:49cette sortie du président
11:50de la république
11:51qui d'ailleurs
11:52rappelons-le quand même
11:52s'exprime sur ce sujet-là
11:54alors qu'il ne parle jamais
11:55des sujets d'insécurité
11:56jamais des sujets
11:58d'islamisme
11:58on ne l'a pas entendu
11:59depuis le rapport
11:59des frères musulmans
12:00à part en conseil du ministre
12:01recadré avec des propos rapportés
12:03et là il le fait
12:03alors qu'il fait ça
12:04en marge d'un sommet
12:06des océans
12:06la honte
12:07dit Sébastien Chenu
12:08le vice-président
12:09de l'Assemblée nationale
12:10Emmanuel Macron
12:13néo-régalien
12:14méprise les victimes
12:15banalise l'insécurité
12:16ces deux ans
12:17vont être encore très long
12:18décidément
12:19le pire président
12:21notre pays
12:22ne mérite pas ça
12:24on va écouter
12:24je pense qu'il est en dessous
12:25de la vérité encore
12:27dans ce commentaire
12:27parce qu'en réalité
12:28il faut porter le débat
12:30au niveau philosophique
12:31il y a une lutte
12:32de plus en plus ouverte
12:33de plus en plus violente
12:34entre la réalité
12:35et le déni de réalité
12:36donc il y a des gens
12:38qui sont dans le déni de réalité
12:39c'est-à-dire
12:39ça n'existe pas
12:40passons à autre chose
12:41et il y a des gens
12:42malheureusement
12:42eux ils sont non seulement
12:43dans la réalité
12:44mais ils la subissent
12:45cette réalité
12:45ils subissent la violence
12:47ils subissent des meurtres
12:47ils subissent les vols
12:49les viols etc
12:50et Macron continue
12:52à être le porte-parole
12:53de cette France
12:53qui ne connaît pas ça
12:54mais elle existe cette France
12:55il y a des gens
12:56qui sont au-dessus de tout ça
12:57Emmanuel Macron
12:58est l'une des personnalités
12:59et ça
12:59tous les interlocuteurs
13:00que croise Emmanuel Macron
13:01le disent
13:02il a une connaissance
13:03parfaite des dossiers
13:04le problème
13:05c'est qu'il fait
13:06il accepte
13:07il accuse le coup
13:08c'est-à-dire qu'il y a
13:09120 attaques au couteau
13:10par jour
13:11il y a de l'insécurité
13:12et des morts
13:12et bien c'est une donnée
13:13qu'on doit accepter
13:14c'est ça
13:15ce que dit Emmanuel Macron
13:15il ne manquerait plus
13:15qu'il ne connaisse pas
13:16les dossiers
13:16alors qu'il est présent
13:17de la République
13:17je vous propose d'écouter
13:18Jean-Philippe Tanguy
13:19c'est très intéressant
13:20de voir
13:20la première à avoir réagi
13:22c'était hier
13:23Sarah Knafo
13:25et qui à juste titre
13:26dirait certains
13:27expliquer qu'Emmanuel Macron
13:30son brainwashing
13:32sur l'invasion du pays
13:33et les derniers faits divers
13:34qu'il le dise
13:35les yeux dans les yeux
13:36devant le papa de Benoît
13:37c'est intéressant
13:38de savoir
13:39s'il tiendrait
13:40ce même discours
13:41Jean-Philippe Tanguy
13:42qui dit
13:42également avoir honte
13:44moi j'ai vraiment eu
13:45un sentiment de honte
13:47en lisant les propos
13:47de honte
13:48les mots sont forts quand même
13:50oui de honte
13:50parce que non mais
13:51considérer
13:52que le chagrin
13:53des familles meurtries
13:54la mémoire
13:55des victimes
13:56qui sont décédées
13:57sous les coups
13:58de barbares
13:59ou les personnes
14:00qui ont été victimes
14:01sans
14:02avec des blessures graves
14:03des traumatismes à vie
14:04peuvent être écartées
14:06d'un revers de la main
14:08avec des mots
14:09pas maladroits
14:11ce sont des mots choisis
14:11c'est une interview écrite
14:12pour moi
14:14c'est vraiment la honte
14:14pour M. Macron
14:16c'est un sentiment de honte
14:17que j'ai envers lui
14:18car il est censé protéger
14:19tous les français
14:20et toutes les françaises
14:21considérer leur peine
14:23les respecter
14:23vous avez parlé
14:24de quelque chose
14:25de très intéressant
14:25vous avez dit
14:26il y a peut-être
14:26quelque chose
14:27de plus profond aussi
14:27et de philosophique
14:28Sonia Mabrouk
14:29elle a tout été
14:30c'est une phrase
14:31qui est limpide
14:32elle dit
14:32la cessation
14:33avec les préoccupations
14:34des français
14:35pourquoi la cessation
14:36avec la préoccupation
14:37des français
14:37parce qu'il suffit
14:38de regarder
14:38les préoccupations
14:39des français
14:40au mois de mai 2025
14:42quelles sont-elles ?
14:44c'est la délinquance
14:46et la criminalité
14:47c'est le pouvoir d'achat
14:48c'est la santé
14:49c'est la question migratoire
14:51et puis vient ensuite
14:52la question du climat
14:53personne ne nie
14:54la question du climat
14:55vous reprenez tous les items
14:56c'est méthodiquement
14:57tout ce qu'il a détruit
14:58la santé
14:59l'insécurité
15:01le pouvoir d'achat
15:02la place de la France internationale
15:03tout ce qu'Emmanuel Macron
15:04a détruit pendant 8 ans
15:05c'est malheureusement
15:06les préoccupations premières
15:07des français
15:07j'irai plus loin
15:08sur la question du débat
15:09parce qu'il dit
15:10il y a trop de passion permanente
15:11en gros il cible les journalistes
15:13et il dit
15:13nous devons collectivement
15:14être capables
15:15de nous élever
15:15à travers certains débats
15:17mais il n'y a pas eu de débat
15:18sur la fin de vie
15:18sur l'euthanasie
15:19il n'y a pas eu de débat
15:21on n'est pas capable
15:21d'avoir un débat
15:22sur la retraite
15:23par capitalisation
15:24circuler
15:25il n'y a rien à voir
15:26on voit que depuis 8 ans
15:28il n'y a pas
15:28effectivement eu
15:29de débat constructif
15:31y compris d'ailleurs
15:32sur la question migratoire
15:33de temps en temps
15:34le président de la république
15:35pour faire croire
15:36qu'on peut débattre
15:38lance comme un ballon d'essai
15:40la question du référendum
15:41et puis chaque fois
15:42ça fait pchit
15:42donc sincèrement
15:44sur la question migratoire
15:46Véronique Jacquier
15:47pardonnez-moi
15:47et là où vous vous trompez
15:49c'est que sur la question migratoire
15:50il y a encore une loi
15:51l'année dernière
15:51qui pour le coup
15:53a été détricotée
15:54c'est le mot qu'il emploie
15:55pour les questions du climat
15:56mais non pas par le gouvernement
15:58non pas par les élus
16:00par le conseil constitutionnel
16:01et je n'ai jamais entendu
16:03le président de la république
16:04s'indigner
16:05du détricotage
16:06de la loi
16:07immigration
16:08et je suis bien pour ça
16:09les masques sont en train de tomber
16:11il nous reste 2 ans
16:12mais les masques
16:13quand même tombent
16:13vous avez raison
16:1480 ans les français
16:15vont le supporter
16:16le lundi
16:18on est traité de gouère
16:19c'est à dire comme si
16:20un français de souche
16:21traité les autres de bougnoules
16:22ensuite
16:23Kassovitz vient nous expliquer
16:24que nous sommes des fins de race
16:25et là
16:25Emmanuel Macron vient nous expliquer
16:27que si on est choqué
16:29par l'assassinat d'un gamin
16:30c'est qu'on est un peu
16:31mélodramatique
16:31vous croyez que ça va aller jusqu'à
16:32moi c'est pas ce que je souhaite
16:33mais vous croyez que les français
16:34vont le supporter combien de temps ?
16:3587% des français exigent
16:39que la sécurité soit une priorité
16:40du nouveau gouvernement
16:42quand vous parliez des gouères
16:43c'est l'expression de
16:44le dit humoriste
16:47Moustapha L. Atraci
16:48alors ce matin
16:50on a tendu le micro
16:51mais vraiment à chaud
16:51pour savoir
16:53ce que pensaient les français
16:54de cette déclaration
16:55d'Emmanuel Macron
16:56et j'ai trouvé
16:57ces deux témoignages
16:58ça dit pas tout
16:59bien sûr
17:00mais ça donne
17:01une certaine couleur
17:02quand même
17:02dire que
17:05il se passe
17:07qu'on a tendance
17:08à amplifier
17:09les phénomènes
17:10là par contre
17:11je pense que c'est
17:12un pur mensonge
17:13je comprends que
17:14l'électoral
17:15soit extrêmement important
17:16mais c'est juste inadmissible
17:18et aujourd'hui
17:18en tant que française
17:19moi j'ai honte de mon pays
17:20monsieur
17:20moi je pense que Macron
17:22il est en train de
17:23déstabiliser
17:24toute la France
17:26il est en train
17:27de jeter
17:30l'identité française
17:31aux ordures
17:32il est en train
17:33de détruire l'Europe
17:33comme certains d'ailleurs
17:35donc je pense
17:36que c'est le pire président
17:38que la France ait eu
17:39mais le pire qui soit
17:40il est en train
17:41de tout détruire
17:42tout détruire
17:43au lieu de s'occuper
17:44de ce qui se passe
17:45à l'extérieur du pays
17:46aller faire le beau
17:47à Monaco
17:48ou aller ailleurs
17:49il devrait s'occuper
17:50de l'insécurité
17:51qui se produit ici
17:52parce que c'est vraiment
17:53très très grave
17:53on est en train
17:54de perdre la France
17:55mais on la perd vraiment
17:56voilà c'est tout ce que
17:57je voulais dire
17:57on la perd vraiment
17:58je rêverais
18:00d'avoir cet homme
18:01sur le plateau
18:02qui dit tout haut
18:03ce que des millions
18:04de français pensent
18:05tout bas
18:05vous savez que je pense
18:06la même chose
18:07que ce monsieur
18:07souvent j'entends
18:08des observateurs politiques
18:10des journalistes
18:11des éditorialistes
18:11dire
18:11Emmanuel Macron
18:13depuis 6 mois
18:13il a un excellent bilan
18:14sur la question de Kiev
18:16oui Sébastien Ligné
18:17fait partie de ces gens là
18:19sans doute
18:19on ne peut pas tout rater
18:20pardon
18:21mais sur la question
18:22internationale
18:23mardi dernier
18:24il était allé voir
18:25Giorgia Meloni
18:25c'est la première fois
18:26qu'il a quitté Paris
18:27pour aller à un dîner
18:28qui devait durer une heure
18:29qui a duré trois heures
18:30sur l'international
18:31il est très bon
18:31mais moi j'en ai rien à faire
18:32d'un président qui est bon
18:33sur l'international
18:34pas rien à faire
18:35quand on aura un président
18:39qui est excellent
18:39sur le national
18:40à la limite
18:41on pourra aller
18:41sur la question diplomatique
18:42et la question étrangère
18:43mais quand on aura
18:44un président
18:45qui règle les questions
18:46on peut voir les deux
18:47on peut être bon sur les deux
18:48si on peut faire
18:49le national
18:50avant l'international
18:51c'est mieux
18:51mais quand il aura
18:52fait les questions
18:54de poire d'achat
18:54d'économie
18:55d'insécurité
18:56quand il a réglé
18:57la crise migratoire
18:58les crises dans notre hôpital
18:59dans notre école
19:00là on pourra aller
19:01s'occuper de ce qui se passe
19:02en Italie
19:03ou de ce qui se passe en Ukraine
19:04Nicolas Dupont-Aignan
19:04parce qu'il y a eu
19:05de nombreuses réactions
19:06à droite
19:07j'ai vu peu de réactions
19:09et c'est là aussi
19:10ce qui me surprend
19:11du côté de la gauche
19:11tout Macron
19:13est malheureusement
19:13résumé dans cette phrase
19:15la violence
19:16le mépris
19:17le manque pathologique
19:18d'empathie
19:19et tout ça
19:19avec du franglais
19:21pour faire moderne
19:22il n'y a pas de fait divers
19:23monsieur Macron
19:24il y a des dizaines
19:25de milliers de familles
19:25endeuillées
19:26parce que l'État
19:27n'est pas en mesure
19:28de protéger ses enfants
19:29et vous préférez
19:30vous en moquer
19:31je le dis
19:32et je pèse mes mots
19:33votre place devrait être
19:34sur le banc des accusés
19:35pour complicité
19:36Alain Sinckelkraut
19:37était l'invité
19:38de BFM
19:40cet après-midi
19:41ça a duré 4 minutes
19:43c'était absolument passionnant
19:44je remercie
19:45nos confrères de BFM
19:46j'ai pas le droit
19:46de passer même 30 secondes
19:48je vais essayer
19:48de vous le résumer
19:49parce que c'était
19:50vraiment passionnant
19:51il disait d'abord
19:52sur le mot
19:53brainwasher
19:54il dit
19:54l'académicien
19:56il dit on a le droit
19:56de parler français en France
19:58bien sûr
19:58c'est le premier point
19:59on est président
19:59ensuite sur cette déclaration
20:00il dit
20:01tout est résumé
20:02dans cette déclaration
20:03c'est-à-dire
20:03c'est le en même temps
20:04la semaine dernière
20:05il promettait
20:06une réponse implacable
20:08aux émeutes
20:08et aujourd'hui
20:10il nous dit
20:11qu'il y a
20:12des faits divers
20:13il accuse ce qui est
20:14de la violence
20:14à ne plus rien y comprendre
20:15et ensuite
20:16il parle de l'immigration
20:17il dit
20:17il y a une invasion migratoire
20:19c'est un fait
20:19il y a une submersion
20:20quand vous avez 500 000 entrées par an
20:22il y a une submersion
20:23et on ne peut plus parler
20:24de faits divers
20:24parce qu'il y a
20:26cette succession de drames
20:27qui fait que c'est
20:28la société aujourd'hui
20:29c'est une question sociale
20:31c'est un fait de société
20:32et ça a duré 4 minutes
20:33c'était absolument passionnant
20:34et pardon
20:35mais qui a déjà compris
20:36on parle d'Alain Finkielkraut
20:37c'est sûr que pour Mediapart
20:39M. Finkielkraut
20:41est d'extrême droite
20:41mais vous avez compris
20:43vous dites
20:43on n'y comprend plus rien
20:46pardon
20:46mais depuis quand
20:47on a compris Emmanuel Macron
20:49pardon
20:49en 2017
20:50cet homme
20:50il a été élu
20:51sur un coup du sort
20:52politique
20:53politico-judiciaire
20:54avec François Fillon
20:54il n'y avait aucun programme
20:55pardon
20:56vous regardez en 2007
20:57cet homme n'est élu
20:57sur aucun programme
20:58en 2022
20:59il ne fait pas campagne
21:00il y a la guerre en Ukraine
21:01il nous sort 2-3 phrases
21:02sur l'écologie
21:03pendant l'entre-deux-tours
21:04et un petit peu
21:05le péril fasciste
21:06pour récupérer les voix
21:06de la gauche
21:07face à Marine Le Pen
21:07il est élu une deuxième fois
21:08donc pardon
21:09mais personne n'a jamais
21:10rien compris
21:11Emmanuel Macron
21:11cet homme n'a pas pensé
21:12hormis un espèce
21:13de mondialisme socialiste
21:15non moi je ne suis pas d'accord
21:17depuis le début
21:19c'est start-up nation
21:20il y a déjà l'anglicisme
21:21et puis start-up nation
21:22ça veut dire quoi
21:23c'est que les habitants
21:24qui vivent dans cette start-up nation
21:25sont interchangeables
21:26tout à fait
21:26en réalité
21:27donc il parle d'invasion
21:29je pense que c'est ironique
21:30mais il dit
21:30c'est pas grave
21:31quels que soient les gens
21:32qui habitent
21:32c'est des homo economicus
21:33il n'y a rien d'autre
21:34qui compte
21:35il a dit
21:35il n'y a pas de culture française
21:36voilà
21:36donc les individus
21:37sont interchangeables
21:38il y a une pensée
21:39malheureusement
21:39il y a une pensée mondialiste
21:40il y a une pensée
21:41post-moderne
21:45que nous voulons
21:46parce que c'est pas ça
21:46que nous vivons en tant que Français
21:48et puis il y a 50 nuances
21:48d'Emmanuel Macron
21:49Emmanuel Macron sous la nef
21:51Notre-Dame
21:52c'est père Emmanuel Macron
21:53qui nous dit
21:54nous sommes les héritiers
21:55d'un passé plus grand que nous
21:56et puis devant la grande loge
21:58du Grand Orient
21:59pardon
21:59devant la loge
22:00il dit
22:01il fait une ode à la laïcité
22:02on a donc toujours un Emmanuel Macron
22:04quand même
22:04qui a une véritable vision
22:05pour la France
22:06qui nous disent
22:06où il veut l'emmener
22:07dans les 15 à 20 ans qui viennent
22:09pas sur la tête
22:10on aurait aimé
22:10une véritable réforme de l'hôpital
22:12on voit que
22:13le domaine de l'hôpital
22:14et de la santé c'est pour plus la figure
22:16et surtout
22:18il a été élu en 2017
22:19sur le dégagisme
22:20sur l'ancien monde
22:22on ne veut plus
22:22de l'ancien monde
22:23vive le nouveau
22:24et les Français
22:25se rendent compte maintenant
22:26que le nouveau
22:27il y aura plusieurs
22:27micro tendus
22:28de toute façon
22:28dans les prochains jours
22:29la seule question
22:30qu'il faut lui poser
22:31à Emmanuel Macron
22:31puisqu'il contourne
22:33et il conteste
22:33le fait que c'était une erreur
22:35il faudrait de lui demander
22:36quand vous dites
22:37brainwatcher
22:38sur l'invasion du pays
22:39et les derniers faits d'hiver
22:41Monsieur le Président
22:42est-ce que vous pouvez nous citer
22:43ces fameux
22:44faits divers
22:45et peut-être qu'il a raison
22:46peut-être qu'il va nous citer
22:47des faits
22:48qui arrivent
22:49qui tombent du ciel
22:50voilà un fait divers
22:51c'est quelque chose
22:51qui n'apporte pas forcément
22:52de questions sociétales
22:54et qui sont les brainwashers
22:56voilà
22:56et qui sont les brainwashers
22:57bien sûr
22:58les deux questions
22:59on va tenter de lui poser la question
23:01puisqu'il sera à Nice
23:02demain
23:03la publicité
23:04on revient dans un instant
23:05on a encore beaucoup de choses
23:06à traiter
23:06dans l'heure des pros
23:07à tout de suite
23:0720h30 sur CNews
23:13on poursuit l'heure des pros
23:14vous êtes très nombreux
23:15sur les réseaux sociaux
23:16à réagir aux propos
23:18d'Emmanuel Macron
23:19qui ne supporte pas
23:21qu'on brainwash
23:22le lavage de cerveau
23:23sur l'invasion du pays
23:24et les derniers faits divers
23:26on en parlera peut-être
23:27en fin d'émission
23:29parce que j'avais encore
23:29plein de questions
23:30à vous poser
23:30mais c'est vrai
23:31qu'on a eu un débat
23:33long et vif
23:34parlons de l'agression
23:36du rabbin
23:36vous savez ça s'est passé
23:37vendredi à Neuilly-sur-Seine
23:38un rabbin qui était
23:39attablé à une terrasse de café
23:41et qui avait pris
23:42une chaise dans la tête
23:43par un homme
23:44né en Palestine
23:45qui avait des papiers
23:47pour rester que
23:47dans un département
23:49allemand
23:50et qui était en situation
23:51irrégulière en France
23:52alors pourquoi
23:53je voudrais qu'on parle
23:53de l'agression antisémite
23:56de ce rabbin
23:56parce que c'est
23:57le traitement médiatique
23:58et là j'ai une pépite
23:59pour vous
23:59c'est le titre de libération
24:01ah oui j'ai vu
24:03antisémitisme
24:05Neuilly-sur-Seine
24:06deux points
24:06un palestinien
24:07hospitalisé
24:08sous contrainte
24:09après avoir
24:10agressé
24:12un rabbin
24:12à coup de chaise
24:13quel scandale
24:14je répète
24:15Neuilly-sur-Seine
24:16un palestinien
24:17c'est dommage
24:17qu'on n'ait pas zoomé
24:18sur le titre
24:18un palestinien
24:19hospitalisé
24:20sous contrainte
24:21après avoir
24:22agressé
24:23un rabbin
24:24à coup de chaise
24:25je vous dis
24:26c'est une lutte
24:27entre la réalité
24:28mieux vaut en rire
24:29en fait
24:30franchement
24:31je vous assure
24:32ça ne me fait pas rire
24:33parce qu'en fait
24:34il y a une alliance
24:35entre la racaille
24:37et une partie des élites
24:38pour détruire le pays
24:41et je trouve ça
24:42vraiment redoutable
24:43ça va quand même
24:43très très loin
24:44parce qu'auparavant
24:45la référence
24:47c'était 1984
24:48d'Orwell
24:49la guerre c'est la paix
24:50l'amour c'est la haine
24:50etc.
24:51mais là c'est entré
24:52dans les mœurs
24:53en fait c'est notre quotidien
24:54c'est le cas de le dire
24:55c'est le quotidien
24:56de Libé
24:56moi je voudrais
24:58être dans la tête
24:58du type
24:59à qui on a dit
25:01bon allez
25:01trouve le titre
25:02pour ce truc
25:02vous imaginez quand même
25:04le GIGN
25:05abat
25:06les deux frères
25:08Quachy
25:08après avoir massacré
25:10la rédaction
25:10de Charlie Hebdo
25:11c'est la même logique
25:12c'est le même titre
25:14c'est quand même
25:15surprenant
25:16comme titre
25:17comme titre
25:19comme titre
25:19Véronique Jacquier
25:20mais vraiment
25:21on n'a pas grand chose
25:21à dire
25:22mais c'est important
25:23de voir le traitement
25:24médiatique
25:24non seulement c'est très important
25:26et on voit bien
25:27qu'il y a une inversion
25:27complète des valeurs
25:28puisque la victime
25:29c'est presque le palestinien
25:31qui est hospitalisé
25:32en hôpital psychiatrique
25:33donc ça pose quand même question
25:34et on voit
25:35qu'il y a un déni
25:35de réalité
25:36de la part de gens
25:37qui sont censés être
25:38des journalistes
25:39qui est absolument
25:39aberrant
25:41et sidérant
25:42en fait sur chaque thème
25:43je vais terminer
25:44en disant
25:44agression antisémite
25:46fait divers
25:46brainwashing ou pas
25:48on pourrait le faire
25:49pour poser la question
25:50depuis le 7 octobre
25:52vous n'êtes pas au point
25:53depuis le 7 octobre
25:54brainwashing
25:55un sentiment d'antisémite
25:56un sentiment d'antisémite
25:58on pourrait en rigoler
25:59si tous ces gens là
26:00et on prend Libération
26:02mais on pourrait prendre
26:02le service public
26:03dans son ensemble
26:03si tous ces gens là
26:04finalement avaient un impact
26:05très limité
26:06mais malheureusement
26:07ce n'est pas le cas
26:07France Inter
26:08reste la première radio de France
26:09donc tout ça
26:10c'est ces titres
26:11qui nous nous font rire
26:13mais nous donnent envie
26:14de criser
26:14en réalité ça infuse
26:15ça touche des gens
26:16Libération représente plus
26:18véritablement
26:20ce que Libération
26:21représentait il y a 20 ans
26:22j'entends
26:22c'est un journal de référence
26:23aujourd'hui c'est devenu
26:24un journal marginal
26:25c'est un petit bulletin paroissial
26:27ça t'en fait les avéteurs
26:28de sous-estimer
26:29mais il ne faut pas
26:29parce que cette idéologie
26:31tient tous les lieux
26:32de pouvoir médiatico-intellectuel
26:33les principaux
26:34même s'il tire à 20 000 exemplaires
26:36ou à 30 000 exemplaires
26:37peu importe
26:37c'est la doxa
26:38c'est eux qui donnent le là
26:40c'est eux qui donnent le ton
26:4180% des français
26:42ne pensent pas comme eux
26:43mais c'est eux qui font quand même
26:44dans l'actualité
26:45également
26:46pareil
26:48fait divers
26:48ou fait société
26:49on a marché pour Hichem
26:51dans le sud de la France
26:52dans deux villes
26:52après un attentat raciste
26:55dans des conditions
26:56encore une fois
26:57atroces
26:57c'est ça aussi
26:58la société
26:59en France
27:01qui devient ultra violente
27:03qui se divise
27:03avec des radicalités
27:05de plus en plus importantes
27:06quelques 2000 personnes
27:07ont participé dimanche
27:08à deux marches blanches
27:10à Puget sur Argence
27:11dans le Var
27:12et à Marseille
27:13en hommage
27:14à Hichem Mirawi
27:15quadragénaire tunisien
27:17tué dans le Var
27:17le 31 mai
27:18par un voisin français
27:19un crime qualifié
27:20terroriste
27:20et raciste
27:21par la justice
27:22je vous propose
27:23d'écouter
27:24l'avocat de la famille
27:25ce racisme d'atmosphère
27:29qui a visé Hichem
27:30c'est un racisme
27:32c'est une islamophobie
27:34c'est une xénophobie
27:35et à côté d'Hichem
27:36nous avons aujourd'hui aussi
27:37la famille
27:39des hauts sortisans kurdes
27:41qui ont été visés
27:41par ce meurtrier
27:42qui sont des miraculés
27:44parce que dans la campagne
27:45criminelle
27:46de ce dernier
27:47il voulait tuer
27:49des étrangers
27:50et je vous propose
27:51à présent
27:51d'écouter
27:52des participants
27:53de cette marche blanche
27:54marche blanche
27:55qui se voulait
27:56à politique
27:57j'ai vu sur les réseaux sociaux
27:58que certains
27:59responsables politiques
28:00étaient venus
28:01écharpe tricolore
28:02sur les épaules
28:03et on leur a dit
28:04attendez
28:04l'idée n'est pas
28:05de venir
28:06en tant que responsable politique
28:07vous venez
28:08en tant que citoyen français
28:09merci pour cette belle marche
28:12que sa mère verra
28:13de Tunisie
28:14bien sûr
28:14c'était un super gars
28:16il méritait vraiment ça
28:17on a fait une marche
28:19de respect
28:19et bien respect
28:20pour Hichem
28:21voilà
28:22c'est ce qu'il faut penser
28:23il faut respecter
28:25lui
28:26il n'est plus là
28:27il va retourner
28:28sur les terres tunisiennes
28:29il n'est plus là
28:29mais nous
28:30il faut qu'on ait une pensée
28:32pour lui
28:32et la pensée
28:33elle a été bien évoquée
28:34on a fait une marche
28:35extraordinaire
28:37si je perdais Hichem
28:38rien du tout
28:39parce que ce mec
28:42il est raciste
28:42il n'est plus rien du tout
28:44voilà pour les témoignages
28:47je voudrais qu'on revienne
28:48ce soir
28:49sur la une
28:51et la question
28:51que vous vous posez
28:52dans le journal du dimanche
28:53que faire face aux barbares
28:55c'est un mot
28:56qui vous l'avez dit
28:57en début d'émission
28:57a fait polémique
28:58employé le week-end dernier
28:59par le ministre de l'intérieur
29:02Bruno Retailleau
29:04une nouvelle fois
29:05Alain Finkielkraut
29:06intellectuel quand même
29:07qui est respecté
29:08et respectable
29:09il disait qu'il avait
29:10entièrement raison
29:10d'employer ce terme là
29:12mais au-delà de ça
29:13c'est la question
29:13que faire face aux barbares
29:15est-ce que notre arsenal
29:16législatif
29:17nous permet
29:18aujourd'hui
29:20d'éradiquer
29:22de limiter
29:22l'action
29:23de certains
29:25qui pourraient
29:25par exemple
29:26tout casser
29:26si l'année prochaine
29:28la France est championne du monde
29:29et on le souhaite
29:30en 2026
29:31la question qu'on peut se poser
29:33c'est est-ce qu'il faut
29:33réinstaurer la loi
29:34anti-casseur
29:35de 1970
29:36est-ce que ça peut permettre
29:38de réduire l'action
29:40de certains
29:40qui commettent
29:41des actes barbares
29:43elle avait été instaurée
29:43après mai 68
29:45pour abroger
29:46car juger trop liberticide
29:47mais est-ce vraiment possible
29:48aujourd'hui ?
29:49il y a le sujet
29:50d'Adrien Spiteri
29:50des tirs de mortier
29:55d'artifice
29:56contre les forces
29:57de l'ordre
29:57du mobilier urbain
29:59détruit
29:59et des magasins
30:00pillés
30:00ces scènes violentes
30:03se sont déroulées
30:04en marge
30:04de la finale
30:05de la Ligue des Champions
30:06pour éviter
30:07que cela ne se reproduise
30:09certains plaident
30:10pour le retour
30:10de la loi anti-casseur
30:11à partir du moment
30:12où vous êtes pris
30:13au sein
30:14d'un groupe violent
30:15qui commet
30:16des exactions
30:17des vols
30:17des pillages
30:18vous en supportez
30:19la responsabilité collective
30:20cette loi
30:21avait été instaurée
30:22en 1970
30:23après les émeutes
30:24de mai 68
30:25avant d'être abrogée
30:27en 1981
30:28après l'élection
30:29de François Mitterrand
30:30si elle revient
30:31dans le débat public
30:32aujourd'hui
30:33c'est parce que
30:33les juges peinent
30:34à prouver
30:35la responsabilité
30:36des casseurs
30:37quand on leur présente
30:38des individus
30:38qui ont été interpellés
30:40lors d'exactions
30:41il faut rapporter
30:42la preuve
30:43que cet individu
30:43a bien commis
30:44un fait précis
30:45c'est extrêmement compliqué
30:46mais à l'époque
30:47cette loi
30:47présentait des risques
30:48selon cet avocat
30:49de permettre
30:50au juge
30:52de juger
30:53des personnes
30:54de manière injuste
30:57sans avoir
30:57la preuve
30:58qu'elles étaient
30:59bien auteurs
31:00des infractions
31:01qu'on leur reprochait
31:01pour des infractions
31:02qui étaient susceptibles
31:04de s'appliquer
31:05de manière systématique
31:07autant de raisons
31:08pour lesquelles
31:08elle avait été abrogée
31:09en 2019
31:11une nouvelle loi
31:12anti-casseur
31:12a vu le jour
31:13mais certains articles
31:14ont été censurés
31:15par le conseil constitutionnel
31:17le conseil constitutionnel
31:20vous avez dit
31:20encore lui
31:20encore lui
31:22comme par hasard
31:23bon alors
31:24la question
31:24elle se pose
31:25parce que
31:25les événements
31:26vont se répéter
31:28malheureusement
31:28c'est même plus
31:29la question
31:30on n'est pas obligé
31:31de mettre un point
31:31d'interrogation là-dessus
31:32c'est une quasi-certitude
31:34mais surtout
31:35on ne peut pas faire
31:36comme si
31:36ces violences
31:37venaient de nulle part
31:38et moi
31:39je crains
31:40malheureusement
31:41que ce n'est pas
31:42en parlant
31:43du fait de ressusciter
31:45une loi anti-casseur
31:46en parlant
31:46de la réponse pénale
31:47qu'on va régler
31:48le problème
31:49le problème
31:49je pense qu'il est majeur
31:51et c'est une contre-société
31:52qu'on est en train de voir
31:53s'installer en France
31:54et le problème
31:55c'est qu'on n'a rien
31:56à proposer
31:57en échange
31:58on a à gauche
31:59la religion de la laïcité
32:01je peux vous dire
32:02que les barbares
32:04qui ont cassé dans la rue
32:05qui ont pillé
32:05qui ont violenté
32:06la laïcité
32:06ils n'en ont rien à faire
32:07ils n'en ont même rien à faire
32:08de la République
32:08donc le problème
32:09c'est qu'on a cette gauche
32:10qui considère
32:11que les gens dans les quartiers
32:13seraient forcément des victimes
32:14et on a une droite
32:15qui bien souvent
32:15se cantonne
32:17à des propositions
32:18de proposition de loi
32:19il faut durcir la loi
32:20en fait le problème
32:21c'est qu'il faut leur offrir
32:22quelque chose à ces gens-là
32:23et depuis 40 ans
32:24on n'a rien offert
32:25on a accueilli des gens
32:26en leur disant
32:26venez comme vous êtes
32:27il n'y a pas de condition
32:28au bout de 40 ans
32:29je pense que c'est le moment
32:30de dire
32:31tenez on a ce projet-là
32:32on vous le donne
32:33soit vous le signez
32:34soit vous partez
32:35c'est la seule question
32:36qui vaille
32:37il faut proposer un projet
32:38de société
32:39de civilisation
32:40ça c'est une chose
32:41sur le court terme
32:42pardonnez-moi
32:42moi ce que j'ai envie
32:43de proposer
32:44c'est vous êtes
32:44dans un magasin
32:45à 40 en train de payer
32:47en fait vous payez
32:48si c'est 700 000 euros
32:50de dégâts
32:50vous payez pour tout le monde
32:51vous pouvez faire
32:54toutes les lois
32:54anti-casseurs du monde
32:55même si maintenant
32:56il y a la vidéosurveillance
32:57qui peut aider quand même
32:58à identifier les profils
33:00ça ne va pas changer grand chose
33:01parce qu'il faut toucher
33:02aux mentalités
33:03la première chose
33:04c'est que
33:05moi j'aimerais par exemple
33:06qu'on frappe au portefeuille
33:07c'est-à-dire
33:07vous les responsabilisez quand même
33:08qu'ils soient majeurs
33:09ou les parents
33:10s'ils sont mineurs
33:11en leur demandant de payer
33:12de payer pendant des années
33:14s'il le faut
33:14ça c'est une première chose
33:15ensuite il y a quand même
33:16la déchéance de nationalité
33:17pour les binationaux
33:19si besoin est
33:20c'est-à-dire vous touchez
33:20à leur identité
33:22vous leur dites
33:22la France ça se mérite
33:23et enfin la dernière chose
33:25puisqu'on a parlé
33:25des manifestations
33:26et des mobilisations
33:28pour Hichem
33:28c'est qu'on a vu
33:30enfin
33:31enfin
33:31sur les réseaux sociaux
33:32une petite mobilisation
33:34de la part de la communauté
33:35arabo-musulmane
33:36qui a dit
33:36ces gens-là ne nous ressemblent pas
33:37on les rappelle à l'ordre
33:39notre France
33:40ce n'est pas ces gens-là
33:41qui cassent
33:42qui pillent
33:43qui ne respectent pas
33:43la République
33:44et la Nation
33:45et bien moi j'aimerais
33:46qu'ils se lèvent encore plus
33:47c'est-à-dire que les marches blanches
33:49c'est bien gentil
33:49mais ça ne suffit plus
33:51et moi j'aimerais
33:52une mobilisation
33:53de ces personnes
33:54qui se sentent françaises
33:55pour dire la France
33:56qu'ils veulent
33:57et pour qu'ils disent
33:58surtout à ceux-là
33:59qu'ils ne font pas partie
34:00d'un projet communautaire
34:01et national
34:02s'ils n'en remplissent pas
34:03les conditions
34:03Prenons une mesure concrète
34:05par exemple
34:05est-ce qu'il faut mettre fin
34:07aux peines de prison
34:09avec sursis
34:09dans des cas
34:10comme les émeutes
34:11la question s'est posée
34:13et on l'a posée
34:14ce week-end
34:15dans un sondage
34:1653% des Français
34:17sont favorables
34:18quand on veut mettre
34:19en ce moment
34:20des référendums
34:21des questions référendums
34:22pourquoi pas celle-ci
34:24êtes-vous pour ou contre
34:25la suppression des peines de prison
34:26avec sursis
34:26si dans un cadre très précis
34:28par exemple
34:28les émeutes
34:29ou les violences
34:30sur les personnes
34:3154% répondent oui
34:33que dit Manuel Valls
34:34Manuel Valls
34:35il était ancien premier ministre
34:36ancien ministre de l'intérieur
34:37c'est intéressant
34:38on l'écoute
34:38c'était ce matin
34:39les peines minimales
34:42ou les peines planchers
34:43on les appelle
34:43comme on veut
34:44font partie
34:45de l'état de droit
34:46si le parlement
34:47les adopte
34:48et si le conseil constitutionnel
34:50donne son accord
34:51la mise en cause
34:52du sursis
34:53me pose un vrai problème
34:54c'est à la main
34:55des juges
34:55le sursis
34:56est utilisé
34:57éliminer
34:58toute possibilité
34:59du sursis
35:00alors
35:00ça c'est M. Darmanin
35:01qui propose
35:01il le fait
35:02concernant
35:03les agressions
35:04contre les forces
35:05de l'ordre
35:06il faut évidemment
35:07le rappeler
35:07me pose un certain
35:08nombre de problèmes
35:09pourquoi vous levez
35:10les yeux au ciel
35:10mais pardon
35:11mais qu'est-ce qu'il a fait
35:12Manuel Valls
35:12vous avez très justement
35:13rappelé que cet homme
35:14a été ministre de l'intérieur
35:15a été premier ministre
35:16mais qu'est-ce qu'il a fait
35:17pendant qu'il était au pouvoir
35:18il était au pouvoir
35:19pendant la vague terroriste
35:20ça a été
35:21un gouvernement
35:22qui a pris
35:23de plein fouet
35:24cette vague terroriste
35:26islamiste
35:26et qui a été
35:27surmobilisé
35:29à ce moment là
35:31sauf que
35:31la question
35:32de la décharge
35:32je crois que c'était
35:33un ministre
35:34qui était plutôt
35:34apprécié des forces
35:35de l'ordre
35:35lorsqu'il était
35:36ministre de l'intérieur
35:37ce qui n'est pas
35:37le cas de M. Castaner
35:38vous me posez la question
35:39qu'est-ce qu'il a fait
35:40M. Castaner
35:41je ne dirais rien
35:41à part poser un genou
35:42je ne suis pas sûr
35:44que M. Castaner
35:44soit porte-parole
35:45de Christophe Castaner
35:46je ne suis pas non plus
35:47porte-parole de Manuel Valls
35:48je ne suis pas sûr
35:49que le bilan
35:49de Manuel Valls
35:50à l'intérieur
35:51soit extraordinaire
35:52mais passons
35:52moi j'entends
35:53tout ce que vous avez dit
35:54sur le besoin
35:55d'une nouvelle société
35:56à proposer en face
35:57c'est un nouveau modèle
35:58mais avant cela
35:59il y a quand même
35:59des questions concrètes
36:00à poser
36:00c'est-à-dire que
36:01tous les sondages
36:02montrent sur ces mesures
36:03précises
36:03la décharge nationalité
36:04la question du sursis
36:05on va être quand même
36:06on va se heurter
36:06à deux problèmes
36:07un
36:08la juridiction européenne
36:10et deux
36:11le conseil constitutionnel
36:12et tant qu'on ne s'attaquera pas
36:13à ces deux piliers
36:14qui sont devenus
36:16parfois des ennemis
36:18de la France
36:18et des ennemis
36:19du bien commun
36:20et des ennemis
36:21du bon sens
36:21on ne s'en sortira pas
36:22parce qu'on l'a vu
36:23pendant la loi immigration
36:24on l'a vu avec la loi Casseur
36:26c'est toujours la même chose
36:27il y a toujours
36:28une jurisprudence européenne
36:29une jurisprudence française
36:30qui date de Louis XIV
36:32si vous voulez
36:33pour trouver
36:33justement malheureusement
36:34pour trouver
36:35elles viennent depuis 20 ans
36:36pour trouver
36:37une jurisprudence
36:38et un petit point
36:39dans un texte
36:39pour dire
36:40ah non ça c'est anticonditionnel
36:41donc tant qu'on ne dépassera pas ça
36:43et qu'on remettra tout
36:44à plat
36:45tout
36:45le conseil constitutionnel
36:46son fonctionnement
36:47c'est ce que proposait Laurent Wauquiez
36:48notamment
36:48il parle des cours suprêmes
36:49évidemment
36:50mais c'est le seul moyen
36:51on aura toujours
36:53une réponse à apporter
36:54alors c'est intéressant
36:55parce que
36:55Elisabeth Borne
36:56par exemple
36:56lui a posé la question
36:57sur l'insécurité
36:59elle ne veut pas
37:00légiférer à chaud
37:01donc il ne faut pas légiférer
37:03parce qu'il faudrait me dire
37:04quand est-ce qu'il y a un temps mort
37:05le rapport sur le frérisme
37:08la mort d'Elias
37:09ou les violences en marche du PSG
37:10choquent à juste titre
37:12les français
37:12mais on ne doit
37:13ni légiférer à chaud
37:14ni dans l'émotion
37:15ce serait bien
37:16d'éviter la surencherche
37:18des mesures réculées
37:18qu'on trouve sur étagère
37:20à chaque actualité dramatique
37:22on doit s'attacher
37:23à identifier les causes
37:24qui conduisent à ces faits
37:26et à apporter avec sang-froid
37:27des réponses cohérentes
37:28efficaces
37:29et réalistes
37:30elle ferait une excellente
37:30première ministre
37:31vraiment
37:32elle ferait vraiment
37:34une excellente première ministre
37:35sans la femme d'état
37:36à la hauteur de la situation
37:37moi je suis pour
37:38un principe très simple
37:39quand la délinquance évolue
37:40il faut que la loi évolue
37:41il faut que les pratiques évoluent
37:42donc avant
37:43pendant
37:43après
37:44avant
37:44je suis pour le fichage
37:46des fauteurs de troubles
37:48qui soient enfermés
37:49dans un commissariat
37:50le temps
37:51des manifestations
37:52d'après match
37:52comme on l'a fait
37:53avec les hooligans anglais
37:54avec une grande efficacité
37:55pendant
37:56je suis pour que les forces
37:57de l'ordre soient autorisées
37:58à y aller
37:59beaucoup plus fort
37:59et après
38:00je suis pour la suppression
38:01en effet
38:02des peines avec sursis
38:03et pour la généralisation
38:04de mettre ces casseurs
38:05en prison
38:06mais je vous assure
38:07que s'ils font un petit tour
38:07en prison
38:08le message va passer
38:09mais il faut changer
38:10alors évidemment
38:10le conseil constitutionnel
38:12tout ce que je viens de proposer
38:13va le rejeter
38:14ça c'est vrai
38:15autre déclaration
38:16elle est désespérante
38:17alors autre déclaration
38:18de madame Borne
38:19mais qui est passée
38:20complètement inaperçue
38:21et la question
38:22que je vais vous poser
38:23c'est imaginer
38:24un homme
38:25qui dit ça
38:25d'une femme
38:26peut-être que les femmes
38:28sont davantage attachées
38:29à faire les choses
38:29dans l'ordre
38:30c'est-à-dire
38:31à travailler sur un projet
38:32plutôt que de se poser
38:33des questions d'ego
38:34en fait
38:34alors je refais la phrase
38:35elle a pas tort sur l'ego
38:36attendez
38:37je refais la phrase
38:38imaginer
38:39un candidat à la présidentielle
38:41un homme
38:41dire
38:42peut-être que les hommes
38:43sont davantage attachés
38:45à faire les choses
38:45dans l'ordre
38:46c'est-à-dire à travailler
38:47sur un projet
38:48plutôt que de se poser
38:49des questions d'ego
38:49en fait
38:50mais attendez
38:51c'est l'accusation
38:53vous avez
38:53toutes les féministes
38:54devant le plateau
38:55elle a le droit
38:58de le dire
38:59sur la question
38:59de l'ego
39:00est-ce que c'est une sortie sexiste
39:05mais moi je vois pas la différence
39:06entre un homme
39:07et une femme
39:08sur la question d'ego
39:09des femmes peuvent avoir de l'ego
39:10comme les hommes
39:11peuvent avoir de l'ego
39:12les femmes politiques
39:13ont de l'ego
39:14comme les hommes politiques
39:15sur la question
39:16d'être attaché
39:17à faire les choses
39:18dans l'ordre
39:18c'est très drôle
39:19de faire cette différence là
39:21qu'est-ce que ça veut dire
39:23c'est quoi faire les choses
39:25dans l'ordre
39:25ça veut dire
39:26que les femmes
39:27sont plus appliquées
39:28là où ces messieurs
39:29justement montrent plus
39:30leur ego
39:31et donc se montrent plus
39:33Véronique je vais vous dire
39:34vous avez peut-être raison
39:35mais imaginez l'inverse
39:37c'est-à-dire
39:38je dis
39:39du moins un homme politique
39:40qui dit
39:41les hommes ont
39:43peut-être plus de force
39:44dans une situation
39:47d'urgence
39:48là où les femmes
39:49ils ont un peu plus
39:50de courage
39:51de sang-froid
39:52imaginez
39:53imaginez
39:54qu'un homme dit ça
39:55est-ce que cet homme politique
39:57serait accusé
39:58de sexisme
39:59de misogynie
40:00oui
40:00oui sûrement
40:01ah donc
40:02c'était la question
40:03de l'opposé
40:04moi j'ai souvent remarqué
40:05qu'Eliott présente
40:06l'émission un peu en désordre
40:07c'est vrai
40:07et avec un égo
40:09avec Sonia
40:11ça n'arrive jamais
40:11avec Sonia Mabrou
40:12c'est toujours dans l'ordre
40:13et Eliott
40:13il y a toujours un petit côté
40:14fort d'éthique
40:15mais vraiment
40:15j'essaye
40:16et pourtant j'essaye
40:17vraiment d'apprendre
40:18des meilleurs
40:19non mais c'est plus fort
40:20que lui
40:20j'essaye d'apprendre
40:21des meilleurs
40:22sur la question de l'urgence
40:23c'est quand même extraordinaire
40:24parce qu'en 2023
40:25c'est exactement
40:27sur la question de l'urgence
40:28et je prends des énormes guillemets
40:29que Madame Borne
40:31et son gouvernement
40:31a poussé
40:32pour qu'on inscrive
40:34l'IVG
40:35et la protection de l'IVG
40:35dans la constitution
40:36ça c'était pas du tout
40:37légiféré sous l'urgence
40:38parce que
40:39soi-disant aux Etats-Unis
40:40l'IVG était remis en cause
40:41donc il fallait absolument
40:42la mettre dans les textes français
40:43là l'urgence par contre
40:44ça la dérangeait pas
40:45alors qu'en plus
40:45je pense que
40:46chez Isabelle Borne
40:47il y a quand même
40:47un petit côté
40:48à côté de la plaque
40:49parce que
40:49en tant que ministre
40:52de l'éducation nationale
40:53quand on voit
40:54qu'elle met des mois
40:55à identifier
40:57les causes des problèmes
40:58alors qu'on les connaît tous
40:59depuis 40 ans
41:00ça pose question
41:01effectivement
41:01bon il nous reste
41:023 minutes
41:03dans l'ordre
41:04il nous reste 3 minutes 50
41:06alors je vais tenter
41:08de faire les choses
41:08dans l'ordre
41:09mais c'est pas
41:10non
41:10alors je vais vous donner
41:11vous êtes un homme
41:12Véronique c'est à vous
41:13de choisir
41:13est-ce que vous voulez
41:14qu'on parle de la dissolution
41:16puisque demain
41:17ça sera aller un an
41:18jour pour jour
41:19de la dissolution
41:19ou est-ce que
41:21on parle d'un centre
41:22pour mineurs migrants
41:23qui fait polémique
41:24en Ile-et-Vilaine
41:25et peut-être que
41:26vous n'avez pas
41:27cette information
41:27non
41:28alors je vais choisir
41:29la deuxième
41:30la deuxième
41:31donc Ile-et-Vilaine
41:31et c'est un choix
41:32très intéressant
41:33parce que
41:33je pense que
41:34c'est beaucoup plus raccord
41:35avec les préoccupations
41:36des français
41:37que de revenir
41:38sur de la petite poloche
41:39qui a été
41:39un échec
41:42un échec complet
41:43un échec complet
41:44et en plus
41:4570% des français
41:46ne digèrent pas
41:46cette dissolution
41:47c'est pas de la petite poloche
41:47il y en a marre
41:49bon
41:49la grande poloche
41:50qui a raté
41:51une préférence étrangère
41:53scandaleuse
41:54le centre de mineurs isolés
41:55à Dolle-de-Bretagne
41:57fait réagir
41:57le Rassemblement National
41:58c'est le télégramme
41:59qui le présente
42:01ainsi
42:01qu'est-ce qui se passe
42:02en fait
42:03le département
42:03déjà il compte
42:0410 centres
42:05enfin ce sera le dixième
42:07et il y en a un
42:09qui va être installé
42:10dans la commune
42:11de Dolle-de-Bretagne
42:11et le député
42:13d'Ile-et-Vilaine
42:13du Rassemblement National
42:14est en colère
42:15pourquoi
42:15il dit
42:151 million
42:16pour l'achat du bâtiment
42:17875 000 euros
42:20par an
42:20de budget
42:21de fonctionnement
42:22pour 22 mineurs
42:23875 000 euros
42:25de budget
42:25pour 22 mineurs
42:26qui seront encadrés
42:27par 10 salariés
42:28le coût de l'opération
42:29est exorbitant
42:30ces mineurs étrangers
42:31seront donc logés
42:32nourris soignés
42:33ils auront bien sûr
42:34aussi accès
42:35à des loisirs quotidiens
42:36des visites
42:36de sites touristiques
42:37alors que beaucoup
42:38de jeunes français
42:38en sont privés
42:40devinez qui va payer
42:41non mais
42:42on pourrait qualifier
42:44ça d'exorbitant
42:45si nos finances
42:46étaient dans un état
42:46catastrophique
42:47mais comme on est
42:48dans un état florissant
42:49on peut se permettre
42:49ce genre de choses
42:50donc il ne faut pas
42:50polémiquer
42:51c'est quoi
42:52c'est pas brainwasher
42:53on ne va pas brainwasher
42:54puisqu'on a le Mozart
42:55de la finance
42:56à l'Elysée
42:57les mineurs étrangers
42:58c'est un problème
42:59quand même
42:59souvent en tout cas
43:01d'après les tests
43:02qu'on fait
43:02ils ne sont pas mineurs
43:03ils ne sont pas isolés
43:04non plus
43:05et puis on ne voit pas
43:06pourquoi
43:06qu'est-ce qu'ils font
43:07sur le territoire
43:07je ne comprends pas
43:08qu'est-ce qu'un mineur isolé
43:09fait sur le territoire français
43:11vous êtes obligé
43:11c'est la Sainte Union Européenne
43:13il faudrait changer ça
43:14c'est contre le bon sens
43:15il devrait être dans son pays
43:17je voudrais adresser
43:18un message
43:19c'est surtout qu'ils ne sont
43:20souvent pas mineurs
43:21et loin d'être isolés
43:22souvenez-vous
43:23jusqu'il y a encore
43:25quelques temps
43:25ils pouvaient refuser
43:26un test osseux
43:27et la France n'avait pas
43:28le droit de les obliger
43:30et de les contraindre
43:30et de les contraindre
43:32juste ce qui va se passer
43:33en Bretagne
43:34dans les 15 prochaines années
43:35c'est cela
43:36c'est aujourd'hui
43:37la seule région
43:39l'une des seules régions
43:40qui n'a pas été impactée
43:41pardonnez-moi
43:42de cet anglicisme
43:43mais le président
43:44me donne des idées
43:44par l'immigration massive
43:47et on l'a bien vu
43:48à Calac
43:49dans d'autres villes
43:50et dans de nombreuses villes
43:51malheureusement
43:52qui sont tenues
43:52par des mérites gauches
43:53qui n'ont pas compris encore
43:54l'impact de cette submersion
43:56migratoire
43:57donc ça va arriver
43:58de plus en plus
43:59et ce sera
44:00en Bretagne
44:00en permanence
44:01les bonnes nouvelles
44:02du dimanche
44:03tweet Rudy Mana
44:04et ce sera le mot
44:05de la fin
44:05Gaël
44:06qui était le policier
44:08qui était dans le coma
44:08a été extubé
44:10il faut rester prudent
44:12mais ça évolue
44:12positivement
44:13il y a une cagnotte
44:14pour Gaël
44:15qui a atteint déjà
44:1639 000 euros
44:19n'ayant pas mes lunettes
44:21j'ai foncé les sourcils
44:22c'est exceptionnel
44:22des centaines de donateurs
44:24je ne savais pas
44:24qu'il y avait une cagnotte
44:25pour ce policier
44:26qui a été blessé
44:27le soir de la finale
44:29et c'est une vraie bonne nouvelle
44:31et je remercie
44:32un téléspectateur
44:34et en même temps
44:35attentif sur Twitter
44:37qui m'a interpellé
44:39en disant
44:39dites-le s'il vous plaît
44:40je n'avais pas vu
44:41cette information
44:42c'est une information
44:43évidemment bonne
44:44on pense
44:45à ses proches
44:47on pense à ce policier
44:48et c'est vrai
44:50qu'évidemment
44:51quand on tape
44:51sur les policiers
44:52quand on se retrouve
44:53avec des policiers
44:53qui sont dans le coma
44:54pendant une semaine
44:55que ces phénomènes
44:57se répètent souvent
44:57difficile de comprendre
44:59si c'était des faits divers
45:00et c'est eux qui sont
45:01en première ligne
45:02évidemment
45:02et donc il faudrait demander
45:04au président de la république
45:05si on brainwatch
45:05quand on parle des policiers
45:06qui sont blessés
45:07et s'il n'y avait pas cette invasion
45:07et tous ces faits divers
45:08nos policiers seraient
45:10moins plus en sécurité
45:11merci à tous les quatre
45:12c'était un plaisir
45:13d'être avec vous
45:14vous reviendrez le dimanche soir
45:15un peu Eric ?
45:16bon écoutez
45:17j'espère qu'il n'y aura pas
45:18d'événement sportif
45:19en marge de cette émission
45:21je reçois des dizaines
45:22de messages
45:23en disant
45:24il y a un final
45:26de tennis
45:27exceptionnel
45:27exceptionnel
45:28je remercie
45:30les téléspectateurs
45:31fidèles
45:31qui sont restés
45:32malgré la finale
45:33de Roland-Garros
45:34sachez qu'on vous aime
45:36merci parce que
45:37vous nous le rendez
45:37très bien
45:38hier
45:39CNews se classait
45:41première chaîne info
45:42il y avait un écart
45:43historique
45:44entre la première
45:45chaîne d'information
45:46de France
45:46et la deuxième
45:47chaîne d'information
45:48de France
45:48pour un samedi
45:49c'était du jamais vu
45:50donc merci à vous
45:52vraiment
45:53merci à toutes les équipes
45:54qui travaillent
45:54pour vous proposer
45:55ces émissions
45:56le week-end
45:57comme en semaine
45:58dans un instant
45:59c'est en quête d'esprit
46:00voilà avec évidemment
46:01un bel événement
46:02c'est le pèlerinage
46:03de Chartres
46:0419 000
46:0519 000
46:07et bien écoutez
46:08dans un instant
46:09c'est un retour
46:10sur le pèlerinage
46:11de Chartres
46:11avec vous
46:12cher Véronique
46:13l'info se poursuit
46:13sur CNews
46:14à la semaine prochaine
46:15c'est le pèlerinage
46:16– Sous-titrage FR 2021

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