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00:00Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:06Aïe aïe aïe, coup dur pour Kylian Mbappé, qui a perdu une grosse bataille contre le Paris Saint-Germain.
00:11Ce lundi, la justice a annulé la saisie conservatoire des 55 millions d'euros sur les comptes du Paris Saint-Germain.
00:16Donc ça y est, ils les ont à disposition, donc s'ils veulent me faire un cadeau, bien entendu je suis dans les parages.
00:22Donc à priori, ça sent pas bon, ça sent pas bon.
00:27Les avocats de Kylian Mbappé ont entamé plusieurs procédures auprès de la ministre des Sports.
00:31C'est qui déjà le ministre des Sports ?
00:33Madame Barsac.
00:35Claire.
00:37Claire ?
00:39Marie.
00:41Claire c'est une comédienne.
00:43Ah voilà, c'est une comédienne.
00:45Exactement.
00:47Franchement, on savait pas qui c'était, mais il paraît qu'elle est sympa en plus.
00:52Bonjour monsieur.
00:55Installez le monsieur là-bas.
00:57Parce qu'il y a le chauffeur de bus qui est venu, qui a l'air extrêmement sympathique d'ailleurs,
01:02et apparemment il n'aime pas d'Artigol.
01:05Dieu sait que je le comprends.
01:07Merci.
01:08D'Artigol qui est très en forme.
01:09Asseyez-vous monsieur.
01:10Alors on n'a pas le droit de dire votre prénom, parce qu'il veut garder l'anonymat.
01:13En tout cas merci d'être avec nous, parce que c'est le premier témoignage.
01:17Moi je pars d'un principe, comme je l'ai dit à chaque fois,
01:20je suis toujours triste quand quelqu'un perd son travail.
01:23Ça c'est la règle.
01:24Non mais c'est vrai.
01:25On est d'accord.
01:26Comment allez-vous monsieur déjà ?
01:27Parlez bien dans le micro.
01:28Vous inquiétez pas, tout va bien se passer.
01:30On est très gentils.
01:31Vous inquiétez pas.
01:32Surtout moi, après les autres.
01:33Moi y'a un mémoire.
01:34Moi je suis plus fort.
01:35Ah oui, mais il faut mettre un casque.
01:36Parce que c'est filmé.
01:37Non, non, on le filme pas.
01:38On ne filme pas le monsieur.
01:39On ne filme pas le monsieur.
01:40Voilà, merci.
01:41Comme ça au moins il est tranquille.
01:43Comment allez-vous ?
01:44Déjà, comment ça va ?
01:45C'est un peu difficile.
01:47Vraiment quoi ?
01:49Vous imaginez ce que j'ai pu prendre en pleine figure ?
01:52Alors, on va rappeler l'affaire.
01:53On va rappeler l'affaire.
01:54Parce qu'il y a une jeune fille, une influenceuse, qu'on a reçue ici,
01:58qui a fait une vidéo où elle disait que vous l'aviez refusée du bus
02:02parce qu'elle était habillée avec des vêtements un peu trop courts.
02:06Et donc, derrière, apparemment, la RATP vous a mis à pied.
02:10Effectivement.
02:12Et donc là, vous en êtes où déjà avec la RATP ?
02:15Vous ne l'avez pas repris ?
02:16Absolument pas.
02:17Absolument pas.
02:18Donc là, j'ai eu une mise à pied de 15 jours sans solde.
02:21D'accord.
02:22Sans solde ?
02:23Voilà.
02:24Ah oui, d'accord.
02:25Donc là, vous êtes là.
02:26À la maison.
02:27Je suis convoqué le 6 juin prochain pour un entretien disciplinaire.
02:31D'accord.
02:32Très bien.
02:33Aujourd'hui, je vous sens assez triste.
02:36C'est le cas de le dire, oui.
02:39Vous avez une famille ?
02:40Vous avez des enfants ?
02:41Oui, j'ai quatre enfants.
02:42Je suis marié et père de quatre enfants.
02:43D'accord.
02:44C'est compliqué quand on est mis à pied sans solde.
02:47Forcément, on comprend.
02:48Et puis, vous ne gagnez pas ou vous ne rêlez pas sur l'or.
02:50Donc forcément, déjà, ça doit être compliqué déjà de vivre au jour le jour.
02:53Et quand en plus, il n'y a pas de solde dans la mise à pied, c'est sûr que c'est compliqué.
02:56Mais moi, c'est vrai que ces trucs-là, ça me fait toujours de la peine, en fait.
02:59Et je suis persuadé que la jeune fille...
03:01Ben oui, quoi.
03:02Ben Aïma, ben oui.
03:03Oui, oui.
03:04Non, mais j'entends le désappointement du monsieur.
03:05Mais il y a deux versions qui s'opposent.
03:06On va écouter les deux versions.
03:07Il va donner sa version, déjà.
03:08Vous, qu'est-ce qui s'est passé, en fait, pour vous ?
03:09Alors, déjà, bonjour à tous.
03:11Merci de me donner la parole.
03:13En fait, si vous voulez, moi, déjà, les faits se sont déroulés le dimanche 18.
03:18Et non le samedi 17 mai, comme il est stipulé, là.
03:22Je m'entends un peu sur les réseaux sociaux.
03:24D'accord.
03:25Il était aux alentours de 20h, fin 19h, 20h et quelques.
03:28Lorsque je quitte...
03:29Je suis sur la ligne 108.
03:30Donc, il relie Champigny-Jeannevachier à Joinville-Lepont.
03:34Donc, je quitte la station Jeannevachier en direction de Joinville.
03:38Et au deuxième arrêt, l'arrêt Rue Atrait, je me présente à l'arrêt.
03:42Je vois une jeune fille en mode selfie.
03:45D'accord.
03:46Voilà.
03:47Elle est comme ça, en mode selfie.
03:48Elle est de dos.
03:49Donc, moi, en arrivant, je la vois de dos.
03:51D'accord.
03:52Bon, je ne vais pas reparler de sa tenue.
03:55On sait comment elle était habillée.
03:56Les vidéos le montrent bien.
03:58Mais sauf que par derrière, elle avait sa culotte qui était un peu relevée.
04:07D'accord.
04:08Et du coup, voilà.
04:13Donc, la culotte était un peu relevée.
04:15Et donc, par derrière, on voyait un peu ses parties intimes.
04:20Et je vous le dis clairement, je n'invente pas.
04:22D'accord.
04:23Moi, j'étais sur place.
04:24Je sais ce que j'ai vu.
04:25Et croyez-moi, ça m'a choqué.
04:27D'accord.
04:28Ça m'a choqué.
04:29J'ai dit…
04:30Voilà.
04:31Donc, naturellement, moi, après, il se passe peut-être 5 à 10 secondes le temps
04:35que je mette le but en sécurité à l'arrêt.
04:38J'ouvre la porte et je n'ai pas…
04:41C'est vrai que le ton était un peu agressif là sur la vidéo qu'elle a mise,
04:43mais ça ne s'est pas passé comme ça au début.
04:45Naturellement, on est toujours poli, bonjour, etc.
04:47Ça s'est bien passé, déroulé au début.
04:49Je lui ai dit « Bonjour, madame.
04:50Est-ce que s'il vous plaît, vous pouvez juste baisser un peu vos vêtements ? »
04:54Moi, à bord, j'avais deux gamins ou trois gamins mineurs de 13 à 15 ans.
04:58À bord.
04:59Et je sais ce que j'ai vu.
05:00Et donc, je lui fais cette remarque pour sa sécurité et dans son intérêt,
05:04et l'intérêt de tous aussi.
05:05Il y a des gamins mineurs dans le bus.
05:07Sauf qu'elle n'a pas bien pris ma remarque.
05:10Et quand je lui ai dit « Si vous voulez monter, madame, baissez un peu vos vêtements. »
05:14Elle, elle pensait…
05:15En fait, moi, je ne faisais pas du tout allusion à ces vêtements, aux habits.
05:19Moi, je faisais allusion à ce que j'ai vu.
05:21D'accord.
05:22Dénudé.
05:23Je vous garantis, moi, c'est ce que j'ai vu.
05:26Et c'est de ça que je parlais.
05:27Sauf que quand j'ai parlé de vêtements, baisser un peu vos vêtements,
05:30elle a pris cette partie et puis elle a détourné, elle a déformé.
05:33Oui, je l'ai dit « Baissez un peu vos vêtements. »
05:36Mais moi, je faisais allusion au postérieur.
05:38D'accord.
05:39Et sauf que mes propos ont été détournés.
05:41Et comme vous le voyez bien, la séquence qui a été mise en ligne,
05:47elle est sans montage, en fait, par découpage.
05:49Ça a été découpé.
05:50Moi, je suis resté une minute, un peu plus d'une minute.
05:52Vous lui avez dit quoi exactement, en fait ?
05:54Vous lui avez dit quoi, au départ ?
05:56Non.
05:57« Bonjour, madame, veuillez baisser un peu vos vêtements. »
06:00Bien sûr, je ne vais pas lui dire « Baissez un peu l'arrière. »
06:04Il y a des gamins.
06:05Moi, je m'attendais...
06:06Enfin, je veux dire, je parle simplement, en fait.
06:08D'accord.
06:09Je ne vais pas...
06:10Si je dis « Baissez un peu vos trupas », je parle des...
06:12Excusez-moi du terme des faits.
06:13Bien sûr, bien sûr.
06:14Il y a des gamins dans le bus, quand même.
06:15Je ne peux pas.
06:16Je dis vos vêtements.
06:17Vous me paraissez totalement de bonne foi.
06:19On a eu cette jeune femme ici, en studio, qui nous a donné sa version.
06:23Très sympa, d'ailleurs.
06:24Oui, très sympa.
06:25Vous êtes très sympa.
06:26C'est ça qui me fait de la peine.
06:27Moi, c'est ça qui me fait de la peine.
06:28Aucun des deux n'est véhément dans son expression.
06:30Bien sûr.
06:31Et quand on a regardé la vidéo, elle était dans une tenue sportive, j'ai envie de dire.
06:36Oui.
06:37Sportive.
06:38Qui, pour moi, ne posait aucun problème pour pouvoir accéder à un bus.
06:41Il y a très peu de tenues qui ont peu de problèmes.
06:43C'est peut-être cette position-là qui fait qu'elle prenait un selfie et qu'elle a dû lever le bras.
06:49Qui a remonté la tenue.
06:50Qui a peut-être un peu remonté le dispositif.
06:52Oui, parce qu'effectivement, sous la jupe, il y avait...
06:54Mais après, le fait qu'elle ne prenne plus son selfie, elle était dans un comportement qui est parfaitement acceptable pour le bus.
07:05Valérie est très importante parce que Valérie rappelait que sous sa jupe, il y avait un sportif.
07:09Vous avez coupé votre micro ?
07:10On a coupé mon micro ?
07:12Non, Valérie disait quelque chose d'essentiel.
07:14Elle dit souvent des choses essentielles.
07:16Non, mais il me semble, moi, pour avoir regardé, comme tout le monde bien sûr, cette vidéo,
07:20dans la vidéo où elle montre sa tenue pour expliquer qu'elle ne comprend pas votre réaction,
07:26elle détaille sa tenue, et sa tenue était une jupe très courte, certes,
07:30mais sous laquelle il y avait, puisque c'était une tenue de sport, un petit shorty.
07:34Et donc elle, elle disait qu'effectivement, étant une tenue de sport, elle ne comprenait pas.
07:39On ne pouvait pas voir quoi que ce soit.
07:41Elle n'avait pas les fesses nuelles.
07:42En tout cas, moi, je vous ai donné la version des faits.
07:44Elle n'est ni détournée, déformée, je ne mens pas et je n'exagère pas.
07:48Je dis sexuellement ce que moi j'ai vu.
07:50Moi, je vais vous dire, cette affaire me fait de la peine.
07:53Je vous dis la vérité, cette affaire me fait de la peine.
07:55Parce que je trouve que c'est une affaire, voilà, c'est compliqué pour un monsieur qui a quatre enfants aussi,
08:01de se retrouver, voilà, c'est quand même...
08:03Puis toute la journée, la pression du travail et tout ça...
08:05Cette affaire m'embête un peu, je vous dis la vérité.
08:08Voilà, cette affaire m'embête un peu.
08:09Parce que je pense même que la jeune fille Thaïs, si on l'avait au téléphone, je suis persuadé...
08:14Oui, je pense qu'elle n'a pas du tout envie qu'on se perde son travail.
08:16Elle serait quand même embêtée.
08:18Elle serait embêtée pour la mise à pied sans solde.
08:22Donc, qu'il y ait... que votre direction puisse vous dire, bon ben là, il y a un petit problème.
08:27Mais le fait de la mise à pied sans solde, ça, c'est pas...
08:29Ben bien sûr.
08:30Et je pense aussi que d'ailleurs, c'est disproportionné.
08:33Parce que je pense que le syndicaliste éventuellement pourra dire un mot là-dessus.
08:37C'est disproportionné quand même.
08:39Est-ce que vous êtes venu accompagné d'un monsieur, c'est ça ?
08:41Oui, tout à fait, le syndicaliste qui est là.
08:43D'accord.
08:44Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
08:45Monsieur est venu accompagné d'un collègue...
08:47Syndicaliste.
08:48Qui peut très bien prendre la parole visiblement.
08:50Ben, qu'il vienne.
08:51Qu'il vienne, merci.
08:52On a l'impression qu'on le voit réagir derrière le hublot.
08:53Et monsieur, vous dites que la vidéo, elle a été tronquée, un peu montée.
08:56Oui, tout à fait, madame.
08:57Donc, vous pensez que pendant tout ce temps-là, elle, elle vous a filmé.
09:00Donc, elle a la première partie où vous lui dites, bonjour madame, tout ça.
09:03Effectivement, il y a une séquence avant la séquence qui est diffusée,
09:07et il y a une séquence avant et il y a une séquence après.
09:09Et ça, vous n'y avez pas accès, vous ?
09:10C'est tel que les images.
09:11Vous pensez qu'il n'y a que l'influenceuse.
09:12C'est tel que les images.
09:13D'autant plus qu'elle l'a dit dans la séquence d'après, celle qui est parue,
09:16que, ah, en plus je suis en direct sur TikTok.
09:18Je l'ai entendu.
09:19Je l'ai entendu, je n'invente rien.
09:21Elle l'a dit, je suis en direct sur TikTok.
09:23Alors, il y a un monsieur qui fait partie.
09:25Il va nous dire qui est ce monsieur.
09:27En tout cas, merci d'être avec nous sur Europe 1.
09:29Bonjour.
09:30C'est quoi votre prénom ?
09:31Oui, pas de souci.
09:32Je suis Bachir Kamis, je suis son représentant central.
09:34Bonjour Bachir.
09:35En tout cas, merci d'être avec nous.
09:36Bachir, je vais vous dire, nous, cette histoire nous fait de la peine.
09:38On ne va pas se raconter l'histoire.
09:39Vous le savez, si vous me connaissez un peu, moi je déteste...
09:41Ah, c'est un numéro.
09:43C'est les 0-2 qui m'appellent pour des conneries.
09:45Je vais les insulter encore.
09:46Bon, je vais vous dire, nous, on est toujours triste quand une personne perd son travail.
09:51Surtout pour un truc qui est...
09:53Voilà, c'est pas une histoire incroyable non plus.
09:56C'est pas l'affaire du siècle.
09:57Et on est un peu peiné pour le monsieur.
09:59Voilà.
10:00Donc, qu'est-ce qu'il est possible de faire aujourd'hui ?
10:02Mine de rien, on va avoir Thaïs au téléphone dans un instant.
10:05Pour que, mine de rien, qu'ils s'entendent tous les deux.
10:08Moi, j'ai envie que ça s'arrange.
10:09J'ai pas envie qu'il perde son travail.
10:11Il a quatre enfants.
10:12Franchement, voilà, c'est quand même un truc...
10:14Moi, c'est le seul truc qui m'importe.
10:16Et je suis persuadé que la jeune fille, elle va être sensible à ça.
10:20Parce que c'est pas non plus...
10:21Voilà, il n'y a pas eu de violence.
10:22Il n'y a pas eu de...
10:23Aucun contact.
10:24Non, mais c'est ça.
10:25Non, mais on le voit.
10:26Non, mais voilà.
10:27Donc, qu'est-ce qu'il est possible de faire aujourd'hui ?
10:28Déjà, merci de nous recevoir.
10:29C'est pour ça qu'il a accepté de venir.
10:30Parce que vous lui permettez de donner sa version des faits.
10:32Bon, entre-temps, il y a eu quand même de la communication.
10:35Il a présenté ses excuses parce qu'il est conscient que sa remarque,
10:38comme il l'a dit, lui, il lui a fait une remarque qui s'était un peu courte.
10:41Après, c'est un avis personnel qu'effectivement, on n'est pas censé donner.
10:44Mais vous savez, quand vous êtes un chauffeur de bus,
10:45des fois, il vous arrive des situations...
10:46Je tiens à dire quelque chose.
10:50Faire chauffeur de bus, c'est extrêmement compliqué.
10:53En plus, vous avez toute la journée des abrutis qui vous insultent,
10:56qui vous emmerdent.
10:57Il faut qu'il aille bien un peu en avance de voir ça.
10:59Et aujourd'hui, les chauffeurs de bus, ils ont un double truc maintenant.
11:02C'est qu'ils doivent faire non seulement chauffeur de bus,
11:04mais en plus, assurer la sécurité des passagers.
11:08Donc, c'est extrêmement compliqué.
11:09Vous pouvez nous dire double sécurité.
11:10Sécurité routière et sécurité par banc.
11:13Vous restez avec nous. Dans un instant, on va vous écouter.
11:15Et puis, on espère que cette histoire va s'arranger.
11:17On est sur Europe 1 tout de suite.
11:19Europe 1, 16h18.
11:21On marche sur la tête.
11:22Cyril Hanouna.
11:23Merci d'être avec nous sur Europe 1.
11:2516h34, dans 5 secondes exactement.
11:27Puisqu'on est en direct.
11:29Nous, on est en direct.
11:30On aime bien savoir.
11:31On aime bien être là.
11:32On aime bien être là, au cœur de l'événement.
11:34Bien entendu, Benayme est là.
11:35Oui.
11:36Gauthier Lebray est là.
11:37Absolument.
11:38Géraldine Maillet est ici.
11:39Et Dartigold est là-bas.
11:41Merci.
11:42Et là-bas, tout est neuf et tout est sauvage.
11:44Ah, on va reparler de cette histoire.
11:46Une jeune femme interdite de monter dans un bus.
11:48Parce qu'elle avait une jute trop courte.
11:50Alors, le chauffeur est avec nous aujourd'hui.
11:52Il nous a donné sa version des faits.
11:54Et c'est vrai que si vous nous rejoignez sur Europe 1,
11:56on a envie que cette histoire s'arrange.
11:57Parce qu'on aime beaucoup Thaïs.
11:59Et on aime beaucoup le chauffeur.
12:01Mais surtout, on n'aime pas quand des gens perdent leur travail.
12:03Surtout quand ils ont quatre enfants.
12:04Et qu'ils travaillent dur pour essayer de s'en sortir.
12:07Bien entendu.
12:09On dit souvent qu'il faut privilégier les gens qui travaillent et ceux qui veulent travailler.
12:14Et c'est vrai que moi, ça me dérange toujours qu'on mette à pied une personne qui...
12:18Ça aurait été un truc grave.
12:20Très grave.
12:21Ça aurait été une affaire de fou.
12:23Normal.
12:24Là, c'est vraiment...
12:25Je pense que c'est un quiproquo.
12:27Je pense que c'est un quiproquo.
12:28Après qu'il y a pris une ampleur importante dans les médias.
12:31Mais c'est un quiproquo.
12:32Alors, on est avec aussi...
12:34Alors, vous faites partie du...
12:36Je suis syndicaliste chez FO.
12:38Je suis un collègue avant tout.
12:39Exactement.
12:40Ça tombe aussi sur le fait que c'est mon collègue et je suis syndicaliste.
12:42Merci de la compagnie.
12:43Merci à vous de la compagnie.
12:44Merci à vous pour lui.
12:45Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on a envie que ça s'arrange.
12:47On n'a pas envie, franchement.
12:48Franchement, je trouve que ce serait sévère.
12:50Aujourd'hui, on a tellement de mal.
12:52Les Français ont tellement de mal à travailler, à s'en sortir,
12:55que quand quelqu'un travaille, franchement,
12:57moi, pour une histoire comme ça, lui enlever son poste,
12:59ça serait quand même compliqué, je trouve.
13:01Tout à fait.
13:02On vous remercie.
13:03C'est quand même l'opinion publique qui a repris l'affaire.
13:05Les réseaux sociaux, on connaît le système des réseaux sociaux.
13:07Ça s'est très emballé.
13:08La RATP, forcément, elle est aussi dans son rôle.
13:10Il y a un règlement.
13:11On lui reproche quelques faits,
13:13mais qu'on peut aussi comprendre.
13:16Il y a la vie de tous les jours
13:18qui fait que des fois, malheureusement,
13:19on doit agir d'une certaine façon.
13:21Et on n'en est pas là.
13:22Il ne lui a pas interdit.
13:23Il y a eu un montage vidéo.
13:24Sur le montage, on peut comprendre qu'il y a une interdiction.
13:26Quand on regarde l'effet réel,
13:27on se rend compte que finalement, non.
13:28Parce qu'elle-même, elle l'avoue.
13:29Elle dit que finalement,
13:30elle n'a pas voulu monter.
13:31Dans la vidéo, on ne voit pas
13:32qu'il lui repropose de monter, au final.
13:33Il y a eu un quiproquo.
13:34La RATP ne le voit pas.
13:35Elle est dans son rôle, entre guillemets.
13:37Si elle regarde que cette vidéo,
13:39maintenant, grâce à votre invitation,
13:40ça permet de remettre un peu les choses au clair.
13:42Ça va peut-être permettre de se dire
13:44qu'il y a eu un quiproquo
13:45et qu'il va peut-être prendre une petite sanction
13:47pour le petit côté féministe.
13:49Il n'avait jamais eu de sanction.
13:51Il n'y avait jamais eu de problème avec le monsieur.
13:52Il n'a pas de soucis auparavant.
13:54Il a pris d'autres jeunes femmes.
13:55Il a une ligne.
13:57Il rencontre des gens spéciaux.
14:00Vous travaillez depuis combien de temps ?
14:02C'est ma deuxième année à la RATP.
14:04Vous êtes heureux ?
14:06Vous aimez bien ?
14:08Absolument, ça se passe très bien.
14:10Je suis là pour servir.
14:11Je suis une solution.
14:12Je ne suis pas un problème dans ce métier.
14:14J'ai des retours positifs des clients.
14:16Ça se passerait bien.
14:17Deux fois, à la gare de Champigny,
14:18quand je fais des nuits à minuit,
14:19ou à partir de 23h, on arrive.
14:21Quand vous savez que le prochain bus est dans 30 minutes
14:23et que le RER arrive à la gare de Champigny,
14:25peut-être dans deux minutes,
14:27parfois, j'appelle la régulation.
14:28Je les écoute et je les attends.
14:30Bien sûr.
14:31Quand on dit que...
14:32Bien sûr.
14:33Je vois que vous êtes...
14:35Franchement, moi, ça me...
14:36C'est implacable.
14:37Je pense vraiment qu'il faut qu'on oublie cette affaire
14:40et que tout reprenne son cours,
14:43que vous repreniez votre travail rapidement
14:45parce que, franchement, ça nous fait de la peine.
14:47Oui, parce qu'il n'y a aucun motif politique, religieux, personnel.
14:51Vraiment, il n'y a rien derrière tout ça.
14:52Il y a une remarque d'un père de famille.
14:54Un petit peu féminin.
14:56On va dire sexiste pour certains, je l'entends,
14:58mais ça ne va vraiment pas plus loin.
15:00On va avoir Thaïs au téléphone, la jeune fille.
15:02Est-ce qu'on peut l'appeler ?
15:03Elle est en ligne, la Thaïs.
15:04Thaïs, bonjour Thaïs.
15:05Allô, oui, bonjour.
15:06Bonjour Thaïs, merci d'être avec nous sur Europe 1.
15:08Vous êtes où ? Vous êtes dans le sud ?
15:10Oui, c'est ça.
15:11J'étais restée dans le sud pour deux jours.
15:13Très bien, vous avez raison.
15:15Très bien.
15:16Très bien, parce qu'il y a Olivier Dartigolle qui va certainement venir vous rejoindre.
15:19Bonjour Thaïs.
15:20Thaïs, pas Thalys.
15:22Alors, ce n'est pas le Thalys.
15:23Thalys, c'est un train.
15:24Ce n'est pas un train.
15:25Ça n'a rien à voir, c'est Thaïs.
15:26Non mais sans rigoler, lui déjà, il n'en met pas une dedans.
15:29Franchement, il n'en met pas une dedans.
15:31On l'a perdu.
15:32Comment ça va, Thaïs, déjà ?
15:33Ça va super, et vous ?
15:35Très bien.
15:36Vous êtes remise de vos émotions, Thaïs ?
15:39Oui, bien sûr, bien sûr, ça va.
15:42Bon, très bien.
15:43Alors, on va avoir le témoignage de Thaïs dans un instant,
15:46parce que j'aimerais bien que cette histoire s'arrange.
15:48On est là pour arranger les choses.
15:49On n'est pas là pour mettre de l'huile sur le feu.
15:51On a déjà assez de problèmes comme ça.
15:52On ne va pas se raconter d'histoires.
15:53Il y a déjà assez de problèmes dans ce pays
15:55pour en rajouter sur des gens qui veulent travailler
15:57et qui essaient de s'en sortir.
16:00Donc, Gauthier, on va avoir Thaïs dans un instant.
16:02Qu'est-ce que vous en pensez, vous, de tout ça ?
16:03Moi, je pense que vous avez utilisé le bon terme de quiproquo.
16:06Je pense qu'il y avait beaucoup d'authenticité dans les deux témoignages
16:10et de bonne foi dans les deux témoignages.
16:12On adore les deux.
16:13Je pense qu'il y a Thaïs qui s'est vraiment senti mal
16:18par les propos que vous avez pu tenir.
16:20Et vous, j'entends ce que vous nous dites.
16:22Mais après, c'est Thaïs qui va pouvoir mieux répondre que moi
16:25aux arguments que vous venez de donner.
16:27Bien sûr.
16:28Après, on ne va pas refaire le match.
16:31J'ai dit ça et j'ai cru qu'il avait dit ça.
16:33J'ai cru que c'était ça.
16:34On ne va pas refaire le match.
16:35Là, juste, moi, je voudrais qu'on ait Thaïs dans un instant,
16:37qu'elle nous dise, je crois qu'elle a accepté les excuses de monsieur.
16:41Et j'ai envie d'avoir le sentiment de Thaïs sur la suite pour monsieur.
16:44Parce que c'est ça qui m'intéresse.
16:45Il faut un rétro-pédalage de la RATP éventuellement.
16:48Voilà, exactement.
16:49Plus d'eau, plus pas d'avance en tout cas.
16:53On va en parler dans un instant.
16:54Thaïs, vous restez avec nous.
16:55Vous êtes où dans le sud, Thaïs ?
16:56Vers Aix-en-Provence.
16:58Vous êtes où ?
16:59Aix-en-Provence, il me semble.
17:00Aix-en-Provence ?
17:01Eh bien, il y a Dartigold qui est à Ajaccio ce week-end.
17:05Oui, je suis avec Coco, je suis très bien.
17:07Ah, vous êtes avec Coco.
17:09Thaïs et Coco peuvent devenir copines, je ne comprends pas.
17:11Comme Valérie.
17:12Bien sûr.
17:13À quoi ?
17:14Valérie et Coco sont devenues copines ?
17:15C'est vrai.
17:16Oui, sauf que Valérie s'est terminée.
17:17Valérie et Dartigold.
17:18Mais ça n'a jamais commencé.
17:20Il y a eu une petite aventure.
17:22Il faudra que vous nous expliquiez un jour
17:24pourquoi vous pensez qu'un homme et une femme
17:26ne peuvent pas être amis.
17:27Sans autre dimension.
17:30Quand vous aurez mon physique, vous comprendrez.
17:38En deuxième édition de leur prix littéraire,
17:40Europe 1 et GMF vont récompenser un ouvrage
17:42qui met en valeur la solidarité,
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19:03Europe 1, 16h-18h.
19:05On marche sur la tête.
19:06Cyril Hanouna.
19:0816h41 sur Europe 1,
19:10et je suis persuadé que les gens,
19:12les personnes de la RATP, les deciders de la RATP,
19:14sont des gens intelligents.
19:16Voilà.
19:17Je pense aussi que moi, aujourd'hui,
19:19mettre quelqu'un à la porte,
19:22aujourd'hui, dans la société dans laquelle on vit,
19:25on peut pas se permettre de mettre quelqu'un
19:27comme ça à la porte.
19:28Pour un gars qui n'a jamais eu aucun problème.
19:30Pour un gars qui est trop côté surtout.
19:31Donc là, vraiment, je pense, sincèrement,
19:33je pense que ça va s'arranger.
19:34Je ne vois pas comment la RATP pourrait faire autrement.
19:36Ce sont des gens intelligents.
19:37Je ne vois pas comment ils...
19:38Voilà.
19:39Et puis je pense qu'ils n'ont pas envie de voir un monsieur...
19:41C'est peut-être pas leur intention.
19:42C'est juste qu'on se prémunit
19:43parce qu'on sait que l'opinion publique, c'est lourd.
19:44Je pense pas que ce soit leur intention.
19:45Et peut-être, voilà, on essaie d'être dans la prévention.
19:47Déjà, je trouve que la sanction est importante.
19:49Déjà, oui.
19:50Déjà, la sanction.
19:51Déjà, ils ont fait le taf.
19:52Ils ont fait une sanction.
19:53Je pense que là, pour moi, après, je...
19:55Il faut se dire quelque chose.
19:58Ça s'est enflammé sur les réseaux sociaux
20:00en dépeignant un profil qui n'est absolument pas le vôtre.
20:03Donc il y a eu aussi...
20:04Il y a eu encore beaucoup de conneries.
20:05Une instrumentalisation.
20:06Il y a eu encore beaucoup de conneries qui ont été dites.
20:07Voilà.
20:08Et forcément, il en reste toujours quelque chose.
20:10Vous savez, de la calomnie,
20:11il en reste toujours quelque chose, monsieur Dartigold.
20:13Je veux le dire.
20:14Et je suis bien placé pour le savoir.
20:16Hein ?
20:17Benaim, ça vous fait rire.
20:18Vous rigolez.
20:19Hein ?
20:20Vous rigolerez moins en fin d'année.
20:21Thaïs est avec nous.
20:22Bonjour, Thaïs.
20:23Oui, bonjour.
20:24Re-bonjour.
20:25Ça va, vous avez l'air en forme.
20:26Elle est gentille, Thaïs.
20:27Très.
20:28Franchement, Dartigold, non mais ça va.
20:29Non, mais lui, il a un coup de cœur.
20:31Sans rigoler, lui, il a eu un...
20:33Il a eu ce qu'on appelle un flashimento en italien.
20:35Non, il a eu un gros crush pour vous, Thaïs.
20:37Et je suis sûr, Thaïs, que quand on va vous dire
20:39que le monsieur nous a donné sa...
20:40Qu'est-ce qu'il a ?
20:41C'est Sybille qui interview.
20:42Non, mais c'est vrai.
20:43Vous croyez que ça s'appelle comment ?
20:45Ça ne se reproduira pas.
20:47Ça ne se reproduira pas.
20:48Ça ne s'appelle pas En Marche sur Dartigold ?
20:49C'est ce que je sache.
20:50Non, mais j'adore.
20:51Non, mais je vais vous laisser parler avec Thaïs.
20:52Ne vous inquiétez pas.
20:53Si je peux vous faire une passe D, je le ferai.
20:56Bien entendu.
20:57Thaïs, en tout cas, merci d'être avec nous une fois de plus.
20:59Vous êtes un amour.
21:00Thaïs, bon, nous, on vous adore.
21:03Vous le savez.
21:04Et c'est vrai que ce monsieur, je pense qu'il y a eu un quiproquo entre vous.
21:10Et moi, je pense sincèrement que...
21:13Je pense que même vous, vous seriez triste qu'il perde son travail à cause de ça.
21:16J'en suis persuadé.
21:17Bien sûr.
21:18Et je l'ai déjà dit en plus.
21:19Puisque là, je me prends une haine sur les réseaux sociaux.
21:21Tout le monde m'insulte.
21:22Alors que je pense que j'ai tout fait, mis à part cette vidéo qui, de base, je ne pensais pas aller prendre autant.
21:29J'ai vraiment dit que je ne voulais pas qu'il perde son travail non plus.
21:34Que je pardonnais.
21:35Que j'entendais qu'il voulait, soi-disant, me protéger, etc.
21:39Quand moi-même, j'ai dit qu'il y avait des manières de dire les choses.
21:43Mais j'entends.
21:44J'accepte les excuses.
21:45Et j'ai dit que je ne voulais pas qu'il perde son travail non plus.
21:48Après, tout le monde m'insulte.
21:49Tout le monde me fait passer pour la méchante.
21:51Non, mais c'est bien que vous le redisiez sur l'antenne d'Europe 1.
21:53Comme ça, les gens comprennent bien que, voilà, parce que ce n'est pas votre intention.
21:56Et je pense vraiment que c'est...
21:57Et nous aussi, on ne souhaite pas qu'elle soit...
21:59On ne souhaite pas cet acharnement contre elle.
22:01J'ai parlé avec elle.
22:02Je lui ai clairement dit que nous, s'il y a bien quelqu'un qui doit décider de son sort et elle de notre sort,
22:06c'est entre nous.
22:07Nous, on ne veut aucune attaque envers elle.
22:09Elle a son point de vue.
22:10Elle l'a donné.
22:11Bon, ça allait plus loin qu'elle le pensait.
22:12Ça allait plus loin qu'on ne le pensait.
22:13Maintenant, il y a Yuki Proko.
22:14Vous nous donnez la parole et on vous en remercie parce que ça permet d'éclairer les choses.
22:17Et voilà, nous, ce qu'on cherche, c'est la paix pour notre collègue.
22:20Et la paix pour Thaïs.
22:21C'est une jeune fille qui ne mérite pas cet acharnement.
22:23C'est des points de vue différents.
22:24On est dans une société actuelle qui est très compliquée.
22:26Il y a des débats sur tout et n'importe quoi.
22:28Ça part dans tous les sens.
22:29Voilà, le féministe, la religion, tout ça, tout ça.
22:31Et ça ne crée que de la division.
22:32Et nous, on ne cherche pas la division d'un service public.
22:34On prend tout le monde dans nos bus tant qu'ils respectent le règlement et qu'il n'y a pas de danger pour les autres.
22:37En plus, Thaïs, vous avez une bonne nouvelle en venant quand même témoigner ici.
22:42Ah oui ?
22:43En effet.
22:44Puisque mes équipes l'ont repérée.
22:45Ah.
22:46Je vous dirais la vérité.
22:47Et elle passera le casting pour la prochaine émission en télévision.
22:49Mais non.
22:50Eh oui, elle sera avec nous lors du pilote.
22:51Eh oui.
22:52Eh oui, les chiens.
22:53Donc ça, quand même.
22:54Monsieur, mine de rien, il est quand même…
22:57On parlera de vous plus tard.
22:59Non mais Thaïs, quand même, c'est pas mal.
23:02Franchement.
23:03Oui, c'est sûr.
23:04Mais voilà, moi, comme j'ai dit, parce que tout le monde me dit,
23:06elle a juste voulu faire son buzz.
23:08C'est faux, elle mentait.
23:09Non, moi, ce n'est pas ça.
23:10Mon but de base…
23:11Et ce n'est pas ce que dit le monsieur.
23:12Oui, on n'y croit pas non plus à cette version-là du buzz.
23:14La meilleure façon de faire un buzz, c'est de ne pas le prévoir en fait.
23:17Un buzz, ça part tout seul.
23:18Exactement.
23:19Ce que je tiens à dire devant tous les gens qui nous écoutent,
23:23c'est qu'il faut quand même se rappeler que j'ai 22 ans,
23:25je peigne dans cet univers-là des réseaux sociaux.
23:28Quand son téléphone est fini, dès qu'il passe un truc comme ça,
23:31on le sait tous.
23:33C'est ça.
23:34Vous êtes influenceuse comme Olivier d'Artigolle.
23:35Pareil.
23:36Même ses bonnets blancs, blanc bonnet, comme on dit dans le milieu.
23:40Bien entendu.
23:41Non mais voilà.
23:42Thaïs, le monsieur est là.
23:45Donc moi, j'espère vraiment que ça va s'arranger, en tout cas pour lui.
23:48Est-ce que vous espérez aussi, Thaïs ?
23:52Ah oui, moi, pardon.
23:53Je croyais que vous parliez au monsieur.
23:55Oui, bien sûr.
23:56Je veux que ça s'arrange pour lui.
23:58Je sais pas qu'il part sur le travail.
23:59Je l'ai déjà dit ici.
24:02Moi, je vais vous raconter ce qui s'est passé.
24:03Vous savez que les équipes du groupe M6 écoutaient l'émission.
24:07Ils m'ont appelé.
24:08Je vous jure que c'est vrai.
24:09C'est pas une vanne.
24:10Ils m'ont appelé.
24:11Ils m'ont dit la jeune fille, elle serait peut-être pas mal.
24:14Je vous jure que c'était incroyable.
24:16Elle s'exprime bien.
24:17Vous vous rendez compte ou pas ?
24:18C'est les équipes d'M6 qui m'ont rappelé.
24:20Comme quoi, t'inquiète.
24:21Le destin peut naître des choses.
24:23Bonne chance pour Thaïs et on espère pas de mauvaises affaires pour monsieur maintenant.
24:27Et l'amour sera bouclée.
24:28Qu'il soit avec une belle histoire.
24:29Exactement.
24:30En fait, voilà, c'est ça.
24:31Il faut qu'on renseigne avec une belle histoire.
24:32Et vous savez quoi ?
24:33Et si, à la rentrée, vous pouvez tous nous amener dans votre bus au studio,
24:36ça serait génial.
24:37Franchement, ça serait génial.
24:38On vous prend toutes les bus.
24:40Tout le monde serait content.
24:41Thaïs, je suis content.
24:42Elle est gentille.
24:43Elle peut vraiment arranger les choses à mort.
24:45Il faut qu'elle arrange les choses.
24:46Parce que franchement, c'est une histoire pourrie.
24:47On va pas se raconter d'histoires, les mecs.
24:49Là, quand on a l'histoire, on voit que c'est un qui propose.
24:51C'est parti dans tous les sens.
24:53Mais là, à un moment, c'est un monsieur qui a quatre enfants,
24:56qui travaille, qui a envie de travailler, qui a pas envie de perdre son poste.
24:59Mine de rien, il y a une responsabilité derrière.
25:01Et maintenant, il y a une responsabilité.
25:03On peut pas se permettre, aujourd'hui, dans la société dans laquelle on est,
25:08de mettre quelqu'un dehors pour un tel fait.
25:12Je pense qu'il y a tellement de choses graves qui sont faites
25:14et qui se produisent un peu partout dans notre pays.
25:17Aujourd'hui, ceux qui travaillent, il faut les préserver.
25:21Et ceux qui ont envie de travailler et qui se battent pour leur travail,
25:23il faut les préserver.
25:24Et ceux qui sont motivés pour travailler, pour faire avancer notre société.
25:29C'est ce que j'ai dit.
25:31Moi, j'ai toujours dit ça.
25:32C'est ce que j'ai dit dans toutes mes émissions à chaque fois.
25:34Vous le savez.
25:35Pour moi, je déteste les gens qui parlent de racisme, de trucs.
25:41Ça, je ne supporte pas.
25:42Pour moi, il y a juste des gens qui sont avec la France
25:45et qui sont contre la France.
25:46C'est tout.
25:47Voilà.
25:48Et on le voit.
25:49Et c'est vrai.
25:50Et on ne va pas se raconter l'histoire.
25:51Mais c'est vrai.
25:52Il y a des mecs, comme on le disait encore hier,
25:54il y a plein de mecs qui font des boulots dans des restaurants,
25:57qui gagnent des salaires miséreux et qui travaillent comme des chiens.
26:02Et on est bien content de les avoir.
26:03D'Artigol, c'est ce qu'on disait encore hier.
26:05Voilà.
26:06Donc aujourd'hui, il y a ceux qui roulent avec la France
26:09et ceux qui ne roulent pas.
26:10Ceux qui roulent contre nous.
26:11Mais surtout, c'est réglé entre Thaïs et monsieur.
26:13Passons à autre chose.
26:15Thaïs, merci.
26:17Ça m'a fait plaisir de vous avoir.
26:18Moi aussi.
26:19A bientôt.
26:20Thaïs, je peux vous demander un petit service ?
26:22Je vous laisse en salon privé avec Olivier d'Artigol une minute.
26:26Non, non.
26:27Juste vous discutez.
26:28Vous discutez.
26:29Vous discutez, on n'est pas là.
26:30Faites comme si on n'était pas là.
26:31Allez-y, c'est parti.
26:32Faites comme si on n'était pas là.
26:33Pour le temps, je reviendrai sur le plateau.
26:35Oui.
26:36Non, mais parlez maintenant.
26:38Et vous faites quoi cet été, Thaïs ?
26:40Qu'est-ce que je fais cet été ?
26:42Je ne sais pas.
26:43Je n'ai pas forcément prévu quoi que ce soit.
26:46Rester dans le sud, je pense.
26:48Saint-Tropez ?
26:50Saint-Tropez, Cannes, Marseille.
26:53Voilà.
26:54Très bien.
26:55Mais vous êtes en Corse, vous, non ?
26:56Moi, je suis en Corse.
26:57Alors, vous allez prendre un bateau pour aller la voir ?
26:59Mais non.
27:00Moi, je reste avec Corine en Corse.
27:01Enfin.
27:02S'il vous plaît.
27:03Tartigol, s'il vous plaît, calmez-vous, s'il vous plaît.
27:05J'ai peur que cette affaire vous retombe dessus, Tartigol.
27:08Vous savez, Cyril ?
27:09Oui.
27:10Le plus difficile, c'est pas de tromper, c'est d'être fidèle.
27:16Non, mais c'est de moi, c'est de moi.
27:18C'est Cyril Hanouna, le 25 mai 2027.
27:21Qu'est-ce que j'ai dit le 25 mai ?
27:22J'ai dit, il est bien plus facile de tromper que d'être fidèle.
27:26C'est ce que j'ai dit.
27:29Thaïs, si vous ne comprenez pas ce qu'on dit, ne réagissez pas.
27:32Merci, je vous demande comme un service.
27:34Merci, Thaïs.
27:37Thaïs, je vous fais des bisous.
27:39On vous embrasse, Thaïs.
27:42Salut, Thaïs.
27:43Franchement, j'espère que ça va s'arranger, cette affaire.
27:46On va suivre.
27:47Non, mais les mecs, il n'y a plus d'affaires.
27:49Il faut que la direction de la RATP...
27:51Mais la direction de la RATP, c'est...
27:53Les mecs, la direction de la RATP sont intelligents.
27:57Sur les réseaux sociaux, quoi.
27:59Malheureusement, qu'elle soit obligée de réagir en fonction...
28:02En fonction de la bonne foi des deux côtés.
28:04La bonne foi des deux côtés.
28:06En tout cas, je veux que vous nous teniez au courant de cette affaire.
28:09On n'hésitera pas.
28:10Le 6 juin, c'est ça ?
28:11Le 6 juin, tout à fait, oui.
28:13Après, la réponse ne sera pas dans l'immédiat.
28:15Il y a 48 heures à un mois pour la réponse.
28:1648 heures ?
28:17Oui, il faut un minimum de 48 heures jusqu'à un mois pour une réponse.
28:20Mais bon, ils sont...
28:21Mais d'ici là, il ne peut pas y avoir des indiscrétions ?
28:23Vous ne pouvez pas prendre la température ?
28:25Moi, j'ai mon devoir de réserve.
28:26Je ne serai pas assuré.
28:27Je reste dans les règles.
28:28Il ne faut pas se mettre en faute.
28:31Je pense qu'ils prendront la décision.
28:32La décision est peut-être même déjà prise.
28:33Au-delà de nous, on est un peu dans la spéculation.
28:36On a eu peur pour lui.
28:37On a eu peur que l'opinion publique,
28:39que le débat qui était un peu enflammé,
28:41prenne le dessus.
28:42Là, ça s'est apaisé.
28:43Même la RAT a entendu tout ça.
28:45Je pense qu'elle a peut-être déjà fait.
28:47Elle va se dire qu'effectivement,
28:49il y a les deux versions.
28:50Les deux versions se sont recoupées.
28:51On part sur un constat d'accord,
28:53comme il nous aime bien dire.
28:54C'est ça.
28:55On vous souhaite en tout cas
28:57de reprendre vite votre poste.
28:58Que cette histoire soit oubliée.
29:00Vous embrassez vos quatre enfants de ma part.
29:02Entendu.
29:03Ils ont quel âge ?
29:04C'est de 22 à 2 ans.
29:08L'aîné, 22 ans.
29:10Le dernier aura 2 ans le 14 juillet.
29:13On peut peut-être faire un truc à l'Élysée.
29:16À la gare de Spartique.
29:18C'est vrai, de 22 ans.
29:20D'accord.
29:21Très bien.
29:22En plus, un petit enfant de 2 ans.
29:24En tout cas, on espère que tout va s'arranger pour vous.
29:27On vous fait de gros bisous.
29:29On espère que vous allez reprendre votre poste.
29:31Merci monsieur.
29:32Je vous en prie, merci pour lui.
29:33Et pour les autres collègues aussi.
29:34C'est un métier qui est très difficile.
29:35Ça nous a permis de montrer qu'il y a des situations
29:37qui sont parfois complexes.
29:38Qui perdent le contrôle.
29:39On dit que c'est un chauffeur derrière le volant.
29:41Mais il y a quand même un être humain derrière le volant.
29:43Et c'est vrai que même si on a des règles,
29:44qu'on doit respecter bien évidemment.
29:45Mais comme je vous dis,
29:46des fois il y a des situations
29:47où on est un peu pris entre le marteau et l'enclume.
29:48On intervient pour défendre,
29:49pour ne pas défendre.
29:50On ne fait pas.
29:51Dans tous les métiers.
29:52Dans tous les métiers.
29:53C'est le métier avec le public.
29:54C'est compliqué.
29:55Dans tous les métiers,
29:56à un moment tu es sur le terrain,
29:57à un moment tu ne sais pas comment agir.
29:58Tu es déjà radicalé,
29:59on est un peu fatigué.
30:00Des fois il y a des journées
30:01qui sont un peu moins faciles que d'autres.
30:02Voilà.
30:03En tout cas merci pour la parole.
30:04Et puis ils ont beaucoup de...
30:05Déjà je vais vous dire,
30:06moi j'ai un stress moi.
30:07Moi déjà,
30:08dans ma voiture,
30:09je stresse.
30:10Mais quand je les vois dans les bus
30:11faire des tournées,
30:12tu te rends compte
30:13toute la journée,
30:14le stress que tu as.
30:15C'est un truc de fond.
30:17Très difficile.
30:18Avec les incivilités qui explosent et tout.
30:20Au-delà de ça,
30:21tu te rends compte de la pression que tu as.
30:22Tu transportes des gens
30:23quand tu as une vraie responsabilité.
30:24C'est un métier difficile,
30:25il ne faut pas...
30:26Moi je ne le fais pas.
30:27Je ne suis pas chauffeur de bus.
30:28J'ai toujours dit à mon collègue,
30:29je ne sais pas comment vous faites,
30:30je n'ai pas ce...
30:31J'ai du courage ailleurs,
30:32mais là-dessus,
30:33les vélos qui passent,
30:34les enfants,
30:35les gens dans le bus,
30:36vous avez des personnes âgées
30:37qui vous freinent un peu fort des fois.
30:38Vous avez pas envie de ça,
30:39mais vous êtes responsable.
30:40Les vélos,
30:42c'est pas...
30:43Après, il y a d'autres métiers difficiles,
30:44bien entendu.
30:45On n'est pas en train de minimiser
30:46les autres métiers, mais...
30:47L'articole,
30:48quand il était au conseil municipal de Pau,
30:49je peux vous dire...
30:50Ça n'a pas toujours été simple.
30:51Ça n'a pas toujours été simple,
30:52mais je peux vous dire
30:53que ça ruait dans les brancards.
30:54Et ça nous permet d'éclairer
30:55le rôle des syndicalistes.
30:58C'est souvent décrié,
30:59mais là,
31:00c'est l'accompagnement d'un salarié,
31:01c'est un moment difficile,
31:02c'est de l'humain,
31:03c'est de la...
31:04C'est important de le dire.
31:05Et ça aussi,
31:06vous avez vu que moi,
31:11ils sont toujours plus présents
31:12sur le plateau.
31:13Et en fait,
31:14moi, j'en ai marre.
31:15Dans ce pays,
31:16ils veulent tout casser.
31:17Tout ce qui a marché avant,
31:18ils veulent le casser.
31:19Et ils cassent tout à chaque fois
31:20et à chaque fois, ça ne marche pas.
31:21En fait,
31:22ils font n'importe quoi.
31:23Et aujourd'hui,
31:24ils n'arrêtent pas de nous dire
31:25que les syndicats,
31:26ça ne sert à rien.
31:27Les syndicats,
31:28il ne faut pas les écouter.
31:29Les syndicats,
31:30c'est des mecs
31:31qui sont trop politisés,
31:32qui ne servent à rien.
31:33Qui bloquent tout,
31:34qui bloquent le pays.
31:35Exactement,
31:36qui bloquent tout,
31:37mais regardez.
31:38Aujourd'hui,
31:40ça devrait être la norme.
31:41Mais malheureusement...
31:42Mais comme vous avez dit tout à l'heure,
31:44il y a des débordements partout.
31:46On ne retient que des débordements.
31:48Je vous le dis,
31:49il y a des cons partout.
31:50C'est un être humain
31:51et chaque être humain
31:52agit en fonction de ses principes.
31:53C'est ce que moi,
31:54j'ai toujours dit.
31:55Vous savez,
31:56mes émissions sont ouvertes
31:57à tout le monde,
31:58sauf aux cons.
31:59Merci.
32:00On peut être en désaccord,
32:01mais on peut être intelligent
32:02et discuter.
32:03On peut être en désaccord avec les gens,
32:04mais le débat,
32:05on ne le refuse jamais
32:06tant qu'on a des personnes intelligentes
32:07face à nous.
32:08Je suis d'accord avec tout le monde.
32:09Là, vous avez montré Valérie Benayel.
32:10Ce n'est pas le cas.
32:11Mais c'était un contre-exemple.
32:12On va tout de suite faire un repas.
32:13Merci.