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  • il y a 6 mois
Pierre Gattaz, ancien président du Medef, était l'invité de "Perrine jusqu'à minuit" sur BFMTV.

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Transcription
00:00Oui, il y a trois niveaux de stress, si vous voulez, pour les chefs d'entreprise français.
00:03C'est, vous avez déjà la dissolution qui a fait qu'il n'y a pas de majorité en France et qu'on doit faire des réformes.
00:07Et on ne voit aucune réforme se faire.
00:10On veut taxer toutes les semaines.
00:13Deuxième niveau de stress, c'est l'Europe qui surréglemente, avec des normes dans tous les sens,
00:18sur l'environnement, CSRD, CS3D, qui est extrêmement inquiétante pour les chefs d'entreprise.
00:23Et puis ensuite, il y a Trump qui est arrivé, avec ses méthodes coercitives de négociation dures, brutales,
00:29alors qu'on préférait, quelque part, les méthodes, je dirais, incitatives de l'Inflation Reduction Act de Joe Biden, ce pro-assesseur.
00:37Il a décidé de faire du rapport de force, de faire de la négociation.
00:42Eh bien, il faut négocier.
00:44Moi, je crois que c'est fondamental de négocier parce que nos entreprises, surtout celles qui exportent,
00:47se retrouvent avec des incertitudes colossales sur les droits de douane.
00:50Moi-même, j'exporte des composants électroniques.
00:52Je ne sais pas si j'applique 10, 20, 50, 30.
00:55Donc, il y a plein d'industries et ce sont souvent des baies industries qui exportent aux États-Unis.
00:59C'est un marché énorme.
01:00C'est dans l'électronique, c'est 50% du marché mondial.
01:03On ne peut pas se passer du marché américain.
01:05On ne peut pas ça.
01:06Donc, si vous voulez, qu'est-ce qu'il faut faire ?
01:07On prie, on veut absolument que l'Europe s'en sorte, négocie, mais négocie en force.
01:12Alors voilà, on va y revenir dans un instant sur la stratégie.
01:16Je voudrais juste finir sur quelque chose.
01:18Je pense que c'est une formidable opportunité pour la France et pour l'Europe
01:21de se prendre en main et d'être beaucoup moins naï.
01:23C'est intéressant.
01:24Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non.
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