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[#Journal] Le 19H30 du 25 Mai 2025

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00:00Dimanche 25 mai 2025, c'est un plaisir de vous retrouver sur JMT TV pour votre édition d'information de 19h30.
00:22Nous parlerons de sécurité routière dans ce journal, avec seulement trois radars sur toute l'étendue du territoire.
00:29Difficile pour les agents de la Direction Générale de la Sécurité Routière d'avoir l'œil sur les chauffards.
00:35Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Bonsoir.
00:39Politique en ouverture face aux nombreuses démissions qui se succèdent au sein du Parti démocratique gabonais, son président Blaise Lwembe les compare à des feuilles mortes. Commentaire.
00:48En tournée politique à Mouila, chef lieu de Langounier, Blaise Lwembe, président du Parti démocratique gabonais, a tenu des propos pour le moins tranchants à l'égard des militants démissionnaires.
01:00Face à une série de départs qui fragilisent encore un peu plus la formation autrefois dominante, l'ancien ministre a préféré la ligne dure, minimiser les départs et insulter les partants.
01:10Ceux qui démissionnent ne sont pas les véritables militants du parti, ce sont ceux qui sont venus par là-haut qui quittent, mais ils n'ont qu'à partir qui les retient.
01:18À lâcher Blaise Lwembe devant ses partisans réunit un Mouila, dans le cadre de la relance de l'activité politique du Parti démocratique sur le terrain.
01:26Avant d'enfoncer le clou, il faut retenir qu'à chaque fois qu'il y a du vent, il tombe toujours des feuilles mortes.
01:33Ces propos comparant des missionnaires du parti à de simples feuilles mortes n'ont pas manqué de faire réagir au sein de l'opinion.
01:38Car derrière la métaphore champêtre, c'est une violente désacralisation des militants dissidents que Blaise Lwembe assume, révélant une stratégie du mépris plutôt que l'analyse politique.
01:50Pourtant, les départs s'accumulent depuis la chute du régime bongo le 30 août 2023.
01:54Le PDG connaît une lente mais constante décomposition.
01:57Plusieurs figures de l'ancien système ont pris leur distance, quand d'autres préfèrent reconstruire ailleurs ou disparaître dans le silence.
02:05En les qualifiant de traite d'arriviste ou de poids mort, Blaise Lwembe tente de resserrer les rangs autour d'un noyau dur.
02:11Mais à quel prix ?
02:12Dans une ère de transition où les partis politiques redéfinissent leurs projets, leurs bases et leur légitimité, le PDG semble prisonnier de ses réflexes autoritaires.
02:21Au lieu de s'interroger sur les causes profondes des départs, absence de vision, fatigue militante, rejet populaire, son président préfère jouer la carte de l'humiliation publique.
02:30Ce type de discours n'est pas sans rappeler l'ancien logiciel politique du régime bongo, fondé sur la peur, la fidélité inconditionnelle et l'exclusion.
02:39Une méthode qui, dans le contexte actuel, risque de faire l'un fait inverse, accélérer l'hémorragie des militants et renforcer l'image d'un parti déconnecté des réalités post-transition.
02:50En affirmant que plus ils partent, plus ils libèrent la place pour les jeunes, Blaise Lwembe semble volatourner la page d'une génération.
02:56Mais dans un parti où les structures demeurent verrouillées, quels jeunes et pour quelles visions ?
03:02L'ouverture ne se proclame pas en slogan, elle s'incarne dans une rupture avec le passé.
03:07Or, rien dans la méthode ni dans le temps du président du PDG ne laisse entrevoir une véritable refondation.
03:13La transition politique offre une véritable opportunité historique aux formations de se réinventer.
03:18A l'évidence, le parti démocratique gabonais préfère se crisper plutôt que se reconstruire.
03:22Mais à force de qualifier ses ex-militants de feuilles mortes, ils risquent de se réveiller un jour en constatant que c'est tout l'arbre qui a perdu ses racines.
03:31Enfin, pas le pied.
03:34Elles sont nombreuses, ces scènes de violence, dont de nombreux établissements scolaires qui fusent sur la toile.
03:39Devant cette situation déplorable, Gudoné Minlama, ancien candidat à l'élection présidentielle de 2016,
03:45exhorte les décideurs politiques à traiter les causes de cette situation.
03:48On regarde.
03:49Ces derniers jours, l'opinion nationale se retrouve horrifiée par la déferlante de violences qui sévit au sein des établissements scolaires entre jeunes apprenants.
03:59Une situation qui suscite désormais des réactions au sein de la classe politique,
04:03à l'instar de celle de Minlama Min Togo-Diodoné, président de Ensemble pour la République,
04:09et par ailleurs ancien candidat à l'élection présidentielle de 2016,
04:13lequel a appelé le gouvernement à s'attaquer aux causes profondes de cette montée de violences.
04:17Les réseaux sociaux sont envahis par des vidéos montrant des élèves s'attaquer violemment les uns contre les autres dans des cours de récréation ou à la sortie de classe.
04:27Le phénomène, loin d'être nouveau, semble aujourd'hui atteindre un seuil critique.
04:31Pour Dieu Doné Minlama Min Togo, cette dérive exige une réaction forte, structurée et collective.
04:37« Nous n'avons jamais cessé de condamner avec force et détermination ce phénomène qui tend à se généraliser et à s'éterniser », a-t-il martelé.
04:47Il a également insisté sur le fait que les autorités doivent instaurer une tolérance zéro face à ces actes intolérables.
04:55Dieu Doné Minlama appelle à dépasser les simples sanctions pour s'attaquer aux causes profondes de cette violence.
05:00Selon ce dernier, il est urgent de repenser notre modèle éducatif et d'impliquer l'ensemble des acteurs concernés.
05:08J'invite le gouvernement, a-t-il souligné, outre la fermeté et la persuasion, à approfondir la réflexion sur les causes réelles de la violence en milieu scolaire,
05:17en y associant les autres parties prenantes, en tête desquelles les élèves eux-mêmes.
05:22Il plaît pour une approche inclusive, participative et structurée afin d'identifier les solutions durables et adaptées à la réalité du terrain.
05:31Cette prise de position souligne une urgence sociale à laquelle l'État ne peut plus se soustraire.
05:37Dans un pays où l'éducation est censée forger les citoyens de demain, l'inaction face à ces dérives constitue une grave menace pour la cohésion nationale.
05:45La violence scolaire est souvent le reflet d'un mal-être plus large, d'un déficit de dialogue et de repères.
05:52C'est pourquoi il devient indispensable de créer un climat scolaire apaisé, respectueux et sécurisant pour tous.
05:59À travers ces scènes choquantes et récurrentes, c'est tout un système éducatif qui crie à l'aide.
06:04Il ne suffit plus de condamner ou de promettre des mesures, il est temps d'agir avec responsabilité, rigueur et écoute.
06:15Après la victoire de la Guinée-Équatoriale sur le Gabon dans l'affaire de l'île Mbainil,
06:20le Parti démocratique de Guinée-Équatoriale a félicité le leadership de leur président, Obion Gema Mbazogo.
06:27Commentaire.
06:28La délibération est au vote final.
06:29Suite au verdict rendu le 19 mai 2025 par la Cour internationale de justice sur le différent territorial entre le Gabon et la Guinée-Équatoriale,
06:38le PDGE, entendez le Parti démocratique de Guinée-Équatoriale, n'a pas tardé à exprimer sa jubilation.
06:44Dans un message solennel, son secrétaire général, Faustino Ndorissono Ayant, a félicité le président fondateur du parti, Obion Gema Mbazogo,
06:52saluant une victoire gravée dans les annales historiques de la nation.
06:55Qualifiée de triomphe diplomatique majeure, la reconnaissance par la Cour internationale de justice de la souveraineté équato-guinéenne
07:01sur les îles Mbainil, Cocotier et Conga a mis un terme à un différent vieux de plus d'un demi-siècle.
07:07Selon le PDGE, le Gabon occupait illégalement l'île de Mbainil depuis les années 1970,
07:13violant les dispositions constitutionnelles de la Guinée-Équatoriale sur l'intégrité de son territoire.
07:18Ce verdict favorable bien clore une dispute qui a fait perdre des rêves et des illusions au peuple équato-guinéen
07:24pendant environ 53 ans, a écrit Faustino Ndorissono Ayant, citant l'article 3 de la loi fondamentale,
07:30qui inclut explicitement les îles en litige dans le territoire national.
07:34Le message met en exergue le rôle central du président Théodoro Biangé Mbazogo dans la gestion pacifique de ce conflit.
07:41Le leader du PDGE est présenté comme un stratège politique et diplomatique
07:45dont la patience et le respect du droit international auraient permis de résoudre cette querelle frontalière sans effusion de sang.
07:52La victoire remportée aujourd'hui constitue un témoignage tangible de la maturité politique,
07:56de la sagesse, du leadership diplomatique et de l'esprit panafricaniste du président équato-guinéen,
08:02peut-on lire dans ce document qui qualifie la décision de la Cour internationale de justice de victoire diplomatique transcendante.
08:09Cette victoire juridique de la Guinée équatoriale ravive les crispations côté gabonais
08:12où l'opinion publique digère difficilement la perte symbolique d'un balier et des îlots aux alentours.
08:19Un nouveau chapitre s'ouvre dans les relations entre les deux voisins,
08:21appelés à négocier désormais une frontière maritime, toujours en suspens.
08:25Parlons sécurité routière, nous vous le disions en titre,
08:30la direction générale de la sécurité routière ne dispose que de trois radars sur toute l'étendue du territoire national.
08:35Un manque qui rend complexe les interventions sur le terrain
08:38et qui met en porte-à-faux le ministre de tutelle qui promet la fermeté face aux délinquants de la route.
08:44Karl McImban nous en dit plus.
08:45Comment régler l'épineuse question de la délinquance au volant ?
08:49Devant la multiplication des accidents de la circulation ces dernières semaines,
08:54le ministre des Transports Ulrich Manfoumbi Manfoumbi est enfin sorti de son silence,
08:58annonçant les mesures de fermeté en vue d'inverser la courbe.
09:02Cependant, entre le discours et la réalité du terrain, le fossé est immense.
09:06Pour preuve, la direction générale de la sécurité routière,
09:10censée traquer les comportements déviants et prévenir les accidents,
09:13est complètement dépossédée de ses moyens d'action.
09:16Non-respect flagrant des règles de signalisation en cas de panne,
09:20dépassement suicidaire, excès de vitesse incontrôlée,
09:24stationnement anarchique et surcharge illégale, téléphone et alcool au volant,
09:29le ministre Ulrich Manfoumbi Manfoumbi ne s'est pas dérobé devant la gravité de la situation
09:34dans son communiqué du 22 mai 2025.
09:37Il martèle que face à ces drames à répétition,
09:40« L'heure n'est plus à la compassion seule,
09:43elle est à l'action, à la rigueur et à la responsabilité ».
09:47Très bien.
09:48Mais comment appliquer la rigueur lorsque la Direction générale de la sécurité routière
09:52ne dispose que de trois radars pour tout le territoire,
09:56trois appareils déjà assignés à des postes fixes, sans mobilité,
10:00incapables de couvrir l'étendue du réseau routier national ?
10:03À ce niveau de dénuement, l'action promise ressemble davantage à une incantation.
10:09Le ministre promet des sanctions sévères à l'encontre des contrevenants,
10:13tout en reconnaissant l'existence de passe-droit.
10:16Mais quelle crédibilité donner à cette fermeté affichée
10:19quand les agents de la DGSR ne disposent que de quelques véhicules pour patrouiller
10:24et des effectifs insuffisants pour intervenir ?
10:27Le décret 1374 qui régit les missions de la DGSR place pourtant la prévention au cœur de ses attributions.
10:35Cela passe par des patrouilles régulières capables d'anticiper les risques.
10:39Ces mêmes patrouilles qui, si elles avaient existé,
10:42auraient peut-être permis d'éviter le drame du PK9
10:45qui a coûté la vie à deux compatriotes, dont un sur le coup.
10:49Pire encore, cette direction, pourtant centrale dans la politique de sécurité routière,
10:54ne dispose d'aucune fourrière pour dégager les véhicules accidentés,
10:58paralysant ainsi toute réponse rapide et efficace.
11:02Si Ulrich Manfoumbi Manfoumbi souhaite réellement s'attaquer à l'insécurité routière,
11:07il doit d'abord s'attaquer au blocage structurel qui paralyse la DGSR.
11:11Il doit en effet la transformer en pilier stratégique de sa politique.
11:15Et pour sensibiliser davantage les citoyens,
11:18l'État gagnerait à publier chaque mois les statistiques de mortalité routière
11:22afin de confronter le pays à l'ampleur de l'hécatombe.
11:27Et puis en justice, la modernisation de statut d'avocat
11:30était au cœur d'une audience entre Jean-François Ndongo
11:33et une délégation du Paro de Libreville à l'Assemblée nationale de transition.
11:37Parmi les mesures qui pourraient voir le jour,
11:39la fixation d'un âge limite d'exercice de la profession.
11:42Plus de détails dans cet élément.
11:43C'est dans la salle symbolique Jonas Divongui du palais Léambay
11:47que s'est tenue une audience particulièrement attendue.
11:50Le président de l'Assemblée nationale de transition,
11:53Jean-François Ndongo, a reçu une délégation du Baro de Libreville
11:56conduite par le bâtonnier Maître Raymond Bamsima.
12:00Au centre des discussions, la modernisation du statut des avocats
12:03avec en toile de fond l'éventualité d'une limitation d'âge
12:06pour l'exercice de cette profession.
12:09Dès l'ouverture des échanges,
12:10Jean-François Ndongo a rappelé les dérives
12:12qui gangrènent progressivement le secteur.
12:14Il s'est notamment insurgé contre le recrutement hasardeux
12:17de juristes venus de formations administratives,
12:20comme l'ENA, alors qu'ils ne maîtrisent pas les bases du droit.
12:24Autre grief, la durée indéfinie des stages professionnels,
12:26parfois sans un cadrement sérieux
12:28et un déséquilibre salarial persistant
12:30entre avocats et huissiers de justice.
12:33Face à ces constats,
12:34le président de l'Assemblée nationale a appelé
12:36à une réforme courageuse, structurée
12:38et surtout conforme à l'exigence d'un état de droit rigoureux.
12:42Prenant la parole,
12:43Maître Raymond Bamsima a salué l'écoute républicaine
12:46du président Ndongo
12:47et a rappelé le cadre légal de la profession,
12:50notamment la loi numéro 013-2014
12:54du 7 janvier 2015.
12:56Huit ans après son adoption,
12:57a-t-il reconnu ?
12:58Les pratiques ont évolué
13:00et il est temps que la loi les rattrape.
13:02Le bâtonnier a ensuite dévoilé
13:03plusieurs propositions phares.
13:05La création d'une école nationale d'avocats
13:07avec un concours d'entrée nationale et sélectif,
13:10une réforme de l'accès à la profession
13:12intégrant une enquête de moralité systématique
13:15par la DGR,
13:16l'instauration d'un âge limite d'entrée à 31 ans
13:19et surtout la fixation d'un âge plafond
13:21pour l'exercice de la profession.
13:24Pour Maître Bamsima,
13:25cette dernière mesure est capitale.
13:27L'avocat est un acteur central de la justice.
13:29Si nous voulons une justice performante,
13:31alors nous devons garantir que ceux qui la pratiquent
13:33soient en pleine possession de leur capacité intellectuelle.
13:37En clôture de la séance,
13:38les deux parties ont convenu de poursuivre les échanges
13:41afin de consolider les bases d'une réforme ambitieuse.
13:44Le président Dungu a promis d'inscrire
13:45la proposition issue de cette rencontre
13:47dans l'agenda législatif de la transition.
13:50Fin papier.
13:51Le chiffre de ce soir est zéro.
13:58C'est le nombre de fourrières à la disposition
14:00de la Direction Générale de la Sécurité routière
14:02pour débrasser les véhicules accidentés sur la voie publique.
14:05La source est un entretien avec GMT.
14:07Les varbathines.
14:09Sur l'ensemble du territoire,
14:10il n'y a plus que quatre spécialistes,
14:12deux civils anatomopathologistes
14:14et deux militaires,
14:16avec l'expérience de l'organisation des mois de lutte
14:18contre les concerts, notamment Octobre Rose et Novembre Bleu.
14:21Chewy a constaté la charge énorme de travail
14:24qui pesait sur ces quatre spécialistes.
14:26Je voudrais qu'au moins une dizaine de spécialistes
14:27soient envoyés en formation aujourd'hui
14:29pour que dans cinq à dix ans,
14:31on n'ait plus à parler de la même pénurie.
14:34L'auteur du soir bâthime est le professeur Adrien Mougougou,
14:37ministre de la Santé.
14:38La source est Facebook.
14:40Voilà qui m'a intermédié ce journal.
14:41Bonne suite des programmes sur GMT TV.
14:43Excellente soirée chez vous.
14:45Bonsoir.
14:48Retrouvez GMT TV sur vos différents réseaux sociaux.