Marlène Schiappa, ancienne ministre, présidente de l’ONG “Actives”, était l'invitée de BFMStory, sur BFMTV.
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00:00Quoi est-elle la cible de ce cyber-harcèlement et de cette haine ?
00:05Alors il y a d'abord quelque chose qui est inhérent, c'était moindre, parce qu'on était dans une autre époque,
00:09mais qui est inhérent à la fonction de première dame.
00:12Souvenez-vous Carla Bruni, qui avait été critiquée d'une manière extrêmement cruelle,
00:17quand elle venait d'avoir sa petite fille à l'Elysée,
00:20et même les magazines féminins étaient très méchants vis-à-vis d'elle.
00:23Pardon d'utiliser ce terme, je fais comme si je parlais avec mes enfants,
00:25mais c'est la vérité, en faisant des montages, etc.
00:28C'est une fonction qui cristallise et qui a vocation d'être un peu catalyseur.
00:32Mais Brigitte Macron ne peut pas être le bouc émissaire de tous les problèmes de l'élection
00:36et de toutes les frustrations qui existent.
00:37Est-ce qu'il y a un couple typique aussi, peut-être, aujourd'hui,
00:38qui ne correspond pas au canon habituel des cours ?
00:41Vous avez raison, mais vous savez, en France, on exalte le droit à la différence,
00:44le droit à l'indépendance, etc.
00:46Et en fait, dès qu'il y a quelqu'un qui a un schéma familial ou un schéma de couple
00:49qui sort un tout petit peu du schéma classique,
00:51évidemment, on se gosse et on tombe sur ce schéma.
00:54Est-ce qu'elle ne subit pas l'impopularité de son mari aussi ?
00:57C'est possible également, mais si c'est le cas, je pense que c'est assez déplacé.
01:02Moi, j'ai toujours pensé que les familles des élus ne devaient pas être les dommages collatéraux.