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  • il y a 7 mois

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00:00Je voudrais vous parler de ce qui s'est passé à Nice.
00:01L'ACNIL, la Commission nationale d'informatique et des libertés,
00:06exige que vous débranchiez, je l'explique à nos auditeurs et téléspectateurs,
00:09les caméras de surveillance algorithmiques mises en place devant les écoles.
00:13Je précise que depuis ces 2020, M. le maire,
00:15les écoles de la ville de Nice sont équipées de ce système
00:17qui est très sophistiqué de caméras.
00:20Le dispositif, évidemment, rassure les parents d'élèves et on peut les comprendre.
00:23Et l'ACNIL se retranche derrière la loi.
00:26C'est-à-dire que si vous ne respectez pas ce que dit l'ACNIL,
00:29vous seriez, vous, hors la loi ?
00:30Naturellement. D'ailleurs, je l'étais.
00:33Ils ont mis cinq ans à trouver le petit truc qui permette de me le notifier.
00:39Mais quand vous pensez que j'ai déployé plus de 6 000 caméras dans ma ville
00:44et plus encore, puisque si je compte celles qui sont embarquées
00:46dans les transports en commun, ça fait près de 9 000.
00:49Mais j'ai en même temps mis des caméras intelligentes
00:52avec des algorithmes où on utilise l'intelligence artificielle
00:56pour que devant les parties des écoles où il n'y a pas les barrières Vigipirate,
01:02c'est-à-dire les portes d'entrée.
01:04J'ai 144 écoles à Nice.
01:06Il y a à peu près, en moyenne, 3 à 5 entrées par école.
01:09Si un véhicule stationne plus d'une heure,
01:15pardon, 5 minutes, plus de 5 minutes,
01:18automatiquement, il y a un signal au centre de supervision urbain qui alerte.
01:215 ans pour trouver le petit truc, pour me notifier que j'étais hors la loi
01:27et qu'il fallait les débrancher immédiatement.
01:30Dans une ville où un camion malheureux et tout ce qui s'est passé
01:33sur la promenade des Anglais...
01:35Exact.
01:36Mais que pouvez-vous faire, monsieur le maire, face à cela ?
01:38Mais il faut se débarrasser de cette institution poussiéreuse.
01:43Vous vous rendez compte qu'elle s'appuie sur une loi qui s'appelle
01:47Informatique et Liberté, 1978.
01:50Mais elle existe.
01:511978, l'époque du Minitel.
01:55Aujourd'hui, vous prenez votre téléphone,
01:58vous utilisez la reconnaissance faciale,
02:00puisque monsieur Xi Jinping ou monsieur Trump vous surveillent toute la journée.
02:04Et en France, on s'interdit d'utiliser des armes
02:07où on puisse mettre simplement les fichiers des personnes dangereuses
02:12dans un logiciel dont je dispose
02:14et qui permettraient de pouvoir immédiatement détecter quelqu'un
02:19qui est sur le point de commettre
02:20ou qui est en train de commettre un délit, un crime quelque part.
02:25Eh bien, je dis que cette institution se met hors des clous
02:28des libertés individuelles.
02:30Parce que pour défendre les libertés individuelles,
02:34il faut simplement mettre 0,5 à 0,6% des personnes extrêmement dangereuses,
02:40fichées S, pédophiles, qui ont déjà un CV extrêmement nourri
02:47et qui sont une menace.
02:49Et ça protège 99% de nos corons citoyens
02:53qui sont honnêtes et qui n'ont rien à se reprocher.
02:56Et comme ils ne sont pas fichés,
02:58on respecte et on défend leur liberté.
02:59Merci.
03:00Merci.
03:01Merci.
03:02Merci.
03:03Merci.
03:04Merci.
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