[#Journal] Le 19H30 du 27 Mai 2025
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00:00Mesdames et Messieurs, bonsoir, ravi de vous retrouver sur GMT TV pour votre édition d'information du soir.
00:21Dans l'actualité de ce 27 mai 2025, Henri-Claude Hima, ministre d'État en charge de l'économie, des finances, de la dette et des participations, s'est exprimé sur TV5 Monde Afrique.
00:33Occasion pour le membre du gouvernement de tracer les contours d'un nouveau cap économique post-fonds monétaire international, vous le verrez.
00:40En ouverture dans un communiqué publié ce 27 mai 2025, l'opérateur aérien Afrijet Fly Gabon a tiré la sonnette d'alarme et dénonce la hausse spectaculaire des taxes aéroportuaires
00:54qui étrangle le secteur et pénalise les voyageurs appelant à une révision immédiate des prélèvements appliqués au billet Blandine-José.
01:02Face à la hausse spectaculaire des taxes aéroportuaires, la compagnie nationale Afrijet Fly Gabon tire la sonnette d'alarme.
01:10Dans un communiqué publié ce 27 mai 2025, l'opérateur aérien dénonce une fiscalité excessive qui étrangle le secteur et pénalise les voyageurs
01:18appelant à une révision immédiate des prélèvements appliqués au billet.
01:22Alors que la haute saison touristique se profile, la décision unilatérale des autorités d'augmenter de 133%,
01:28la taxe de sûreté WZ fait l'effet d'un coup près pour les compagnies aériennes opérant au Gabon.
01:33Annoncée le 30 avril dernier sans concertation ni étude d'impact,
01:37cette mesure, censée entrer en vigueur dès le 1er juin 2025,
01:41alourdit considérablement la structure tarifaire des billets d'avion déjà plombée par une fiscalité composite et peu lisible.
01:48Pour Afrijet Fly Gabon, cette nouvelle surtaxation des passagers n'est ni justifiée ni soutenable.
01:53Elle vient s'ajouter à un arsenal fiscal déjà dense.
01:56La taxe N7, instaurée en 2024 au profit de l'Agence nationale de l'aviation civile,
02:01la taxe R4 dédiée aux infrastructures aéroportuaires
02:04ou encore des redevances diverses dont l'impact réel sur la qualité des services offerts reste difficilement mesurable.
02:11Une fois de plus, les compagnies aériennes sont mises devant le fait accompli
02:14et transformées en perceptrices d'impôts, déplore l'opérateur,
02:17qui estime que cette politique fiscale porte gravement atteinte à l'image
02:20et à la compétitivité du secteur aérien gabonais.
02:23En guise de protestation et dans un souci de protection des consommateurs,
02:26Afrijet Fly Gabon annonce la suspension temporaire de la répercussion de la taxe WZ,
02:32prévue initialement pour le 1er juin jusqu'au 1er octobre 2025.
02:36Cette mesure bien que coûteuse pour l'entreprise traduit une volonté de défendre le pouvoir d'achat
02:40et d'exiger un débat structuré sur la gouvernance du secteur aérien.
02:44À l'heure où le transport aérien est perçu comme un levier de désenclavement et d'intégration nationale,
02:48le signal envoyé par Afrijet est clair.
02:51Il est urgent de réconcilier fiscalité et accessibilité, performance économique et justice sociale.
02:57Lors d'une interview sur la chaîne de télévision internationale TV5MONDE Afrique,
03:06ce 26 mai 2025, Henri-Claude Oima a affirmé sa volonté de bâtir un modèle de développement
03:13par les Gabonais et pour les Gabonais.
03:15L'économie de cette actualité dans ce reportage.
03:18Dans une interview accordée à TV5MONDE, Henri-Claude Oima, ministre d'État en charge de l'économie,
03:25a confirmé son départ prochain de la tête de BGFI Banque
03:28et précisé les contours d'un nouveau programme économique gabonais
03:32conçu localement et destiné à rompre avec les logiques imposées jusque-là par le FMI.
03:39Le Gabon tourne résolument une page de son histoire économique.
03:43Dans une sortie remarquée sur TV5MONDE Afrique, Henri-Claude Oima, ministre d'État en charge de l'économie,
03:51des finances, de la dette et des participations, a affirmé sa volonté de bâtir un modèle de développement
03:58par les Gabonais et pour les Gabonais, marquant une inflexion stratégique majeure
04:03vis-à-vis des pratiques passées avec le FMI.
04:07Interrogé sur le risque de voir le FMI imposer une nouvelle cure d'austérité au pays,
04:14Henri-Claude Oima a répondu avec fermeté.
04:18Le Gabon a connu 17 programmes avec le FMI.
04:21Ces programmes n'ont pas créé la croissance ni le développement souhaité par les Gabonais,
04:26a-t-il rappelé, citant Albert Einstein,
04:29« La faute de l'homme, c'est de faire toujours les mêmes choses et d'attendre des résultats différents. »
04:36Il propose désormais un changement radical de paradigme.
04:40Le programme que nous allons mettre en place sera conçu et élaboré par les Gabonais eux-mêmes
04:45et seulement après nous demanderons l'appui du FMI.
04:49Pour Henri-Claude Oima, il est urgent de capitaliser sur les nombreuses richesses inexploitées du pays.
04:55Le Gabon a beaucoup de niches, beaucoup de choses que nous devons faire entre nous-mêmes
05:00avant de solliciter l'extérieur, a-t-il insisté.
05:04« Loin des recettes imposées, ce qu'à poste FMI vise à réaffirmer la souveraineté économique du pays.
05:11Nous voulons écrire une nouvelle page, une nouvelle manière de concevoir notre économie,
05:17a déclaré Henri-Claude Oima qui incarne désormais une volonté affichée de rupture
05:22avec les logiques d'ajustement structurel. »
05:27Annoncée comme une avancée vers la transparence, l'audition du directeur général du FMI
05:36Pignon public se pose après l'audition de son directeur général, Serge Brice Ngonjou, Iris Obanga.
05:43Annoncée comme une avancée vers la transparence, l'audition du directeur général du FMI
05:49d'investissement stratégique, Serge Brice Ngonjou et de plusieurs responsables d'entités affiliées
05:56a eu lieu le 15 mai 2025 devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale de la transition.
06:02Si l'exercice est salué comme inédit, il soulève surtout une question centrale.
06:07Cette démarche est-elle le début d'un vrai contrôle parlementaire
06:10ou un simple habillage communicationnel d'un système encore largement opaque ?
06:17Au menu de cette audition, très attendu, renforcement du parc informatique,
06:22achat de cinq véhicules, travaux du nouveau siège, forum économique à l'étranger
06:27et surtout, en guise de bilan 2023, aucune donnée consolidée sur les résultats financiers,
06:34les flux d'investissement ou les bénéficiaires réels des garanties publiques.
06:38Une première louable, mais très loin d'un changement de culture.
06:44Certes, comme l'a rappelé Pacom Ruffin Ondzouga, président de la Commission des finances,
06:49aucun contrôle de ce type n'avait été mené depuis plus d'une décennie.
06:54Une lacune gravissime dans un pays où les entités financières d'État
06:58sont souvent à l'origine de dérives budgétaires, d'endettements structurels
07:03et de manques de performance.
07:05Mais une audition ne suffit pas.
07:07Ce qui manque cruellement, c'est un système d'obligation de résultats.
07:12Rapport public, audit indépendant, suivi des engagements, sanctions en cas de mauvaise gestion.
07:18Or, à ce jour, le FGIS ne publie toujours pas son rapport annuel au Parlement comme l'exige.
07:24Pourtant, la loi sur le fonds souverain.
07:28L'effet vitrine ne remplacera jamais la redevabilité.
07:31La présence des DG face aux députés de la transition est certes un signal politique,
07:37mais elle ressemble davantage à une opération de relations publiques qu'à un véritable tournant de gouvernance.
07:44Le peuple gabonais n'a pas besoin de chiffres sortis d'un chapeau ou de photos prises à des forums à l'étranger.
07:51Il a besoin de preuves de rigueur et de résultats.
07:53Dans un pays en pleine refondation institutionnelle, où la transparence est la condition sine canone d'un nouvel ordre démocratique,
08:03les audits ne doivent plus être exceptionnels.
08:06Ils doivent devenir la règle.
08:08Et pour cela, il ne faut plus que des auditions.
08:11Il faut des lois exécutées, des données accessibles et des responsables comptables.
08:17Une chose est sûre, ce 15 mai, le FGIS s'est présenté devant les représentants du peuple.
08:23Reste à savoir si ce moment marquera le début d'un changement profond
08:28ou si ce n'était qu'une manœuvre de façade de plus.
08:31Le verdict viendra avec les actes et les chiffres.
08:35Que prévoit la loi sur les ONG portée le 16 mai dernier à l'Assemblée nationale de transition par le député?
08:43Geoffroy Foulali-Beka votait à l'unanimité par 69 voix pour, sans aucune opposition ni abstention,
08:50les précisions avec Karl Makemba.
08:53Le 16 mai dernier, l'Assemblée nationale de transition a adopté une proposition de loi
08:59sur la création, l'organisation et le fonctionnement des organisations non gouvernementales en République gabonaise.
09:05Porté par le député Geoffroy Foulali-Beka, quatrième vice-président de l'institution,
09:10ce texte a été voté à l'unanimité par 69 voix pour, sans opposition ni abstention.
09:16Il fait partie d'un ensemble de dix textes adoptés lors de cette plénière,
09:21dont celui sur la programmation militaire 2025-2029.
09:25Cette nouvelle législation vise à instaurer un cadre juridique spécifique pour les ONG,
09:31jusqu'ici régi par la loi 3562 relatif aux associations datant de 1962.
09:37Jusqu'à présent, ONG, fondations et associations étaient soumises à un même texte, sans distinction,
09:44ce qui nuisait à la reconnaissance des spécificités des ONG,
09:48notamment sur leur champ d'action et leur objectif.
09:52En présentant le texte devant la commission des lois,
09:54Geoffroy Foumoula-Libeka a rappelé qu'une association est par définition liée à une localité,
10:00alors qu'une ONG peut agir à l'échelle nationale ou internationale.
10:04Il a précisé qu'une organisation ne pourra désormais prétendre au statut d'ONG
10:09qu'après trois années d'existence en tant qu'association déclarée.
10:14La nouvelle loi entend professionnaliser les ONG et soutenir leur développement.
10:19Elle vise à raccourcir les délais de création,
10:22favoriser les synergies entre structures et faciliter l'accès au financement public.
10:27L'un des apports majeurs est la possibilité pour les ONG d'être reconnus d'utilité publique,
10:32ouvrant ainsi la voie à un soutien étatique accru.
10:36En clarifiant leur statut, le texte veut renforcer leur crédibilité auprès des bailleurs,
10:41des autorités et des bénéficiaires.
10:43Cette proposition marque une avancée pour une société civile plus structurée,
10:48en attente de l'examen par le Sénat avant sa promulgation.
10:51En société, entre bagarre, alarme blanche, vidéo choquante, établissement fermé par crainte d'incident,
11:00la mise d'éducation nationale camélien, tout homme le clair, serait-elle dépassée par les événements ?
11:05José Biloguay nous en dit plus.
11:10Bagarre, alarme blanche, vidéo choquante, établissement fermé par crainte d'incident.
11:15Semaine après semaine, l'école gabonaise sombre un peu plus dans la violence.
11:19Face à cette dérive devenue presque ordinaire,
11:21la ministre d'Etat en charge de l'éducation nationale,
11:24Camélien Tuntoum Leclerc, semble dépassée, absente, silencieuse.
11:28Une impuissance ministérielle devenue intolérable.
11:32L'éducation de la rue a pris le dessus sur l'éducation familiale,
11:35a déploré le proviseur Patrick Nzogui du lycée André-Gustave-Anguillet d'Augungou à Ovendo,
11:41dans une vidéo virale.
11:43Si quelqu'un a pris cette option de la rue, je vous assure, n'a pas sa place ici.
11:49Une déclaration symptomatique de l'état de tension qui règne dans les établissements scolaires du pays.
11:54Ces derniers jours encore, des affrontements violents ont éclaté dans plusieurs lycées,
11:59impliquant parfois des jeunes extérieurs aux établissements venus régler des comptes ou créer la panique.
12:04Armes blanches, règlements de comptes, humiliation filmée,
12:07le système éducatif se transforme en théâtre de violence,
12:10tandis que l'autorité de l'État s'efface dans les cours de récréation.
12:15Andzengayong, le collège Jean-Hillière, Obama et Yegay a même anticipé la fin des cours au 23 mai,
12:20une semaine avant la date officielle par crainte d'incident.
12:23En marge d'une fête scolaire.
12:26D'autres établissements auraient pris des mesures similaires,
12:28un aveu d'échec collectif, mais surtout un constat d'abondance de la part du ministère.
12:34Depuis sa prise de fonction dans le premier gouvernement de la transition,
12:37Camille Lentoum-le-Glac n'a proposé aucune stratégie claire,
12:40ni mesures concrètes pour restaurer la sécurité et la discipline dans les écoles.
12:44Silence radio sur les dispositifs de surveillance.
12:47Aucune réponse ferme sur les violences répétées.
12:49Aucun plan d'urgence annoncé pour sécuriser la fin d'année scolaire.
12:53Pendant ce temps, les chefs d'établissement improvisent des plans de gestion de crise,
12:57livrés à eux-mêmes face à un phénomène qu'ils ne maîtrisent plus.
13:00La peur s'est installée dans les établissements,
13:02au point que certains enseignants refusent d'assurer leur cours en fin de trimestre,
13:06redoutant les violences.
13:07Que reste-t-il du rôle protecteur de l'école ?
13:11A l'heure où le pays traverse une transition censée restaurer les fondements de la République,
13:15l'État abandonne ses élèves à la loi de la jungle.
13:18Les jeunes, livrés à eux-mêmes, rejouent sur le bitume des scènes de chaos,
13:22pendant que les responsables politiques fuient les responsabilités.
13:25Il ne suffit pas de dénoncer l'incivisme, il faut agir.
13:29Mettre en place des brigades de médiation, sécuriser des établissements,
13:32vont impliquer les parents et sanctionner les failles administratives.
13:36Le ministère de l'Éducation nationale doit cesser de gérer le désordre par le silence.
13:41Si la ministre Caméliane Tumtum-Leclerc n'est pas capable d'assurer l'ordre
13:44dans les établissements scolaires, alors qu'elle doit l'assumer,
13:47car une République qui n'assure pas la sécurité de ses élèves abdique sa mission première.
13:53Et le danger est clair.
13:54Si rien n'est fait, la fin d'année scolaire risque d'être marquée
13:57non par les examens, mais par les drames.
14:00Le temps des discours est terminé.
14:02L'heure est venue pour le gouvernement de faire preuve de courage.
14:05Sinon, ce sont les élèves, les enseignants et les familles
14:08qui continueront de payer l'addition d'un état absent.
14:13Mais non ! L'agression ne vient plus de l'extérieur.
14:17L'agression, c'est à l'intérieur.
14:20C'est vous, vous-même.
14:23Vous êtes vos propres agresseurs.
14:25Et à ce niveau-là, nous pensons, à un moment donné,
14:29que l'éducation de la rue a pris le dessus sur l'éducation familiale.
14:34Le chiffre du jour est 23 000 francs s'effacent le montant de la redevance de sûreté aérienne
14:40payée par les passagers à compter du 1er juin 2025 sur les vols internationaux,
14:45soit une augmentation de 130%.
14:47La source est le ministère des Transports et de la Marine Marchande.
14:51Et le verbatim, au fil du temps, le pays déjà a traversé les générations.
14:56Aujourd'hui, une nouvelle génération se prépare à garantir la pérennité politique de ce parti historique
15:02pour qu'il continue à jouer un rôle majeur dans l'avenir de notre nation.
15:07Ensemble, nous construisons l'avenir.
15:09Cap sur la modernisation, cap sur l'unité, cap sur l'action politique renouvelée.
15:15Julien Ancorbe-Calais, président de la commission ad hoc chargée de la révision des textes juridiques du PDG,
15:21est l'auteur de ce verbatim et la source est Facebook.
15:23C'est la fin de ce 19h30.
15:27Merci pour votre attention.
15:28N'oubliez pas les gestes simples.
15:29Likez, commentez, partagez.
15:31Bonne soirée.
15:32A vous, à demain.
15:32Au revoir.
15:38Retrouvez JMT TV sur vos différents réseaux sociaux.